Le livre raconte l'histoire d'une visite à la Dia Art Foundation, à Beacon, près de New York, où la mère de l'artiste s'est sentie si offensée par l'élégante simplicité des peintures de Ryman, qu'elle a laissé glisser lentement et de façon délibérée sa main sur une de ces peintures. Stefan Sulzer combine cette histoire avec des déclarations et des informations sur le travail de Ryman et crée ainsi une fiction poétique sur la réception analytique et émotionnelle de l'art.
La conception du livre emprunte aux stratégies de Ryman, par l'utilisation de l'espace blanc, et construit un objet subtil, lié à un énoncé du texte : « Mallarmé disait de la blancheur de la page qu'elle agissait tel un vide qui contrastait de manière apaisante avec l'intensité signifiée par la noirceur des lettres imprimées. »