Histoire d'Arthur Gordon Pym de Nantucket ; Julius Rodman (traduction conjointe Thierry Gillyboeuf)

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS) par CHRISTIAN GARCIN

À propos

Histoire d'Arthur Gordon Pym de Nantucket est une oeuvre charnière dans l'oeuvre d'E.A. Poe, plus coutumier de la forme brève et du conte. Cet épatant roman initiatique met en scène un jeune homme de seize ans désireux de s'aventurer en haute mer. Symbolisant le passage de l'enfance à l'âge adulte, on trouve dans ces pages du Stevenson mais aussi du Melville.

La traduction de Charles Baudelaire avait pris quelques libertés avec le texte original en y insérant notamment des termes savants qui complexifiait un récit qui n'avait pas à l'être. La traduction inédite de Christian Garcin et Thierry Gillyboeuf restitue le texte dans toute sa force et sa simplicité. Un roman nécessaire à tout lecteur qui se sent l'âme d'un aventurier.

Notre édition est complétée par une nouvelle inédite en français : Julius Rodman, récit romancé des premiers voyages dans les régions sauvages du grand Ouest américain, au-delà de la barrière des Montagnes Rocheuses. Ce journal extraordinaire relate des événements d'une nature des plus surprenantes vécus par une poignée d'hommes dans un pays qui, jusqu'alors, n'avait jamais été exploré par « l'homme civilisé ».


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Edgar Allan Poe

  • Traducteur

    CHRISTIAN GARCIN

  • Éditeur

    Phebus

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    05/10/2023

  • Collection

    Litterature Etrangere

  • EAN

    9782752913463

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    352 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    3.7 cm

  • Poids

    624 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Edgar Allan Poe

La vie d'Edgar Poe fut une longue pérégrination, de ville en ville et de solitude en solitude, dans une Amérique qui ne peut le comprendre.
Fils d'acteurs de tournées, phtisiques et alcooliques, il naît dans une roulotte cahotante. En 1811, il est orphelin et confié à la charité de la bourgeoisie de Richmond. Il est adopté par la famille Allan qui s'installe pour quelque temps à Liverpool: l'Angleterre mystérieuse va impressionner l'enfant et lui donner le goût du fantastique macabre. Il suit des études classiques et littéraires. A l'Université de Virginie, il commence à contracter des dettes de jeu et rompt avec son père adoptif qui refuse de les payer.
En 1833, il connaît un premier succès en remportant un prix à un concours organisé par le Saturday Visitor de Baltimor avec son récit "Manuscrit trouvé dans une bouteille". Il entre au Souther Literary Messenger de Richmond et en deviendra rédacteur en chef en 1835. Mais l'alcool et les drogues le plongent dans des accès de dépression et il perd son emploi. Dix ans plus tard, il publie le Corbeau qui bouleverse le public. Poe connaît alors une courte période d'engouements et de succès mondains. Les dettes et l'alcool le précipitent définitivement dans la déchéance.
Nul ne saura jamais ce que furent les derniers jours de sa vie: on le découvre, le 3 octobre 1849, dans un ruisseau, près de Light Street à Baltimore. Il meurt quatre jours plus tard au Washington Hospital.

"Je n'ai commis qu'une seule faute: je n'ai pas su être heureux. Jamais! Pas même un jour, pas même une heure. La création elle-même, joie des poètes plus sensibles, était pour moi plus angoissante que rédemptrice. La cause première de mon infortune, maintenant, je la connais. J'ai toujours eu peur de la vie. D'une sensibilité exacerbée et malade depuis ma plus tendre enfance, secoué, ébranlé jusqu'au bout par la malchance et la misère, la vie de tous les jours, la réalité quotidienne étaient pour moi un continuel motif de terreur. J'avais l'impression d'être contamment suspendu à la limite des deux royaumes, d'être un enfant à demi mort, enchaîné, de façon incompréhensible, à un spectre nostalgique. L'enfant avait peur des ténèbres; le spectre, de la lumière. L'un et l'autre aspiraient à la mort et la redoutaient tout ensemble. La vie, c'était pour moi l'hallucination, l'ennemie, la condamnation. Chaque fois que je tentais de m'accorder avec elle, j'étais blessé, repoussé; je me faisais l'effet d'un ange voulant s'asseoir à un banquet de monstres. L'amour lui-même ne parvint pas à me sauver, car la femme est une des plus parfaites incarnations de la vie, et j'avais de la vie une indicible terreur." (Le Jugement Universel de Giovanni Papini)

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