Jack London, romans, récits et nouvelles Tome 2 (édition Philippe Jaworski ; traduction conjointe Aurélie Guillain, Philippe Jaworski, Clara Mallier et Marie-Claire Pasquier)

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS) par MARC CHENETIER

À propos

Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes. Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice. Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir. Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.


Sommaire

Le Trimard - Le Talon de fer - Martin Eden - John Barleycorn. Nouvelles (1909-1916) : La Maison de Mapuhi - La Descendance de McCoy - Au sud de la Fente - Le Chinago - Le Shérif de Kona - Le Païen - Un bon bifteck - La Dent de cachalot - Mauki - Koolau le lépreux - La Maison d'orgueil - La Force des forts - Un fils du soleil - À la guerre - Le Mexicain - Par les jolies filles de Tasman! - La Fin de l'histoire - Samuel - Chez les baveux - Le Dieu rouge - Les Os de Kahekili - Quand Alice se confessa.

Rayons : Littérature > Œuvres classiques


  • Auteur(s)

    Jack London

  • Traducteur

    MARC CHENETIER

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    13/10/2016

  • Collection

    Bibliotheque De La Pleiade

  • EAN

    9782070146482

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    1 604 Pages

  • Longueur

    17 cm

  • Largeur

    10.5 cm

  • Épaisseur

    4 cm

  • Poids

    618 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Luxe   Relié  

Jack London

Né le 12 janvier 1876 à San Francisco, Jack London connaît une enfance misérable et entame à quinze ans une vie d'errance. Il exerce de nombreux métiers pour survivre : marin (jusqu'au Japon et à la Sibérie), blanchisseur, ouvrier dans une conserverie de saumon, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques, employé dans une fabrique de jute... Après avoir participé à une marche de chômeurs vers Washington, il adhère au socialisme. Devenu vagabond, il est arrêté fin 1894 et passe un mois dans un pénitencier. En 1897, il participe à la ruée vers l'or du Klondike. Atteint du scorbut, il est rapatrié. C'est le début de sa prolifique carrière d'écrivain. À sa mort en 1916, des suites d'un empoisonnement du sang, il laisse quelque cinquante livres, parmi lesquels L'Appel de la forêt (1903), Croc-Blanc (1906) et Martin Eden (1909).

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