Comment la France traite-t-elle ses prisonniers ?
À cette question, il y a ce qui est dit, et ce qui se passe ; il y a la lumière, mais aussi et surtout beaucoup de zones d'ombre. C'est elles que Fabrice Rinaudo a voulu raconter.
À travers quatre itinéraires croisés, il a choisi de montrer ce qui ne se montre pas. Ses personnages, qu'ils soient braqueurs, dealers, cambrioleurs, ou simples gardiens de prison, doivent affronter une réalité brutale où la violence, la détresse et la corruption cohabitent malgré tout avec la débrouille et la solidarité.
Accompagné par Sylvain Dorange et Anne Royant aux dessins, Fabrice Rinaudo nous ouvre les portes d'un milieu clos, sombre, presque secret. Sans concession, il nous dévoile un univers à part entière, ses différents acteurs, ses mécanismes mais aussi ses paradoxes, son absurdité, sa folie.
In fine, un constat : la privation de liberté ne réinsère pas. Elle sanctionne, elle brime, elle humilie, elle favorise le suicide et la récidive. Pendant ce temps, surtout, elle déshumanise. La prison, cette Ogresse, ne protège personne.
Mais plutôt que de le démontrer, cette BD nous le fait éprouver, vivre au travers d'une fiction apre et prenante.
Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ?
L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines...
À Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper.
Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une loterie de la Mort, Jean crée le mouvement Save Our Sons destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement.
Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école.
Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité...
Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre.
Sur la base d'une solide documentation, Mirranda Burton mèle absurde et tragique, pour composer un saisissant hymne à la paix et à l'empathie.
Comme d'autres établis - démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants maoïstes dans les usines - Fabienne Lauret se fait embaucher aux usines Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.Ce qui devait être une enquête sur les conditions de travail et la proposition d'outils de lutte aux ouvriers deviendra très vite la trajectoire d'une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans dans les ateliers de couture et au comité d'entreprise de l'usine.Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l'obtention du samedi comme jour de congé à la modernisation des outils de production. Véritable journal d'usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui la révoltaient, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles.Un témoignage tout à la fois personnel, intime, sociologique et historique, à l'heure de la fermeture du site de Flins...Préface de l'historienne Ludivine Bantigny.
Hadleyburg, ville dont la réputation est d'être la plus intègre d'Amérique, reçoit un jour la visite d'un homme mystérieux. Ce dernier est venu pour laver l'offense qui lui a, jadis, été faite par ses habitants : trop imbus d'eux-mêmes, ils en avaient oublié les règles de base de l'hospitalité.
Cet étranger a décidé de porter le fer là où cela leur ferait le plus mal : en faisant voler en éclat leur réputation de probité... Prétendant venir récompenser la personne qui lui porta secours quand il était sans le sou, l'inconnu confie à un des plus honorables habitants une lettre ainsi qu'un sac contenant 40 000 dollars ainsi qu'une enveloppe à ne pas ouvrir. La lettre précise que l'argent est à remettre à ce fameux bienfaiteur dont le nom n'est pas mentionné. Celui-ci se fera connaître en révélant la phrase qu'il avait dite à l'époque à l'indigent et consignée dans l'enveloppe scellée.
L'argent et l'enveloppe sont remis au révérend de la ville. Ce dernier est missionné pour découvrir l'identité du bienfaiteur et la garder secrète jusqu'à la cérémonie durant laquelle elle sera révélée.
Mais Hadleyburg est-elle aussi intègre qu'elle le prétend ? Petit à petit, parviennent au révérend des lettres de ses plus vénérables habitants assurant tous avoir aidé l'inconnu et prononcé la fameuse formule...
En proposant cette réécriture du mythe de la tentation, Mark Twain mettait en scène l'hypocrisie du christianisme américain, à travers les habitants d'une ville respectable qui, peu à peu, révèlent leur véritable nature...
Comment expliquer l'augmentation continue des échanges internationaux depuis 1945 ? Comment cette ouverture met-elle en concurrence les nations ? Comment arbitrer entre libre-échange et protectionnisme ?
Autant de questions sur lesquelles se penchent William Honvo et le dessinateur I-Gor dans ce nouveau volume de Toute l'éco en BDà destination des élèves de Terminale.
Jargon et grandes théories financières passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque.
Tout le programme de sciences économiques et sociales dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Comment est structurée la société française ? Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ?
Dans ce nouveau volume de Toute la socio en BD destiné aux élèves de Terminale, Claire Fumat et l'illustratrice Valentine Choquet répondent aux grandes questions que soulèvent toutes les problématiques sociétales actuelles.
Jargon et grandes théories sociales passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque.
Tout le programme de sciences économiques et sociales de Terminale dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Bertin Leblanc est québécois mais vit en France depuis quelques années. Cet homme de média se voit proposer un poste en or : porte-parole de la Francophonie.
Enfin poste en or, pas si certain : sa cheffe Michaëlle Jean, la Secrétaire générale de la Francophonie, pleine de verve et de dynamisme, a bien du mal à respecter les consignes en termes de concision, de communication et de diplomatie. Au point d'épuiser ses collaborateurs mais aussi, bien plus grave, les chefs d'État.
Avec un bilan plutôt flatteur à la tête d'une organisation qu'elle a clairement redynamisée, la Canadienne Michaëlle Jean pense que son mandat devrait être renouvelé sans trop de problèmes. Et pourtant... La presse québécoise commence à se déchaîner contre elle, Emmanuel Macron semble agacé par son activisme et Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, ne la soutient plus que du bout des lèvres.
Alors, Bertin et toute la garde rapprochée s'activent pour défendre bec et ongle le bilan de leur cheffe mal-aimée. Mais est-il encore question de bilan et d'essor de la Francophonie quand le Président français a d'autres enjeux en tête, comme la pacification des relations de la France avec le Rwanda ?
Le Chant De La Machine est une oeuvre graphique de référence sur la culture musicale majeure de la fin du XXème siècle : les musiques électroniques. Le Chant parcourt 40 ans d'histoire de ce genre musical à travers les continents, les villes, les tendances, des musiciens des clubs gay de Manhattan aux ghettos noirs de Chicago, des plages d'Ibiza aux usines de Manchester, de John Travolta à Daft Punk. Au travers d'événements réels ou de personnages plausibles, les spécialistes et néophytes appréhenderont le cheminement de cette musique beaucoup écoutée et pourtant mal connue.
Lors de sa parution initiale en deux volets, en 2000 puis 2002 (Editions Delcourt), Le Chant reçut un très bon accueil presse et public, voire les atours d'une bd culte, aussi bien pour son acuité historique et documentaire que pour son traitement graphique multipliant les styles audacieux et les mises en scènes fantaisistes.
La BD ressort aujourd'hui dans une version intégrale entièrement repensée, bénéficiant en outre de dix pages inédites (autour du groupe culte New Order) et de nombreuses perles graphiques du dessinateur inédites en livre.
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de bande dessinée, trouve à la fois un plan squat et un boulot. Seulement c'est un peu loin : à Kaboul, dans un Afghanistan encore instable après la guerre. Voilà donc ce jeune insouciant transporté dans une capitale en crise, chargé de dessiner une adaptation de la constitution afghane, puis d'oeuvrer à une campagne de communication pour la lutte contre l'opium. Un véritable succès pour cette série portée par l'engouement de ses lecteurs.
Le frère aîné d'Hervé vient de mourir. Le jour des funérailles, l'église est remplie de personnalités politiques et de francsmaçons. A la fin de la cérémonie, Hervé retrouve son ami Olivier qui l'interroge quant à l'appartenance du défunt à cette société. La conversation est entamée, et au fil de leur échange, les deux hommes finissent par se poser une question : la spiritualité ne naît-elle pas de la conscience de la mort ?
De cette discussion émerge alors un projet commun : celui de parler du thème de la spiritualité dans une bande dessinée. L'objectif ? Réunir les points de vue de plusieurs « professionnels » issus de religions et de courants de pensées différents, autour de cette notion.
Au travers d'entretiens menés par les deux auteurs, Et Dieu dans tout ça présente les visions croisées d'initiés spirituels, dans leur singularité mais aussi dans ce qu'elles ont de commun. En fonction des goûts, des croyances et de la foi de chacun, leur discours est accompagné d'un récit, d'une prière, d'un conte ou d'une légende, qui permet d'illustrer leurs pensées.
Avec le père Jean-Loup Lacroix, la pasteure Jéma Taboyan, lefrère Benoît, le rabbin Azoulay, le cheikh Bentounès, Michel Manens, Long et Kim Quach-Hiep, Michel Aguilar, Cathy Penot, Michel Thao Chan, Jean-André Galeyrand, Olivier Clerc, Jehan Bassigny, Laurent Gounelle, Stéphane Allix, Patricia Serin, Martine Quentric-Séguy et Valérie Seguin.
Comment s'engager en politique ? Et pour quoi faire ? De quelle manière l'engagement politique s'est-il transformé au fil des années en France ?Dans ce nouveau volume sur toute la socio en BD destiné aux élèves de Terminale, Alice Truel et Lyan répondent à ces grandes questions que nous font nous poser toutes les problématiques sociétales actuelles.Jargon et grandes théories financières passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque.Tout le programme de sciences économiques et sociales du lycée dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
D'où viennent les crises financières ? Comment la finance se régule-t-elle ?
Dans ce sixième volume de toute la socio en BD destiné aux élèves de terminale, Claire Fumat et l'illustratrice Lyan se penchent sur ces sujets qui prennent racine dans notre société.Jargon et grandes théories financières passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque.
Tout le programme de sciences économiques et sociales dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Dans Le Storyboard de Wim Wenders, Stéphane Lemardelé revient ainsi sur l'expérience vécue pour ce film, depuis le script, les repérages et prises de vue nécessaires à la confection du storyboard jusqu'au tournage des scènes sur lesquelles il a travaillé. C'est aussi l'occasion pour lui d'expliquer le rôle d'un storyboarder dans la réalisation d'un film. Occasion également de mettre en avant le lien entre le septième et le neuvième art qui se trouvent, ici, intimement liés.
Ensuite et surtout, Stéphane Lemardelé met en images ses échanges avec Wim Wenders : le réalisateur allemand revient à la fois sur son parcours- depuis ses débuts et périodes de vache maigres à Paris, où il a développé sa passion pour le cinéma, jusqu'à ses réalisations les plus récentes - mais aussi sur la démarche créatrice qui l'a guidé pour chacun de ses films.
Le Storyboard de Wim Wenders nous permet non seulement de comprendre le cheminement d'un réalisateur d'exception mais également de découvrir son approche théorique du cinéma et de l'image.
En 2011, Pia quitte l'école publique pour un lycée privé et entre en terminale avec des objectifs très clairs : avoir un mec, des amis stylés, et des soirées dignes du film LOL. Pour elle, c'est ça, la vie normale d'une fille de son âge.
En essayant à tout prix de se conformer aux idéaux d'un monde bourgeois et ultra normé, Pia y perd son libre arbitre et ne perçoit pas qu'elle s'engage dans une histoire d'amour nuisible. Le pire, c'est qu'elle a l'impression de tout choisir et ne discerne aucune des oppressions qu'elle subit. Mais pour rentrer dans le moule, Pia est prête à tout.
Fraîche interroge le caractère malsain et abusif que peuvent revêtir les premières expériences amoureuses, en mettant en exergue des détails supposément anodins du quotidien. Ainsi, l'autrice pose un regard incisif sur la notion de consentement et sur la capacité des jeunes à l'exercer durant leur adolescence...
« La chasse aux sorcières permet de cristalliser sur quelques individus une véritable peur sociale. La sorcière personnifie la notion de déviance par rapport aux normes. Pour parvenir à faire de la sorcière un objet de méfiance, il fallait susciter des sentiments violents, de haine, de mépris, de dégoût, de scandale. » Chantal Montellier y voit le parfait symbole de la féminité refusée, du droit à la différence bafoué. Et pas seulement au Moyen Âge !
Le thème est désormais bien connu du grand public suite au succès de l'ouvrage de Mona Chollet ou de Titiou Lecoq. Mais Chantal Montellier l'avait défriché, 30 ans plus tôt, en pionnière de la BD engagée et féministe.
Elle avait créé ces histoires courtes dans les années 1980 pour le regretté magazine (À Suivre). Chacune met en scène une présumée sorcière, issue de notre histoire ancienne mais aussi contemporaine, sans balai magique mais avec un insupportable - pour la société - parfum de scandale.
Parmi les plus belles planches de Chantal Montellier, entièrement retravaillées par l'autrice pour cette réédtion...
Qu'est-ce que la croissance économique ?Dans ce premier volume de toute l'éco en BD destiné aux élèves de terminale, Claire Fumat et Vincent Brascaglia s'attaquent à ces sujets qui prennent racine dans notre société.
Jargon et grandes théories financières passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque.Tout le programme de sciences économiques et sociales dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Ce second volume traite des opérations d'envergures visant à mettre en pratique leurs idéaux. Makhno raconte ses combats menés à la tête d'une armée insurrectionnelle, pour établir une zone révolutionnaire libertaire puis pour la défendre face aux impérialistes et aux bolcheviks.
De son côté, Durruti détaille les actions qu'il a commis dans l'espoir d'affaiblir le pouvoir en place et le patronat, tant en Espagne et en Amérique Centrale.
Une suite et fin aussi passionnante qu'instructive sur un pan de l'Histoire européenne souvent oublié...
Dans ce nouvel album, Bruno Loth retrace les principaux événements qui ont marqué la vie des deux anarchistes Buenaventura Durruti et Nestor Makhno qui ont en commun d'avoir réussi à mettre en pratique l'anarchie sur tout un territoire (Catalogne - Ukraine).
En 1927, après une tentative de coup d'État contre le roi d'Espagne Alphonse XIII, Durutti est emprisonné en France. Finalement libéré, il échappera à l'extradition vers l'Argentine, mais aura 10 jours pour quitter la France. C'est à Paris, dans la clandestinité, que Durrutti rencontre Nestor Makhno, figure de l'anarchisme ukrainien, communiste libertaire et fondateur de l'armée révolutionnaire insurrectionnelle Makhnovchtchina.
Cette rencontre sera pour eux l'occasion de confronter leurs expériences et leurs idéaux...
Heureux évènement : Nancy Peña devient maman ! Enfin, heureux... cela dépend pour qui. Après avoir joué au reporter, Madame se retrouve face à un défi encore plus grand : un bébé à la maison ! Déchirer les rideaux, montrer sa mauvaise humeur ne suffira pas à se débarrasser de la créature humaine : il faudra jouer plus subtil pour garder sa place de numéro 1 dans le coeur de sa maîtresse !
Dans ce quatrième tome, la fameuse chatte écaille de tortue prépare l'offensive : réussira-t-elle à évincer le malotru ? Ou sera-t-elle attendrie avant de parvenir à ses fins ?
Madame grandit sous nos yeux et nous livre ses aventures et réparties toujours aussi rafraîchissantes, enrichies de sa confrontation avec un bébé.
Le 17 novembre 2018, un mouvement non structuré ébranle la France et son gouvernement, l'émanation d'un ras-le-bol collectif qui pousse des centaines de milliers de personnes à protester ensemble contre la vie chère, les inégalités grandissantes, le manque de démocratie... Des groupes de Gilets jaunes campent durablement sur des ronds-points stratégiques, bloquant le pays pour faire entendre leur colère.
Sandrine Kerionétait l'une d'entre eux. Afin de mieux rendre la réalité et la complexité de ce mouvement, elle a interrogé plusieurs de ses compagnons de lutte afin de retranscrire leurs témoignages en BD. Sans émettre de jugement sur leur discours, elle les écoute et les laisse s'exprimer, eux qui considèrent s'être tus trop longtemps et ont vu dans ce mouvement de " la France d'en bas " l'occasion de faire bouger les choses.
Avec espoir puis, souvent, avec désillusion. Le projet de l'autrice vise notamment à contrer les représentations - trop souvent caricaturales - des Gilets jaunes dans les média. Ces portraits rendent compte la de diversité des profils de ces personnes mais aussi des combats chers à chacun de ces Gilets jaunes. Une diversité qui faisait sa richesse mais qui a également causé son incapacité à se structurer...
Son épouse a beau le supplier de ne plus risquer sa vie en Afghanistan, Sean Langan ne peut d'empêcher d'y retourner. Ce pays, le journaliste anglais, le connait comme sa poche depuis son premier reportage làbas, en octobre 1999, pour la BBC.
C'était avant le 11 septembre, avant l'intervention des troupes occidentales...
En 2008, alors que Sean cherche à interviewer un chef pachtoune taliban, combattant les forces de l'OTAN, lui et son fixer se font kidnapper en zone tribale pakistanaise. Leur vie ne tient plus qu'à un fil...
Heureusement, son humour anglais le tient à l'abri du désespoir. Et les complexes mais généreuses règles de l'hospitalité pachtounes le protègent finalement des pires menaces. Depuis son cachot, Sean se fait même l'observateur avisé des tensions qui agitent ces tribus d'hommes d'honneur...
Au travers des aventures de Sean Langan, Nicolas Wild porte une nouvelle fois un regard décapant et plein d'humour sur la réalité afghane.
Alice est une jeune fille de la petite bourgeoisie strasbourgeoise. En septembre 1939, à 21 ans, guide de France, anticonformiste et francophile s'engage comme infirmière dans l'armée française. Après la débâcle, elle rentre chez ses parents à Strasbourg, alors que les Allemands s'emploient à nazifier la province.
Très vite, Alice s'insurge contre la situation, et avec une amie, met sur pied une équipe clandestine qui vient en aide aux prisonniers de guerre français et étrangers enfermés dans les casernes de la ville.
Pendant deux ans, elle recueillent, nourrissent, munissent de faux papiers et exfiltrent d'Alsace près de 500 détenus fuyant l'incorporation de force dans l'armée allemande.
Mais suite à une imprudence, le réseau est repéré, les filles arrêtées, et enfermées dans la forteresse de Ziegenhain (près de Bonn). Lucienne, la cheffe d'équipe est condamnée à mort. En septembre 1944, Strasbourg est libéré, Alice n'a alors plus qu'une idée en tête, s'évader, et retrouver sa famille.
Pour évoquer l'amour toxique qu'elle a vécu, sa dépendance piégeuse à l'autre, Valentine Safatly n'a pas eu envie de recourir aux cris, lamentations, invectives. Elle a préféré parler d'amour - car ce fut avant tout un amour extrêmement puissant.
Tombée sous le charme d'un homme de seize ans son aîné, Valentine s'enfonce dans une idylle passionnelle qui va la transformer. Tiraillée entre les études et sa nouvelle vie de famille, elle prend peu à peu ses distances avec ses amies, puis ses passions, et ceci jusqu'à se perdre elle-même. Une saynète après l'autre, Valentine Safatly nous immerge dans cette passion qui l'a étreinte et comprimée jusqu'à l'étouffement.
Cet amour nous parle de sentiments avec délicatesse, par petites touches, comme une toile pointilliste. Son dessin minimaliste implante une ambiance douce-amère bouleversante, ponctuée de doux moments de poésie.
Une oeuvre profondément sensorielle, à la lecture poignante !
Les frères de Flore lui ont offert un stage de yoga. Impatiente à l'idée de passer trois jours hors du temps au coeur de la Bretagne, elle décide d'embarquer son amie Flora dans l'aventure. Une fois sur place, les deux sémillantes quincagénaires retrouvent Didier, un professeur hors pair à la personnalité lumineuse, pleine de gaieté, d'amour et de spiritualité. Au sein d'un groupe hétéroclite d'amateurs, elles découvriront les vertus de cette pratique de plus en plus convoitée !
Guidées par leur mentor, les deux femmes s'essaieront entre autres à la méditation, au chant - très important dans le yoga - ou encore à des postures physiques pour le moins étonnantes. De la philosophie non-violente à l'alimentation végétarienne, ce stage intense et convivial aborde chacun des points essentiels du yoga.
La mise en parallèle avec des flash-backs de leur vie parisienne, automatique et stressante, rend le constat d'autant plus saisissant : cette expérience leur a permis de se recentrer sur elles-mêmes ! Trois jours de partage et de bonne humeur durant lesquels se tissent également des relations amicales.
Une aventure humaine pleine de découvertes et... de courbatures !