Edition enrichie. Et préface inédite attendue de Richard Powers.
Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une immense altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de «manières d'être vivant».
«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
Le glyphosate, mieux connu sous le nom commercial Roundup, est bien plus qu'un produit toxique et cancérogène destiné à se débarrasser des mauvaises herbes. C'est la pierre angulaire d'un système économique et industriel qui permet et encourage un certain usage du monde et du vivant - une culture intensive d'OGM à moindres frais -, et qui, ainsi, fait de la politique sans le dire.
Voici l'ouvrage de référence sur un phénomène stupéfiant et de plus en plus connu, devenu quasi consubstantiel de l'économie capitaliste : l'obsolescence programmée.
Depuis les forêts du Yellowstone aux crêtes du Kirghizstan, des steppes du Haut-Var à la terrasse de son appartement, Baptiste Morizot nous invite à partir sur les traces d'êtres hors du commun, souvent mythifiés : les grands prédateurs - ours, loups, panthères des neiges... À travers différents récits de pistage, l'auteur nous propose ainsi de porter notre attention sur le vivant simultanément autour de nous et en nous, et apprendre à cohabiter avec lui.
Salué comme un événement scientifique, primé à neuf reprises, ce livre magistral est la toute première histoire complète d'une étendue de terre et d'eau glaciales située entre l'Alaska et la Russie, qu'on appelle la Béringie. Cette région-frontière est un écosystème complexe composé d'animaux (baleines, renards, corbeaux, loups), d'humains, de ressources naturelles (pétrole, or), d'idéologies (capitaliste et communiste) qui interagissent dans des conditions extrêmes. Loué pour ses qualités stylistiques et sa composition originale qui couvre la vie humaine et non-humaine en surface comme sous la surface, ce livre nous rappelle que nous ne pouvons pas nous déconnecter du monde : l'énergie que nous siphonnons, les vies que nous prenons, les terres que nous altérons nous façonnent à leur tour.
Loin d'être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu'il est urgent de transformer.
Dans cet essai d'économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l'une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n'avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l'emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l'accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l'effondrement écologique.
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
C'est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance.
Réalisé par des milliers d'experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l'ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afin que chacun puisse y avoir accès.
Canicules à répétitions, incendies incontrôlables, hausse du niveau des océans, ravages dans la biodiversité, sécheresses, inondations et cyclones dévastateurs... Le climat évolue depuis près d'un siècle et ses effets sont autant perceptibles qu'inquiétants. Les preuves scientifiques sont sans équivoque : ce changement est le résultat de nos émissions de gaz à effet de serre. Il est une menace pour le bien-être humain, la sécurité alimentaire et bouleverse la géographie avec des risques de migrations massives et leurs conséquences imprévisibles.
Pourtant, il est encore possible d'atténuer le bouleversement climatique, à condition de mettre en oeuvre de toute urgence une politique collective adéquate. À l'aide d'extraits commentés des derniers rapports du Giec de 2021 et 2022, d'une quarantaine d'infographies et de cartes, cet ouvrage incontournable nous donne les clés pour comprendre et agir dès maintenant.
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
L'humanité détient une arme secrète : son cerveau. Longtemps notre meilleur allié, notre cerveau risque aujourd'hui de causer notre perte. Car il existe un défaut de conception, un véritable bug, au coeur de cet organe extraordinaire : les neurones en charge d'assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir. Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d'analyser en chacun de nous ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus !
Le président Emmanuel Macron annonce un « nouveau nucléaire » pour assurer notre approvisionnement énergétique et pour réduire la production de gaz à effet de serre. Harry Bernas interroge ce projet, sans concessions, à partir de la réalité suivante : la manière d'utiliser l'énergie dépend de la structure économique et sociale du pays, structure qui devra évoluer radicalement dans la décennie à venir face à l'urgence climatique. Ce nouveau nucléaire est-il donc compatible avec l'adaptation de la société dans le court délai imposé par les changements planétaires ? Qu'en est-il de sa faisabilité ?
L'auteur part des faits - techniques, industriels et sociaux - pour dissiper les nuages qui masquent certaines réalités du nucléaire en France. Il discute des aspects préoccupants du parc (vieillissement, stockage des déchets, démantèlements), comme des projets d'avenir (infrastructures industrielles, rentabilité, sûreté, surgénérateurs...) et du lien intime entre nucléaire civil et militaire. Et surtout, il montre que dans la période critique qui s'annonce, les choix énergétiques, si fortement liés aux choix sociaux, ne sauraient se passer d'un débat démocratique qu'il est urgent de lancer.
D'alpage en verger : l'ethnologue du dehors et arpenteur Martin de la Soudière, remarqué notamment pour son superbe Arpenter le paysage (2019), livre ici un abécédaire personnel et nourri de littérature des motifs paysagers.
D'alpage en verger, de bocage en sommet, d'étang en marais... Voici quelques-uns des motifs qui marquent en profondeur le territoire de la France tout comme les paysages intimes de l'ethnologue et arpenteur Martin de la Soudière. Dans cet abécédaire délibérément parcellaire, il en a répertorié vingt-deux et les décline de manière généreuse et joyeuse, selon cette approche qui lui est propre, personnelle et polyphonique, autant littéraire que géographique.
Ces motifs paysagers sont aussi des lieux : non pas des hauts lieux, mais des lieux ordinaires, des lieux communs en commun. À la fois singuliers et emblématiques, ils nous interpellent, renvoyant ainsi plus largement à notre culture de l'espace et de la nature. Cet ouvrage est aussi un appel à se rendre sur place, non comme un parcours fléché en suivant un guide, à la recherche du pittoresque, mais comme une promenade buissonnière, à l'écoute de nos sensibilités collectives et individuelles.
Une vie au-delà de la Terre est-elle possible ?
À la recherche de réponses avec l'astrobiologiste Nathalie A. Cabrol.
À mi-chemin entre les mémoires d'une grande scientifique et le récit d'explorations extrêmes, le livre de Nathalie A. Cabrol fascine, questionne et nous confronte aux origines et à l'avenir de l'humanité. L'astrobiologiste tente de répondre à une question qui nous habite tous : y a-t-il une vie en dehors de la Terre ? Malgré un regard tourné vers les étoiles, la scientifique garde les pieds sur Terre et fait du changement climatique une priorité de son travail de recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, l'astrobiologiste Nathalie A. Cabrol est aujourd'hui directrice scientifique du Centre Carl Sagan de l'Institut SETI, une organisation à but non lucratif qui cherche à comprendre et à expliquer l'origine de la vie dans l'univers.
À défaut d'en prendre la pleine mesure, tout le monde a au moins entendu parler du changement climatique et des risques associés. La biodiversité, elle, fait très peu parler d'elle, alors que nous abordons la 6e crise d'extinction de masse.
Bien sûr, changement climatique et biodiversité ont partie liée. Mais pas seulement, et la deuxième doit faire face à des problématiques qui lui sont propres, et dans lesquelles le climat ne joue aucun rôle : artificialisation des sols, pollutions des eaux, fragmentation des milieux naturels, etc.
Pour mieux comprendre la biodiversité, et mieux la protéger, les scientifiques apportent ici des réponses claires à des questions essentielles : de quoi parle-t-on, quand on parle de biodiversité ? N'est-il pas contreproductif de s'inquiéter davantage pour l'ours blanc que pour un papillon ? Quels services la biodiversité nous rend-elle ? Quels rôles jouent les micro-organismes dans la santé des animaux et des sols ? À quelle vitesse tout cela évolue-t-il ? Qu'est-ce qui fait disparaître une espèce ? Et d'ailleurs, comment sait-on si une espèce est ou non en voie de disparition ? Quelles sont les conséquences, à moyen et long terme ?
Et... que peut-on faire ? Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux et rend compte de ce que l'on sait vraiment, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit.
Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et le covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! , affirmait Luc Ferry en mars 2020. Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une épidémie de pandémies .
Mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier, Marie-Monique Robin apporte enfin une vision d'ensemble, accessible à tous. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Et si, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote était la préservation de la biodiversité ?
Ce livre faisait partie de la sélection non-fiction du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022.
À travers leur échange, Dominique Bourg et Philippe Zaouati brossent un état des lieux sans concession du système financier actuel et de sa capacité à faire évoluer l'économie dans le bon sens. Avec une certitude commune : "Même si nous pensons la catastrophe inéluctable, nous devons continuer à agir."
Il est indispensable que le compostage s'installe dans le quotidien de tous. Ce moyen extrêmement efficace de réduction des déchets a longtemps été associé au jardin. Bien sûr qu'il est facile de composter lorsque l'on dispose d'un extérieur, mais il est tout aussi facile de composter sur son balcon ou dans sa cuisine ! Qu'est-ce que je peux mettre dans mon compost ? L'équilibre carbone/azote qu'est-ce que c'est ? Mieux vaut composter en tas ou en bac ? Qu'est-ce qu'un lombricomposteur ? Et un bokashi ? Quid des pots de fleurs à compost ? Antonin Padovani répond à toutes vos questions dans ce guide pratique du compost dans tous ses états.
Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entraîné l'interdiction du DDT aux États- Unis. Cette victoire historique d'un individu contre les lobbies de l'industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste.
Printemps silencieux est aussi l'essai d'une écologue et d'une vulgarisatrice hors pair. En étudiant l'impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu'à nos cellules et notre ADN, ce livre constitue l'exposition limpide, abordable par tous, d'une vision écologique du monde.
Avec plus de 2 000 000 d'exemplaires vendus, Printemps silencieux est un monument de l'histoire culturelle et sociale du 20e siècle.
« Le climat change ? mais il a toujours changé ! » « le co2 ? ce n'est pas un poison ! » « les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise ! » « prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine ! » « de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté et s'adaptera encore ! » Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
Défier les distances, chanter à tue-tête, incarner la grâce. Inspirer le poète et questionner le scientifique. Flirter avec l'Himalaya et caresser l'océan. Être fragile comme un souffle et résister tel le phénix. Qui peut rester indifférent à l'oiseau ? Durant quelques belles décennies, j'ai eu le privilège qu'il m'invite dans son intimité. À ses côtés, j'ai partagé ses peines et ses joies. Il m'a enrichi de ses expériences, de ses valeurs aussi. À tire d'aile, il m'a convié dans la communauté des ornithologues et celle des amoureux de la nature. Ce « Dictionnaire amoureux des oiseaux » retrace une complicité exceptionnelle avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir. Il valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés.
Jamais autant qu'aujourd'hui la société ne s'est tournée avec enthousiasme vers l'oiseau. En quelques décennies, la Ligue pour la Protection des Oiseaux est passée de 3 salariés et 3 000 membres à 550 salariés et 65 000 membres. Le « birdwatching » devient un « sport national » pratiqué en famille. Les jardins s'enrichissent de nichoirs et de mangeoires. Partout l'oiseau s'invite dans notre quotidien. En découvrant l'oiseau, la société marche dans les pas de Léonard de Vinci, Maurice Genevoix, George Sand, Jacques Prévert et tant d'autres passionnés du peuple des airs qui trouvent légitimement leur place dans ce dictionnaire comptant près de 150 entrées.
À votre tour de picorer l'anecdote, de survoler l'histoire ou de vous poser aux côtés des merveilleux emplumés qui se donnent en spectacle.
Selon une ritournelle de la politique contemporaine, « l'écologie commence à la maison ». Du style de vie à la consommation raisonnée, nous serions, en tant qu'individus, les sujets de la transition environnementale.
Voilà comment, d'un même geste, on instaure une gouvernementalité écopolitique et l'on masque les rapports de pouvoir qui structurent le désastre environnemental. Les pauvres, récalcitrants à la transition, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, le pouvoir matériel de changer de vie et l'adhésion symbolique à l'écopolitique du capital dessinent une écologie réservée à de riches « terrestres », citadins éduqués qui continuent à profiter de la socialisation des grandes infrastructures polluantes. Le scénario de la rupture populaire avec l'écologie et le récit d'une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement. Ce livre affirme à l'inverse que le travail, systématiquement absent des pensées écologistes, se trouve au coeur du désastre. Replacer la production capitaliste et l'exploitation du travail au coeur de la crise, c'est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu'humains
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un «New Deal» vert.
Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n'est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d'une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l'avenir sont une économie vraiment sobre et reposant sur les énergies renouvelables.
Comment la forêt nous sauvera si nous la laissons faire.
Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. Grâce à ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait découvrir la vie secrète des arbres et ses enseignements à des millions de lecteurs.
Dans sa forêt en Allemagne, qui est comme un laboratoire à ciel ouvert, il est le témoin des bienfaits de l'écosystème forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualité de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change.
Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent déjà au changement climatique et comment la forêt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matière première ; ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les conséquences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expérience unique, Peter Wohlleben dénonce les pratiques de l'industrie forestière et lance un appel à laisser se développer librement les forêts du futur.
La forêt peut être notre meilleure alliée pour préserver une planète vivable... mais seulement si nous la laissons faire.