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Ginkgo
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Les récits de Tcherkaski
Yordan Raditchkov
- Ginkgo
- Petite Bibliotheque Slave
- 13 Mars 2023
- 9782846794664
Recueil de contes qui mettent en scène des paysans des Balkans, malins et naïfs, bourrus et tendres Avec ces nouvelles, Yordan Raditchkov fait le récit de la vie d'un village imaginaire, Tcherkaski, réplique de celui dans lequel il a grandi, enseveli sous les eaux suite à la construction d'un barrage.
Il ressuscite ses habitants, ses chevaux, ses vaches et ses poules, mais aussi ses fées et ses dragons. Une lecture qui invite à voir le sublime dans le quotidien.
« (...) Yordan Raditchkov est un conteur qui appartient au monde paysan. Auteur de nombreux recueils de récits et de nouvelles, il se réclame de la tradition orale des Balkans, en même temps que de Gogol et de Rabelais, dans ces étranges épopées minimales à propos des personnes faits de la vie quotidienne et des choses incompréhensibles. -
Ce volume contient sept des plus belles nouvelles de l'écrivain : « Trois roubles, La Grammaire de l'amour, Nuit en mer, Coup de soleil, Casimir Stanislasovtich, Ida, Le Sarafane de Mordovie ». Il reprend le volume « La Grammaire de l'amour » paru en 1997 aux éditions Sables à Toulouse, augmenté d'une septième nouvelle.
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Les rues tortueuses de Malá Strana, quartier de Prague, résonnent de rumeurs et de fantasmes, de rancunes et de rivalités, d'amours déçues et de destins brisés. On y croise tour à tour un mendiant soi-disant fortuné, un cadavre encore vif, une vieille fille deux fois veuve, des enfants bien décidés à envahir l'Autriche...
Jan Neruda met en scène avec humour la vie et le caractère des habitants de Malá Strana - littéralement, « le petit côté » le quartier de Prague dans lequel il a grandi et vécu. Ses tableaux de Malá Strana sont avant tout des études sociales : plus que les lieux, ce sont leurs habitants qui l'intéressent. Et, pour notre plus grande joie, il prend un malin plaisir à les croquer de sa plume brillante et pleine d'autodérision. Leur portrait n'est guère flatteur : les personnages qui peuplent ces contes sont le plus souvent mesquins, âpres au gain, préoccupés uniquement de leurs petits intérêts, prompts à médire les uns des autres, pleins d'une méchanceté toute à leur mesure, à la fois enflée et étriquée.
Avec cette série de portraits, le satiriste qu'est Jan Neruda a une riche matière pour exercer son talent. En quelques lignes à peine, il dresse des portraits savoureux et pleins d'esprit. Chacun de ces contes regorge de perles que le satiriste a semées avec malice, avec une prédilection marquée pour l'humour noir.
Il arrive cependant que l'ironie douce-amère du satiriste laisse place à une autodérision attendrie. La peinture sociale se fait alors plus discrète, elle s'efface devant les souvenirs lyriques et intimes : ce n'est plus le petit peuple de Malá Strana que Neruda met en scène, mais son enfance passée à courir et jouer dans les rues de ce quartier. Le satiriste est sans doute féroce avec ses personnages, mais derrière le mordant de ses traits pointe la nostalgie de son enfance et son amour pour le quartier qui l'a vu naître et grandir.
A sa mort, Malá Strana a fait de lui son écrivain fétiche et une ancienne rue fut rebaptisée en son nom.
Malgré sa mesquinerie, le petit peuple de Malá Strana a aussi ses grandeurs.
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Une jeune épouse qui refuse de se plier aux règles de sa nouvelle zadrouga, ces communautés familiales élargies de Serbie, un soldat amputé qui revient de la guerre contre les Turcs et qui est accueilli par son père, une jeune fille qui part faire des études dans la capitale et fait la fierté de son village, un père qui sombre dans la spirale du jeu au désespoir de sa famille,... « scènes de la vie serbe » que restituent merveilleusement ces cinq nouvelles de Laza Lazarevic, un des auteurs les plus chers aux coeurs des Serbes, qui fit découvrir à l'Occident ce pays mystérieux, depuis peu délivré du joug ottoman.
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A la gare c'était la cohue et l'agitation.
Une queue se forma devant la caisse. Le hall résonnait de cris et de pleurs de nourrissons... " Regardez-moi cette foule. Comment peut-on acheter son billet ? Des tas de mômes, carrément. Là-bas, il y a une vieille peau, avec un bébé elle aussi. Pouah ! Il y en a un qui s'est laissé tenter, faut être dingue ! -Aujourd'hui on n'y regarde pas. -Prends un bébé, mon bonhomme, tu pourras passer devant, fit une bonne femme, propriétaire de deux nourrissons.
-Ah, bordel... Je suis bien obligé. Combien que ça coûte ? -C'est partout le même prix, quatre mille... " Panteleïmon Romanov est un des rares écrivains russes à avoir créé une gamme aussi étendue de perceptions et de sentiments. Il manie avec une étonnante perfection différents styles d'écriture : parfois on croit reconnaître Anton Tchekhov dans ses descriptions de la nature, des amours impossibles, parfois l'humour grinçant de Mikhaïl Zochtchenko dans les petites scènes de la vie quotidienne, à la gare, dans une file d'attente, devant une boutique vide...
Les nouvelles de Panteleïmon Romanov, " Chroniques de la Russie des années vingt ", drôles ou tragiques, mais à l'ironie toujours mordante et à l'humour dévastateur, sont unies par le même thème : l'ambiance des années vingt en Russie. Elles reflètent l 'époque du " communisme de guerre " et celle de la NEP (Nouvelle Economie Politique).
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De 1978 à 2003 parurent à l'enseigne de Deleatur plus de deux cents titres, témoignant de l'éclectisme éclairé des animateurs d'une aventure éditoriale en marge de ta production française. Les treize nouvelles réunies dans ce volume ressortissent à tous les champs explorés par l'éditeur, de l'étrange poésie du quotidien aux convulsions extrêmes de La langue. La réédition de " Spectr'Acteur ", de Stanislas Rodanski, était attendue depuis plus de vingt ans.
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Ces nouvelles forment la suite naturelle du premier recueil " Des gens sans importance " qui nous avait fait découvrir une oeuvre fondée sur l'observation tendre et subtile des " petites gens ".
" Des gens désenchantés " nous font retrouver Romanov le sceptique et des personnages pas plus radieux, plus sombres même. Plus féroces aussi, mais de cette férocité des pauvres à vouloir vivre. Pas des héros, pas encore des victimes mais des gens simples qui vont se trouver confrontés à une réalité où, l'absurde se transforme peu à peu en oppression rampante, puis en terreur. Mais la tendresse et l'humour auxquels Romanov nous a habitués, tamisent tes éclairages trop violents.
Avec la force étonnante d'un observateur perspicace, ironique et lucide Romanov pratique ici l'art du portrait : l'âme humaine est mise à nu, examinée scrupuleusement au prisme du changement que connaît la Russie après ta révolution.
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Contes et nouvelles des hautes terres René Siestrunck (1949-2021) publia quatre recueils de contes et nouvelles, plus quelques contributions éparses...
Même s'ils ont pour cadre les hauteurs et les vallées du Briançonnais, les textes sélectionnés par Pierre Laurendeau pour cette anthologie proposent des chemins de traverse parfois inquiétants et toujours singuliers.
René souhaitait marcher à son pas, le pas lent du montagnard. René, arpenteur d'idées, nous laisse, à travers ses nouvelles, contes, récits d'historien, études sociologiques, un regard singulier sur le Briançonnais. -
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L'ange du bizarre
Edgar Allan Poe, Jean-paul Verstraeten
- Ginkgo
- L'ange Du Bizarre
- 1 Novembre 2017
- 9782846792899
« Là-dessus, je fis un effort pour me lever, dans le but de mettre ma menace à exécution ; mais le brigand se pencha à travers la table, et, m'ajustant un coup sur le front avec le goulot d'une de ses longues bouteilles, me renvoya dans le fond du fauteuil, d'où je m'étais à moitié soulevé. J'étais absolument étourdi, et, pendant un moment, je ne sus quel parti prendre. Lui, cependant, continuait son discours :
« Phus phoyez, - dit-il, - gue le mié hait de phus dénir dranguile ; et maindenant phus zaurez gui che zuis. Recartez-moâ ! che zuis l'Anche ti Pizarre.
- Assez bizarre, en effet, - me hasardai-je à répliquer ; - mais je m'étais toujours figuré qu'un ange devait avoir des ailes.
- Tes elles ! - s'écria-t-il grandement courroucé. - Gu'ai-che avaire t'elles ? Me brenez-phus bur ein boulet ?
- Non ! oh ! non ! - répondis-je très-alarmé, - vous n'êtes pas un poulet ; non certainement. »