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Table Ronde
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Un détective privé dont les affaires ne marcheraient pas très fort : c'est ainsi que Frédéric Berthet présente le héros de Daimler s'en va. Un héros, ce Raphaël Daimler, dit Raph ? Plu- tôt un anti-héros. Il tombe amoureux, se fait larguer, consulte Uri Geller qui se propose de tordre une fourchette, puis un psy qui lui vole les photos de l'aimée. Perdant pied, Raph s'ima- gine en chien de garde, rêve qu'il est poursuivi par un oeuf au plat géant, se prend pour l'abbé Faria du Comte de Monte- Cristo. Puis Daimler s'en va. Apparaît son ami Bonneval, lec- teur du Chasseur français qui reçoit des nouvelles de Raph :
Une longue lettre cocasse et posthume. Daimler s'en est allé pour considérer le monde, notre monde, d'un peu plus haut.
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Le jour ou mr prescott est mort
Sylvia Plath
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 23 Mars 2017
- 9782710382973
Ce recueil réunit la quasi-totalité de l'oeuvre de nouvelliste de Sylvia Plath, qui lui importait plus que tout autre forme littéraire. Dans l'Amérique crispée des années cinquante, l'auteur exprime sa révolte, sa détresse, ses élans poétiques, dans une langue qui révèle une tension insoutenable ainsi que les affres d'une féminité douloureuse.
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« Au fil d'une année, les voitures des quat' saisons proposent sur les marchées un fouillis de primeurs contrastées en volumes et en couleurs. Il arrive pourtant qu'un oeil sensible découvre une harmonie sous ces disparates : pommes de terre nouvelles, carottes nouvelles, tomates nouvelles... L'auteur de ce livre, à l'éventaire duquel on ne trouve que des nouvelles, tout court, ne souhaite pas autre chose. Il a choisi de remonter le cours des quatre saisons, de l'hiver au printemps, parce qu'ayant été cueilli à froid, il a essayé de terminer sur un coup de grâce. ».
Ainsi Antoine Blondin présentait-il Quat' saisons, couronné du Prix Goncourt de la nouvelle en 1975. Le présent recueil est augmenté de six nouvelles parues en 2004 dans Premières et dernières nouvelles.
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" Je suis hanté par les aubes.
J'éprouve ce supplément de vie dans une cabane landaise, à bord d'un bateau de pêche, dans la forêt alsacienne, un hôtel en Bretagne, sur la lagune à Venise, au cours de la feria de Pampelune, ou du nouvel an à Cuba... A la fin de la nuit, je marche sur un sentier des Pyrénées, me régale d'un riz aux écrevisses, fume un havane, retrouve les plages de la Côte basque. Notre vie est faite de dons et d'échanges avec l'aube.
Après, c'est trop tard. "
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Faut-il traduire les coquilles, les erreurs, les incohérences d'un texte? Doit-on être fidèle aux mots de l'auteur ou à ses idées? Sait-on être père ou apprend-on à le devenir? Les allergies et les névroses sont-elles héréditaires? La fin de la littérature est-elle l'utilité ou bien la beauté?
Ces questions taraudent Eduardo Halfon alors qu'il traduit l'oeuvre du poète et romancier William Carlos Williams et que la naissance de son fils approche.
À l'image de Williams qui s'adressait à son père lorsqu'il rencontrait un problème littéraire, Halfon se confie à son fils. «Je me demande, Leo, s'il n'y aurait pas un point commun entre le processus par lequel on se transforme en père et celui par lequel on se fait traducteur ; entre le fait d'imaginer comment notre enfant devient peu à peu notre enfant, et celui d'imaginer comment les mots d'un autre deviennent progressivement les nôtres.» Nouvelle inédite en France, Halfon, Boy est le récit infiniment tendre et poétique d'un questionnement que l'écrivain, en parlant à son fils, s'adresse à lui-même.
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Alice rêve d'être actrice, comme la moitié des filles de Los Angeles. Elle occupe une chambre sordide qu'elle paie en vendant des vêtements de mauvaise qualité pour une marque de prêt-à-porter. Lorsque sa mère cesse de financer ses cours de théâtre, Alice panique. Elle se souvient que sa jeune collègue, Oona, lui a parlé en riant des types qu'elle rencontre sur internet et à qui elle vend ses petites culottes. Ce qui avait profondément choqué Alice devient une possibilité, supportable, inoffensive. Après tout, que pourrait-il lui arriver?
La nouvelle d'Emma Cline envoûte et saisit par sa précision tranchante et sa singulière perspicacité. Los Angeles est le portrait indélébile d'une ville mythifiée qui dévore les rêves des filles, les abandonnant abimées, désenchantées et éperdument seules.
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L'héroïne de cette histoire se souvient des coupelles à glace qu'elle rapportait à la cuisine après chaque dîner dominical, léchant cuillères et bols avec application - et discrétion, car à table « une dame ne surcharge pas la cuillère pour ensuite la faire aller et venir dans sa bouche ».
Elle se souvient aussi de son problème de canapé, une tendance récurrente à se faire surprendre en compagnie d'un garçon, dans des postures plus ou moins gênantes, sur celui de ses parents.
Des plaisirs coupables qui n'ont pas disparu avec l'âge. Aujourd'hui ses enfants voient les pots de crème glacée se vider d'un coup après chaque visite de leur mère venue garder les petitsenfants.
Et si l'amour fougueux pour son mari semble n'avoir jamais flanché, à la mort de ce dernier, il restera... la glace.
Le portrait délicieux, à l'ironie subtile, d'une femme qui en quelques pages passe de l'enfance à la vieillesse, et de l'interdit à la volupté. Une vie résumée avec la plus franche gourmandise : « Le plaisir, c'est le plaisir. » « Je bassine toujours mes étudiants avec la définition que Frank O'Connor donne de la nouvelle : c'est le moment après lequel rien n'est jamais plus pareil. Jadis, je pensais que je devais connaître ce moment avant de me mettre à écrire. Aujourd'hui, je veux écrire pour le découvrir - ce délicieux frisson de la transition. » Alice McDermott, The Paris Review, n°230, 2019.
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Au lendemain de l'élection de Donald Trump, David et sa femme Ellie reçoivent à dîner deux couples d'amis et anciens voisins partis vivre dans une banlieue plus cossue. Ils se sont tous connus à l'université où ils enseignaient et sont désormais à la retraite. La question que chacun se pose, c'est comment le pays a pu en arriver là.
Après le départ des Schuulman et des Miller, Ellie s'attarde à ranger les restes du dîner et, au moment d'éteindre les lumières et d'aller se coucher, détecte une drôle d'odeur dans l'air du jardin. David, depuis la fenêtre de leur chambre, la voit s'arrêter près du jaccuzzi et se figer en apercevant dans l'eau une offrande des moins ragoûtantes. Éternel optimiste, David n'en fait pas une affaire et cherche à rassurer sa femme. Quand l'incident se reproduit quelques jours plus tard, il propose à Ellie un voyage chez leur fille à Los Angeles pour se changer les idées, et à leur retour tout semble normal dans la maison. Jusqu'au jour où une grosse chaleur les pousse à allumer la clim. Quelques heures plus tard, la maison est envahie de mouches à m***. Ellie repart aussi sec à Los Angeles, laissant à David le soin d'élucider l'affaire et de vendre la maison.
Leur pancarte de soutien à Hillary Clinton avant les élections y serait-elle pour quelque chose ? Ou bien un ancien étudiant qui chercherait vengeance ? La réponse est encore plus banale. Une erreur, aux conséquences dévastatrices dans la vie de David.
L'humour noir imprègne cette fable politique qui explore les failles - aussi discrètes que profondes - qui peuvent fracturer l'amitié, la famille, la communauté.
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Comme un fauteuil voltaire dans une bibliothèque en ruine
Jérôme Leroy
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 3 Janvier 2017
- 9782710378945
« - Mais, vois-tu, il y a trente ans, quand j'étais petit garçon, si l'on m'avait dit que j'allais vivre dans un monde où l'on risque sa peau en mangeant, en se baignant, en faisant l'amour, un monde où il faut accepter de porter des masques certains jours, où la fête est devenue une obligation, un monde où l'on bombarde ses propres banlieues, où l'eau manque, où l'on ne peut plus jamais être seul sans avoir l'air suspect de maladie mentale, où vouloir faire un enfant à une femme en entrant en elle est devenu obscène, alors, tu vois, j'aurais dit à ce type que j'aimais bien la science-fiction, mais que, là, il y allait tout de même un peu fort. Qu'il n'était pas crédible...
On supporte tout ça parce que ce n'est pas arrivé d'un seul coup, mais à doses homéopathiques, mois après mois, année après année. En fait, la catastrophe est lente, Agnès, terriblement lente. C'est une fin du monde au ralenti. Tu comprends ?
- Je crois, oui. Hélas, je crois que je comprends. » Recueil de nouvelles d'anticipation paru en 2008 aux éditions Les Mille et Une Nuits.
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René, professeur d'histoire mélancolique qui sent la vieillesse approcher, revient à Paris après un colloque sur Napoléon à New York. Il y retrouve Marianne, son assistante, jeune femme pleine de vie avec qui il partage sa passion pour l'Empereur et pour les écrivains qui l'ont raconté. Stendhal, Chateaubriand, Bloy, Zweig, Dumas ou Burgess, tous alimentent la fascination de Marianne et l'antipathie de René pour cette «star de l'Histoire», alibi parfait des deux personnages pour ne pas nommer l'amour qui naît entre eux, au fil de leurs discussions jusqu'à l'aube. Un amour à Waterloo est suivi de six autres nouvelles, où François Bott fait rimer amour et littérature.
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Lumiere sur la piazza et autres nouvelles
Elizabeth Spencer
- Table Ronde
- Quai Voltaire
- 25 Novembre 2004
- 9782710326243
«Lumière sur la Piazza est une de ces oeuvres qui échappent à leur auteur, façonnée avec autant d'amour et de soin que le reste de ses écrits, mais qui, par une sorte de magie, devient un joyau parfait, mélange d'ironie et d'ambiguïté. Une femme, Mrs Johnson, doit prendre une décision, un pari risqué qui assurera peut-être le bonheur de sa fille. Elle est seule, dans un pays étranger, l'Italie, consciente de la séduction qu'il exerce sur elle, éblouie par la magie de la lumière qui donne la consistance de la réalité à ce qui n'est peut-être qu'illusion.
La confrontation de ces deux univers, celui de l'Amérique et celui de l'Italie, et leur incapacité à se comprendre font penser à Henry James, d'autant plus que l'intrigue se noue autour du mariage entre une belle héritière américaine et un séduisant Florentin.
Les autres nouvelles mettent toutes en scène des femmes confrontées à une expérience qui les oblige à jeter un nouveau regard sur leur vie et à choisir une rupture ou une acceptation lucide. La touche d'Elizabeth Spencer est un mélange d'ironie, d'ambiguïté, avec une grande élégance d'écriture.» Micjhel Bandry.
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Le phare de Monhegan et autres nouvelles
Richard Russo
- Table Ronde
- Quai Voltaire
- 15 Janvier 2004
- 9782710326618
Quel secret peut bien lier une vieille religieuse qui se lance dans une curieuse confession publique, un réalisateur de cinéma qui retombe amoureux de sa défunte épouse grâce aux confidences d'un amant inconnu, une femme qui entraîne son jeune fils dans une fuite éperdue à travers l'Amérique? Ces portraits, ces histoires, ces destins illustrent tout l'art de Richard Russo qui nous tend, à travers ces nouvelles, et d'autres, le miroir surprenant de nos vies. Un miroir d'une douce cruauté et d'une implacable tendresse.
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La petite fille brune et autres nouvelles du Sud
Elizabeth Spencer
- Table Ronde
- Quai Voltaire
- 16 Octobre 2003
- 9782710326335
Les héroïnes de ces nouvelles, filles et femmes, épouses ou veuves, sont lucides, pleines de ressources intérieures et dotées d'un humour salvateur dans les pires situations. Profondément indépendantes, elles savent au besoin rompre les amarres tout en restant attachées aux valeurs du passé et à leur terre.
Ces nouvelles procurent un pur bonheur de lecture.
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Flora et les sept garcons ; nouvelles et contes d'aujourd'hui
Dominique Dussidour
- Table Ronde
- Vermillon
- 1 Avril 2016
- 9782710379263
Une ogresse au coeur tendre qui remplit le lave-vaisselle pendant que son époux dupé s'apprête à dévorer ses propres filles ; deux hommes qui s'aiment avant l'époque du mariage pour tous et planifient l'union de l'un avec la soeur de l'autre ; une fillette qui dissèque en classe un oeil de boeuf au moment où une série d'attentats ensanglante Paris ; une femme battue et un homme assassin; un mariage arrangé dans un milieu bourgeois et une fiancée fugueuse ; une petite fille qui refuse de rendre visite à sa mère dans le coma ; l'épouse du dieu du Temps en cavale à travers l'Europe pour mettre sa dernière née à l'abri de son mari infanticide ; un enfant syrien à qui l'on fait croire que ça ira mieux demain. Il y a de la mort et de la cruauté dans ces treize nouvelles qui revisitent aussi bien les mythes canoniques - de Charles Perrault ou de l'Antiquité - que les mythologies modernes - la guerre, le terrorisme, les violences conjugales -, mais il y a aussi du rêve : l'espoir d'une fenêtre ouverte sur un autre monde, soustrait aux lois de la réalité.
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Au Vésinet, dans les jardins où elle déjeune chaque jour en solitaire, une jeune bibliothécaire fait la rencontre d'un vieil homme. Après sa mort, elle apprend dans le journal qu'il s'appelait Émile-Auguste Chartier, dit Alain. À Argenteuil, un professeur de français instaure des parties de poker en classe pour mieux parler de Rimbaud. À Bois-Colombes, une postière s'écrit des lettres à elle-même et se raconte son propre chagrin d'amour. Dans chacun de ces dix-huit récits, François Bott redonne un peu de couleur au gris de l'hiver, des années, de la mélancolie francilienne.
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