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Persee
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Entre quêtes spirituelles, expériences vécues, et rattachements scientifiques, il est fréquent de se retrouver nez à nez avec des coïncidences qui nous conduisent à une même et unique racine. Des coïncidences qui nous laissent sans voix, ou nous scotchent de leur beauté et de leur sens.
Qui orchestre ces lois de manière aussi étonnante que pleine de sens ?
Quel est le fil invisible qui par son aiguille a tissé tous ces éléments a priori si distincts ? Pourquoi ces apparitions, ces événements, ces rencontres, ces pertes, ces renouveaux ? À temps pour elle, et à tempas pour chacun de nous.
Ce recueil de courtes nouvelles est une essence, une pression à chaud, une condensation de ces observations sous une forme brute et poétique.
Hasnae El Malki est une jeune marocaine de 24 ans. Diplômée en Sciences d'Économie et de Gestion, sa vocation innée pour l'écriture et son esprit inventif lui dictent que dans ce monde il n'y a ni barrière ni limite pour qui y croit.
Entre Maroc, France et Espagne, entre vie professionnelle, vie privée et rêves à ne plus en finir, Hasnae partage pour la première fois une place sur son nuage multidimensionnel.
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« - Tu sais. On dirait des mains de prince.
Elle resta de longues minutes, le regard profond et ailleurs à la fois. Prostrée et nostalgique.
- Oui. Celui-là. Pour sûr. J'aurais pu l'épouser.
- Tu avais l'âge de te marier, toi ?
Alicia avait souvent entendu dans la bouche des grandes personnes ces formules magiques.
- Tu te rends compte. Maman à cet âge ?. Mais c'est une gamine ! » disait un jour madame Payé à propos d'une jeune femme, qui venait d'avoir des jumeaux. (.) Il y avait un âge pour tout et un âge pour se marier. La petite Alicia fixait sa tante. Elle répéta sa question.
- Tu avais, toi, l'âge de te marier, tante Louise ?. Tu l'avais ?.
Elle regardait toujours son portrait. L'esprit ailleurs, elle ne répondit pas. Ce n'était pas une question pour une gamine. Mais la suite de la conversation la ramena à la réalité. La fillette se leva soudain, lasse. Sa vue se brouillait. Elle essaya d'arranger ses cheveux et dit à sa tante :
- Excuse-moi. Je me sens un peu fatiguée. Je vais dormir un peu.
Elle se retourna vers son aïeule.
- Tu sais, je crois que moi. je n'aurai jamais l'âge de me marier. »
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On meurt toujours de son enfance et autres nouvelles
Jacques Delpeuch
- Persee
- 25 Novembre 2020
- 9782823131383
« Toc-toc, j'entends délicatement frapper à ma porte. Ce n'est pas l'amour qui passe, c'est peut-être déjà la mort à moins que ce soit l'infirmière porteuse d'espoir. ».
Nature ou culture ?
Si notre cerveau est tel un ordinateur, il semblerait que nous venions avec des données préinstallées.
Et si nous appartenions tous à une terre, un territoire que nous n'avons peut-être jamais habité ?
Un fil rouge fort unit chaque histoire et chaque personnage : l'Auvergne.
Plongez dans un recueil aux sonorités régionales !
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«?Suzanne s'assied toujours à la même table de la Brasserie Georges où elle a son rond de serviette, et le plus souvent, consulte le menu en sirotant une bière.?».
Construit comme un recueil de nouvelles ludiques, fantasques et originales, Loup-Phoque joue sur les mots.
La règle est simple, chaque mot simplement divisible doit donner naissance à une histoire. C'est le cas de Loup-Phoque, Rombière ou encore Moustache !
À quelle histoire ces mots-valises d'un jour donneront-ils naissance ?
Plongez dans une expérience de lecture unique en son genre !
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« La règle à laquelle je me suis volontairement soumise : [...] tous les mots que j'utilise sont pris au hasard dans un dictionnaire, une revue, un roman, un manuel scientifique [...] Il faut les intégrer dans un texte bref, d'une page environ. »L'auteure s'est fixé un défi : construire des nouvelles à partir de mots choisis au hasard. Dans la veine des exercices d'écriture surréalistes ou des jeux de l'Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle), l'idée est de respecter une contrainte pour faire naître la fantaisie.Vous y croiserez des noms, adjectifs, verbes et parfois aussi noms propres de lieux et de personnes, qui créent au final une histoire. Bien que certains détails soient véridiques, il s'agit d'une oeuvre d'imagination.Sous le prétexte de sa forme, cet ouvrage permet d'approfondir certains sujets, et peut inspirer ceux que la plume démange. L'objectif est de laisser libre cours à l'inspiration de tout un chacun. Le lecteur est apostrophé : il peut lui-même reprendre les mots mis en exergue et se lancer dans l'aventure de la fiction...
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« Là, ils roulaient. Aux lampadaires jaunâtres ou glacials à scander le parcours urbain nocturne avait succédé l'obscurité de l'autoroute où seuls les phares des autos découvraient la voie devant derrière, blancs, rouges, à se suivre, ou scintillants à se croiser même masqués par la rampe centrale. Il était tard. ».
Jules et Marguerite, deux êtres qui s'affrontent pour le meilleur et le pour le pire. Alix, Ferenc et Guy, un trio qui se tissent avec assez de non-dits pour mettre en péril leur histoire. Olivier, seul sur « son » île d'étude, va vivre des étrangetés bien périlleuses pour la mission éthologique qui est la sienne.
Trois récits d'échanges, trois parcours collectifs ou solitaire. En usant de l'excès ou de l'étirement sur la durée, se déploient des récits privilégiant l'intimité, à deux, à trois, voire en solo. Une certaine traque de l'être s'y relaie toujours, la folie étant au rendez-vous parfois. Même si l'échec s'affirme, ce sera toujours via l'expérience, le temps de la vivre, celui d'y apparaître soi-même au bout, jusqu'au bout.
Martin Cosquer a travaillé pendant une quinzaine d'années comme caméraman pour la télévision française. Il est l'auteur de deux courts métrages poétiques sur Lorient (région où il a vécu toute son enfance et son adolescence) : Reprise (1992-1993) et A l'orée de ce monde (1999-2000). Pour lui, écrire a toujours été d'une impérieuse nécessité et le combat seul à seul avec « la feuille blanche » représente toujours quelque chose d'excitant dans son défi démiurgique de créer un univers, une ambiance et une musicalité personnelle autant qu'incontournable. -
Quinze millions de singles, deux fois plus qu'il y a trente ans. Peter est l'un d'entre eux, et comme les sept millions d'internautes qui fréquentent les mêmes sites que lui, en bon rencontrophage, il a des relations amoureuses très fréquentes et assistées par ordinateur. Victime consentante du marketing sentimental, il partage des tranches de vraies vies féminines en espérant croiser un jour celle qui changera sa vie, n'étant jamais à l'abri des surprises liées à l'anonymat du pseudo ou à la virtualité des corps. wwwomen est la galerie de ces cyber femmes. Chaque récit cisèle avec précision un portrait instantané qui met en perspective toute une façon d'être, de penser, de s'exprimer, d'agir. S'y reflètent des trajets de vie, des espérances et des désillusions, toute une gamme de manières de s'accommoder de l'existence, de ses écueils et de ses mirages. On assiste de l'intérieur à ces brèves rencontres, en gardant finalement la sensation d'avoir compris les personnages... Que l'on ait envie ou non de les côtoyer.
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Ce recueil est une nouvelle invitation dans l'univers de Mr Charly : découvrez ces récits empreints de fraîcheur et de vagabondages poétiques, de vivacité et d'humour qui donnent le sourire en toutes circonstances. Du supermarché à la télévision, du rencard à l'opéra au speed dating politique, ces histoires un peu décalées changent le quotidien... et la vie. Responsable enfance / jeunesse près de Caen, en Normandie, Mr Charly n'est pas à son coup d'essai ; en 2013, un recueil de 52 nouvelles était paru aux éditions Persée : Petit recueil... ou pas ! Créatif dans l'âme, Mr Charly s'amuse d'un rien et donne vie aux éléments qui l'entourent avec une imagination débordante.
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Seize nouvelles insolites très différentes, suivies d'un écrit plus élaboré, genre policier « américain » (Fort Worth, Texas). Des personnages en apparence ordinaires dont le comportement bascule vers une issue fatale « s'affrontent, se rebellent et... s'exterminent », dans un style sobre et concis. Dans Un impossible jeudi, deux soeurs vivent à la campagne. L'une se révolte, et fait disparaître l'autre. Un malentendu aura, dans Repas pour cygnes, un dénouement fatal. L'Héritage révèle la difficulté de s'adapter à une nouvelle vie, tandis que L'Étang ou confusion montre celle d'affronter la réalité. Aveugle et mat met en scène un hypocrite et terrible dévouement. Certains récits relatent un événement particulier : La petite vieille ou la mère retrouvée, Curriculum vitae (l'arrogance inhumaine d'un médecin), Panique en plein ciel (vengeance d'après-guerre), Hélène Deutrois (une jeune fille face aux avances d'un vieil homme). D'autres évoquent d'étranges phénomènes (Parasitose), une errance dans la ville et une funeste rencontre (Les Blandices de la ville), une mystérieuse « clé de 12 » (Plaidoyer), l'arroseuse arrosée (Vanité des vanités), un événement très personnel (vie et mort d'un animal familier : Micha, Tragediente), mais aussi l'inclassable Psermos (vie d'un spermatozoïde). Puis, pour fi nir, Qui rira bien, rira le dernier... à Fort Worth (jalousie).
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Traverses ou petits dialogues avec l'enfer de dante
Indorato Philippe
- Persee
- 5 Octobre 2015
- 9782823111934
Ces dix-sept récits affirment d'emblée leur indépendance. L'autonomie de chacun d'eux est attestée, entre autres, par l'épigraphe toujours nouvelle à l'horizon duquel l'histoire courte se déploie.
Mais un autre parcours de lecture peut également être entrepris. Cet itinéraire tend alors à considérer chaque unité de ce recueil comme appartenant à un tout qui les engloberait. Les indices de cette lecture globale abondent : même principe dialogique avec le premier opus de l'immense poème prophétique de Dante, même appartenance des personnages à une communauté d'êtres à la fois inclus et exclus, vaincus et vainqueurs, loquaces et taiseux, tous portant une empreinte sicilienne qui les condamne à vivre comme en sursis...
Chaque « traverse » constitue une sorte de traversée. Traversée du désert, toujours sûr. Traversée du désir, sans cesse repoussé. Traversée des apparences, à reconsidérer inlassablement. Si l'écriture de ces histoires s'inscrit dans un classicisme conscient et assumé, c'est pour mieux épouser les mouvements d'un destin capricieux, qui fait et redéfait, tricote et détricote, et dont les contours, assurément, sont bel et bien baroques.
Philippe Indorato est né à Grenoble en 1964. Il a poursuivi des études littéraires à l'Université Stendhal (Grenoble III) et a obtenu son CAPES de Lettres modernes. En poste à l'Académie de Nice, il vit dans la capitale azuréenne. Traverses ou Petits dialogues avec « l'Enfer » de Dante est son premier texte publié.
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Treize histoires sans lien apparent entre elles, dans une vaste palette d'univers humains. Treize histoires courtes, parfois trop courtes, comme un instant précieux qui vient de se terminer. Témoignages, instants et fragments de vie tirés des parcours d'étranges personnes qui s'avancent, aussi courageuses qu'intrépides, vers leurs destinées.
Étranges Histoires raconte une seule grande aventure, celle des choix parfois difficiles faits par des êtres humains comme vous et moi, dans le but de survivre, et même, de vivre heureux. Amour, passion et dévotion éveillent une compassion réelle pour soi-même et tous ces autres, qui partagent notre espace-temps et notre air.
Dans ce constat joyeux des qualités humaines, Max Force nous entraîne sur la pente douce de la réflexion inconsciente et de ces mystérieux voyages intérieurs, qui poussent l'âme à grandir vers de plus hautes aspirations.
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« La première fois qu'on m'a parlé en classe du système nerveux, j'ai été enthousiasmée. À peine rentrée à la maison, j'ai voulu en parler avec ma mère, mais elle était occupée, puis avec ma soeur aînée, mais sans succès. Alors j'ai tout expliqué à Cécile, ma petite soeur, qui était intéressée. Dans l'animation de la discussion, j'ai reculé et marché sur le pied de ma mère, qui m'a aussitôt donné une gifle car elle était très vive.
Avec le coeur un peu gros, j'ai expliqué à Cécile : «Tu vois, quand j'ai écrasé le pied de maman, c'était le nerf sensitif ; et la gifle que j'ai reçue, c'est le nerf moteur.» » Les Chants de ma vie suggèrent par des anecdotes les principaux moments de la vie de l'auteur. L'évocation de textes de ses petites-filles, Elsa et Mathilde, termine cet ouvrage, résumé de toute sa vie.
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Le philosophe Emmanuel Levinas écrira que le discours ne sau¬rait s'interrompre par le fait de coups d'une tête frappée contre un mur.
Bien sûr, Maurice ne pouvait connaître cette affirmation.
Mais sûrement connaissait-il les propos du croyant Baruch Spinoza : « Nous sentons et nous expérimentons que nous sommes éternels. » Ou ceux de l'athée Ludwig Feuerbach, qui avançait que la mort ne saurait limiter la vie.
Car à cet instant, Maurice semble avoir su que son action, son discours, ne pourraient être suspendus, quelle que soit l'issue de ce jour.
Moi, en effet, comme beaucoup d'autres dans ma famille, depuis de nombreuses années, il me semble parfois entendre ce discours. Je l'écoute comme s'il ne s'était pas éteint.
Frédéric Dugad est né à Lyon. Il réalise des documentaires et des courts-métrages, ainsi que diverses fictions dont l'une fut nominée aux Césars en 2000 dans laquelle il fut chef-opérateur. Il est aussi auteur de scénarios de courts et longs-métrages. Photographe, il choisit souvent des sujets liés à l'actualité mais aussi des thématiques plus artistiques. Les Biffures de Christine est son premier roman et Souffle son premier recueil de nouvelles.
Www.fredericdugad.com Tous les droits d'auteur de ce livre seront reversés au Mémorial de la Shoah.
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« Le temps à Paris était gris, froid, épais, lourd en cette fin d'après-midi. Le ciel était déjà noir, aucune étoile ne scintillait. Les lumières semblaient éteintes. La circulation sur la route qui la ramenait chez elle était intense. Les essuie-glaces du taxi balayaient les gouttes de pluie qui venaient mourir sur le pare-brise. Paris n'avait pas de couleur ni d'odeur. Hava avait le coeur lourd. Avait-elle abandonné sa fille... » Suite à une malformation oculaire, Hava perd la vue à l'âge de trois ans.
Elle grandit dans l'univers des non-voyants entourée de sa famille, jusqu'à sa rencontre avec Adam qui lui, est malvoyant. Après son mariage, les progrès de la médecine lui permettent de recouvrer la vue. Commence alors la quête insatiable de voyages d'un monde nouveau, d'émotion de couleurs jusqu'alors inconnues, aux dépens de sa vie de famille.
Jusqu'au jour où la vérité la rattrape...
« Cette nouvelle d'apprentissage en dit long sur l'être humain toujours insatisfait qui prend conscience au bout du chemin que le bonheur n'est pourtant pas si loin de lui. Le caractère universel de ce récit, sans aucun dialogue simplement écrit, concis, nous émeut car il reflète l'essence même de la nature humaine. » FB, professeure de Lettres en région parisienne.
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Ici, les femmes vivent, sensuelles, volontaires voire guerrières, parfois aussi fragiles ou victimes. De Méditerranée en sommets montagnards, elles se dévoilent dans une course folle ou le cadre intime d'un bateau de croisière. Situations dramatiques qui vont révéler des tempêtes émotionnelles chez des personnages éperdus.
Vous aimerez Opamé la jeune maman des montagnes, Juliette et son mensonge, Martine l'ensevelie. Quant aux hommes, Ernest, Antoine ou Georges, ils sacrifient leur amour, leur jeunesse ou leur vie ; ils luttent, pardonnent, chutent, parés d'exploits.
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Un gorille affamé, deux soeurs qui se disputent le même prince, une renarde qui perd sa queue, un père pris en otage à cause d'un trouble fraternel ou encore un écureuil qui perd la mémoire...
Ce mélange de contes, de fables et de nouvelles est, à l'image des textes d'antan, riche en morale. Il s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes, avec modernité et authenticité.
Une suite de douze histoires à dormir debout, où évoluent des personnages fantastiques bien réels et pourtant sortis tout droit de l'imaginaire d'une enfant de onze ans.
Née en 2004, Anjali Vial est une jeune fille de 12 ans d'un père français et d'une mère mauricienne. Passionnée de littérature, elle écrit ce qui lui passe par la tête depuis ses 5 ans.
Agée de 11 ans, elle commence son ouvrage intitulé « Moralité » en septembre 2015, à l'issu d'un cours de Français basé sur les contes, les fables et les nouvelles. Elle écrit le conte « Le Gorille et les Hommes » et ne s'arrête plus. C'est une véritable source d'inspiration qui se forme à l'intérieur d'elle et qui ne s'éteint plus. C'est ainsi que son premier ouvrage « Moralité » est publié.
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« Si Sarah était un animal, sans hésitation ce serait un sphinx.
Si Sarah était une héroïne de roman, elle figurerait dans un livre de Modiano.
Si Sarah était un paysage, ce serait le lac Pavin, lieu de légende aux eaux calmes et profondes, aux couleurs changeantes, qui attire le visiteur et l'effraie en même temps.
Approcher Sarah, c'est aborder le lac Pavin : l'arrivée se fait dans la lumière et la chaleur de l'été, puis vous descendez au bord du lac dans un paysage assombri par les pins et dans un silence oppressant. L'eau est là qui vous appelle ;
Si sa surface est légèrement tiédie par le soleil à son zénith, il suffit de plonger la main pour sentir à quel point elle est glacée en profondeur. La science nous a démontré que les eaux de Pavin ne se mélangent jamais et il en est de même pour Sarah... »
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Un pays d'Afrique, peu après la fin d'une guerre civile.
Un couple de paysans, Ernest et Kumba, et leur fils, Abou, échoués au bord de la mer, dans un centre de la Croix-Rouge.
Sur la même plage, un village de pêcheurs. Parmi les pêcheurs, le Capitaine et ses deux hommes d'équipage, le vieil Abdul et Foday.
Un jour, le vieil Abdul, victime du Mauvais OEil, se foule la cheville en tombant. Le Capitaine décide de l'emmener voir un médecin au centre de la Croix-Rouge. En chemin, ils rencontrent Ernest...
La mort anodine est une réflexion sur la destinée.
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Il est des histoires ordinaires qui méritent d'être racontées. Et lues. Celle-là nous parle d'un jeune peureux qui a décidé de ne plus (trop) l'être, de son désir romantique de monter à Paris, convaincu que l'inspiration y est meilleure que chez lui. Il doit aussi guérir d'un chagrin d'amour.
« La chance sourit aux audacieux », se répète-t-il. Écouteurs profondément vissés dans les oreilles, il réussit à affronter son envie de mettre sur papier ce qu'il a dans le bide.
Enfin arrivé à Paris, observateur de cette jungle qu'il ne connaît pas et qui le fascine, il gratte des pages, débarrassé de la pression parentale. Courageusement, il se désaffranchit de l'esclavage des notes et de la réussite qu'il s'était imposé. Il s'était persuadé qu'il fallait quitter son cocon afin d'écrire, comme si l'herbe était réellement plus verte ailleurs. En l'occurrence à Paris, un comble.
Maintenant qu'il y est, il n'a plus le choix. Il faut écrire. Se nourrir du hip-hop, d'un flirt, de la vie souterraine, d'un monde qu'il ne connaît pas. Et il finira peut-être par se donner raison : il devait partir.
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Stéphanie, comme elle le fait très souvent, se promène avec Lutin sur un petit chemin boisé. Un moment de sérénité dont elle a besoin pour affronter sa vie un peu compliquée.
Ce matin-là, Lutin prend peur, cabre et Stéphanie chute violemment. Un vieil homme vient à son secours. Une rencontre extraordinaire sur un drôle de chemin !
Deboisbelle emprunte son nom de plume à son cheval avec qui elle partage depuis treize ans une complicité sans faille.
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Je viens d'ouvrir les yeux. Enfin, je crois.
Ça fait peut-être longtemps que je suis réveillé mais je viens tout juste d'en prendre conscience.
Et tout de suite, presque instantanément, un sentiment de malaise. Mon corps me gêne. J'ai un mal de crâne lourd et étouffant.
Un homme se réveille seul, chez lui, le lendemain d'une beuverie sans intérêt. Souffrant dans son corps et dans sa chair, il ne comprend pas pourquoi tout semble difficile. Durant cette journée remplie de solitude, son corps lui rappelle à chaque instant sa condition d'homme.
Il va cependant enfin trouver le temps pour se poser les bonnes questions sur lui-même, son rapport à l'autre, l'amour, le travail, le monde... Il médite sur ce bonheur, qui semble toujours retardé.
Une journée construite comme un parcours initiatique pour enfin vivre sa vie et non plus seulement l'espérer.
Julien Beloeil, âgé de 41 ans, est breton d'origine et vit en Suisse. Passionné d'histoire et de philosophie, Renaître est sa première nouvelle, touchante, captivante, émouvante par sa sensibilité et sa fine analyse de l'homme.
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C'en est trop. Je ne peux en supporter davantage. Je tremble de la tête aux pieds de colère. De cette colère trop longtemps refoulée. Alors je la laisse exploser. En un bond, me voilà debout. Je me jette sur Mélyssa comme la chienne affamée qu'elle méprise et je la frappe et la plaque au sol. Une bataille, c'est une lutte infernale. Mélyssa me tire les cheveux, je les lui arrache. Mélyssa me griffe, je la mords. Je me bats comme si j'allais mourir. C'est un combat contre l'humiliation, la haine et les mauvais traitements. Pour une fois, c'est Mélyssa qui pleure et supplie.
Alertée par nos cris et notre lutte, Myou fait irruption dans la chambre avec la rigoise. Myou m'arrache à ma proie, me jette à terre puis me fouette encore et encore avec une incroyable énergie pleine de rage.
Adieu la révolte. Finie l'éruption du volcan, il n'en reste plus que des cendres. La lave brûlante a fait place aux larmes amères face à la puissance du fouet. Je ne sais pas combien de temps dura cette correction car j'ai dû m'évanouir. En effet, lorsque j'ai rouvert les yeux, j'étais seule, affalée le ventre au sol dans la chambre. La douleur de mon corps meurtri me ramène brutalement à la réalité...
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C'est la petite jeune qui ose :
- Et toi, comment tu t'appelles ?
Ébloui, le petit jeune sait rester simple :
- Henri.
Mais une audace l'emporte :
- Et toi ?
Elle a envie de répondre pour le faire parler. D'où :
- Pourquoi tu le demandes ?
- Pour rien.
- Marcelle. Tu es content ?
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Une lady qui mène une vie rangée de femme mariée, rien de plus banal ! Or dans la campagne profonde des Hauts-de-France, la monotonie routinière conduit la douce lady Elapsie à rompre sa destinée pour s'offrir une renaissance totale. Avide de s'affranchir, elle emprunte des chemins de traverse et rencontre trois personnages inattendus. Par le biais d'un journal, sa feuille de chou, elle observe, interroge et relate. Face aux risques qu'engendrent les différentes situations, les conséquences sont parfois imprévisibles...