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Ginkgo
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" La Locomotive ivre " rassemble des texte, de Mikhaïl Boulgakov.
Ces nouvelles où s'exprime une satire peinture incisive de la société soviétiques. L'ambiance de la Russie des années vingt, celle du communisme et de la de guerre" et de la "NEP" (Nouvelle Economie politique). Chroniques lucides et sensibles, journal d'un monde qui bascule . Récits à l'ironie mordante, à la frontière du fantastique où se mêlent à La tendresse, la dérision et l'humour. Et si la gravité n'est jamais absente, il reste toujours à l'issue de transformer le quotidien en farce.
De la rébellion "drôle" à la bouffonnerie " tragique ". Toute la palette inimitable du grand écrivain.
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Les traductions, célébrées, de Gabriel Arout (Aroutcheff), dramaturge et écrivain d'origine russe sont reconnues comme parmi les plus belles des nouvelles de Tchekhov mais jamais rééditées jusqu'à présent.
Le Moine noir est suivi de deux autres nouvelles : Une morne histoire et Volodia Avec une très belle préface de Daniel-Rops, de l'Académie Française.
Trois nouvelles tragiques. Une plongée au plus profond de l'Ame humaine.
Un sommet de la littérature.
Légende ou réalité, cet inquiétant moine noir dont le retour est annoncé dans nos contrées, après une disparition de mille ans ? Réalité, répond Kovrine, le héros du récit, brillant universitaire. philosophe, qui a l'heur - ou le malheur - de rencontrer le moine et de disputer avec lui. Légende, réplique l'entourage de Kovrine, qui ne voit là qu'affabulations et visions malsaines de sa part... Légende ou réalité, l'histoire du moine noir fournit à Tchekhov le prétexte à une réflexion sur le bonheur et le génie, les êtres d'exception et le lot commun. Puissance obscure, le moine noir incarne la tentation de l'orgueil pour le héros qui y cédera, semant autour de lui malheur et souffrance. Le juste prix de sa témérité sera la perte du Jardin d'Eden de l'enfance.
La nouvelle ne passa pas inaperçue. Le critique Mienchikov avoua avoir été effrayé par le récit de la maladie mentale du héros, et il n'est pas le seul. Tolstoï trouve la nouvelle « ravissante ». Meyerhold la placera plus tard parmi les meilleurs récits de l'auteur.
Une morne histoire . Quels étranges liens unissent la jeune Katia et le vieux professeur d'université Nicolaï Stépanovitch ? Il a regardé grandir l'orpheline, l'a vue amoureuse et heureuse, puis souffrante et désespérée. À l'automne de sa vie, Nicolaï a perdu toutes ses illusions et partage avec Katia les mêmes ténèbres et les mêmes silences, sans pouvoir lui tendre la main... Une nouvelle sombre et cruelle où bonheur et amour semblent inaccessibles.
Volodia est un jeune homme de dix-sept ans. Il est laid, gauche et mal dans sa peau. Invité avec sa mère à la campagne chez les Choumikhine, ils sont reçus comme des parents pauvres, son amour-propre en souffre. Il tombe amoureux d'une cousine lointaine, Niouta :
Elle est mariée, elle a trente ans et se moque continuellement de lui. Elle lui cède, il a quelques minutes de bonheur dans le couloir. Le lendemain, il rentre avec sa mère dans la pension de famille où ils habitent, trouve un revolver et se suicide.
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Les récits de Tcherkaski
Yordan Raditchkov
- Ginkgo
- Petite Bibliotheque Slave
- 13 Mars 2023
- 9782846794664
Recueil de contes qui mettent en scène des paysans des Balkans, malins et naïfs, bourrus et tendres Avec ces nouvelles, Yordan Raditchkov fait le récit de la vie d'un village imaginaire, Tcherkaski, réplique de celui dans lequel il a grandi, enseveli sous les eaux suite à la construction d'un barrage.
Il ressuscite ses habitants, ses chevaux, ses vaches et ses poules, mais aussi ses fées et ses dragons. Une lecture qui invite à voir le sublime dans le quotidien.
« (...) Yordan Raditchkov est un conteur qui appartient au monde paysan. Auteur de nombreux recueils de récits et de nouvelles, il se réclame de la tradition orale des Balkans, en même temps que de Gogol et de Rabelais, dans ces étranges épopées minimales à propos des personnes faits de la vie quotidienne et des choses incompréhensibles. -
Ce volume contient sept des plus belles nouvelles de l'écrivain : « Trois roubles, La Grammaire de l'amour, Nuit en mer, Coup de soleil, Casimir Stanislasovtich, Ida, Le Sarafane de Mordovie ». Il reprend le volume « La Grammaire de l'amour » paru en 1997 aux éditions Sables à Toulouse, augmenté d'une septième nouvelle.
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Les rues tortueuses de Malá Strana, quartier de Prague, résonnent de rumeurs et de fantasmes, de rancunes et de rivalités, d'amours déçues et de destins brisés. On y croise tour à tour un mendiant soi-disant fortuné, un cadavre encore vif, une vieille fille deux fois veuve, des enfants bien décidés à envahir l'Autriche...
Jan Neruda met en scène avec humour la vie et le caractère des habitants de Malá Strana - littéralement, « le petit côté » le quartier de Prague dans lequel il a grandi et vécu. Ses tableaux de Malá Strana sont avant tout des études sociales : plus que les lieux, ce sont leurs habitants qui l'intéressent. Et, pour notre plus grande joie, il prend un malin plaisir à les croquer de sa plume brillante et pleine d'autodérision. Leur portrait n'est guère flatteur : les personnages qui peuplent ces contes sont le plus souvent mesquins, âpres au gain, préoccupés uniquement de leurs petits intérêts, prompts à médire les uns des autres, pleins d'une méchanceté toute à leur mesure, à la fois enflée et étriquée.
Avec cette série de portraits, le satiriste qu'est Jan Neruda a une riche matière pour exercer son talent. En quelques lignes à peine, il dresse des portraits savoureux et pleins d'esprit. Chacun de ces contes regorge de perles que le satiriste a semées avec malice, avec une prédilection marquée pour l'humour noir.
Il arrive cependant que l'ironie douce-amère du satiriste laisse place à une autodérision attendrie. La peinture sociale se fait alors plus discrète, elle s'efface devant les souvenirs lyriques et intimes : ce n'est plus le petit peuple de Malá Strana que Neruda met en scène, mais son enfance passée à courir et jouer dans les rues de ce quartier. Le satiriste est sans doute féroce avec ses personnages, mais derrière le mordant de ses traits pointe la nostalgie de son enfance et son amour pour le quartier qui l'a vu naître et grandir.
A sa mort, Malá Strana a fait de lui son écrivain fétiche et une ancienne rue fut rebaptisée en son nom.
Malgré sa mesquinerie, le petit peuple de Malá Strana a aussi ses grandeurs.
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Une jeune épouse qui refuse de se plier aux règles de sa nouvelle zadrouga, ces communautés familiales élargies de Serbie, un soldat amputé qui revient de la guerre contre les Turcs et qui est accueilli par son père, une jeune fille qui part faire des études dans la capitale et fait la fierté de son village, un père qui sombre dans la spirale du jeu au désespoir de sa famille,... « scènes de la vie serbe » que restituent merveilleusement ces cinq nouvelles de Laza Lazarevic, un des auteurs les plus chers aux coeurs des Serbes, qui fit découvrir à l'Occident ce pays mystérieux, depuis peu délivré du joug ottoman.
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A la gare c'était la cohue et l'agitation.
Une queue se forma devant la caisse. Le hall résonnait de cris et de pleurs de nourrissons... " Regardez-moi cette foule. Comment peut-on acheter son billet ? Des tas de mômes, carrément. Là-bas, il y a une vieille peau, avec un bébé elle aussi. Pouah ! Il y en a un qui s'est laissé tenter, faut être dingue ! -Aujourd'hui on n'y regarde pas. -Prends un bébé, mon bonhomme, tu pourras passer devant, fit une bonne femme, propriétaire de deux nourrissons.
-Ah, bordel... Je suis bien obligé. Combien que ça coûte ? -C'est partout le même prix, quatre mille... " Panteleïmon Romanov est un des rares écrivains russes à avoir créé une gamme aussi étendue de perceptions et de sentiments. Il manie avec une étonnante perfection différents styles d'écriture : parfois on croit reconnaître Anton Tchekhov dans ses descriptions de la nature, des amours impossibles, parfois l'humour grinçant de Mikhaïl Zochtchenko dans les petites scènes de la vie quotidienne, à la gare, dans une file d'attente, devant une boutique vide...
Les nouvelles de Panteleïmon Romanov, " Chroniques de la Russie des années vingt ", drôles ou tragiques, mais à l'ironie toujours mordante et à l'humour dévastateur, sont unies par le même thème : l'ambiance des années vingt en Russie. Elles reflètent l 'époque du " communisme de guerre " et celle de la NEP (Nouvelle Economie Politique).
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Les nouvelles charcutières
Céline Maltère, Jean-paul Verstraeten
- Ginkgo
- L'ange Du Bizarre
- 4 Novembre 2017
- 9782846792882
« Hélène était la plus belle femme de la région. Née dans l'Aube, elle travaillait à la ferme. Un jour, le propriétaire, un Atrée, dépêcha son fils sur les lieux pour voir si tout fonctionnait bien et toucher le fermage. Ce dernier fut invité à partager le dîner avec les métayers. Il fut troublé par la beauté d'Hélène, mais d'autres merveilles l'attendaient : elle avait apporté sur la table quatre saucisses alléchantes, baignant dans la gelée, grosses comme un sexe d'homme, songea-t-il, égayé par cette soirée surprenante. Lorsqu'il goûta cette charcuterie sans nom, ce fut l'extase : elle était délicieuse ! Il loua la maîtresse de maison, mais celle-ci répondit qu'elle n'y était pour rien : sa fille avait cuisiné ces saucisses. L'Atrée fit rougir la jeune femme avec ses compliments. Le lendemain, il se présenta à la ferme et demanda la main d'Hélène. Quel événement à la campagne ! Une fermière avec un bourgeois !
En dot, la fille des paysans apporta son secret. » Extrait de La Guerre de Troyes.
Charcuterie et poésie Ces goûteux récits, entrecoupés de poèmes bien saucissonnés, donnent un aperçu du talent épicé de Céline Maltère.
Volontiers cannibales, ses artistes en terrines et en chapelets de saucisses sauront vous mettre en appétit. Qu'il s'agisse de construire une tour Eiffel en galantine ou de piéger les automobilistes par un camion « laitier », les personnages des Nouvelles Charcutières garderont un oeil attentif sur votre parcours de lecture. Restez vigilants !
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Portraits plaisants et inquiétants.
Recueil d´une dizaine de nouvelles, la plupart écrites en s´inspirant de vieilles photos de famille chinées sur les marchés aux puces, Des Portraits nous fait entrer de plain-pied dans l´univers cruel et onirique d´un auteur proche par l´inspiration de Villiers de l´Isle-Adam et de Jean Lorrain : adoptez un enfant, prenez vos fonctions à l´institution ou bien au service d´étage, livrez-vous à un souper fin, nous nous occupons de tout, y compris de vous offrir un portrait-souvenir !
Et comme notre époque se montre ennuyeuse, usons de décors fanés et de clichés jaunis pour ces quelques histoires mortifères.
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Microbes d'antan
Herbert George Wells, Gaston Vassy, Charles Epheyre, Lionel Bret
- Ginkgo
- Biloba
- 28 Mars 2003
- 9782846790123
Les microbes s'invitent en guest stars dans les trois nouvelles présentées ici.
Ils s'introduisent dans tous les genres : le fantastique, la science-fiction et même la bouffonnerie. Attention ! bien qu'ils nous viennent du passé, ils n'ont rien perdu de leur virulence... À lire au microscope après s'être fait vacciner ! Se désinfecter les mains après lecture...
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De 1978 à 2003 parurent à l'enseigne de Deleatur plus de deux cents titres, témoignant de l'éclectisme éclairé des animateurs d'une aventure éditoriale en marge de ta production française. Les treize nouvelles réunies dans ce volume ressortissent à tous les champs explorés par l'éditeur, de l'étrange poésie du quotidien aux convulsions extrêmes de La langue. La réédition de " Spectr'Acteur ", de Stanislas Rodanski, était attendue depuis plus de vingt ans.
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Ces nouvelles forment la suite naturelle du premier recueil " Des gens sans importance " qui nous avait fait découvrir une oeuvre fondée sur l'observation tendre et subtile des " petites gens ".
" Des gens désenchantés " nous font retrouver Romanov le sceptique et des personnages pas plus radieux, plus sombres même. Plus féroces aussi, mais de cette férocité des pauvres à vouloir vivre. Pas des héros, pas encore des victimes mais des gens simples qui vont se trouver confrontés à une réalité où, l'absurde se transforme peu à peu en oppression rampante, puis en terreur. Mais la tendresse et l'humour auxquels Romanov nous a habitués, tamisent tes éclairages trop violents.
Avec la force étonnante d'un observateur perspicace, ironique et lucide Romanov pratique ici l'art du portrait : l'âme humaine est mise à nu, examinée scrupuleusement au prisme du changement que connaît la Russie après ta révolution.
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Benjamin Bin et autres fables cruelles et modernes
Jean-Marie Audignon
- Ginkgo
- L'ange Du Bizarre
- 4 Novembre 2017
- 9782846792875
Ironie caustique et portraits à la paille de fer.
Cinq fables modernes et cruelles... Benjamin Bin a-t-il eu raison de modifier l'essentiel de son livre sous la pression du service marketing de l'éditeur ?
Deux frères découvrent leur mystérieux géniteur, tandis qu'un boucher mélancolique peint des côtelettes sur fond de soleil couchant. Zaza, la serveuse au coeur tendre, n'aurait pas dû rencontrer Gérard LePilon, le représentant entreprenant. Bijou, le candidat du Grand Parti Social, arrachera-t-il la mairie de Souche à ses adversaires alors que rôdent les escargots? Et Pauvre Zip (papa n'aimant que les moteurs surpuissants et maman ayant une calculette greffée sur le cerveau gauche) trouvera-t-il une oreille attentive dans ce monde sans pitié?
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Contes et nouvelles des hautes terres René Siestrunck (1949-2021) publia quatre recueils de contes et nouvelles, plus quelques contributions éparses...
Même s'ils ont pour cadre les hauteurs et les vallées du Briançonnais, les textes sélectionnés par Pierre Laurendeau pour cette anthologie proposent des chemins de traverse parfois inquiétants et toujours singuliers.
René souhaitait marcher à son pas, le pas lent du montagnard. René, arpenteur d'idées, nous laisse, à travers ses nouvelles, contes, récits d'historien, études sociologiques, un regard singulier sur le Briançonnais. -
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L'ange du bizarre
Edgar Allan Poe, Jean-paul Verstraeten
- Ginkgo
- L'ange Du Bizarre
- 1 Novembre 2017
- 9782846792899
« Là-dessus, je fis un effort pour me lever, dans le but de mettre ma menace à exécution ; mais le brigand se pencha à travers la table, et, m'ajustant un coup sur le front avec le goulot d'une de ses longues bouteilles, me renvoya dans le fond du fauteuil, d'où je m'étais à moitié soulevé. J'étais absolument étourdi, et, pendant un moment, je ne sus quel parti prendre. Lui, cependant, continuait son discours :
« Phus phoyez, - dit-il, - gue le mié hait de phus dénir dranguile ; et maindenant phus zaurez gui che zuis. Recartez-moâ ! che zuis l'Anche ti Pizarre.
- Assez bizarre, en effet, - me hasardai-je à répliquer ; - mais je m'étais toujours figuré qu'un ange devait avoir des ailes.
- Tes elles ! - s'écria-t-il grandement courroucé. - Gu'ai-che avaire t'elles ? Me brenez-phus bur ein boulet ?
- Non ! oh ! non ! - répondis-je très-alarmé, - vous n'êtes pas un poulet ; non certainement. »