Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Prix
Gallimard
-
«À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi.» Annie Ernaux.
-
Sa majesté des mouches
William Golding
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 13 Août 2020
- 9782075120401
Seuls rescapés d'un accident d'avion, une quinzaine de collégiens se retrouvent livrés à eux-mêmes sur une île déserte du Pacifique. Ralph, le chef qu'ils ont élu, tente d'organiser leur survie. Mais la rumeur se répand que l'île est habitée par un monstre, plongeant peu à peu une partie du groupe dans la violence et la sauvagerie...
-
Contient 2 CD audio. Durée d'écoute : env. 2 h 40 mn
-
Le Livre de la jungle
Rudyard Kipling
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 28 Septembre 2023
- 9782073036353
Certains ouvrages sont à la fois célèbres et mal connus. Ainsi des Livres de la jungle de Kipling. On oublie parfois qu'un Second Livre de la jungle (1895) suit le premier (1894) et que les aventures de Mowgli popularisées par le film de Walt Disney (1967) ne résument pas la richesse de ces contes. Trois mondes s'y superposent : celui des jeux et de l'imagination de l'enfant, celui des fables, celui des mythes. Les héros de la jungle expriment les sentiments fondamentaux et possèdent les qualités primaires de l'humanité. Les animaux ont la complexité et l'ambiguïté des humains, lesquels ne sont pas dépourvus d'animalité. La cruauté de la vie est patente. Sans cesser de fonctionner comme des fables accessibles à tout âge, les Livres de la jungle véhiculent une morale, une politique et une philosophie. Ce volume propose les deux Livres de la jungle, accompagnés des illustrations des éditions originales, dues pour la plupart au père de l'auteur, John Lockwood Kipling. En marge de ces livres, on pourra lire la première nouvelle dont Mowgli, devenu adulte, est le héros : «Dans le rukh» (1893). S'ajoute à ces textes et à ces images un recueil inédit dans la Pléiade : les Histoires comme ça, que Kipling a publiées en 1902, proposent douze récits étiologiques, en d'autres termes douze contes «du pourquoi». Complément évident des Livres de la jungle, le recueil est ici reproduit avec les illustrations dues à Kipling lui-même, et avec les poèmes que l'auteur avait associés aux récits mais qui sont généralement omis dans les éditions françaises. Un dossier iconographique clôt le volume.
-
Le téléphérique et autres nouvelles
Sylvain Tesson
- GALLIMARD
- Folio 2 Euros
- 8 Septembre 2016
- 9782070793631
La ligne « Alors, pour marcher, il faut une sacrée raison : les flics au cul, un rendez-vous d'amour. » Émile et Piotr entament une marche de huit kilomètres, en pleine nuit et par un froid glacial, afin d'atteindre la ligne électrique de leur village.
Pourquoi ? Pour vivre.
Le recueil contient également les nouvelles :
Le barrage (un couple part en voyage de noce en Chine) La bataille (un homme se bat pour maintenir une reconstitution de la bataille de Borodino) L'ermite (Constantin décide de vivre reclus après le décès de sa femme, mais devient rapidement un phénomène de foire) La lettre (un facteur s'improvise conseiller face à un jeune devant une décision difficile) Le téléphérique (des amis décident de profiter de Noël loin des conventions qu'on leur impose).
Six nouvelles, une philosophie de vie : aux quatre coins du monde, des héros ordinaires lâchent prise face à l'adversité, et se laissent porter par la vie pour savourer l'instant présent. Sylvain Tesson illustre ce qu'il nomme le pofigisme, cette résignation joyeuse emplie d'optimisme, et assure que, même dans les pires moments, il est possible de s'épanouir.
-
L'Étoile du Nord et autres enquêtes de Maigret
Georges Simenon
- GALLIMARD
- Folio 2 Euros
- 3 Septembre 2015
- 9782070465941
Pour résoudre ses affaires de meurtre, le commissaire Maigret a une méthode infaillible. Des bars mal famés de Pigalle aux hôtels douteux du quartier de la gare du Nord, ce fin connaisseur de la comédie humaine observe beaucoup, fume avec délectation son inséparable pipe et attend «le fait significatif qui ne manque jamais de se produire. Le tout, c'est d'être là quand il a lieu et d'en profiter.» Trois enquêtes captivantes du célèbre commissaire Maigret, par un très grand romancier du XXe siècle.
-
-
«L'Aleph restera, je crois, comme le recueil de la maturité de Borges conteur. Ses récits précédents, le plus souvent, n'ont ni intrigue ni personnages. Ce sont des exposés quasi axiomatiques d'une situation abstraite qui, poussée à l'extrême en tout sens concevable, se révèle vertigineuse.Les nouvelles de L'Aleph sont moins roides, plus concrètes. Certaines touchent au roman policier, sans d'ailleurs en être plus humaines. Toutes comportent l'élément de symétrie fondamentale, où j'aperçois pour ma part le ressort ultime de l'art de Borges. Ainsi, dans L'Immortel : s'il existe quelque part une source dont l'eau procure l'immortalité, il en est nécessairement ailleurs une autre qui la reprend. Et ainsi de suite...Borges : inventeur du conte métaphysique. Je retournerai volontiers en sa faveur la définition qu'il a proposée de la théologie : une variété de la littérature fantastique. Ses contes, qui sont aussi des démonstrations, constituent aussi bien une problématique anxieuse des impasses de la théologie.»Roger Caillois.
-
"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de Carmen : « Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d'un trou, et des souliers mignons de maroquin rouge attachés avec des rubans couleur de feu. Elle écartait sa mantille afin de montrer ses épaules et un gros bouquet de cassie qui sortait de sa chemise. Elle avait encore une fleur de cassie dans le coin de la bouche, et elle s'avançait en se balançant sur ses hanches comme une pouliche du haras de Cordoue. »"
-
Fasciné par la machine judiciaire comme par les aperçus des replis de l'âme humaine que lui apporte son expérience de juré, l'écrivain André Gide assiste pendant plusieurs semaines à divers procès : affaires de moeurs, infanticide, vols.
Dans ce texte dense et grave, Gide s'interroge sur la justice et son fonctionnement, mais surtout insiste sur la fragile barrière qui sépare les criminels des honnêtes gens.
-
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle sans scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question... Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.
-
L'étrange histoire de Benjamin Button/La lie du bonheur
Francis Scott Fitzgerald
- GALLIMARD
- Folio 2 Euros
- 11 Septembre 2008
- 9782070356393
Dès sa naissance, loin d'être un beau poupon joufflu, Benjamin Button ressemble à un vieillard voûté et barbu ! Ses parents découvrent peu à peu qu'il rajeunit chaque jour : de vieillard il devient un homme mûr, un jeune homme, un enfant... Bénédiction ou malédiction oe
Sous la fantaisie et la légèreté perce une ironie désenchantée qui place Fitzgerald au rang des plus grands écrivains américains.
-
«Les trésors que j'ai ramenés de là-bas sont immatériels et, lorsque le plume ne s'en saisit pas, ils disparaissent à jamais. Le romancier que je suis, amoureux de ces diamants éphémères, parfois très purs, parfois noirs, mais toujours uniques et bouleversants dans leur mystérieux éclat, est parti à leur recherche vers cette mine de richesse et de pauvreté inépuisable que l'on appelait jadis l'âme humaine - je dis "jadis", car le mot est passé de mode, avec son écho d'au-delà.» De Djibouti au Yémen, Romain Gary sillonne les terres brûlées et hostiles pour en rapporter un témoignage d'une rare force.
-
-
Elle, c'est Ginevra di Piombo : belle, fière et corse. Arrivée à Paris encore enfant et élevée dans l'amour de la famille. Lui, c'est Luigi Porta : charmant, tendre et... corse. Soldat de Napoléon, héros puis proscrit. Leur rencontre naît d'un hasard, leur amour d'un regard : un vrai conte de fées... mais, comme il se doit, semé d'embûches. Pour Ginevra et Luigi, il n'y en a qu'une et elle est de taille : leurs familles sont en guerre. Au nom de vieilles rivalités corses, les di Piombo et les Porta ne doivent pas s'unir ; plutôt la mort que le déshonneur... L'amour que se portent les jeunes gens aura-t-il raison de tout ? Plongez-vous dans l'histoire... L'accompagnement pédagogique permet de comprendre le contexte historico-politique du récit, de l'ascension à la chute de Napoléon. Il met également en lumière l'esthétique et l'écriture de l'auteur qui inaugure ici, dans un récit de jeunesse, des personnages qui deviendront des types balzaciens. Nouvelle (XIX? siècle) recommandée à partir de la classe de troisième. Texte intégral.
-
Les héroïnes de ces cinq nouvelles semblent avancer à tâtons, hésitant entre parole et silence, caressant un langage qui étouffe autant qu'il délivre. Si les mots sont des masques et de frêles passerelles, si la conversation se fait mouvement désarticulé, faut-il alors croire à l'ellipse pour se rapprocher de soi-même ? Pauline, Geneviève, Julie, Stéphanie et Valentine, les héroïnes des Mots de hasard, peinent à se rencontrer dans l'ordinaire de la vie, comme si une mince membrane les éloignait du monde, toutes entraînées cependant par un élan qui les porte vers l'Autre. Un quotidien fait d'amour anxieux, de pur désir, d'une mélancolie en points de suspension. Délicat, le livre mêle rêve et réalisme dans une langue sensible et libre. Avec ce recueil, son premier, Mireille Best atteint sa vérité. «Simplement le nom donné à ce qu'on cherche et qui se dérobe sans cesse», comme l'écrit Annie Ernaux, qui a longtemps correspondu avec cette autrice injustement oubliée.
-
Jonas ou l'artiste au travail ; la pierre qui pousse
Albert Camus
- GALLIMARD
- Folio 2 Euros
- 2 Avril 2013
- 9782072473395
Quoi qu'il puisse arriver, Jonas, peintre au talent reconnu, croit en sa bonne étoile - jamais elle ne cessera de l'aider et de le guider. Pourtant la vie, ses proches, ses amis, ses disciples l'acculent peut à peu à la stérilité artistique...
Un ingénieur français, en mission au Brésil, est confronté aux superstitions et au mysticisme des indigènes. Mais l'amitié qu'il éprouve pour l'un d'entre eux aura raison de son scepticisme.
Deux magnifiques nouvelles à la fin mystérieuse et ambiguë.
-
«Ma chère Maman...» : De Baudelaire à Saint-Exupéry, des lettres d'écrivains
Collectif
- GALLIMARD
- Ecoutez Lire
- 8 Avril 2004
- 9782070558339
Huit auteurs écrivent à leur mère. Ils s'appellent Charles Baudelaire, Ernest Hemingway, Marcel Proust, William Faulkner, Jean Cocteau, André Gide, Henry James, Antoine de Saint-Exupéry. Ils sont jeunes comme Cocteau ou Faulkner, adultes comme Baudelaire ou Proust. Dans ces lettres affleurent l'amour, la tendresse, l'humour, mais aussi les conflits, parfois violents, l'incompréhension entre ces deux êtres, une mère et son fils, qui ont des liens à nul autre pareils. Toutes ces lettres sont différentes mais toutes portent la marque de ce qu'il faut bien appeler la passion. Deux grands acteurs se partagent ces lettres exceptionnelles : Robin Renucci et Gérard Desarthe. Le premier vous fera rire en faisant revivre les divagations de Saint-Exupéry sur une collection de Napoléon ou bien les mésaventures estivales du jeune Cocteau ; le second vous émouvra en restituant les dialogues douloureux de Baudelaire et sa mère, ou encore les affrontements d'Hemingway avec la sienne.
-
En six nouvelles, l'auteur de Portnoy et son complexe démonte la société américaine et ses rapports avec le monde juif. Goodbye, Colombus raconte la brève aventure d'un jeune intellectuel avec une étudiante. Conversation des Juifs montre un rabbin victime d'une espièglerie d'enfant. Le Défenseur de la foi se déroule dans l'armée. L'habit ne fait pas le moine décrit l'amitié insolite entre un étudiant de bonne famille et deux jeunes dévoyés. Dans Eli le fanatique, les habitants d'une petite ville veulent empêcher les rescapés de l'hitlérisme de monter une école.
-
Édition enrichie (préface, notes, bibliographie et chronologie).
Un paquebot en route pour Buenos Aires. À son bord vont s'affronter le champion du monde d'échecs et un amateur anonyme, sous le regard du narrateur, passionné par les monomanies. Or l'amateur est une ancienne victime du nazisme. Emprisonné, privé de toute distraction, il s'est plongé dans un manuel d'échecs trouvé par hasard et a été "intoxiqué" : durant des mois, sur un échiquier imaginaire, il a joué des parties contre lui-même, jusqu'à basculer dans la schizophrénie. S'il rejoue aux échecs, la folie le guette.
Zweig a achevé cette nouvelle la veille de son suicide, en 1942. Tous les thèmes de son oeuvre y sont concentrés : le passage du monde d'hier au monde d'aujourd'hui, les passions morbides, l'intelligence pervertie, les individus porteurs d'un désastre.
Cette parabole d'une humanité brillante et décadente n'a pas fini de faire résonner en nous ses métaphores et son mystère.
-
«En écrivant "On nous a donné la terre", "Macario" ou "La nuit où on l'a laissé seul", Rulfo invente un langage qui n'appartient qu'à lui seul, comme l'ont fait Giono, Céline ou Faulkner à partir de leur connaissance de la guerre ou du racisme. La langue de Rulfo porte en elle tout son passé, l'histoire de son enfance. Comme l'a dit son ami des débuts, Efrén Hernandez, Juan Rulfo est un "escritor nato", un écrivain-né. Son oralité n'est pas une transcription, elle est un art, qui incube le réel et le réinvente. C'est cette appropriation qui donne à son écriture la force de la vérité. Le Llano en flammes brûle dans la mémoire universelle, chacun de ses récits laisse en nous une marque indélébile, qui dit mieux que tout l'absurdité irréductible de l'histoire humaine, et fait naître la ferveur de l'émotion, notre seul espoir de rédemption.» J.M.G. Le Clézio.
-
Des scènes de la vie privée en Russie bolchéviste. Un professeur de mathématiques calme et pondéré devient communiste et commissaire du peuple, maltraite sadiquement un village ; il meurt chef d'une bande antisoviétique aprcs avoir br"ulé vifs dans la grange ou ils dorment ses compagnons prets ´r le trahir.
Un pcre et son petit garçon de dix ans sont fusillés ; mais le petit garçon n'a pas été tué, il revient chez sa mère et sa soeur qui soignent sa blessure ; une cousine le dénonce ; la mère empoisonne l'enfant avec du laudanum plutôt que de le rendre à ses bourreaux.
Un jeune bourgeois poursuivi est caché dans une cellule de fou furieux par son ami médecin aliéniste ; il passe une nuit entière à se défendre contre le dément qui occupe avec lui la cellule : quelques mois plus tard, parvenu à se mettre en sûreté, il rencontre dans la ville où il a trouvé refuge... le dément, autre bourgeois en parfaite santé mentale et qui, de son côté, durant la terrible nuit, l'avait cru fou furieux.
Ce livre, le premier de Joseph Kessel, a révélé d'emblée un écrivain formé à l'école de la vie.
-
Pour la première fois, toutes les nouvelles de Faulkner - une centaine d'histoires, dont quelques-unes étaient toujours inédites en français - se trouvent réunies en un volume. C'est la première fois aussi que les lecteurs français ont accès à l'ouvrage que l'écrivain avait lui-même constitué en 1950, Collected Stories (Nouvelles recueillies), renonçant à ses recueils antérieurs, Treize histoires et Le Docteur Martino, pour composer, avec leur contenu et dix-sept autres textes parmi ses meilleurs, six sections qui sont autant de facettes de son univers mental et fictionnel. Ce recueil monumental établit définitivement la réputation d'un Faulkner qui, quelques mois plus tard, devait recevoir le prix Nobel et que l'influente New York Times Book Review place alors «au-dessus de tous les écrivains américains depuis James et peut-être depuis Melville». Les «Nouvelles non recueillies par l'auteur» et ses «Nouvelles posthumes» s'ajoutent à cet ensemble. On y joint aussi ses premières histoires, parues dans la presse de La Nouvelle-Orléans en 1925 et dont la lecture dans l'ordre chronologique permet d'assister à la naissance d'un écrivain ; ses deux contes, l'un destiné aux enfants, l'autre (avec d'autres intentions) à une jeune fille plus avancée en âge ; et deux textes inclassables, à mi-chemin entre la fiction et l'autobiographie : le splendide «Mississippi», qui évoque par endroits les plus belles pages des sections narratives de Requiem pour une nonne, et «Et que faire à présent», dans lequel Faulkner réinvente la lignée dont il est le rejeton et se rêve en séducteur contraint de quitter la ville parce qu'«une fille eut des problèmes»... On sait que Faulkner composa plusieurs de ses romans en révisant, plus ou moins profondément, des nouvelles préexistantes. Un appendice propose ici la version originelle de celles qui, après de considérables remaniements, entrèrent dans la composition du Hameau et de La Demeure. Toutes les traductions ont été révisées par François Pitavy, à qui sont dues, en outre, les versions françaises des nouvelles inédites en français. Ce volume complète les cinq tomes de la série des Oeuvres romanesques de William Faulkner dans la Pléiade. Il aurait aussi bien pu les précéder, car les histoires courtes de Faulkner constituent une porte d'accès idéale à son oeuvre. Qu'elles soient sérieuses ou tragiques, comiques ou ironiques, voire grinçantes, ou encore à la limite du fantastique, elles exploitent la même «mine d'or» que les romans, ce que l'écrivain appelait son «petit timbre-poste de pays natal» ou son «cosmos personnel» - qui élargit pourtant ici et là ses frontières hors du Yoknapatawhpha. Et, tandis que l'expérimentation formelle y est moins déroutante que dans certains romans, l'inventivité, l'audace, la liberté narrative y sont à leur sommet.
-