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Esperluete
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Quelqu'un à qui parler
Geneviève Damas, Céline Delbecq, Laurent Demoulin, Xavier Deutsch, Bérénice De Waen, François Emmanuel
- Esperluete
- En Toutes Lettres
- 15 Janvier 2025
- 9782359841930
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Un jour, sans que je sache pourquoi.
On me mit dans la cage aux singes.
Je n'étais pas un singe.
Se retrouver enfermé par erreur dans une cage au milieu de singes, sans raison apparente, devient vite angoissant quand on tente de garder une dignité que l'on associe à l'humanité. Alors que faire si ce n'est observer ses nouveaux compagnons... pour leur découvrir intelligence, sensibilité, créativité, sociabilité. Le propre de l'homme ?
Avec humour et humilité, Ludovic Flamant pointe du doigt nos liens ténus aux autres, aux animaux, et l'animalité qui sommeille en chacun de nous. Le ton de la fable, léger et malicieux, convient parfaitement à cette réflexion sur notre condition humaine.
Le point de départ de cette nouvelle est la découverte du travail graphique de l'artiste Hideki Oki dont les traits francs et colorés esquissent des singes, tour à tour avenants, curieux ou farouches. Ils incarnent des individus, deviennent rapidement personnages.
La rencontre s'est faite dans l'atelier au Creahm - lieu bruxellois emblématique dédié aux artistes en situation de handicap mental.
À mi-route entre la courte nouvelle, la fable et le livre graphique, Le sourire du singe se lit et se partage aussi en famille ! -
Un voyage en métro. Des passagers, absorbés dans leurs pensées ou leurs discussions. Ludovic Flamant observe ceux qui l'entourent et s'amuse à imaginer leur vie : d'où viennent-ils ? Où vont-ils ? À quoi pensent-ils ? L'auteur est fasciné par la diversité des gens que l'on croise quelques instants.
Il enchaîne une série de portraits imaginés et touchants. Dans son observation, chaque détail compte : la couleur du rouge à lèvres, le regard qui fuit ou qui rêve... Une femme qui se remaquille, une autre qui s'inquiète pour ses enfants, un fan de super-héros qui regrette de ne pas en être un. Ceux qui veulent attirer l'attention, ceux à qui on ne fait pas attention : SDF, immigrés, monsieur ou madame-tout-le-monde...
Toujours pudique et délicat, le narrateur esquisse plus qu'il ne dissèque, laissant à chaque passager suffisamment de mystère pour que le lecteur puisse rêver.
Les planches de Jeroen Hollander viennent ponctuer ces portraits. Plans de métro, lignes urbaines qui s'entremêlent, se croisent, s'arrêtent. Ses images font penser aux chemins de vie qui se croisent, tentative de géographie des trajectoires humaines.
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La légende de la feuille a le goût du « il était une fois » de l'enfance, tout en fraîcheur et en rêve. Avec un petit quelque chose en plus: l'expérience de Bob Verschueren, plasticien qui, depuis de nombreuses années, manipule le végétal. On le connaît pour ses installations qui se jouent des formes et des couleurs. Des feuilles, des branches, des arbres, des graines sont autant de points de départ. Il intervient. Il assemble, coupe, trie, organise pour habiter les espaces qui lui sont confiés.
Rien n'est laissé au hasard même si tout est imprévisible, et c'est là le paradoxe et le savoir-faire de cet artiste qui se dit « être aux aguets pour saisir ce qui se présente de manière fortuite. Ce type d'approche me force à la modestie. Rien ne peut être imposé à ces éléments végétaux, ce sont eux qui me dictent leurs lois ».
Ce texte est une étape originale et ludique du travail de Bob Verschueren. Déclinaisons naturelles de ses installations, les phytogravures qui l'accompagnent ont toutes été réalisées pour l'occasion. -
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