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Editions Do
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Les enfants s'ennuient le dimanche » réunit quelques-unes des nouvelles les plus caractéristiques et les plus célèbres de Jean Stafford. Elle en a écrit plus de quarante, publiées dans de prestigieuses revues, qui ont fait l'essentiel de sa réputation. « The Collected Stories of Jean Stafford » fut d'ailleurs un des rares recueils à recevoir le prix Pulitzer de la fiction, en 1970. La plupart de ses textes s'intéressent aux différentes périodes de la vie de jeunes filles et de femmes, de l'enfance à la vieillesse, cartographiant les peurs, les angoisses et les compromis auxquels elles doivent faire face. Les questions de quête de l'identité féminine, de marginalité et d'impuissance apparaissent dans toutes ses histoires, et l'ironie abonde dans ses contes d'amours perdus, de rêves brisés et d'occasions manquées. Son style alterne entre le langage familier et rustique de Mark Twain et la prose élégante et raffinée d'Henry James, ses deux écrivains favoris.
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Chacune de ces histoires est un voyage novateur, poétique, subversif, absurde, tendre et étonnamment drôle à travers les relations - souvent familiales -, les émotions et l´expérience humaine. Chacune de ces histoires permet de regarder le monde dans une perspective vraiment nouvelle. Il vaut d´ailleurs mieux aborder chacune de ces histoires avec une sorte d´esprit malléable. Certains ont aussi conseillé de ne pas lire Lait sauvage en une seule fois. Après chaque histoire ils pensent qu´il est préférable de se réunir autour d´une table pleine de souris pour discuter de l´histoire du jour et de faire circuler les pages comme un apéritif pour dévorer lentement chacune d´entre elles et décrire le goût qu´elle laisse sur la langue. Certains sont même allés jusqu´à écrire à propos de ces histoires : elles sont comme si les frères Grimm rencontraient Samuel Beckett dans son maillot de bain à la plage. Ou bien peut-être Franz Kafka, serait-on tenté de rajouter.
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« Dans les histoires de Joanna Walsh, les femmes observent leur vie avec une lucidité réjouissante. Elles voient dans leur trivialité la matière inépuisable de récits édifiants. Elles dissèquent méticuleusement tout ensemble le quotidien et leur intimité, sans négliger d'épingler au passage le ridicule d'une mère, d'un amant ou d'un voisin de table. S'éprouvant le plus souvent comme des étrangères ou des êtres déplacés, elles n'en parviennent pas moins, de nouvelle en nouvelle, à fabriquer l'étoffe d'une existence. « J'ai replié ma vie sur elle-même, sept fois », dit une de ces femmes. « J'ai été surprise qu'elle soit si volumineuse. » Et c'est la même surprise que procure la lecture de ces textes comme repliés sur eux-mêmes. Leur écriture, volontiers répétitive, qui dit le ressassement et la rumination, creuse aussi patiemment son sillon et fait entendre une voix tout à fait insolite. »
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Culture de plantes méridionales selon la méthode de Mitchourine
Weronika Murek
- Editions Do
- 15 Mars 2017
- 9791095434054
Ivan Mitchourine, généticien russe, fit des croisements de plantes dans le but de créer des espèces prouvant la résistance à des climats hostiles. S'il n'apparaît pas dans le recueil, ses mots célèbres « Nous ne pouvons attendre de bienfaits de la nature. Notre devoir est de les lui arracher. » lui servent d'épigraphe. Ces nouvelles sont effectivement une expérience de narration qui croise, parmi d'autres, deux perspectives - la très lointaine et l'immédiate : les détails sont très précis mais le récit situé dans un espace irréel. Weronika Murek donne vie à des objets de dévotion, utilise le folklore, place souvent le sacré dans un cadre concret et charnel, et, en opposant les styles, elle crée une mosaïque d'histoires d'enfants et de gens du peuple, parfois pleines de cruauté et de poésie, toujours pleines d'absurdités. Ce mélange des genres, ce décalage des comportements et des dialogues sollicitent la concentration du lecteur comme le ferait une charade et provoquent toujours la surprise, clé du sens de l'humour noir très particulier de Weronika Murek.
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Constitué d'une novella, Plaza Irlanda, et de trois courtes nouvelles qui prolongent certains aspects de la poétique du texte principal, l'ouvrage forme un ensemble homogène, que complète une postface inédite de l'auteur qui revient sur sa genèse, quinze ans après son écriture - avec Les Choses de la vie, de Paul Guimard, comme double inspiration : l'argument et le discours intérieur, flux de conscience qui privilégie la communication avec le lecteur.
Plaza Irlanda débute par l'évocation de la mort tragique et violente de Helena, compagne du narrateur, sur cette place de Buenos Aires. Le texte déroule alors les souvenirs de la rencontre et de la vie partagée, et s'intéresse à préciser les effets que cette disparition a sur le narrateur, cette expérience brutale qui le plonge dans l'inconnu : l'appartement et la ville sans elle, les lieux d'un parcours de vie qui devient étrange, la ville comme un espace à réinvestir. Le caractère dramatique des évènements est toujours camouflé par une attention qui se porte vers des détails mineurs et quotidiens, sur des choses a priori anodines, et pourtant très signifiantes, avec un ton, entre ingénu et doucement ironique qui, sous de faux airs naïfs, ne l'est pas du tout. La douleur, mélancolique, n'est ici jamais pathétique ; l'humour, étrange et subtil, n'est pas non plus absent. Tout contribue ainsi, pour le lecteur, à faire de Plaza Irlanda une invitation à parcourir le texte selon des chemins différents. Avec cet art qui est à la fois celui du roman et celui des écrivains importants.
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Bordeaux. Nouvelles de 2050 réunit les treize contributions arrivées en tête du concours de nouvelles organisé à l'initiative de Rue89 Bordeaux, en partenariat avec la mission #BM2050 et avec le soutien de Bordeaux Métropole Énergies.
Elles ont été écrites avec cette seule contrainte : se dérouler en 2050 dans la métropole bordelaise, dans les frontières que celle-ci pourrait avoir à cette époque.