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Christian Bourgois
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Twyla et Roberta avaient huit ans lorsqu'elles ont atterri dans la même chambre de l'orphelinat St. Bonaventure de Newburgh, au nord de New York. Quatre mois durant, elles sont restées inséparables - puis la vie les a éloignées. Des années plus tard, elles se recroisent trois fois de suite par hasard - dans un dîner, une épicerie, une manifestation.
Chacune, à l'occasion de ces retrouvailles inopinées, va se rendre compte à quel point elle est devenue étrangère à l'autre. Et pourtant, elles demeurent indéfectiblement liées par un événement terrible, remontant à leur enfance à l'orphelinat.
Twyla et Roberta ; l'une est noire ; l'autre est blanche ; mais laquelle ? Le lecteur ne le saura jamais - et c'est tout ce qui fait le vertige et la profondeur de cette histoire, que Toni Morrison a écrite « comme une expérience, dans l'idée d'effacer toute trace de détermination raciale chez deux personnages pour qui la question de la race est déterminante ».
Un texte à la fois limpide et troublant, au coeur de problématiques qui agitent encore et toujours notre époque - la question raciale, l'identité, la violence, la différence, l'aliénation. -
Ce court roman se présente sous une forme épistolaire ce qui lui vaut toute son originalité. L'histoire se construit à travers les différentes correspondances échangées entre plusieurs protagonistes, rehaussant ainsi les opinions et personnalités de chacun. Lady Susan, ravissante veuve d'environ trente-cinq ans, est au centre de ces correspondances. Par ses interventions mais surtout par les réactions que ses comportements provoquent autour d'elle. Ses agissements volages engendrent bien des critiques. Cette veuve spirituelle et jolie mais sans le sou trouve en effet refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou simplement une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question... Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.
Jane Austen est née en 1775 à Steventon, fille d'un pasteur anglican et benjamine d'une famille de huit enfants. Elle a vécu une vie toute unie et toute familiale jusqu'à 41 ans, âge de sa mort « au moment où elle commençait à croire qu'elle réussirait ». Jane Austen commence à écrire très tôt, encouragée par l'exemple familial. Elle s'oriente vers le récit, s'inspirant des romans sentimentaux qui constituent le fonds des bibliothèques. Les oeuvres de jeunesse qui ont été conservées, copiées à la main en trois cahiers intitulés Volume I,II et III, ont été écrites sans doute entre la douzième et la dix-septième année de l'auteur. En 1795, Jane Austen commence un roman intitulé Elinor et Marianne, première version de ce qui allait être Raison et Sentiments. Dans la foulée, elle écrit First Impressions, qui deviendra Orgueil et préjugés. Enfin en 1798, elle écrit Northanger Abbey, sous le premier titre de Susan. Ces trois romans majeurs sont écrits entre vingt et vingt-cinq ans. Son père tente de faire publier First Impressions, sans succès dans un premier temps. En 1800, elle s'installe avec toute sa famille à Bath, ville qu'elle apprécie peu mais qui a inspiré de nombreux passages de ses romans.
Son père meurt en 1805, laissant Jane, sa mère et sa soeur Cassandra dépendantes des revenus fraternels. Elles quittent Bath en 1808 pour s'installer dans le village de Chawton. C'est là qu'elle passa les dernières années de sa vie, écrivit l'essentiel des oeuvres, qui lui firent connaître le succès de son vivant : Orgueil et préjugés, Mansfield Park et Emma.
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Entre un nom de fleur et le mint julep (cocktail du Sud à base de bourbon et de feuilles de menthe), Julip est " une banque de sang dans un univers d'hémophiles ".
A Key West, la vitalité de cette belle plante attire irrésistiblement trois hommes mûrs, dont un écrivain qui ressemble beaucoup à Jim Harrison... Dans l'Homme aux deux cents grammes, le lecteur retrouvera Chien Brun, ses frasques, sa rouerie et ses démêlés tragi-comiques avec les habitants du Nord-Michigan. Troisième récit, le Dolorosa beige a pour cadre les montagnes de l'Arizona où Phillip Caulkins se remet d'une dépression consécutive à son expulsion de l'université pour comportement " politiquement incorrect ".
L'auteur de Légendes d'automne et de Dalva, ici au mieux de sa veine picaresque et rabelaisienne, déborde de saines colères et exalte le grand paysage américain ou la nature sauvage avec un sens de l'image qui appartient d'ordinaire au seul cinéma.
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Réédition du premier recueil de nouvelles de Susan Sontag Moi, etcetera, paru au Seuil en 1983.
Les textes ici présentés sont le fruit d'un travail continu sur la fiction qui recouvre plus d'une dizaine d'années, de 1963 (« Le Robot ») à 1977 (« Visite non guidée ») et publié dans des revues aussi significatives que The Atlantic, American Review, Harper's Bazaar, Partisan Review, Playboy ou The New Yorker.
Ces nouvelles sont des révélateurs puissants. Susan Sontag y étudie la voix de l'Amérique, les diverses façons qu'elle a de nous parler des avatars de la conscience moderne. Conscience alourdie par trop d'histoire, trop d'information, peut-être aussi trop de passion. Les narrateurs se lancent, le monologue se déploie (comme dans « Exposé », brillant panoramique sur New York), la lettre sera peut-être adressée à l'autre (« Visite non guidée »), le dialogue est tenté, même s'il ne fait qu'accumuler les illusions (comme dans « Bébé »), faisant droit au constat, ou à l'inventaire (« Portrait d'un voyage en Chine »). À l'échec donc, et à la survie.
Deux nouvelles inédites viennent compléter ce recueil.
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Angela Carter a un double rapport à la littérature. D'une part, c'est pour elle un objet d'étude : elle a été chargée de cours dans l'atelier d'écriture de l'université de Sheffield. D'autre part, c'est son instrument de création et d'évasion : primée sur tous les continents, elle allie rigueur du style et ambiance quasi-fantastique. Les textes qui constituent Vénus noire se trouvent à la croisée de ces deux acceptions. Ce recueil forme une sorte de prisme kaléidoscopique qui met en lumière différentes facettes du thème de la « femme nouvelle », allant d'une inconnue accusée de meurtre aux États-Unis au XIXe siècle à la maitresse de Baudelaire.
Qu'elle s'inspire de Shakespeare ou d'Edgar Allan Poe, Angela Carter garde la même façon oblique et inimitable de traiter ses sujets. Il ne s'agit pas seulement d'une relecture analytique, mais de variations romanesques à l'érotisme cruel, trouble et inquiétant.
Ce qu'Angela Carter met en scène, c'est l'acte même de lecture, la dérive onirique qui s'empare du lecteur qui déchiffre un récit avec ses attentes, ses fantasmes, l'ombre portée de ses désirs et désillusions, l'empreinte de sa vie.
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Compact n°2 ; le vin de la jeunesse ; l'orgie ; pleins de vie
John Fante
- Christian Bourgois
- 4 Novembre 2016
- 9782267029765
Dès 1932, John Fante écrit des nouvelles. Il n'a aucune difficulté à les faire publier et son nom apparaît très tôt au sommaire du prestigieux magazine littéraire The American Mercury, entre autres. Le recueil Le vin de la jeunesse rassemble certains de ces textes, dans lesquels il est souvent question de l'enfance de l'écrivain-narrateur, ainsi que d'autres plus récents, postérieurs à 1940.
Le recueil L'orgie est quant à lui composé de la longue nouvelle L'orgie, mettant en scène Dominic Molise, fils d'immigrés italiens souhaitant à tout prix vivre le rêve américain, et le court roman 1933 fut une mauvaise année, tous les deux publiés de manière posthume par Joyce Fante, la veuve de John Fante.
Pleins de vie, publié en 1952 aux États-Unis, est probablement le roman le plus autobiographique de John Fante - il a pour héros John et Joyce Fante. Il s'agit d'une comédie déjantée dans laquelle le narrateur mène une vie heureuse avec sa femme, enceinte de leur premier enfant. Jusqu'au jour où elle passe à travers le plancher de la cuisine, rongé par les termites, et que John fait appel à son père pour réparer les dégâts. Pleins de vie récolte un succès retentissant à sa parution et est adapté au cinéma en 1956 par Richard Quine, avec Richard Conte dans le rôle de l'écrivain d'origine italienne et Judy Holliday dans celui de sa jeune épouse.
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Compact n°3 ; mon chien stupide ; les compagnons de la grappe ; rêves de Bunker Hil
John Fante
- Christian Bourgois
- 4 Novembre 2016
- 9782267029796
Mon chien Stupide est publié en 1985 aux États-Unis, soit deux ans après la mort de John Fante. Henry Molise, son héros malheureux, est un ancien romancier à succès reconverti dans l'écriture de scénarios pour Hollywood. Un prénom américain, un patronyme italien : comme John Fante. Mon chien Stupide poursuit la saga de l'autobiographie déguisée de John Fante.
Les compagnons de la grappe, suite à Pleins de vie, est quant à lui centré sur le père de John Fante et ses frasques de vieillard à Roseville. Il est publié en 1977 aux États-Unis, après avoir été auparavant diffusé sous forme de feuilleton dans la revue City Magazine de Francis Ford Coppola, qui envisage très sérieusement de l'adapter au cinéma - le gouffre financier d'Apocalypse Now l'en empêche.
Rêves de Bunker Hill est un livre curieusement enjoué et ensoleillé, vu les circonstances.
Nous sommes en 1978 et les complications du diabète de John Fante l'ont rendu aveugle. On doit également l'amputer d'une jambe, puis de l'autre. Pour lui rendre goût à la vie, qui pour lui a toujours été d'écrire, Joyce Fante encourage son mari à commencer un nouveau livre.
C'est alors qu'il dicte ce dernier roman à sa femme, récit de ses débuts à Hollywood dans les années 1930.
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Le pont sur la Nerotch
Leonid Tsypkin
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 6 Mai 2016
- 9782267029680
Leonid Tsypkin s'est fait connaître en 1982, au moment de la publication d'Un été à Baden-Baden, immédiatement considéré comme un classique contemporain de la littérature russe du XXe siècle. Le recueil de nouvelles intitulé Le pont sur la Neroch permet de découvrir ses derniers écrits. La novella la plus importante, qui donne son titre au recueil, suit le parcourt d'une famille juive russe, sur quatre générations, confrontée à la fois au nazisme et au stalinisme.
Leur histoire est retransmise du point de vue d'un médecin vivant à Moscou. Dans Norartakir, on suit un mari et sa femme qui passent des vacances en Arménie : ils arpentent les principaux sites historiques du pays, contemplent le mont Ararat depuis leur hôtel mais se trouvent brusquement mis à la porte et renvoyés à la réalité soviétique. L'antisémitisme latent, les préjugés et frustrations qui y sont associés, sont également mis en évidence.
Les autres nouvelles se déroulent dans des villes russes, offrant d'autres éclairages sur le quotidien des habitants de ce pays... " L'histoire que Tsypkin fait vivre à ses narrateurs s'apparente à une corde raide arpentée chaque jour, à chaque instant, qu'il s'agisse du monde intérieur ou extérieur. " Jamey Gambrell, traducteur de l'édition anglaise de Le pont sur la Neroch.
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La modestie et autres récits
Enrique Vila-Matas
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 12 Novembre 2015
- 9782267029062
Dans ce volume, Enrique Vila-Matas a souhaité regrouper des nouvelles et des textes courts, inédits pour certains, d'autres étant déjà parus dans des recueils précédents, afin de leur donner une nouvelle visibilité, de faire émerger une autre signification liée à cette nouvelle juxtaposition. Sont ainsi mis en relation des textes issus d'Une maison pour toujours, Explorateurs de l'abîme, Suicides exemplaires, Enfants sans enfants et d'autres inédits en français.
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Dans « Une énigme », un vieux cow-boy déambule dans la rue principale de Livingston (Montana) après la fermeture des bars. « Il ne restait plus beaucoup de spécimens de son genre, de ces types qui s'étaient fait amocher par des chevaux dans des coins éloignés de tout secours et qui avaient toujours les mains aussi dures que du cuir. Ils ne quittaient jamais leur vieux Stetson afin qu'on ne les prenne pas pour des cheminots. » Suivent un architecte maussade, un accident de voiture, un pirate de la route, un rapport sexuel inopiné et une explication avec un policier, tout cela en l'espace de cinq pages. Dans le dernier paragraphe, l'image du vieux cow-boy arpentant la rue déserte prend une tout nouvelle signification qui vient éclairer les vicissitudes de l'humaine condition. « Kangourou » met en scène un homme en liberté conditionnelle, récidiviste, qui traverse l'État pour aller récupérer les cendres de sa mère, pourchassé par son contrôleur judiciaire et un flic nerveux de la gâchette ; « L'Automobiliste » un enfant victime inconsciente d'une mère négligente ;
« Little Big Horn » un narrateur qui évoque, avec humour et à ses dépens, une histoire d'amour de jeunesse qui tourna court ; dans « Tango » un médecin se remémorant ses difficultés à communiquer avec une certaine femme et les conséquences tragiques de cet échec.
Thomas McGuane livre ici neuf textes ciselés qui confirment, s'il en était besoin, son statut de maître de la nouvelle. Son art, qui convoque et mêle avec fluidité le merveilleux et le terre-à-terre, s'attache à dépeindre avec un fatalisme grinçant mais non exempt de compassion les rêves brisés et les mauvaises décisions d'exclus, de marginaux et de contestataires qui cherchent à faire la paix avec le monde. L'auteur sait extraire l'ordre du chaos et, en un seul paragraphe, rendre cohérents des événements et des images en apparence sans rapports.
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C'est une vallée perdue dans les montagnes du Montana. Quelques habitants y vivent en paix à l'écart du monde, jusqu 'au jour où un prêcheur, Mahatma Joe, s'y installe avec son épouse esquimaude. Plus loin, voici un colosse qui remonte à la nage une rivière bouillonnant en tirant derrière lui un canoë chargé de statues de fonte. La nuit, des couples patinent sur la glace mince. Le lecteur de ces trois longues nouvelles découvrira aussi une forme délicate gelée au fond de la rivière, deux frères lanceurs de disque, un ancien joueur de football faisant le difficile apprentissage de la solitude : autant d'images proches du fantastique, par lesquelles Rick Bass crée une très séduisante mythologie personnelle.
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Femmes dans la vie de stefano premuda
Stuparich/Lemaire
- Christian Bourgois
- Les Derniers Mots
- 1 Février 1990
- 9782267007312
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L'état où nous sommes ; nouvelles du Maine
Ann Beattie
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 25 Août 2016
- 9782267032253
Dans ce recueil de quinze nouvelles, A. Beattie décrit avec précision, humour et gravité les différentes strates de la classe moyenne américaine, toutes générations confondues.
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Ces quatorze variations sont autant de manières d'évoquer les fantaisies du destin.
L'étrange sème le trouble, le familier joue la note grinçante, mais le cocasse et un certain humour noir ne sont pas absents, qui jettent une éclaircie sur la couleur de l'effroi et du tourment. On y entend, comme dirait Baudelaire, crier les gonds des portes de la mort. Mais la mélancolie y chante aussi la nostalgie de l'enfance, quand les têtes étourdies se murmurent des histoires où l'horrible le dispute au merveilleux.
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Un quadragénaire au passé subversif dont la vie s'effondre quand il découvre que la police n'a pas tenu de fiche sur lui; une vieille dame qui prépare son enterrement dans les moindres détails; des billets de banque aux étranges fourmis dont on n'arrive pas à se débarrasser; des fleuves détournés jusqu'à ce que le pays se noie lui-même; un gagnant de la loterie qui renonce à encaisser son dû; une femme abandonnée à qui le voisinage signifie combien elle est étrangère par oiseaux interposés : faut-il en rire, ou en frissonner?
Ces récits " suisses ", petites fables de l'excès inséré dans la banalité, nous font entrer dans un univers à la fois absurde, angoissant et drôlatique dont la teneur métaphorique déborde la stricte inscription géographique.
Et si la Confédération helvétique, petite île protégée et isolée, était le miroir grossissant de nos folies ou de nos aliénations contemporaines ?
Européens, encore un effort pour être Suisses.