« La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi : que faut-il faire pour mettre l'économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ?
C'est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l'apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d'ensemble ! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n'aurons pas perdu notre temps. » Jean-Marc Jancovici
Un nombre croissant de femmes démissionnent de postes prestigieux ; est-ce à dire qu'elles n'ont pas les épaules pour tenir la pression et le rythme ? Céline Alix décortique les raisons qui les poussent à sortir des clous et revisite leur choix autrement qu'à travers le prisme de l'échec. En s'appuyant sur les travaux des sociologues, philosophes et féministes, et sur les témoignages qu'elle a recueillis, elle propose de voir dans le parcours de ces femmes une tentative de modeler une nouvelle forme de réussite sociale, davantage tournée vers le sens, l'éthique, l'efficacité, la sororité et une plus grande perméabilité entre vie professionnelle et personnelle.
Le travail fantôme est le travail non rétribué réalisé par tout un chacun au sein de la société. Or ces activités indispensables au bon fonctionnement du capitalisme sont invisibles ou invisibilisées. Ainsi s'ajoute à la peine des hommes un labeur de l'ombre imposé à des victimes consentantes mais qui pourraient bien un jour en demander compte. Ivan Illich s'adresse ici aux « colonisés », c'est-à-dire à une immense majorité de gens pris en main, pris en charge, mais qui commencent à revendiquer leurs responsabilités à travers la mise en oeuvre d'une société conviviale.
Au sein de nos sociétés industrielles où règne la surmarchandisation, c'est l'autonomie créatrice des valeurs d'usage par chaque individu qui se trouve être menacée. Ivan Illich montre comment à la fois le marché et l'expert professionnel exercent un contrôle social mutilant, en s'arrogeant l'autorité de décider qui a besoin de quoi, en fabriquant artificiellement des besoins. Les individus sont toujours davantage dépossédés tant de leur savoir que de leur autonomie, de leurs libertés et de leur capacité à créer.
Dès lors la reconstruction sociale commence par la naissance du doute chez le citoyen. Ivan Illich appelle de ses voeux une distribution équitable de la liberté de créer des valeurs d'usages. Or ce genre d'équité suppose des limites à l'enrichissement et à l'emploi, c'est-à-dire une société de la sobriété, du partage du temps de travail, des richesses et des ressources.
Ivan Illich (1926-2002)
Pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres? Quelles sont les causes profondes des inégalités entre les peuples et comment les surmonter?Depuis l'aube des temps, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié. Mais, au cours des deux derniers siècles, l'humanité a connu une amélioration spectaculaire de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable essor?Élucider ce «mystère de la croissance» permet de s'attaquer au «mystère des inégalités», aux sources des immenses écarts de richesse entre les peuples aujourd'hui. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à remonter l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé:l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.Phénomène éditorial, Le Voyage de l'humanité est traduit dans 30 pays. Véritable Big Idea Book, cet ouvrage lumineux, pluridisciplinaire et profondément original fait la brillante synthèse des connaissances sur le développement de l'espèce humaine.
Après avoir analysé dans le détail la vision du travail défendue par les deux philosophes Hannah Arendt et Simone Weil, Dominique Méda rappelle l'histoire longue du concept de travail et les différentes significations attachées au terme au cours des siècles. Elle rend compte ensuite du rapport qu'entretiennent les Européens à cette valeur, ainsi que des conséquences du discours en vogue sur la révolution technologique sur l'emploi et ses effets « inéluctables ». Dominique Méda envisage l'avenir du travail à la lumière de trois scénarios, celui du « démantèlement du droit du travail », celui de la « révolution technologique » et celui de la « reconversion écologique », dernier modèle compatible avec l'impératif environnemental, mais aussi avec les attentes placées sur le travail et l'emploi. Un recueil d'articles sur l'évolution de notre rapport au travail et la place qu'il occupe dans nos vies, par la grande spécialiste de la question. "Le travail" est le thème au programme des Classes préparatoires scientifiques en 2023.
Professeur de management à Mines Paris - PSL, spécialiste de l'économie circulaire, des enjeux de transition écologique et d'innovation responsable, Franck Aggeri est également codirecteur de la chaire « mines urbaines » dédiée à l'économie circulaire et chroniqueur pour Alternatives Économiques.
Non, le chômage n'est pas une fatalité liée à la mondialisation et au capitalisme financier ; non, un bon salaire n'est pas toujours l'ennemi de l'emploi ; non, la formation n'est pas le remède à tous les maux du chômeur ; non, le travail ne se «partage» pas, car il se recompose par d'incessants mouvements de création et de destruction d'emplois. On n'a pas «tout essayé» pour combattre le chômage. Loin de là. Ce livre traque les ennemis de l'emploi et nous dit comment les abattre. Paru pour la première fois en 2004 et entièrement mis à jour, cet ouvrage a été salué par une critique unanime et a reçu le prix Mutations et Travail, le Prix européen du livre d'économie, le prix Manpower de l'ouvrage de ressources humaines et le prix Zerilli-Marimo de l'Académie des sciences morales et politiques.
Une économie libertaire ? Ces deux termes semblent antithétiques. Et pourtant, comment ordonner la production et les échanges, essentiels à l'organisation de toute société humaine, sans repenser fondamentalement les rapports économiques qui régissent notre quotidien ? Quelles formes pourrait prendre une économie fondée sur l'égalité, la liberté, la responsabilité, l'entraide et la justice sociale ? Cet opuscule, sans prétendre constituer un programme définitif et dogmatique, offre à la réflexion des pistes sur les moyens d'atteindre un autre modèle de société dont l'objectif ne serait plus le profit en faveur d'une minorité, mais l'épanouissement de chacun au sein de la collectivité. Nouvelle édition augmentée.
Face à l'ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable.
L'idée, pourtant, n'est pas neuve : de l'éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l'histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu'en est-il dans nos sociétés d'abondance récente désormais sous contrainte écologique ?
Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l'élargissement d'une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c'est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l'abondance, de la consommation généralisée, de l'extension du pouvoir d'achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
« Après nous, le déluge » semble être la devise de nombreux décideurs publics et privés depuis quelques décennies. Partout une spirale d'endettement a été enclenchée, encore accélérée par la crise liée au Covid-19. Que faire ? Certains misent sur un statu quo qui devient de moins en moins tenable avec l'augmentation des taux sans croissance économique correspondante, d'autres imaginent faire un jour un grand feu de joie de toutes ces dettes. Dans les deux cas, les conséquences seraient désastreuses. Mathieu Mucherie propose dans ce livre un état des lieux sans concession de la dette française, et explore une solution audacieuse : puisqu'une partie de cette dette est déjà logée dans le bilan de la Banque centrale européenne, gelée pour longtemps par un acteur qui n'a pas à donner de justification ou à chercher un équilibre au sens de la comptabilité ordinaire, pourquoi ne pas l'y annuler ? Étape par étape, il montre que cette remise de dette dans le bilan de la Banque centrale est possible, légale, et peut-être salutaire - avec les contreparties qu'il faudra poser afin que ce chantier ne soit pas renouvelé à chaque génération. UN LIVRE QUI INCITE À REGARDER EN FACE L'ICEBERG VERS LEQUEL FONCENT NOS ÉCONOMIES.
Sur quels rapports de production repose la création ? Les représentations dominantes de l'artiste comme un individu isolé ne créant que par lui-même et pour lui-même invisibilisent depuis longtemps la précarité et les souffrances qui structurent le milieu de l'art.
Contre l'idée que la passion et la vocation viendraient, à elles seules, nourrir l'artiste, des mobilisations émergent aujourd'hui, à l'image du collectif La Buse qui situe réflexion et actions dans le champ des arts visuels. Tout en témoignant des rapports de pouvoir et d'exploitation qui procèdent de la faible régulation du milieu de l'art, ses membres militent pour une réforme du statut et de la rémunération des artistes-auteur·es et de leurs complices précarisé·es.
Les innombrables ouvrages qui traitent des grandes thématiques de l'économie tendent tous à présenter cette discipline à la lumière d'une seule famille théorique en ignorant la richesse et la diversité des approches existantes.
Ce manuel d'un nouveau genre renouvelle la manière d'aborder l'économie en la considérant comme une science ancrée dans un contexte social, historique et politique. Chaque grand sujet y est traité sous l'angle du pluralisme des courants et des méthodes. Et parce que l'économie est une discipline vivante et ouverte, chaque chapitre convoque les regards croisés d'autres domaines (sociologie, géographie, histoire, philosophie...) et confronte les connaissances apportées par différentes approches théoriques, autour de grandes controverses scientifiques.
Accessible autant que rigoureux, hétérodoxe autant que pluraliste, ce premier manuel d'économie politique réinvente l'approche des sciences économiques.
Depuis 2008, on parle d'une crise de la dette qui a secoué particulièrement la zone euro. Mais qu'est-ce que la dette ? D'où vient-elle ? Quels sont ses mécanismes ? Comment la résorber par l'austérité ou la relance ?
Cette troisième édition entièrement mise à jour permet de faire le point sur un sujet qui reste d'actualité grâce à une sélection de 30 questions primordiales auxquelles un spécialiste répond de manière claire et accessible.
Cet ouvrage, qui fait suite à une étude européenne «More Opportunities for Every Child» (1) explore les politiques éducatives en matière d'éducation inclusive à l'échelle européenne; (2) met au travail la façon dont nous pouvons repérer des difficultés d'apprentissage des élèves dès l'école maternelle pour une meilleure prise en charge par l'équipe éducative; et (3) propose les conditions d'une alliance éducative effective entre les familles et l'école.
Les formes de mobilisations féministe et LGBTQ+ sont plurielles - allant des pratiques individuelles aux actions collectives, de l'activisme virtuel (blogs, réseaux sociaux, forums, etc.) au militantisme de terrain (manifestations, happenings, création d'espaces non mixtes, etc.).
Au-delà de cette grande variété d'actions, d'organisations et de politiques, existe-t-il des similitudes entre ces différents types d'engagements ? Peut-on en déduire des spécificités qui seraient propres aux mobilisations liées aux identités sexuelles et de genre ? Ce sont ces questions, entre autres, que cet ouvrage évoque en filigrane.
Les textes réunis ici permettent d'explorer toute la richesse de ces militantismes et d'en analyser les caractéristiques, de façon interdisciplinaire. L'approche académique y est complétée par des témoignages d'acteurs et d'actrices de terrain
Cet ouvrage présente l'état des connaissances sur les politiques d'emploi ciblées sur les jeunes.
En France, plus de 15 % des jeunes sont au chômage. Ce taux s'élève à 50 % pour ceux qui, à 20 ans, ne détiennent au mieux que le brevet du collège ; il est toujours de 25 % lorsqu'ils atteignent la trentaine.
Les dispositifs pour y remédier n'ont pourtant pas manqué depuis quarante ans. En retraçant leurs différentes évaluations, les auteurs montrent que, malgré leur coût, la plupart de ces dispositifs agissent très marginalement sur l'insertion professionnelle des jeunes sortis prématurément du système éducatif. Ils relèvent, a contrario, l'efficacité de certains leviers actionnés dans d'autres pays. L'un d'eux, primordial, est l'orientation et la préparation des jeunes pendant leurs études par des conseillers qui les accompagnent jusqu'à l'obtention d'un emploi.
La défense de l'impératif écologique passe-t-elle par la mise à bas du capitalisme ?
Non, répond Jean-Marc Daniel, plaidant ici pour une troisième voie entre la destruction progressive et irrémédiable de la nature et celle, tout aussi irrémédiable, de la liberté, notamment celle d'entreprendre. Cette troisième voie, il en trouve les prémices au XVIIIe siècle, chez les physiocrates : de François Quesnay à Pierre Samuel Dupont de Nemours, ces penseurs ont mis au centre de leur réflexion les rapports de l'homme à la nature, donnant naissance à la science économique.
Explorant cet héritage intellectuel, Jean-Marc Daniel en souligne la modernité : valorisation du travail contre le mercantilisme et valorisation du soleil comme source d'énergie. Et nous incite à revenir au « bon sens » qui impose de ne pas sacrifier la croissance, de faire respecter la concurrence pour obliger les entreprises à être vertueuses, de revenir à la taxe carbone, pour accélérer la transition énergétique. Dénonçant les « pagano-gauchistes » et une écologie jugée punitive, il nous propose une nouvelle écologie libérale.
Proposé chaque année, ce bilan actualisé de la France vous apporte des informations objectives, factuelles et chiffrées pour vous orienter et comprendre les principaux débats actuels. Dette publique, impôts, Covid-19, laïcité, école, sécurité, et bien d'autres sujets encore au coeur des préoccupations des Français sont abordés ici.
Le capitalisme ne fait plus : il fait faire. L'économie de plateforme a conféré une dimension paradigmatique à l'usage de l'externalisation, ainsi qu'une place inédite aux activités gratuites. D'où la nécessité d'analyser les nouveaux régimes d'exploitation dans le secteur des services et de la culture sous l'angle de l'usage que le capitalisme fait du numérique. Dans cet ouvrage, Patrick Cingolani met en lumière les diverses formes que prend l'extraction du surtravail et la prédation du gratuit, de l'instillation du travail dans la vie privée à sa vaporisation dans les temporalités interstitielles du quotidien.
Le travail pénètre en effet désormais les pores de la vie ordinaire en effaçant ses indices et ses frontières. Parallèlement, on assiste à la spoliation spéculative des activités non-marchandes. Dans un monde où le temps d'activité gratuit est approprié par la contrainte ou par la promesse (stage ou projet) tandis que les travailleurs externalisés se trouvent assujettis à une temporalité juste-à-temps, tout moment devient une opportunité de prélèvement.
Mais si le "le travailleur" , voire "l'usager" , peut apparaitre abusé par l'effacement des indices de la subordination et des signes distinctifs du travail, rien ne serait pire que de désespérer d'une subjectivité donnée comme aliénée ou complice. Il importe plutôt de mener une critique rigoureuse de l'accountability qui s'intègre à une réflexion sur les formes de suspens et résistance démocratiques à opposer aux usages capitalistes de la technique, à l'instar des luttes menées par travailleurs de la mode à Milan ou par les coursiers de Deliveroo.
L'Afrique est soumise à un défi gigantesque : intégrer en une génération 1 milliard d'individus supplémentaires dans un contexte de faible productivité, de quasi-absence d'industrie, d'urbanisation accélérée, le tout coiffé par une crise climatique devenue permanente.
Cette « urgence africaine » impose d'inventer un nouveau modèle économique. Car l'Afrique a trop souvent été un continent cobaye, soumis à toutes sortes de prédations. Le huis clos inattendu de la crise du Covid-19 lui a permis de redécouvrir la richesse de son patrimoine. Forte de cette leçon, elle doit désormais réinventer son développement en s'appuyant sur ses biens communs.
Mettre en place un néoprotectionnisme africain et préserver ses ressources propres (terres, biens numériques...), assurer sa souveraineté - alimentaire en développant l'agroécologie, monétaire et financière avec la création d'une agence de la dette - sont autant de pistes pour que l'Afrique se réapproprie son destin. Avec cette conviction : en promouvant une économie du partage, les biens communs sont aussi profondément ancrés dans la réalité sociale africaine.
La retraite concerne tout le monde, et pas seulement les plus âgés d'entre nous. Avec l'espérance de vie et la durée de vie en retraite qui s'allongent, comprendre le système de retraite est nécessaire. Après avoir dressé un état des lieux sur la démographie de cette catégorie sociale, l'auteur explique le fonctionnement des systèmes de retraites spécifiques et revient sur le traitement des inégalités. Enfin, la question des réformes est posée. Comment fonctionne un système en points ? Qu'est-ce que la durée requise de cotisation ? Quels sont les conséquences des inégalités d'espérance de vie ? Est-ce que le système de retraite français est soutenable financièrement ? Faut-il unifier le système de retraite français ? Autant de questions que l'on se pose et auxquelles cet ouvrage répond.
Depuis le XIXe siècle, la France a accueilli plusieurs vagues de populations migrantes, entre autres Belges, Italiens, Portugais, Espagnols, Maghrébins et populations d'Afrique subsaharienne... Les politiques d'immigration ont été variables, depuis l'appel massif à l'immigration après la première guerre mondiale pour endiguer le risque de déclin démographique, à l'arrêt de l'immigration après le premier choc pétrolier alors que le chômage progresse ...
Aujourd'hui plus que jamais, l'immigration est un sujet central en politique française. Elle est appréhendée comme un « problème » auquel serait confrontée la société française ; un problème renforcé, dans un certain nombre de cas, par l'association entre immigré, maghrébin et musulman.
Ce livre permet de comprendre en 10 questions les trajectoires des immigrés et de leurs descendants, ainsi que la politisation de la question de l'immigration, les politiques publiques qui en découlent, et les débats de société récurrents qu'elle suscite.
Ce livre s'inscrit dans une bataille historique contre la contreréforme Macron de démantèlement de notre modèle social, et pour construire un nouvel âge des retraites et unenouvelle civilisation. Les auteurs dans leur diversité (spécialistes de la protection sociale, économistes, militants syndicaux, politiques, ou associatifs), donnent des arguments pour dénoncer l'arnaque et la dangerosité du projet Macron avec son acharnement à construire une société hyper-libérale. En même temps, cet ouvrage contribue à faire monter le débat sur des propositions alternatives.
Il met en son coeur la bataille du financement: une cotisation sur les revenus financiers, un développement des cotisations sociales avec une modulation du taux de cotisation, en liaison avec le développement de l'emploi et des salaires. En appui à la formidable mobilisation populaire, il veut contribuer à un front d'action des forces populaires et progressistes en faisant monter les convergences pour une autre réforme cohérente et au niveau des défis actuels. La bataille continue.