Greta Thunberg a aidé à réveiller les consciences par ses discours.
Avec Le Livre du climat elle propose un ouvrage essentiel pour tous ceux qui veulent
agir et lutter face à l'urgence climatique.
Comment la forêt nous sauvera si nous la laissons faire.
Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. Grâce à ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait découvrir la vie secrète des arbres et ses enseignements à des millions de lecteurs.
Dans sa forêt en Allemagne, qui est comme un laboratoire à ciel ouvert, il est le témoin des bienfaits de l'écosystème forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualité de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change.
Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent déjà au changement climatique et comment la forêt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matière première ; ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les conséquences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expérience unique, Peter Wohlleben dénonce les pratiques de l'industrie forestière et lance un appel à laisser se développer librement les forêts du futur.
La forêt peut être notre meilleure alliée pour préserver une planète vivable... mais seulement si nous la laissons faire.
Ainsi qu'Elizabeth Kolbert l'a montré dans son précédent livre, La Sixième Extinction (prix Pulitzer 2015), l'homme par sa seule présence sur Terre affecte l'environnement, mettant son intelligence au service de la destruction de la vie. Mais cette intelligence lui donne aussi la capacité de réparer les dommages qu'il fait subir à la nature. Qu'il s'agisse de ces chercheurs d'Hawaï mettant au point une espèce de corail susceptible de résister à l'acidification des océans ; de ces ingénieurs qui ont électrifié la rivière Chicago pour préserver la faune des Grands Lacs de la carpe asiatique ou de cette entreprise en Islande qui propose de capturer le carbone émis dans l'atmosphère pour le stocker sous forme de pierres, Elizabeth Kolbert est partie à la rencontre de celles et ceux qui tentent de restaurer notre environnement. À l'écart de tout militantisme, elle raconte ce moment extraordinaire où le seul moyen de garder une planète vivable est de se substituer à la nature et de prendre les choses en main... pour le meilleur comme pour le pire. Reportage de premier ordre sur nos efforts extraordinaires pour adapter la planète à l'homme, Des poissons dans le désert nous donne aussi à réfléchir sur l'humanité et le paradoxe d'aujourd'hui : la nature ne pourra survivre qu'en cessant d'être naturelle.
Si les plantes ne peuvent pas se déplacer, elles sont capables de conquérir les terres les plus lointaines, les zones les plus inaccessibles et les régions les moins hospitalières. Génération après génération, grâce à leurs spores ou leurs graines, les végétaux se déplacent et conquièrent de nouveaux espaces.
L'histoire de cette expansion irrésistible est méconnue. La manière qu'ont les plantes de convaincre les animaux de les transporter autour du monde ; leur résistance face à la bombe atomique, au désastre de Tchernobyl ; leur tactique pour apporter la vie sur les îles stériles, voyager à travers les époques, naviguer sur toute la surface du globe...
Autant d'histoires incroyables que Stefano Mancuso nous raconte dans ce livre captivant. Des histoires de pionniers, de fugitifs, de vétérans, de combattants, d'ermites, de maîtres du temps.
Rabat 1
Scientifique de renommée mondiale, professeur à l'université de Florence, Stefano Mancuso dirige le Laboratoire international de neurobiologie végétale (LINV). Il a contribué à l'exposition Nous, les arbres de la Fondation Cartier pour l'art contemporain. Après L'Intelligence des plantes, La Révolutions des plantes et Nous les plantes, L'incroyable voyage des plantes est son quatrième ouvrage traduit en français et publié aux Éditions Albin Michel.
À propos de L'Intelligence des plantes :
« Après avoir lu son best-seller, traduit en 21 langues, vous ne regarderez plus jamais un pot de géranium ou une botte de persil comme avant » Le Point
À propos de La Révolution des plantes :
« Livre après livre, le neurobiologiste italien Stefano Mancuso change notre regard sur le monde végétal, où règne une autre forme d'intelligence. » L'Express
« L'Italien se voit comme un explorateur invitant le public à lever le rideau sur un lieu inconnu. » Libération
« La description que fait ce livre du système végétal est instructive et jubilatoire. » Le Figaro
Les sorties, en solo ou en famille, sont l'occasion d'explorer, d'apprendre, de goûter... Mille et une astuces vous attendent au tournant : comment fabriquer un chewing-gum avec de la résine, imiter le brame du cerf à l'aide d'une feuille de hêtre, tailler des sifflets dans des branches de saule. Comment éviter de se mouiller les pieds. Déjouer mouches, taons et autres tiques. Identifier des empreintes dans la boue. Installer un nichoir. Ou encore couper soi-même son bois de chauffage.
Les humains font partie intégrante de l'écosystème forestier. Encore faut-il qu'ils y trouvent leur juste place. Ce livre, richement illustré, s'emploie à les y aider, avec beaucoup d'entrain et quelques maîtres mots : respect, curiosité, liberté.
S'abandonner pour mieux triompher" L'enfant que j'étais m'a montré que le chemin vers la guérison n'est pas nécessairement bien éclairé. Qu'il s'agit plus souvent d'une longue ascension à travers un labyrinthe d'ombres et une immensité glacée qui vous donne l'impression qu'elle ne fondra jamais. "
À l'ombre des montagnes est le récit bouleversant de la résilience et de la renaissance de six êtres remarquables, à travers un voyage sur le plus haut sommet du monde. Un pas après l'autre.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse. Mais nous manquons d'outils pour penser cette ère de l'Anthropocène. Avec intelligence et humour, Morton nous libère des discours bien-pensants qui servent surtout à soulager les consciences et verdir les programmes électoraux. La Pensée écologique, c'est apprendre à penser différemment : s'affranchir du concept de Nature, voir grand (global plutôt que local), reconnaître les hyperobjets (le plastique ou la biosphère), prendre conscience de l'étrange étrangeté du monde et des liens de tout avec tout. De Darwin à Blade Runner, de Wordsworth à Bjrk ou Levinas, Morton nous offre un texte radical, accessible et totalement nouveau dans le champ de l'écologie. « Peu d'essais de philosophie sont aussi stimulants. » Philosophie Magazine
Une ode à la nuit noire, mieux la ressentir pour mieux la préserver.
Ballet nutritif des chauves-souris, chant nuptial des grands ducs, perspective vertigineuse de la voûte céleste, bioluminescence des créatures des abysses... C'est un spectacle tourbillonnant de vie qui se déroule dans les coulisses de la nuit, ce moment sacré, propice aux principales activités de la faune sauvage : accouplement, chasse, pollinisation... La nuit n'est pas le monde des humains ! Pour capter sa magie, il faut savoir faire preuve de patience, mettre ses cinq sens en éveil et, surtout, laisser place à l'obscurité. Car, si notre peur du noir nous incite à tout illuminer, la pénombre demeure une condition vitale à l'équilibre fragile des écosystèmes et à notre propre santé.
Zoologiste suédois de renommée internationale, Johan Eklf nous invite avec passion et onirisme à nous réconcilier avec l'obscurité. Sous sa plume, la nuit s'enchante et nous dévoile toute sa beauté et sa poésie. À la croisée de la biologie, de la philosophie et de l'écologie, ce récit nous ouvre grand les portes d'un monde fascinant. Il ne tient qu'à nous de le découvrir, de le comprendre et de le ressentir, pour mieux le protéger. Une vulgarisation scientifique immersive, qui nous apprend à combiner notre besoin de lumière avec le besoin vital d'obscurité de la nature.
Oser vivre l'obscurité pour mieux préserver le vivant.
Le changement climatique est le sujet brûlant de ces dernières années. Le débat divise : certains préfèrent esquiver la question par peur de la réalité, d`autres n`y croient pas et enfin, il y a ceux qui voudraient comprendre sans se retrouver noyés dans une masse d`informations contradictoires et nébuleuses.
Soutenu par plus de 100 experts et scientifi ques, Climatographie est un ouvrage richement illustré en infographies qui fait la part des choses sur la réalité du réchauffement climatique de manière claire et concise, pour que nous puissions enfin toutes et tous comprendre les enjeux majeurs du climat.
"Perdre la Terre n'a pas fini de frapper les esprits'
M, Le Magazine du Monde
1979. À peu près tout ce que nous comprenons à l'heure actuelle du réchauffement climatique était compris. Et même mieux compris, sans doute. Les principaux aspects du problème étaient tranchés, sans débat possible, et les spécialistes, loin de se disputer sur l'établissement des faits, travaillaient à en affiner les conséquences. Il y a trente ans, nous aurions pu sauver la Terre. Pourtant nous n'avons rien fait. Après des années d'enquête et plus de cent interviews réalisées avec le soutien de la Fondation Pulitzer, Nathaniel Rich retrace comment la planète a raté son rendez-vous avec le climat, comment malgré les efforts de plusieurs lanceurs d'alerte, d'intérêts parfois concordants, souvent contradictoires, y compris de l'industrie pétrolière, rien n'a été fait pour stopper le changement climatique.
Implacable et passionnant, Perdre la Terre est un document pour l'histoire. Notre histoire. Un récit fascinant dans lequel l'auteur semble placer le lecteur à la table des négociations pour lui faire entendre les cris d'alarme, les silences coupables, les atermoiements de conscience, la force de l'inertie et des renoncements, et peu à peu l'imminence de la catastrophe. Perdre la Terre n'est pas seulement le roman impitoyable d'occasions historiques manquées, c'est aussi l'évaluation claire et détaillée de la façon dont nous en sommes arrivés là – et de ce que nous pouvons et devons faire avant qu'il ne soit vraiment trop tard.
Nathaniel Rich est journaliste au long cours pour le New York Times. Fasciné par l'attraction paradoxale qu'exercent les catastrophes sur la société contemporaine, il interroge dans ses articles la manière dont le monde et la littérature s'accommodent du désastre.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par David Fauquemberg.
Sur la piste du Covid-19, les chauves-souris restent le suspect n°1 des virologues dans la transmission du virus à l'homme. Mais d'autres facteurs, bien humains, ont contribué à abolir la « barrière des espèces » et à propager l'épidémie dans le monde entier : la déforestation accélérée, le commerce lucratif des animaux sauvages, l'explosion du trafic aérien et le réchauffement climatique. Ce livre décrit les mécanismes par lesquels le capital, dans sa quête de profit sans fin, produit le risque épidémique comme l'effet de serre, sans fin. À l'échelle microbienne comme atmosphérique, l'urgence est devenue chronique - et ne rien faire serait fatal.
S'appuyant sur l'expérience inédite de ces derniers mois, Andreas Malm appelle à mettre en oeuvre des politiques écologiques radicales à grande échelle ; il rappelle aussi que sur le front climatique, aucun « retour à la normale » ne sera possible et que les demi-mesures bureaucratiques ne suffiront pas. Si nous ne voulons pas vivre sur « une planète enfiévrée habitée par des gens fiévreux », il faut des méthodes révolutionnaires.
A partir des dernières découvertes scientifiques et de ses propres observations, le forestier le plus célèbre du monde nous ouvre les yeux sur les interactions secrètes entre l'homme et la nature.
Les plantes réagissent positivement au toucher humain et sont capables d'entendre. Les arbres dorment, ressentent la douleur et ont comme un coeur qui bat. Notre tension artérielle se normalise à leur voisinage et la couleur verte nous apaise.
En conteur incomparable, Peter Wohlleben nous révèle un cosmos merveilleux où l'homme n'est pas un être supérieur mais fait partie d'un tout, à l'égal de chaque plante, de chaque animal. Il nous donne des conseils pratiques pour transformer nos promenades en aventures et aiguiser nos sens. Il nous fait prendre conscience que respecter la nature, c'est nous protéger. Ingénieur, Peter Wohlleben a travaillé pour l'administration forestière pendant vingt ans. Aujourd'hui, il dirige une académie forestière dans l'Eifel, en Allemagne, et s'engage pour les approches alternatives et le retour des forêts primaires dans le monde entier. Il est l'auteur de plusieurs best-sellers, dont La Vie secrète des arbres, La Vie secrète des animaux et Le Réseau secret de la nature.
Traduit de l'allemand par Lise Deschamps
Après avoir théorisé la Troisième Révolution industrielle (La Troisième Révolution industrielle, LLL, 2012), Jeremy Rifkin s'attaque à la notion de « New Deal Vert ». Il s'agit d'un projet économique et de société, fruit d'une prise de conscience mondiale sur l'état de la planète. Le but : sauver la vie sur Terre, tout simplement.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse, nous sommes dans l'ère de l'Anthropocène. Mais contempler la catastrophe ou chercher le coupable n'aident ni à prendre les bonnes décisions, ni à agir vraiment. Face à une avalanche de faits et de données toujours plus alarmants, n'est-il pas temps de se réaccorder à notre environnement ? En recourant à des outils et des concepts comme l'intuition, l'art, l'empathie, l'interconnectivité, ou notre héritage néandertalien, Timothy Morton nous montre comment se remettre au diapason : à notre échelle, mais aussi à celles des bactéries, de la baleine à bosse, des écosystèmes, ou de la planète. Être écologique, c'est changer de paradigme dans notre relation au monde, se libérer du déni et du désespoir. Une lecture performative aussi sérieuse que captivante. « Être écologique, c'est se reconnecter à la biosphère. » The Financial Times « Un essai idéaliste et inspirant. » The Guardian
Comment vivre dans le respect des limites et des ressources de la nature ? Alors que la production mondiale de pétrole a atteint son maximum et que c'en est désormais fini des énergies fossiles bon marché, la permaculture constitue une réponse pragmatique aux enjeux de notre époque. Elle utilise la pensée systémique pour « élaborer en toute conscience des paysages qui imitent les schémas et les relations observés dans la nature et fournissent en abondance nourriture, fibres et énergie afin de subvenir aux besoins locaux ». En quatre décennies, la permaculture est devenue un mouvement international, apportant une contribution pratique au débat sur la soutenabilité. Dans Permaculture, désormais le livre de référence sur le sujet, David Holmgren théorise et illustre concrètement 12 principes sur lesquels s'appuyer pour concevoir un mode de vie soutenable et s'adapter à la « descente énergétique » qui suivra le pic pétrolier. Chaque principe fait l'objet d'un chapitre à part entière.
" La situation est pire, bien pire que ce que vous pouvez imaginer. Si votre inquiétude face au réchauffement climatique se résume à une crainte de la montée du niveau de la mer, vous ne faites qu'effleurer la surface des catastrophes à venir... "Écouter la science et faire connaître la vérité. David Wallace-Wells a décidé de se confronter aux réalités scientifiques du changement climatique. Non comme un spécialiste, un avocat ou un militant écologiste, mais comme un journaliste, un citoyen, un enquêteur.Il a interviewé des dizaines de scientifi ques, lu des centaines d'articles parmi ceux publiés ces dix dernières années et collecté toutes les données qui tombaient, jour après jour, sur son fil d'actualité Twitter pour nous offrir une vue d'ensemble sur la situation. Et la situation est grave.Pénuries alimentaires, sécheresses et inondations, incendies, océans à l'agonie... David Wallace-Wells étudie toutes les facettes des problèmes climatiques. Et, surtout, il démontre brillamment comment le réchauffement aura des conséquences directes sur tous les aspects de la vie humaine. Sans une révolution radicale de notre mode de vie, d'immenses parties de la Terre deviendront inhabitables et d'autres très inhospitalières dès la fin du siècle.
Les plantes prennent la parole !
« Ce livre s'efforcera de remédier à notre manque de reconnaissance et d'estime envers les végétaux en les traitant à l'égal d'une nation, c'est-à-dire d'un ensemble d'individus ayant en commun leurs origines, leurs moeurs, leur histoire, leurs organisations et leurs objectifs. Observer la Nation des Plantes aboutit alors à des résultats surprenants : regroupée sous son drapeau vert, blanc et bleu, elle constitue la nation la plus nombreuse, la plus importante et la plus répandue de la Terre, où les arbres sont à eux seuls plus de 3000 milliards ; forte de tous les végétaux du globe, elle tient sous sa dépendance tous les autres organismes vivants. »Après le succès de L'Intelligence des plantes, le neurobiologiste Stefano Mancuso pose les bases d'une véritable constitution sur laquelle bâtir notre avenir pour vivre en harmonie avec le règne végétal.
Du delta du Nil aux cercles polaires, le constat est effrayant : la Terre se réchauffe dans des proportions qui nous mènent aujourd'hui au seuil de la catastrophe. Le concept d'Anthropocène, s'il a le mérite de nommer le problème, peine à identifier les coupables et s'empêtre dans le récit millénaire d'une humanité pyromane. Or si l'on veut comprendre le réchauffement climatique, ce ne sont pas les archives de « l'espèce humaine » qu'il faut sonder mais celles de l'Empire britannique, pour commencer. On y apprend par exemple que dans les années 1830 la vapeur était, aux mains des capitalistes anglais, un outil redoutable pour discipliner la force de travail et une arme de guerre impérialiste ; on y suit la progression fulgurante de la machine mise au point par James Watt qui supplante en quelques années la force hydraulique - pourtant abondante et moins chère - dans l'industrie textile anglaise. En puisant dans les sources de l'histoire sociale, ce livre raconte l'avènement du « capital fossile », ou comment la combustion ininterrompue de charbon a permis de repousser les limites de l'exploitation et du profit.
Il faut couper la mèche qui brûle avant que l'étincelle n'atteigne la dynamite, écrivait Walter Benjamin dans un fragment célèbre, « Avertisseur d'incendie », où il insistait sur la nécessité d'en finir avec le capitalisme avant qu'il ne s'autodétruise et emporte tout avec lui. Pour Andreas Malm, on ne peut pas mieux dire l'urgence contemporaine de défaire l'économie fossile par des mesures révolutionnaires.
La véritable tragédie de notre époque se déroule sous nos yeux, à l'échelle de la planète tout entière : la disparition de notre milieu naturel. Notre mode de vie actuel précipite la biodiversité vers un déclin certain. David Attenborough, grand producteur de films naturalistes à la BBC, nous livre son témoignage et sa vision de l'avenir. Comment nous en sommes arrivés là et comment, si l'on agit maintenant, il est encore temps de sauver la vie sur Terre. Le livre a fait l'objet d'une adaptation filmée diffusée sur Netflix.
De loin, un champ a l'air d'un seul tenant ; mais de près ? Que se passe-t-il vraiment dans l'herbe haute ? En apparence, La Prairie est un simple journal : de janvier à décembre, John Lewis-Stempel raconte le passage des saisons, des renoncules au printemps à la coupe des foins en été et au pâturage en automne. Il dévoile les vies des animaux qui habitent l'herbe et le sol : le clan des blaireaux, la famille des renards, la garenne des lapins, la couvée des alouettes des champs et le couple de courlis, entre autres. L'histoire de leur naissance, leur vie et leur mort est une biographie intime de la vie animale. Rapprochez-vous encore un peu, suivez les phrases ciselées de Lewis-Stempel et vous vous apercevrez, par exemple, que ce qui paraît plat ne l'est pas vraiment, que ce qui paraît petit est grand et ce qui paraît un est multiple. En d'autres termes, vous vous apercevrez que la prairie qui enchante le regard - et l'estomac des moutons - est, à elle seule, un monde. « Je ne vous parlerai que de ce que l'on ressent quand on travaille et qu'on observe un champ auquel on est lié depuis toujours. Tout essai de rationalisation... est inutile », nous aura avertis Lewis-Stempel.
Que seraient nos sociétés sans pétrole ? Brutalement métamorphosées... Plus d'ordinateurs, plus de nourriture des quatre coins du monde, plus de voitures ni d'avions, plus de plastique ; nous devrions rapidement réapprendre à produire un nombre incalculable de choses pour assurer notre survie. Mais serions-nous capables d'une telle autonomie ?
Ce scénario catastrophe est loin d'être paranoïaque. Il représente au contraire un avenir proche que nous devrons affronter tôt ou tard. Car allié aux changements climatiques, le pic pétrolier (la fin d'un pétrole abondant et peu cher) exige un changement draconien de nos habitudes de vie, une Transition énergétique qui mettrait fin à notre vulnérabilité collective. Comme nos gouvernements refusent de prendre les mesures qui s'imposent, il nous revient à nous, citoyen.ne.s, de prendre l'initiative et de nous préparer.
C'est ce que propose ce Manuel de Transition, outil révolutionnaire et inspirant, entièrement consacré aux solutions pour construire dès maintenant des sociétés écologiques et résilientes, capables de s'adapter aux catastrophes que constituent le pic pétrolier et les changements climatiques. Enfin traduit et adapté en français, ce livre accessible, clair et convaincant expose tous les outils, les détails pratiques et les étapes nécessaires pour préparer l'avenir en diminuant radicalement les besoins énergétiques à l'échelle de sa communauté.
Déjà, des milliers d'Initiatives locales ont démarré leur processus de Transition. Planter des arbres fruitiers, réapprendre à la population à cultiver un potager, développer la résilience, réorganiser la production énergétique, développer le transport actif, réapprendre les savoir-faire que nous avons oubliés, telles sont, entre autres, les nombreuses actions concrètes que les citoyenNEs peuvent réaliser au sein de leur village, leur ville, ou leur quartier.
Vous tenez entre vos mains un outil de changement incroyable... Alors, on commence quand?
Konrad Lorenz a consacré une grande partie de sa vie à l'étude de l'oie cendrée dont il a suivi, pendant près de soixante-quinze ans, les moeurs étranges.
Ses travaux mondialement connus privilégient l'observation minutieuse et patiente ; il a ainsi pu étudier, outre leurs caractéristiques physiologiques (locomotion, cris, nourriture, reproduction...), les comportements de ces animaux étonnants : vie de couple, vie familiale, vie à l'intérieur d'un groupe dont la hiérarchie est en grande partie fondée sur l'agressivité mais aussi sur l' " empreinte ", ce mouvement qui pousse l'oison à s'attacher au premier être vivant qu'il rencontre.
Ainsi ce livre abondamment illustré nous offre-t-il une étude éthologique d'un animal aux comportements proches des comportements humains, car, nous dit Konrad Lorenz, si l' " anthropomorphisme " est tombé en discrédit, " on oublie que les similitudes entre les systèmes comportementaux humain et animal - ambition hiérarchique, jalousie, comportement d'attachement - existent effectivement et sont remarquables ".
Les insectes sont partout. Parmi les espèces animales connues de notre planète, trois sur quatre sont des insectes.
Dans L'apocalypse des insectes, vous découvrirez que ce groupe kaléidoscopique souffre de la plus grande crise existentielle de son histoire. Quelle est la cause de l'effondrement du monde des insectes ? En quoi ce déclin alarmant est-il une menace pour nous ? Et que peut-on faire pour préserver cet empire miniature essentiel à notre vie?
Des forêts tropicales de Porto Rico devenues silencieuses aux grandes plaines de l'Oklahoma désormais sans abeilles, Olivier Milman a enquêté et questionné des chercheurs du monde entier. Il nous montre à quel point ces petites créatures sont essentielles. Elles aident à garder les rivières propres, à maintenir les populations de poissons et d'oiseaux et à disséminer les plantes et les arbres. Même les insectes les plus mal aimés, comme la blatte ou la guêpe, jouent un rôle écologique crucial, et leur disparition façonnerait profondément notre propre histoire.
" Des millions de gens vont mourir à cause du réchauffement climatique. Des centaines de millions de gens vont devenir des réfugiés climatiques. Ces chiffres comptent, parce que ce ne sont pas seulement des chiffres – il s'agit d'individus, avec chacun une famille, des habitudes, des phobies, des allergies, des aliments préférés, des rêves récurrents, une chanson qui lui est restée dans la tête, des empreintes uniques et un rire particulier. [...] Il est difficile de prendre en charge des millions de vies. Mais il est impossible de ne pas prendre soin d'une seule. Cependant, peut-être n'avons-nous pas besoin de nous soucier de ces millions de gens. Il nous suffit de les sauver. "
Après l'immense succès de Faut-il manger les animaux ?, Jonathan Safran Foer revient à la charge : l'élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L'extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Avec empathie, avec humour, l'auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu'il n'est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l'avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.