L'humanité a bouleversé le système Terre, assurant son confort mais menaçant son avenir. Comment en est-on arrivés là et surtout... comment en sort-on ?!
L'apocalypse est-elle vraiment pour demain ? Plutôt que de céder au désespoir, ce manuel citoyen est là pour vous aider à relever le grand défi de notre avenir (et, au passage, convaincre quelques irréductibles sceptiques !).
Voici donc un parcours pédagogique en six étapes qui s'ouvre sur un état des lieux de la planète et décrypte l'Anthropocène comme un fait humain à l'origine de la totalité des processus physiques affectant aujourd'hui le système Terre. Après avoir envisagé divers scénarios de prospective, il propose des solutions sociopolitiques viables, inspirées des diverses sciences - changer de régime énergétique, réformer le système économique, réguler le Web et l'espace, etc. -, pour ne pas se laisser aspirer par le vortex.
Un livre stimulant et ludique pour se montrer à la hauteur des enjeux et s'inventer un futur habitable dans un monde solidaire et durable.
Laurent Testot est essayiste, spécialiste d'histoire globale et journaliste scientifique. Son premier livre chez Payot, Cataclysmes. Une histoire environnementale de l'humanité (2017), a remporté le prix Léon de Rosen de l'Académie française 2018.
Nathanaël Wallenhorst, docteur en sciences de l'environnement, science politique et sciences de l'éducation, est enseignant- chercheur à l'université catholique de l'Ouest. Son dernier livre sur l'Anthropocène : Qui sauvera la planète ? (2022).
L'historienne Mathilde Larrère raconte avec érudition et humour l'histoire des objets, connus ou insolites, des luttes féministes.
L'autrice de Rage against the Machisme poursuit son exploration des luttes féministes depuis la Révolution française et nous en propose une histoire matérielle, une histoire par les objets du quotidien. Mathide Larrère a choisi de se pencher sur une vingtaine d'entre eux, symboliques des combats des féministes, et outils bien réels de leur émancipation.
Ces objets racontent au fil des ans les libertés chèrement acquises, tant sociales, physiques, vestimentaires ou laborieuses des femmes. Le fusil, le carnet de chèque, le cintre ou la pompe à vélo, la crinoline ou la cup : autant de signes du courage, de l'auto-organisation et de la créativité des féministes reléguées à leurs placards, et qui se battent avec les armes qu'elles y trouvent.
Dans Guns and Roses, Mathilde Larrère renoue avec son style combattif et plein d'entrain, accompagnée à nouveau par le dessin de Fred Sochard, pour un récit enlevé où les époques et les luttes se répondent. Elle propose aussi au fil du texte de nombreuses sources d'époque, discours, chansons, citations.
Après ses promenades philosophiques à Paris, Cioran nous conduit à travers l'Europe sur les chemins des arts et de la littérature. Du Jardin des Plantes au lac Léman en compagnie de Byron et Shelley, aux côtes bretonnes de Kenneth White, en passant par le la Toscane de Michel-Ange, Cioran égraine ses réflexions sur la culture et la société comme autant de voyages de l'esprit.
Ce livre est la suite d'On ne peut vivre qu'à Paris, textes inédits de Cioran illustrés par Patrice Reytier.
La France a pleinement participé à la guerre froide. Mais à la différence d'autres pays, l'« atlantisme » y a presque toujours été minoritaire et, dans le domaine politique comme sur le plan militaire, elle a imprimé à cet affrontement sa marque particulière, sans tomber dans l'hystérie antisoviétique ni dans le rejet de la Russie en tant que telle.
Présente dans toutes les grandes crises, elle a, avec davantage de détermination que ses alliés, cherché à maintenir dans ce conflit nouveau (conflit de puissance et conflit idéologique à la fois) le système international classique dans le cadre d'une « double sécurité » (aussi bien face à l'URSS que face à une éventuelle résurgence du problème allemand), ou même elle s'est employée à promouvoir un nouveau système européen permettant de relativiser les différences entre les deux parties du continent. Malgré le confort que la situation aurait pu lui procurer, elle a tenté, avec des variantes et des responsables aussi différents que de Gaulle, Bidault, Robert Schuman, Mendès France, Mitterrand, d'imaginer une sortie qui ne serait pas le résultat d'une victoire pure et simple. Sortie qui passerait par le retour au primat de l'intérêt national à l'Est ou bien par la convergence des modèles de société.
Au total, si la France n'a pas « gagné » cette guerre de cinquante ans, elle ne l'a pas « perdue ». Étant donné la lourdeur des problèmes de la décolonisation et la profondeur de ses divisions internes sur la politique à suivre envers l'URSS mais aussi envers les États-Unis et l'Allemagne, c'est déjà beaucoup. Appuyée sur le dépouillement méthodique des archives du Quai d'Orsay et des autres grandes chancelleries, la plupart inédites, des témoignages et des Mémoires de multiples protagonistes, cette somme historique sans précédent renouvelle fondamentalement notre vision du second XXe siècle.
D'habitude, on lit des histoires aux enfants pour qu'ils s'endorment bien; Lise Bartoli propose ici huit contes métaphoriques qui vont les... réveiller, les ouvrir à leurs pouvoirs et potentialités !
Soit la description synthétique, soit cette autre citation:
« Dans le passé, la théorie éthique a eu un impact sur la société et produit des effets tangibles jusque dans la vie de l'homme ordinaire, et il n'y a aucune bonne raison de penser qu'elle n'en soit plus capable à l'avenir. Pour ce qui est du salut collectif et individuel de l'espèce humaine, l'art est sans nul doute plus important que la philosophie, et la littérature plus importante que tous les autres arts. Mais rien ne pourra remplacer la spéculation pure, rigoureuse et professionnelle ; et c'est nécessairement de l'intérieur de ces deux cercles, l'art et l'éthique, que nous pouvons espérer voir naître des concepts porteurs de valeur intrinsèque et en même temps capables d'orienter et de contrôler le pouvoir croissant de la science.»
Née en Irlande, ancienne élève de Wittgenstein, Iris Murdoch (1919-1999) a enseigné la philosophie à Oxford de 1948 à 1963. Elle s'est ensuite principalement consacrée à une oeuvre romanesque et théâtrale, aujourd'hui reconnue internationalement. Toute son oeuvre littéraire est publiée chez Gallimard.
Les sites les plus célèbres de l'Antiquité reprennent ici vie et forme : ils sont représentés par Jean-Claude Golvin à travers autant d'aquarelles. Plus de cent trente restitutions se répartissent ainsi sur trente siècles, de 2500 av. J.-C. jusqu'au Ve siècle de notre ère. Chaque image représente une synthèse de milliers d'informations, parfois le résultat d'un siècle de fouilles.
Hermann Broch (1886-1951) figure certainement, avec Proust, Musil et Joyce, au panthéon des grands inventeurs de roman du vingtième siècle. Mais le public francophone sait peu qu'il se consacra également à l'écriture d'une importante oeuvre philosophique, sans jamais vouloir parvenir à lui donner une forme définitive.Les six essais publiés ici ont été écrits entre 1931 et 1946 et rendent compte de sa «théorie de la connaissance», fondée sur une conception très personnelle du concept de valeur. Portant sur des sujets apparemment divers, comme la musique, la poésie ou la psychanalyse, ils concernent une seule et même question : comment la raison peut-elle permettre de saisir ce qui, dans toute activité humaine, dépasse le champ de la raison ?
Hermann Broch (1886-1951) est l'auteur d'une oeuvre romanesque hors du commun publiée en français chez Gallimard (La mort de Virgile, Les somnambules, le Tentateur, etc.), et d'une oeuvre philosophique inachevée, dont la pièce maîtresse reste sa Théorie de la folie des masses (l'éclat, 2005).Né à Vienne, il est emprisonné par les nazis, après l'annexion de l'Autriche. Grâce à l'aide de James Joyce il est libéré et parvient à gagner les USA où il vivra le reste de sa vie.
Ce livre présente pour la première fois une riche documentation qui renouvelle notre regard sur la Société des Guerriers Mohawks, qui, au début des années 70, a permis une (re)prise de conscience chez les populations autochtones du Canada de ce qui ne fut rien d'autre qu'un génocide à grande échelle, doublé d'un effacement d'un monde et d'une culture d'une extraordinaire richesse. À partir de l'oeuvre écrite et picturale de Louis Karoniaktajeh Hall (1918-1993) - militant, artiste et porteur des traditions de son peuple, l'ouvrage contient ses textes les plus importants, un choix de ses oeuvres picturales et des très nombreux témoignages d'une histoire orale de la Confédération iroquoise qui permettent de comprendre cinq siècles de résistance du peuple mohawk sur le continent nord-américain.
Louis Karoniaktajeh Hall (1918-1993) était un écrivain et peintre kanien'kehá:a dont l'oeuvre continue d'inspirer des générations d'Autochtones.
Kahentinetha Rotiskarewake est une Kanien'kehá:ka du clan de l'ours. Elle a joué un rôle clé en tant qu'écrivaine et porte-parole dela résistance autochtone.
Philippe Blouin écrit, traduit et étudie l'anthropologie politique et la philosophie à Tionni'tio'tià:kon (Montréal). Ses travaux ont été publiés dans Liaisons et Stasis.
Cet ouvrage se propose d'explorer les subtilités qui tissent notre conscience de soi corporelle. Chaque époque se crée ses propres mythes, et la nôtre a érigé le corps en héros, lieu du bien-être physique et mental, ou entité soluble à volonté dans le monde virtuel. Avec l'appui des sciences cognitives, la philosophe cherche à montrer la fragilité de cette illusion de toute-puissance sur notre propre corps. Mais le corps est aussi le moyen qui nous permet d'inter- agir avec les personnes et les objets qui nous entourent. Ce livre illustre ce tiraillement entre deux forces opposées, celle qui nous fait rester loin du monde et celle qui nous fait dialoguer avec lui. Un essai qui démythifie le corps pour essayer de cerner cette relation si singulière entre le sujet pensant et le corps, entre le moi, les autres et le monde. Frédérique de Vignemont est chercheuse en philosophie, directrice adjointe de l'Institut Jean-Nicod (CNRS - ENS - PSL - EHESS), chercheuse associée à la New York University à Paris et rédactrice à la Review of Philosophy and Psychology. Ses travaux, à la croisée de la philosophie de l'esprit et des sciences cognitives, s'intéressent à la conscience de soi et à la conscience du corps.
Descendre le Nil au temps des pharaons, d'Abou Simbel à Alexandrie, devient un rêve enfin accessible grâce au talent inconstestable de Jean-Claude Golvin. Une Égypte fastueuse, totalement inédite, qui redonne vie aux ruines les plus grandioses comme aux vestiges les plus anodins. Chaque image - environ une centaine d'aquarelles - est accompagnée de commentaires sur l'architecture et les découvertes archéologiques, ainsi que de nombreux textes retraçant le contexte mythologique, politique et historique, qui permettent d'appréhender le site dans sa totalité. Nouvelle édition, totalement corrigée, revue et augmentée d'un cahier supplémentaire.
L'anxiété est un mécanisme de protection et de survie qui permet de s'adapter face au danger. Même si elle revêt différentes formes, elle a toujours la peur en trame de fond, et cette peur peut devenir problématique et nuire grandement à la qualité de vie de la personne qui en souffre. Voici un guide concret, basé sur des approches reconnues, pour aider parents, enfants, adolescents et professionnels de la santé et de l'éducation à y faire face.
-Caractéristiques, origines et manifestations de l'anxiété.
-Outils de prévention et d'intervention à intégrer au quotidien, pour apaiser le corps, la tête et les sentiments, et pour modifier le comportement.
-Méthode pour choisir les bons outils et les mettre en application.
Les parents peuvent se servir de ce livre seuls, avec leur jeune ou en collaboration avec un intervenant, alors que certains adolescents préféreront l'utiliser de leur côté.
Le catalogue de l'ouverture de la Grotte Cosquer en 2022 à Marseille. La grotte Cosquer est l'un des sites majeurs de l'art pariétal paléolithique européen. Les groupes d'Homo sapiens qui ont fréquenté cette cavité y ont laissé des traces de leurs passages (silex, foyers, charbons, tracés digités...) dont les plus remarquables sont des dessins et des gravures organisés sur les parois dans un espace souterrain : une grotte ornée fréquentée entre 33 000 ans et 19 000 ans avant le présent.
Très isolée dans le sud-est de la France, loin des foyers « classiques » de l'art pariétal européen, mais aussi par le bestiaire qui y est représenté (pingouins, phoques notamment), la grotte Cosquer est une grotte ornée unique.
De nombreux livres ont été consacrés à Mileva Einstein, la première épouse d'Albert, dont il a divorcé en 1919 après avoir partagé avec elle quinze années de travail et de vie commune. Dans plusieurs de ces ouvrages, il est argué que Mileva aurait largement contribué aux grandes découvertes de son époux. Ce n'est pas le parti pris par ce livre qui s'efforce, essentiellement sur la base des lettres entre Albert et Mileva ainsi que celles qu'ils ont échangées avec leurs amis, de rappeler leur amour fusionnel pendant leur jeunesse, et de tenter de comprendre pourquoi Albert a ensuite complètement rejeté Mileva au point de ne jamais faire mention d'elle dans ses écrits. L'auteure montre de façon convaincante que Mileva a très mal supporté en 1903 l'abandon imposé par Albert de leur fille bâtarde, et que leur couple est alors tombé dans une spirale tragique : le caractère de Mileva était devenu trop sombre pour ce jouisseur de la vie et des femmes. Mileva aimait excessivement Albert, et cet amour a brulé ses ailes et l'a consumée. Sa vie a été un long calvaire après leur divorce, Mileva se débattant dans des problèmes financiers et s'occupant seule de leur fils cadet schizophrène, tandis qu'Albert devenait le scientifique le plus encensé du vingtième siècle.
Erving Goffman est un des sociologues les plus marquants du XXe siècle. Spécialiste des interactions humaines, il a connu une carrière fulgurante, influençant nombre de ses contemporains et ayant une descendance intellectuelle d'envergure. Il a particulièrement marqué le monde universitaire français à la faveur de la publication de plusieurs de ses textes par Pierre Bourdieu. Cependant, chose étonnante, on ne connaît rien ou presque de lui et aucun biographe ne s'était encore penché sur sa vie.
Yves Winkin a bien connu Erving Goffman lors de ses années d'études aux États-Unis. Il a fouillé dans des années d'archives, de notes, de comptes-rendus d'entretiens pour façonner cet ouvrage écrit au long court dans un style jubilatoire. Avec distance critique et humour, il analyse dans le même temps son travail de biographe pour donner ici une magistrale leçon de biographie.
Redonner confiance et autonomie aux personnes atteintes de troubles cognitifs, c'est possible.
AG&D a collaboré avec le professeur Cameron Camp pour développer une approche innovante qui se rencentre sur les capacités, les goûts et les motivations de l'individu pour que celui-ci redevienne acteur de sa vie.
Inspirées de la méthode Montessori, les activités présentées dans cet ouvrage abordent tous les domaines de la vie quotidienne : cuisine, jardinage, bricolage, lecture et écriture, vie en collectivité, activités sportives et artistiques, partage intergénérationnel... Chaque fiche donne la liste du matériel et des compétences indispensables pour la réussite de la personne et décrit le déroulé pas à pas.
Elle s'accompagne de conseils et d'idées complémentaires pour s'adapter aux différentes situations.
Un ouvrage inspirant pour tous les aidants, en milieu collectif ou à domicile, qui souhaitent faire vivre la maladie d'Alzheimer autrement.
Historiquement Frantz Anton Mesmer (1734-1815) est considéré comme le fondateur du magnétisme animal, ancêtre de la technique hypnotique. Comme les planètes agissent les unes sur les autres, la lune et le soleil sur l'atmosphère et les mers, il concluait que ces grands corps agissent aussi sur le système nerveux, moyennant un fluide très subtil qui pénètre tout. Ce fluide ressemblerait par ses propriétés à l'aimant. En conséquence il l'appellera Magnétisme animal. Mais Vienne n'était pas prête à accepter ces idées troublantes... Il publiera son premier livre à Paris en 1779.
L'atelier de Jean-Jacques Rousseau se compose d'une succession de lieux symboles où, au cours d'une vie en mouvement, il a quelque temps posé sa table de travail : parmi eux son donjon à Montmorency, son laboratoire à Môtiers, cette chambre « qui ne ressemblait en aucune manière à celle d'un homme de lettres » rue Plâtrière à Paris... sans compter bois et bosquets des promenades qu'il fréquentait un carnet et un crayon en poche. Mais cet atelier est surtout l'immense espace de papier constitué par ses manuscrits de travail, des milliers de pages autographes aujourd'hui dispersées à travers le monde. Il nous permet de découvrir les chemins de l'invention d'un écrivain penseur critique des Lumières, de suivre brouillons à l'appui la naissance du Contrat social, de l'Émile ou de La Nouvelle Héloïse, et de regarder Rousseau annoter Platon, Montaigne ou Voltaire dans les marges des livres de sa bibliothèque.
Toutes les sociétés connaissent des actions de pillage et de destruction de leur patrimoine. EElles sont souvent le fait des populations qui, pour survivre, font un commerce direct des objets pillés. Au quotidien, des centaines de pilleurs armés d'un détecteur vandalisent et pillent le patrimoine archéologique français à terre et sous les eaux et font des fouilles clandestines.
L'auteur, spécialiste de référence du syndicalisme, pose ici des jalons pour que celui-ci change en profondeur : intégrer les objectifs écologiques, représenter vraiment tous celles et ceux qui travaillent, à l'échelle mondiale, réapprendre l'unité.
Jean-Marie Pernot apporte ici sa contribution au débat toujours sur le métier de l'« avenir » du syndicalisme. Pour lui, la courbe de son déclin n'a pas de raison de s'infléchir sans une importante remise en question. Il ne s'agit pas de mettre en cause celles et ceux qui représentent les travailleurs dans les entreprises, en première ligne, mais d'interroger les organisations, dont les forces et les modes d'actions ne semblent plus à la hauteur des enjeux.
S'il ne faut renoncer à rien (être dans l'entreprise, s'asseoir à la table des négociations, conduire l'action collective), il faut obtenir plus : construire l'unité, répondre aux préoccupations urgentes, du salaire à l'écologie en passant par l'égalité de genre, réagir aux mutations du travail, transformer les modes d'organisation du syndicat pour inclure des travailleurs désormais atomisés entre ubérisation et sous-traitance mondialisée. Face à un tel programme, il faut être en mesure de peser. En la matière, l'écart entre les besoins et les moyens mis en oeuvre est abyssal. Jean-Marie Pernot ne mâche pas ses mots dans cet essai d'une lucidité combative.
L'exposition proposée par le Mucem en 2022 entend remettre en lumière la figure d'Abd el-Kader dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle. À l'aide des recherches les plus récentes, de sources nouvelles et de collections inédites, elle déroulera le fil chronologique de sa vie et explorera certains aspects saillants de sa personnalité et de son action en le replaçant dans son contexte historique et géographique méditerranéen, entre Orient et Occident. Par-delà les éloges et les critiques que suscite toute grande personnalité de cette qualité, la fascination qu'il continue à exercer en se jouant des frontières invite à la meilleure connaissance de son expérience d'homme, riche d'enseignement pour les générations actuelles et futures.
Enfin! Un livre numérique interactif du Livre I du Capital, cette oeuvre majeure qui fait la critique définitive du système capitaliste et démontre les mécanismes de l'exploitation capitaliste.
L'amour et la solitude vont ensemble, toujours : ce ne sont pas deux contraires, mais comme deux reflets d'une même lumière, qui est vivre. La philosophie, sans cette lumière-là, ne vaudrait pas une heure de peine.
Baptisé « Terre de glace » par les Vikings qui le colonisèrent vers 874, ce territoire isolé, aussi splendide qu'imprévisible, fascine.
Dès le Xe siècle, les Islandais affirment leur originalité en inventant leur parlement, l'Alþingi. Il incarne l'esprit d'un peuple se pensant comme une communauté. Mais leur âge d'or prend fi n au XIIIe siècle lorsqu'ils passent sous domination norvégienne puis danoise. Après une lutte tenace et pacifique, l'île retrouve sa souveraineté en 1944.
De la colonisation au protestantisme forcé, en passant par les « guerres de la morue », la « révolution des casseroles » ou les réponses ingénieuses à la crise de 2008, les Islandais n'ont jamais cessé d'affirmer leur identité pour devenir une nation moderne et prospère.