La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l'impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d'humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient. Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l'énergie et du changement climatique au coeur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ?), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s'avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique. Christophe Blain se place dans le rôle du candide, à la façon de son livre "En cuisine avec Alain Passard" et de "Quai d'Orsay" signé avec l'expertise d'un coauteur : un pavé de 120 pages indispensable pour mieux comprendre notre monde, tout simplement !
Avec le lapin César et le vieux rat Azélar, Miss B doit convaincre les animaux de ne surtout pas céder à la violence pour mettre fin au règne de Silvio...
Au château, la dictature continue. Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l'entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller les animaux rebelles au donjon. Qu'à cela ne tienne : Miss B et ses amis répondront une nouvelle fois par la ruse... et la solidarité !
Quelque part dans la France de l'entre-deux guerres, niché au coeur d'une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d'un sabot de fer par le président Silvio... Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté... Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu'à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s'allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l'injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire... Premier tome d'une série prévue en quatre volumes, Le Château des animaux revisite La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et nous invite à une multitude de réflexions parfois très actuelles...
Le 2 juin dernier, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la Station spatiale internationale. La réalisation d'un rêve d'enfant pour ce type hors-norme qui après avoir été sélectionné parmi 8413 candidats, suivit une formation intense pendant 7 ans, entre Cologne, Moscou, Houston et Baïkonour... Dans cette bande dessinée de reportage, Marion Montaigne raconte avec humour - sa marque de fabrique - le parcours de ce héros depuis sa sélection, puis sa formation jusqu'à sa mission dans l'ISS et son retour sur Terre.
Alors que le grand Bug planétaire a rendu impossible l'accès aux données numériques, l'hypermnésique Kameron Obb est la proie de toutes les convoitises. Traqué à travers le monde par des instances gouvernementales autant que par des groupuscules contestataires, il réussit à communiquer avec sa fille, elle-même kidnappée par de mystérieux ravisseurs... Mais quelle est la véritable nature du Bug ? Est-ce seulement une catastrophe technologique ou bien la conséquence d'une véritable attaque contre l'Humanité ?
Dans ce troisième épisode, Enki Bilal se régale dans la mise en scène de nombreuses femmes puissantes, avec une suite de rebondissements et de séquences spectaculaires ponctué de réflexions satiriques aussi inattendues que réjouissantes...
L'ensemble des sources numériques a disparu brutalement de la surface de la Terre et le monde est paralysé. Les autorités découvrent que le seul survivant d'un équipage rentré d'une mission sur Mars est habité par un alien qui a accès à toutes les données perdues. Les États, les entreprises, les mafias et même des particuliers se jettent sur les traces de l'astronaute et de son extraterrestre.
Prison de Boniato, au nord de Santiago de Cuba. Dans une cellule, un homme cherche à sauver sa peau. Il implore le directeur d'envoyer un mail à un certain Boris Denisov, un Russe qui pourrait le sortir de cet enfer. De son côté, à Washington, Jason Mac Lane est devenu conseiller spécial à la sécurité. Depuis que la Fondation Mayflower, un mouvement d'extrême-droite qui a placé le président Allerton au pouvoir, a reprogrammé sa mémoire, il a tout oublié de son passé. Désormais dévoué à Mayflower, il ignore que ses lunettes, munies d'une caméra, révèlent tous ses faits et gestes à Janet, son épouse, membre éminent de l'organisation. Jason s'apprête justement à s'envoler pour Cuba afin de récupérer le prisonnier. Car le mail a été intercepté : le dénommé Tadine, un hacker de premier ordre, pourrait contribuer à la réélection d'Allerton. Le problème, c'est que Boris Denisov s'intéresse lui aussi à Tades. Et que le président Allerton, qui se méfie des ambitions de Janet, ne verrait pas d'un mauvais oeil la disparition de Jason. Premier volet d'un diptyque dans lequel Jason Mac Lane, alias XIII, semble être définitivement passé du mauvais côté de la Force... malgré lui.
Chargé de protéger le président d'un syndicat infiltré par la mafia à
New York, John Blacksad va mener une enquête qui s'avèrera
particulièrement délicate... et riche en surprises. Dans cette histoire
pour la première fois conçue en deux albums, nous découvrons à la
fois le quotidien des travailleurs chargés de la construction du
métro dans les entrailles de la ville, mais également la pègre et le
milieu du théâtre, contraste absolu entre l'ombre et la lumière, le
monde d'en bas et celui d'en haut incarné par l'ambitieux Solomon,
maître bâtisseur de New York. Le grand retour de la série star de la
bande dessinée !
Peut-on remplacer les enseignants par des distributeurs de diplômes ? Faut-il expulser du territoire son bébé ne parlant pas français quand on est patriote et républicain ? Doit-on incarcérer de futurs criminels pour éviter qu'ils ne commettent de futurs crimes sur de futures victimes ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire. Dans ce livre, Reuzé et son fidèle compagnon Rouhaud, n'épargnent rien ni personne pour notre plus grand plaisir. Le dessin de Reuzé singe la BD contemporaine qui n'hésite pas à reprendre le même dessin sur plusieurs cases. Comme vous l'aurez compris, ce bougre ne prend vraiment rien au sérieux, pas même son éditeur !
Aaaaah... Angoulême ! Son festival, ses bédéphiles, sa belle humeur bon enfant et ses fous enfermés à l'hôpital psychiatrique depuis qu'ils se prennent pour des héros de BD. Oui oui, vous avez bien lu : une grave épidémie frappe la capitale mondiale du neuvième Art ! Avec des Angoumoisins, des Angoumoisines qui se prennent pour Snoopy, Largo Winch, Obélix ou Mafalda ! Même Fantasio a été touché et se trouve depuis enfermé dans un étrange institut pour aliénés... Et vu que l'album où Spirou abandonnera Fantasio n'est pas encore dessiné, notre groom va, bien sûr, tenter de sortir de là son ami ! Jul et Libon, chacun de leur côté, cultivent un humour décalé et irrésistiblement inventif. Ensemble, ils se conjuguent pour un Spirou de folie, à ne manquer sous aucun prétexte !
Après deux années de travail à manipuler la mécanique de l'absurde
pour mieux tordre les clichés de notre société, Emmanuel Reuzé
approfondit son analyse de la bêtise humaine et publie un troisième
opus toujours aussi drôle et grinçant. Dans ce nouvel album, il
aborde par l'absurde des grands sujets de société tels que
l'enseignement, la pauvreté, le racisme ordinaire, l'intelligence
artificielle, la radicalisation, le dopage, l'eugénisme, le
harcèlement publicitaire, la corrida, les services après vente, les
déserts médicaux... Chaque gag est construit avec intelligence, dans un
style réaliste dont la répétition de cases creuse le décalage comique
entre dialogues et situations. Mais s'il a bien conservé son style
réaliste, Reuzé a continué à développer son dessin sur ce troisième
tome pour nous offrir de superbes pages qui fourmillent de détails.
En ces temps où tout le monde se demande si l'on peut encore rire de
tout, Reuzé et Rouhaud font fît de ces questions et nous offre un
bijou d'humour noir et absurde que n'aurait pas renié Desproges.
Chaînon manquant entre l'implacable lucidité des Idées noires et
l'absurdité de Fabcaro, cette série fera date dans l'histoire de la
BD.
Attention chef-d'oeuvre ! L'histoire d'un privé qui veut venger son ex-fiancée assassinée, rappelle celle des grands maîtres du polar le plus noir. Cette tragédie classique transfigurée par un dessin sublime, d'une Maestria époustouflante, qui fait de ce polar l'une des plus grande surprise de l'année.
Dans ce dernier album l'auteur poursuit toujours sa recherche de l'inspiration. Mais de manière plus apaisée et plus linéaire, il met en scène sa découverte de la contemplation et son retour dans sa famille. Un mélange rare d'humour et de tendresse. Et un final surprenant et plein d'autodérision.
L'histoire vraie d'un homme qui a dû tout quitter : sa famille, ses amis, sa propre entreprise... parce que la guerre éclatait, parce qu'on l'avait torturé, parce que le pays voisin semblait pouvoir lui offrir un avenir et la sécurité. Un récit du réel, entre espoir et violence, qui raconte comment la guerre vous force à abandonner votre terre, ceux que vous aimez et fait de vous un réfugié.
Les années 1990, quelque part en Russie. L'URSS a cessé de vivre. Son utopie appartient au passé, tout juste bonne à figurer dans les livres d'histoire. Dans un décor qui fait la part belle à l'immensité des espaces russes autant qu'aux vestiges de l'architecture soviétique, deux maraudeurs se livrent à une activité pour le moins douteuse : mettre la main sur toutes sortes de babioles susceptibles d'intéresser de riches investisseurs. L'un, Dimitri Lavrine, est un trafiquant sans scrupules. Selon lui, tout s'achète et tout se vend. L'autre, Slava Segalov, est un artiste qui a renoncé à ses rêves de gloire et tente de se faire une place dans ce monde nouveau qui s'ouvre à eux. Il suit Dimitri à contrecoeur, déchiré entre son éthique et la dette qu'il a contractée envers ce dernier. Au moment où commence cette histoire, ils sont occupés à récupérer, dans un bâtiment à l'abandon, tout ce qui peut se monnayer. Mais rien ne va se passer comme prévu... À travers la destinée tragi-comique de deux pieds nickelés emportés dans la tourmente de l'Histoire, Slava est une saga en trois tomes qui brosse le portrait d'un pays déboussolé, qui amorce une transition incertaine, et annonciateur de la Russie d'aujourd'hui.
Oldsmill, le maître de la ville, est un tigre blanc.
Karup, le chef de la police, un ours blanc.
Huk, l'âme damnée de Karup, un renard blanc.
Avec les autres animaux à pelage immaculé, ils forment la société WASP (W pour White, AS pour Anglo-Saxon, P pour Protestant). Tous les autres habitants, de la pie noire au renard brun-roux en passant par le chat tacheté et la biche châtain, ne sont que racaille. Et si la police n'est pas capable de maintenir l'ordre des blancs, les gros bras d'Arctic-Nation, le parti raciste, cagoulés et vêtus de robes blanches, s'en chargent sans états d'âme. Ils ont les cordes et les croix enflammées qu'il faut.
Dans cette ambiance pas câline, câline, Blacksad, le chat détective privé, enquête sur la disparition d'une enfant de couleur. La mère de Kyle, Dinah, travaillait comme femme de ménage chez le même Karup et, selon quelques bonnes âmes, serait au mieux avec le fils Oldsmill.
Un vrai noeud de vipères dans lequel Blacksad plonge les pattes et joue au justicier prompt à griffer si nécessaire... Son seul appui, le reporter d'un magazine à scandale Weekly. Un fouille-merde qui sera utile à John. Vaut mieux. Coups bas et coups tordus vont pleuvoir comme à Gravelotte.
Après Quelque part entre les ombres, son coup d'essai - et de maître -, le dessinateur Guarnido va encore plus loin dans le réalisme animalier. Les gueules, les pelages, les ramages de ses personnages leur donnent une réalité extraordinaire, et - c'est à tomber par terre -, toujours humaine. Lorsqu'ils sortent leurs crocs ou leurs griffes, ses fauves relèguent les coups de gueule d'un James Cagney au rang de caprices de garçonnet. Le plus doux des chatons est un fauve en devenir. Alors, Blacksad en colère !
Le scénario de Canales est envoûtant comme un roman de Dashiell Hammett, glauque comme un Raymond Chandler, gouailleur comme un Chester Himes.
Arctic-Nation est un vrai roman noir. Très, très noir.
Et si derrière la légende du pire assassin mexicain... Se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ?Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d'électroménager et l'un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d'un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l'homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais... un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l'ont démasqué, ils feront tout, absolument tout... pour flinguer ce fumier !Pour marquer son entrée au catalogue Glénat, Nicolas Petrimaux livre un hommage réjouissant aux thriller d'action des années 1980. Un récit brutal et sans temps mort servi par une ligne à la puissance cinématographique, convoquant autant le Friedkin de Live And Die in LA que Tarantino ou Rodriguez.
En exil loin de son pays natal, Hakim trouve un peu d'espoir dans la naissance d'un fils. Mais de petits boulots en difficultés, la complexité du monde le rattrape une nouvelle fois et sépare sa famille. Livré à lui-même avec son enfant, Hakim va tenter de survivre, malgré les obstacles et la précarité, jusqu'à envisager le pire : monter sur un canot de fortune pour trouver un salut...
De l'ancien au Nouveau Monde, la fabuleuse épopée d'un vaurien en quête de fortune... En 160 pages, le dessinateur de Blacksad et le scénariste de De Cape et de Crocs nous offrent cet album d'exception qui constitue leur Livre d'Or ! Fripouille sympathique, don Pablos de Ségovie fait le récit de ses aventures picaresques dans cette Amérique qu'on appelait encore les Indes au siècle d'or. Tour à tour misérable et richissime, adoré et conspué, ses tribulations le mèneront des bas-fonds aux palais, des pics de la Cordillère aux méandres de l'Amazone, jusqu'à ce lieu mythique du Nouveau Monde : l'Eldorado !
Après « Le Mystère du monde quantique » et « Sous Terre », Mathieu Burniat revient avec « Furieuse », une pure fiction scénarisée par Geoffroy Monde (« Poussière », « Comment réussir » et « De rien »). Le roi Arthur, celui de la légende ? Un vieil ivrogne décrépit qui passe ses journées vautré sur son trône. Sa gloire désormais bien lointaine, il la doit à l'épée magique que Merlin lui a forgée pour terrasser les hordes de démons venues envahir le royaume de Pendragon. Devenue témoin de sa déchéance, l'arme enchantée s'ennuie ferme tandis que la princesse Ysabelle fulmine car son débris de père l'a promise en mariage à l'ignoble petit baron de Cumbre. Toutes deux bien décidées à se trouver un meilleur destin, Ysa et l'épée s'allient pour fuir le château et partir à la recherche de Merlin et de Maxine, la grande soeur disparue. Mais le vaste monde peut se montrer bien cruel pour une princesse qui n'a connu que la vie de palais. Et les intentions de l'épée sont peut-être moins nobles qu'il n'y paraît...
Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s'occuper d'une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n'a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d'une star. Faust craient que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d'autant plus pressante que Faust se sait atteint d'un cancer. Blacksad accepte la mission et découvre peu à peu que Faust ne lui a pas tout dit. Il s'aperçoit qu'il est lui-même manipulé, mais décide tout de même de retrouver Sebastian pour comprendre les raisons de sa disparition. Il ne sait pas encore qu'il va connaître son enquête la plus éprouvante, à plus d'un égard.
Ramon Perez est fou à lier. Il ferait tout pour flinguer la rock star du S.A.V. !Suspecté d'être impliqué dans l'attentat visant la Robotop, Jacques Ramirez est désormais recherché par la police de Falcon City ! Alors qu'un étrange personnage ressurgit dans sa vie, il décide de fuir la ville en compagnie de Chelsea Tyler et Dakota Smith. Mais les hommes du cartel n'ont pas dit leur dernier mot. Ils feront tout, absolument tout, pour retrouver l'homme qui les a trahis.La suite tant attendue d'Il faut flinguer Ramirez arrive dans les bacs ! Jacques se retrouve embarqué bien malgré lui dans une chasse à l'homme aussi explosive que pittoresque. L'occasion idéale pour régler certains conflits familiaux et profiter des richesses qu'offrent l'État d'Arizona.
Finances et moral au plus bas, Blacksad est à Las Vegas où il travaille pour le compte d'un joueur fortuné. Pourtant une rencontre inattendue va bousculer sa nouvelle vie : un ami, Otto Lieber, scientifique de haut rang, est de passage dans la ville où a lieu une conférence sur le nucléaire. Les deux hommes réussissent à se voir et les souvenirs remontent à la surface. Otto semble avoir une vie passionnante malgré l'excentricité de son bienfaiteur, Gotfield. Celui-ci est marié à la troublante Alma et, après ces rencontres, la vie de Blacksad va prendre une nouvelle tournure... L'une des nouveautés les plus attendues de cette fin d'année, un chef-d'oeuvre signé Juanjo Guarnido et Juan Díaz Canales.