Filtrer
Rayons
Éditeurs
Langues
Formats
Prix
Premier Parallèle
-
Made in India ; le laboratoire écologique de la planète
Bénédicte Manier
- Premier Parallèle
- 5 Octobre 2022
- 9791094841143
Face à la catastrophe écologique, nous nous montrons souvent fatalistes. Pourtant, quelque part loin d'ici, un autre avenir s'invente. En Inde, une société civile ingénieuse et lucide apporte chaque jour de nouvelles solutions à l'un des pays les plus pollués du monde. Reforestations citoyennes, zones sans plastique, villages éclairés au solaire, innovations low-tech, réseaux de soins aux plus démunis, déserts convertis en oasis... Des initiatives écologiques et sociales d'une simplicité souvent déconcertante, déjà partagées avec d'autres pays et transposables au monde entier. Bénédicte Manier nous emmène à la rencontre de ces artisans de demain. Ils font de l'Inde un laboratoire écologique grandeur nature où, sur fond d'industrialisation accélérée, se dessine un enjeu planétaire : trouver un mode de développement résilient. Ce livre nous ouvre les yeux sur ceux qui, sans rien attendre des grandes conférences environnementales, façonnent sans bruit notre futur.
-
Mélancolie du pot de yaourt ; méditation sur les emballages
Philippe Garnier
- Premier Parallèle
- 27 Février 2020
- 9782850610295
Nous vivons dans un monde fait d'emballages de toute sorte. Emballages qui deviendront bientôt déchets. Ils font notre monde et nous ne les regardons pas. Philippe Garnier propose de décrire notre société au travers de ce qu'elle a de moins noble.
En une série de courts textes, Mélancolie du pot de yaourt évoque ces petits objets a priori insignifiants - tubes, boites, bouteilles, sachets, flacons, pots, capsules - qui traversent notre vie et notre imagination. Ils prennent dans nos vies une place exorbitante, mais souvent à notre insu. Les regarder, les sonder, les interroger, y compris lorsqu'ils sont devenus des déchets, c'est-à-dire des fantômes : telle est l'ambition de ce livre, où le regard poétique, la réflexion et l'humour tentent de coexister. Conscient du désastre annoncé, ce texte n'est pas écrit sur le mode du pamphlet. Il compose avec cette part du monde visible que sont ces milliards de petits réceptacles éparpillés dans nos vies et sur le monde. Il revendique une position qui serait la moins blessante possible, où se mêleraient la lucidité, la contemplation et une certaine forme d'humour.
" Un livre drôle, délicat, fragile, qui pousse à l'ombre des poèmes de Francis Ponge et des mythologies de Roland Barthes. " Philippe Lançon,
Charlie Hebdo" Une plongée savoureuse dans ce monde de sachets, de tubes et de boîtes en tous genres. " Mathieu Vidard,
France Inter" Une méditation brillante, passionnante et parfois hilarante sur nos emballages. Vous ne mesurez pas combien c'est emballant ! " Augustin Trapenard,
21 cm" C'est à la fois humoristique, profond et écologique. " Coup de coeur d'Éric Naulleau,
Canal +" Entre Le Parti pris des choses, de Francis Ponge, et Mythologies, de Roland Barthes, l'auteur nous fait découvrir la face cachée d'objets méprisés, qui nous survivront pourtant. " Sophie Benard,
Le Monde des Livres" Qu'est-ce donc que ces choses, à valeur de déchets persistants, dont notre civilisation s'étouffe ? s'est demandé Philippe Garnier dans cette ontologie du pot de yaourt vagabonde et mélancolique. " Catherine Portevin,
Philosophie Magazine" Sous ses dehors légers comme une chanson de Souchon, le livre de Philippe Garnier soulève des questions profondes sur notre relation au monde, à la consommation et l'impact de tout cela sur nos souvenirs. Bref cet essai a tout pour vous emballer. " Laurent Lemire,
Livres Hebdo" Critique excentrique, Philippe Garnier pulvérise l'apparente vacuité des caddies pour y détecter des abîmes de réflexion. (...) Des morceaux de poésie, plus que de sociologie. "
La Tribune de Genève" C'est une preuve, s'il en fallait une, qu'on peut dire des choses intelligentes, ou inattendues, à partir de n'importe quoi, y compris le plus bête emballage en carton. " Bernard Quiriny,
L'Opinion" Lire La mélancolie du pot de yaourt, c'est recevoir l'assurance de ne plus jamais regarder les traces de la surconsommation avec indifférence, mais d'y chercher du signifiant joyeux à foison. Il faut imaginer le bonheur au fond de la poubelle jaune. " Vincent Edin,
Usbek et Rica -
Le guide qui réensauvage la ville !
Que faire si votre route croise celle d'un moustique, d'un chien errant, d'un ours, d'abeilles énervées, d'un macaque affamé ? Savez-vous que les corneilles ont une mémoire incroyable et comptent parmi les animaux les plus rancuniers ? Que les ours sont myopes mais ont un odorat incroyablement développé ?
Face à une bête sauvage, nous réalisons l'étendue de notre ignorance. Nous faisons la brutale expérience de notre propre appartenance au monde animal, et de la faiblesse de notre espèce, qui n'inspire spontanément ni terreur ni crainte. Avec ce guide à la fois informé et étonnant, Joëlle Zask ne nous propose pas seulement de nous prémunir contre une morsure ou un coup de griffe. Elle nous invite à faire connaissance avec les autres animaux de la nature, et à remettre en question la place que nous accordons aux humains parmi eux. -
Le mythe du recyclage
Mikaëla Le meur
- Premier Parallèle
- Carnets Parallèles
- 23 Septembre 2021
- 9782850611124
Le recyclage est une histoire que l'on se raconte depuis que l'humain observe et interagit avec les mouvements de la nature.
C'est recyclable ? Oui, le logo en atteste. On trie, on jette, avec l'assurance que la chose déchue aura une deuxième vie. Longtemps avant que l'économie circulaire ne fasse disparaître le déchet, Roland Barthes qualifiait les matières plastiques de " miraculeuses " par leur capacité à (re)prendre forme à l'infini. À l'heure de l'Anthropocène, le mythe s'est déplacé, mais fonctionne toujours : désormais nous marchons dans des baskets en plastique recyclé " issu des océans ". Cette pensée abstraite appelle un retour sur terre, et plus précisément dans le nord du Vietnam, dans un village appelé Minh Khai. Chaque jour y arrivent par conteneurs des déchets plastiques venus du monde entier. Au début des années 1990, d'anciens paysans ont commencé à recycler, dans la cour de leur maison, ces matières exportées par les pays développés. Peu à peu, ce village est devenu un " village plastique ", dont la prospérité est symbolisée par des maisons bourgeoises poussant sur des tas d'ordures. C'est cette histoire que ce petit livre raconte et sur laquelle l'auteure prend appui pour raconter la mondialisation des déchets et notre rapport à leur matérialité.
Illustrations de l'auteure. -
Se tenir quelque part sur la Terre : comment parler des lieux qu'on aime
Joëlle Zask
- Premier Parallèle
- 30 Mars 2023
- 9782850611803
De quel fil sont tissés nos relations aux lieux aimés?
La terre de son enfance pour certains, un paysage pour d'autres, un arbre ou les murs d'une maison qui a hérité de nos souvenirs. Nous portons tous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés - des lieux qu'on aime.
Or la manière dont on parle de cette géographie intime n'est pas neutre. Parler de " racines ", par exemple, suppose un certain imaginaire, une certaine idée de votre manière de vous relier. Derrière ces questions de vocabulaire se déploie en vérité une alternative bien connue : celle qui oppose un discours " libéral " postulant un homme rationnel libre de toute attache et idéalement citoyen du monde, ayant toute chose à sa disposition, à un discours brandissant l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie. Globalisme versus néo-nationalisme, écrivait Bruno Latour.
Il est tout autant nécessaire de proscrire un vocabulaire dont les mouvements d'ultra-droite se nourrissent que de reconnaître l'importance pour les gens de leur lieu de vie, d'en dégager les enjeux éthiques et politiques et de les intégrer dans notre conception de la démocratie. Car moins nous respectons l'affection des gens pour leur milieu, plus ceux-ci éprouvent la frustration et la colère qui font le lit des positions politiques les plus extrêmes. Et plus nous délocalisons l'idée même de " citoyen ", plus notre négligence à l'égard de notre propre milieu augmente. Ce livre, très personnel et dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience, nous invite en somme à un double chemin politique et esthétique, pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
________________________________________
" Une réflexion profonde et originale. (...) Absolument passionnant. " Ali Baddou,
Le Grand Face-à-face" Cette théoricienne, pionnière de la démocratie participative (...), s'inspirant autant de Georges Perec que de l'attachement des Corses à leurs îles, plaide dans
Se tenir quelque part sur la Terre, pour revivifier, par les mots, par les gestes ou par l'urbanisme, la fécondité que l'on noue avec les lieux qui nous construisent. " Clémence Mary,
Libération -
" Aujourd'hui, allumer un réverbère, un luminaire, c'est éteindre les étoiles, c'est fermer la fenêtre sur le ciel étoilé. " Un des premiers livres sur une question environnementale fondamentale : la disparition progressive de l'obscurité du fait de la pollution lumineuse.
" Sauver la nuit " : cette revendication se fait chaque jour plus pressante. Aujourd'hui, la Voie lactée n'est plus visible pour plus d'un tiers de l'humanité. 83 % de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse. Or, on connaît désormais les effets négatifs de la lumière artificielle sur l'environnement (érosion de la biodiversité) et sur la santé (troubles de l'horloge interne, influence de la mélatonine sur le développement de certains cancers, etc.).
" Nous laissera-t-on un ciel à observer ? " demandaient déjà les astronomes amateurs dans les années 1970. Samuel Challéat raconte l'émergence du " besoin d'obscurité ", concomitant au développement urbain, les solutions actuellement mises en oeuvre pour répondre à ce besoin, et la manière dont il est devenu un enjeu politique et économique. Économique, car dès lors que l'obscurité est rare, elle est chère, et donc potentiellement monétisable.
Bien commun ou produit marchand, comment " sauver la nuit " au bénéfice de tous ? -
Zoocities ; des animaux sauvages dans la ville
Joëlle Zask
- Premier Parallèle
- 3 Septembre 2020
- 9782850610462
Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes?
Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York, des kangourous dans les rues de Canberra : repoussés une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique - les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent. A New York, les rats mangent des bagels et de la bière ; à Paris, ils optent pour du beurre et des croissants.
Ce phénomène s'accentue. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
La ville telle que nous la connaissons a été historiquement pensée contre les animaux sauvages et, plus généralement, contre la nature. Accueillir ces animaux parmi nous paraît impensable. Les rejeter, impossible. Les exterminer, cruel et dangereux pour les équilibres écologiques.
Ce livre propose une expérience de pensée. A quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?
" Passionnant. "
Augustin Trapenard, 21 cm de +" Un livre absolument passionnant. "
Patricia Martin, France Inter" Joëlle Zask poursuit sa réflexion sur les liens entre démocratie et écologie, ainsi que sur notre rapport à la nature. "
Libération" Passionnant. "
Hervé Gardette, France Culture"
Zoocities est un essai foisonnant, stimulant, et au minimum consolateur si jamais un goéland venait à plonger sur vous, en pleine rue, pour voler votre sandwich. "
Annabelle Laurent, Usbek et Rica" Face aux feux géants induits par le réchauffement climatique ou à l'hypothèse d'une invasion des bêtes sauvages dans les villes, elle offre des solutions qui font la part belle au savoir des apiculteurs, des forestiers, des pompiers, des paysans, des urbanistes... Ses enquêtes sont peuplées de toutes ces voix. "
Marion Rousset, Le Monde" Un appel à repenser la cité et l'altérité. "
Marianne" Un essai aussi informé qu'engagé. "
Philosophie Magazine" La philosophe Joëlle Zask, formidable empêcheuse de penser en rond, qui nous projette dans son dernier ouvrage
Zoocities, dans une ville où l'humain devra apprendre à cohabiter avec les animaux sauvages, ni pour, ni contre, mais bien avec. "
Autour de la question, RFI" Une réflexion scientifique, ancrée dans le dur de la recherche mais accessible, harmonieuse, formellement séduisante. "
Diacritik" Un ouvrage très intéressant, très bien écrit. "
La Cliothèque" Un état des lieux des plus intéressants. À découvrir. "
La Provence -
Un livre inventif et informé à mettre entre toutes les mains pour saisir quelques enjeux cruciaux liés à l'Anthropocène
Comment construire quand la crise climatique gronde et que les ressources se raréfient ? À quoi renoncer? Dans quelles logiques sommes-nous empêtrés? Quels savoir-faire devrions-nous retrouver et développer, quelles fausses bonnes idées abandonner?
L'architecte Nicola Delon a mis ces questions complexes au coeur de sa pratique. Avec la complicité de Ronan Letourneur et de l'artiste Bonnefrite, il propose ici de s'y confronter avec une grande simplicité, en s'appuyant sur des récits nés de ses expériences, des chiffres précis et éloquents et le dessin immédiatement évocateur de Bonnefrite.
Parce que l'heure est grave, les trois compères évitent toute gravité de ton. Dans ce livre qui fourmille d'exemples concrets, ils dynamitent joyeusement les idées toutes faites et proposent d'esquisser un chemin possible et viable vers les vies que nous avons envie de mener.
Habiter, énergie, savoir-faire, sol, plafond/plancher, attention : en six grands chapitres, ils traversent d'un pas léger mais décidé les grands enjeux de notre époque. Le lecteur en ressort avec le sentiment d'avoir enfin compris quelques questions véritablement essentielles, le plaisir d'avoir passé un bon moment et le désir têtu de se retrousser les manches. -
" Duperrex parvient à faire de la sédimentation à la fois une science des sols, et une philosophie de la nature extraordinairement labile et silencieuse. " Bruno Latour à propos de Voyages en sol incertainEn un temps très court de leur histoire, les humains ont transformé la planète. Cela au prix d'un dérèglement climatique et de quelques autres paramètres du " système Terre " qui conditionnent l'habitabilité à moyen terme de notre monde sublunaire, si exceptionnellement - miraculeusement même - propice à la vie. Cette situation critique qu'on nomme Anthropocène (entre quelque deux cents dénominations concurrentes) a désormais généré le plus grand nombre de travaux et publications des sciences humaines et sociales depuis leur naissance. On oublie pourtant presque systématiquement que l'Anthropocène désigne d'abord la dimension géologique de l'être humain.
Des civilisations, nous savions qu'elles étaient mortelles, ce dont des ruines et autres héritages attestent pour l'archéologie. Mais qu'elles deviendront fossiles et seront léguées comme telles, c'est ce que ce petit essai entreprend de décrire.
_____________________________________
" À la lecture de ces pages, on prend un uppercut en pleine figure, c'est complexe, c'est érudit, c'est bien sourcé et c'est vertigineux. "
Kaïros" Un bref et incisif essai virevoltant d'intelligence. "
Le Monde diplomatique" Mobilisant des textes littéraires, des oeuvres d'art ou des références techniques, Matthieu Duperrex embarque le lecteur dans une aventure qui fait appel à ce que l'anthropologue américaine Anna Tsing nomme les "arts de l'attention", invitant à considérer le minéral comme un outil à part entière de la réflexion écologique et philosophique. "
L'Humanité" Servi par une plume efficace et acerbe, ce livre réveille notre attention, rappelant "qu'une terre porte une civilisation aussi longtemps que celle-ci prend soin de son sol". "
Revue Etudes" Un texte formidablement stimulant qui fait de l'observation et de la géologie un socle du savoir. "
Librairie Mollat