Qui est Jésus ?
Que savons-nous de sa vie ?
Que nous disent les Évangiles ?
Que nous dit l'Histoire ?
La naissance à Bethléem. Les Noces de Cana. Le Sermon sur la montagne. L'expulsion des marchands du Temple. La résurrection de Lazare. La trahison de Judas. L'arrestation. Le jugement. Le Golgotha. Ce livre sans précédent nous fait marcher dans les pas de Jésus, nous fait entendre la voix de Jésus, nous rend contemporains du message de Jésus.
Une entreprise savante.
Un superbe récit.
Une découverte ou une redécouverte lumineuse.
La vie de Jésus, authentique, accessible, absolue, préfacée et commentée par le pape François Journaliste et écrivain, Andrea Tornielli a été nommé directeur éditorial du dicastère pour la communication du Vatican. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont dernièrement Le nom de Dieu est Miséricorde, un entretien avec le pape François.
Traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès
Passionant. Psychologies magazineLes nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir. Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).
Voici le livre que Benoît XVI a voulu faire publier après sa mort. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, le livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui a fait connaître au grand public un jeune théologien allemand. Aujourd'hui, à la fin de sa vie et en tant que pape émérite, Benoît XVI a voulu léguer cet ouvrage à l'humanité entière pour partager ses dernières réflexions sur des thèmes fondamentaux de la religion chrétienne. Ce volume est presque un testament spirituel, dicté par la sagesse du coeur d'un maître toujours attentif aux attentes et aux espoirs des fidèles. Pendant ses années au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, sa présence discrète et sa prière ont été un soutien important pour la vie de l'Église. De là, il observait avec bienveillance la nature, miroir de l'amour de Dieu Créateur, de qui nous venons et vers qui nous sommes dirigés. De là, il s'est tourné vers son pays d'origine, l'Allemagne, vers l'Italie où il a passé une grande partie de sa vie, vers la France qui l'a accueilli dans son Académie, vers l'Europe entière. À ces pays, le pape émérite confi e, d'une voix faible mais passionnée, sa demande de ne pas renoncer à l'héritage chrétien, qui est un patrimoine précieux pour toute l'humanité. De son vivant, Benoît XVI n'a pas toujours été compris. Personne, cependant, n'a pu nier la lucidité de sa pensée et la force de ses arguments, que ce dernier ouvrage rassemble avec brio.
Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif absolue qui la fait vivre -comme d'autres vivent de pain- , elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. "La pesanteur et la grâce", recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initiation à son oeuvre.
Après avoir lu "La lettre à Dieu" qui clôt Le Pain perdu, le pape François décide de rendre visite à Edith Bruck. Cet événement considérable, suivi de plusieurs autres rencontres, est ici raconté sur un ton à la fois tranchant, caustique, ému et poétique. Cette méditation à deux, entre le chef de l'Église catholique et une déportée juive athée, se termine sur l'horreur de la guerre en général et celle de l'Ukraine en particulier. (Olga, l'aide à domicile de l'auteur, toujours présente, est ukrainienne.) Le pape, dans sa préface, souligne l'envergure humaine exceptionnelle d'Edith Bruck et, hanté par la culpabilité de sa communauté quant à la Shoah, situe cette tragédie du xxe siècle sur un plan temporel beaucoup plus vaste, ouvrant vers une réflexion métaphysique.
Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
Avant 1981, année de la tentative d'assassinat de Jean-Paul II, aucun pontife n'avait jamais été soigné dans un hôpital. La santé des papes était tabou. Dans cette enquête originale, Nelson Castro revisite les onze derniers pontificats précisément à partir de l'état physique des pontifes : la longue agonie du pape Wojtyla et les discussions sur son prétendu refus de nutrition artificielle ; les soupçons sur l'empoisonnement de Pie XI sur ordre de Mussolini et ceux sur la fin d'Albino Luciani ; le secret entourant le corps du Saint-Père, si strict que, même pour Paul VI, il ne fut pas permis de prononcer le nom des pathologies qui l'affligeaient ; jusqu'à François qui, dans un long entretien, se livre sur ses névroses et son anxiété qui l'amenèrent à consulter un psychiatre.
Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner. Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection. Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.Lytta Basset a publié de nombreux ouvrages, principalement chez Albin Michel, dont Oser la bienveillance (2014), La Source que je cherche (2017) et Faire face à la perversion (2019). Ce lien qui ne meurt jamais (2007) est aujourd'hui disponible au Livre de Poche.
« Dieu est joie ! » Cette phrase contient toute la révolution libératrice de l'Évangile et, au fond, de tout le christianisme : nous ne sommes pas au monde pour charger les autres de fardeaux plus lourds que ceux qu'ils portent déjà, mais pour partager avec eux un horizon nouveau, surprenant et beau. La vraie joie n'est pas un sentiment d'euphorie éphémère, elle naît de notre espérance, une espérance concrète que rien ni personne ne pourra nous enlever. Et le cadeau d'un sourire est le premier pas pour nous régénérer et renaître. La joie a toujours le dernier mot.
Pendant longtemps, l'expression populaire « Paroles d'Evangile » montrait que l'on prenait leur contenu au pied de la lettre. Puis, avec la modernité est venue la critique des textes, et certains auteurs, y compris chrétiens, en sont venus à dire que, finalement, on ne savait que très peu de choses sur Jésus, et encore moins sur les paroles qu'il avait prononcées. Mais est-ce vrai ou juste un a priori de notre époque ? Ne serait-ce pas extraordinaire si l'on pouvait avoir sur lui un témoignage de première main dont on pourrait montrer qu'il est extrêmement fiable jusque dans d'infimes détails ?
En menant une véritable enquête haletante « à la Hercule Poirot », à partir de l'analyse de l'ensemble des ressources disponibles dans les premier et deuxième siècles de notre ère qu'il a analysé, Jean Staune nous montre que c'est bien le cas avec le 4e Evangile, qui est fort différent des trois autres.
Mais cela implique quelque chose de stupéfiant : le principal disciple de Jésus, celui qui se présente comme le « Disciple que Jésus Aimait » n'a jamais été l'un des Douze Apôtres !
Cela ouvre des perspectives nouvelles et inattendues sur les origines du christianisme.
Mais surtout, à partir du moment où l'on prend ce témoignage et les propos les propos de Jésus qu'il contient au sérieux, cela implique une compréhension nouvelle de la nature de Jésus qui surprendra même les chrétiens, qui pourtant placent déjà la barre très haut en le considérant comme « le fils de Dieu ». Cela nous dévoilera aussi des choses essentielles sur notre propre nature et notre propre destinée.
A l'opposé de toute « démarche à la Da Vinci code », cette enquête, qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, est basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même par ceux passionnés par les origines du mouvement qui a le plus impacté l'histoire humaine.
« Vis, rêve, aime, crois.
Et ne désespère jamais.
Même lorsque l'inquiétude guette, lorsque la fatigue tire tes traits, ne cède jamais à la nuit. Rappelle-toi que tu es cette lumière qui brille jusque dans les ténèbres les plus épaisses. C'est là ta plus grande richesse. Tu es important. Tu es unique. Tu es merveilleux ! Alors ne cesse jamais de rêver et d'espérer, de rester fidèle à tes idéaux, de croire en l'existence de vérités et de beautés supérieures. Cultive l'étonnement, garde le coeur ouvert, laisse-toi surprendre par l'amour. Seulement ainsi pourras-tu vaincre tes faiblesses et traverser les épreuves. » Pape François En écoutant les conseils du pape François, en nous laissant gagner par sa joie contagieuse, nous pourrons savourer l'émerveillement que procure une vie bonne. Il nous convainc que le moment unique, c'est maintenant, nous révèle les trésors que recèle notre existence, nous met en garde contre les pièges qui nous guettent, nous apprend à faire face aux souffrances et à la solitude, à contempler la beauté, à offrir le meilleur de nous-même...
Ce livre essentiel s'adresse à chacun d'entre nous. À tout âge et à n'importe quel moment, il peut changer nos vies.
Les Ze-Ka ou Zeks (abréviation écrite sous la forme « z/k » de « zaklioutchonny kanaloarmeets ») ce sont les « détenus-combattants du canal », ces esclaves d'un des grands chantiers soviétiques du début des années 1930, le canal mer Blanche-Baltique. Le terme désigne par la suite tout détenu des camps du Goulag. Comme l'écrit Julius Margolin : « Le pays des Ze-Ka ne figure sur aucune carte soviétique et ne se trouve dans aucun atlas. C'est le seul pays au monde où il n'y a aucune discussion sur l'URSS, aucune illusion et aucune aberration. » Enfin publié par nos soins dans son intégralité en 2010, sous son titre original, le Voyage au pays des Ze-Ka est l'un des plus bouleversants témoignages jamais écrits sur le Goulag. Le livre était précédemment paru, abrégé, en France en 1949 sous le titre La Condition inhumaine, bien avant les chefs-d'oeuvre de Soljénitsyne et de Chalamov. Cet hallucinant récit de cinq années passées dans les camps soviétiques ne le cède en rien à ceux de ses célèbres successeurs, ni pour la qualité littéraire, ni pour l'acuité de pensée et la hauteur de vue avec lesquelles l'auteur s'efforce de donner un sens à son expérience, aux limites de l'humain. « Il est absurde et incompréhensible qu'un livre de l'importance de Voyage au pays des Ze-Ka, [...], n'ait jusqu'ici jamais pu figurer à sa place dans les bibliothèques : aux côtés de Si c'est un homme, de Primo Levi et des Récits de la Kolyma, de Varlam Chalamov (entre autres, mais avant tout) ; autrement dit, aux limites et au coeur de ce que la littérature peut révéler de l'espèce humaine », écrivait dans Libération, Philippe Lançon au moment de sa parution. Douze ans plus tard, notre seul best-seller est devenu un classique de la littérature sur les camps, il a été traduit chez de grands éditeurs en Allemagne, en Pologne, et aux États-Unis (préfacé par l'auteur de Terres de sang, Timothy Snyder). Dans sa présentation du livre, en 2010, Luba Jurgenson écrivait : « Margolin fut témoin de cette page de l'histoire encore insuffisamment connue en France qui fait suite au pacte Molotov-Ribbentrop, à savoir la répression soviétique contre les citoyens polonais affluant massivement de la Pologne occidentale et, plus généralement, le nettoyage des confins pratiqué dès le début de l'occupation soviétique sur les territoires destinés à faire partie de l'URSS. Ces purges, qui visaient à la russification des populations, devaient assurer en premier lieu la destruction des élites et des institutions démocratiques, étape déjà réalisée partout ailleurs en Union soviétique. » La Russie de Poutine, en se livrant à nouveau à ce qui s›apparente au « nettoyage des confins » de sinistre mémoire, s'est hélas chargée de rendre au Voyage au pays des Ze-Ka une brûlante actualité, et il était donc urgent de rééditer dans une collection de grande diffusion. Pour cette réédition, le livre est augmenté des neuf chapitres dans lesquels, sous le titre « Le chemin vers l'Occident », l'auteur relate son retour en Palestine depuis Slavgorod, en Asie centrale, où Margolin s'était rendu à sa sortie du goulag, jusqu'à son embarquement à Marseille, en passant par la Pologne où il retourne à Lódz, où il marche au milieu des ombres de ses concitoyens juifs disparus « comme un somnambule ». Et des repères cartographiques qui permettent de suivre ses tribulations.
Aucun ouvrage de cette ampleur n'avait été jusqu'alors consacré à l'histoire de la Compagnie de Jésus. Fruit d'un long travail collectif, ce volume est constitué tout à la fois d'une « Histoire », retraçant le destin de l'institution au cours de ses presque cinq siècles d'existence (de 1540 à aujourd'hui), et d'un « Dictionnaire », éclairant des thématiques précises, toutes essentielles - collèges, esclavage, exil, islam, papauté, théâtre, tyrannicide... Il présente dans leur singularité et le dynamisme de leur individualité chacun des personnages marquants de la Compagnie de Jésus. Et celle-ci en a compté beaucoup, de ses pères fondateurs à ses figures spirituelles, intellectuelles, savantes, philosophiques, artistiques - Christoph Clavius, Michel de Certeau, Teilhard de Chardin, Pedro Arrupe... Autant d'inventeurs et d'inspirateurs déployés sur tous les terrains de la pensée et de l'action.
Une telle entreprise historiographique s'imposait d'autant plus que la Compagnie de Jésus a vu, pour la première fois de son histoire, l'un des siens accéder au trône de saint Pierre, le pape François. Elle aide à mieux comprendre pourquoi cet Ordre aussi redouté qu'admiré, proscrit au XVIIIe siècle sur décision du Vatican puis restauré par la même autorité pontificale, continue de nous fasciner aujourd'hui, après avoir fait l'objet depuis sa fondation de tant de fantasmes et de préjugés. Quel est le ressort de son ambition, le secret de son influence et de son intelligence du monde ? Ces interrogations jalonnent l'itinéraire d'une institution unique, tout aussi puissante et féconde qu'invariablement exposée à tous les mythes.
La philocalie, ou art de vivre dans la beauté et le bien, a inspiré un grand nombre d'enseignements spirituels, consignés dans une anthologie en langue grecque dont la rédaction s'échelonne du IVe siècle au XVe siècle : « Philocalie des pères neptiques, du grec nepsis : sobriété de l'âme ». Elle a été composée à partir des écrits des Pères de l'Église dont beaucoup d'ermites qui prônent une sagesse de vie, faite « d'ascesis et de theoria », d'exercices de contemplation et de réflexion par lesquels la conscience se trouve purifiée.Le choix et les commentaires de Jean-Yves Leloup se sont portés sur des auteurs incontournables : Antoine, Evagre le Pontique, Jean Cassien, Macaire l'Egyptien, Isaac le Syrien, Jean Climaque, Maxime le Confesseur, Syméon le nouveau Théologien, Grégoire Palamas, Séraphim de Sarov et Silouane l'Athonite et à quelques pères anonymes des premiers siècles qu'on appelait les Thérapeutes du désert. Ces saints pères sont aussi appelés « théophores », et parfois « christophores » c'est-à-dire qu'ils portent en eux la présence de Dieu ou du Christ. C'est la flamme fondamentale de ces êtres éveillés que Jean-Yves Leloup a voulu partager afin d'entretenir les étincelles vacillantes de la quête spirituelle d'aujourd'hui.Théologien, philosophe et conférencier, Jean-Yves Leloup est l'auteur de nombreux ouvrages dont Écrits sur l'hésychasme, Prendre soin de l'Être, L'assise et la marche et Métanoïa.
Prenant pour modèle idéal le Sermon aux oiseaux de François d'Assise, ces «cinquante homélies pour le Temps présent» nous appellent à accueillir de façon neuve les paroles de Jésus, le «Prédicateur absolu». Elles nous convient, écrit Sylvie Germain dans sa préface, à la «joie de lire avec nos cinq sens, et de développer à notre tour et à notre mesure un sixième sens: celui du chant silencieux, du picorement de la lumière, d'une continuelle migration intérieure pour découvrir les trouées d'infini secrètement inscrites dans notre finitude».Loin de toute tonalité de sermonneur, un moine-poète ouvre pour nous de nouvelles «portes de la perception».Le frère François Cassingena-Trévedy, normalien, entré dans la vie monastique en 1980, est spécialiste de la tradition liturgique et des Pères de l'Eglise, notamment syriaques. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Paroles d'altitude (Albin Michel, 2022)
Adoré, questionné, conspué... Le pape François suscite nombre d'interrogations. Ses ambitions libérales ont désarçonné nombre d'institutions et de groupes qui avaient prospéré sous ses prédécesseurs... Alors que les rumeurs d'une possible démission prochaine se font entendre, voici la biographie complète d'un pape réformateur.
Le 13 mars 2023 marquera le 10e anniversaire du pontificat du pape François. Cette biographie embrasse l'ensemble de la vie de Jorge Mario Bergoglio, né en 1936 à Buenos Aires, 266e pape de l'Église catholique, qui fêtera le 17 décembre prochain ses 86 ans. Il explore dix années de papauté et d'efforts pour moderniser l'Église, tout en restant fidèle à son message.
Dès le soir de son élection, le 13 mars 2013, la rumeur se répand dans Rome : « Non fa il papa ! » Il ne fait pas le pape. Il loge et travaille à la résidence Sainte-Marthe et non dans les appartements pontificaux, circule dans une voiture modeste, porte lui-même son cartable, se dit avant tout évêque de Rome, renonce à l'essentiel de la pompe pontificale héritée de siècles de tradition.
Abus sexuels au sein de l'Église, maladresses, réformes annoncées qui tardent à venir... Nombreuses sont les raisons qui poussent l'opinion à bientôt douter du nouveau pape. D'autant que la curie romaine et ses « habitudes » financières veillant sur le Vatican, ses juteux contrats et sa banque, ainsi que les opposants à la vision « bergoglienne » de l'Église catholique, ne manquent pas une occasion pour fustiger les réformes voulues par le pape François.
Le pape François a promulgué une nouvelle Constitution de l'Eglise, visant à donner plus de pouvoir aux femmes, aux laïcs, à « désacraliser » le prêtre. Qu'en sera-t-il ? Il a lancé dans le monde entier une grande consultation populaire visant à faire émerger les voix des peuples au sein de l'Eglise. Seront-elles entendues ?
Il a constitué avec soin le collège électoral des cardinaux chargés d'élire son successeur. Voteront-ils en son sens ? Quelles peuvent être les conséquences, à termes, de ces réformes ? Un schisme est-il possible ? Jusqu'où ira ce pape jésuite ?
« Qui ose encore parler d'espérance aujourd'hui ? Les immenses défis auxquels nous avons à faire face, en particulier la crise environnementale, nous font douter de tout avenir. Face à cette crise de l'avenir que nous identifions d'abord comme une crise de l'espérance, le christianisme a-t-il un mot à dire ? ... Quoique nous soyons l'une et l'autre des chrétiennes inscrites dans la tradition du catholicisme, il ne sera pas question ici de réformes institutionnelles, mais bien de revenir à la source jaillissante du christianisme, à sa richesse originale et originelle ».
Plus de dix après la parution des Pieds dans le bénitier, Christine Pedotti et Anne Soupa font à nouveau entendre leurs voix fortes : « Si nous ne redevenons pas comme des premiers chrétiens, nous serons les derniers ».
Gabriel Ringlet renoue avec une démarche qui a passionné tant de ses lecteurs : approcher l'Évangile par un autre chemin. Pratiquant une sorte de journalisme de la parabole, il prend plaisir à nous faire (re)découvrir celui qu'il appelle le Tendre de l'Évangile, au départ d'un film, d'une chanson ou d'un fait divers, à travers une cinquantaine d'histoires courtes parfois surprenantes.Une tendresse qui fait école car, au coeur de ce parcours souriant et mouvementé où se rencontrent la blessure et la grâce , ce sont nos affections que Gabriel Ringlet interroge, comme nos inquiétudes et nos solidarités.Avec une conviction forte: l'Évangile n'est pas achevé. Chacune, chacun, croyant ou non, peut s'en emparer. Et tant mieux si les poètes et les romanciers aident à le revisiter.Théologien et écrivain, Gabriel Ringlet été longtemps professeur et vice-recteur à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve. Membre de l'Académie royale de Belgique, connu pour ses prises de position humanistes, il a publié une vingtaine d'ouvrages, notamment aux éditions Albin Michel.
À l'heure où la société française débat sur l'opportunité de légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté, ce livre fondateur, aujourd'hui réédité, rappelle que la fin de vie ne se résume pas aux situations tragiques et sans issue toujours mises en avant. Par sa double expérience d'accompagnant bénévole en soins palliatifs et de sociologue, Tanguy Châtel nous invite au coeur du cheminement des personnes confrontées à leur fin de vie : à travers leur ultime quête de sens et de lien, il nous emporte dans l'exploration de ce qu'on nomme la «souffrance spirituelle», qui rattrape indistinctement croyants et non-croyants, pour mettre en évidence le jaillissement d'une «extrême fécondité de la fin de vie», quand elle est bien accompagnée. Il montre de manière positive comment, mieux que l'euthanasie, l'accompagnement est la réponse moderne et responsable pour transformer une résignation désespérée à mourir en un désir renouvelé de rester vivant jusqu'à la mort.Préfacé par Jean Leonetti, enrichi d'une nouvelle introduction, ce livre demeure d'une totale actualité. C'est un ouvrage clé pour aborder ces questions avec profondeur, engagement et espérance. Tanguy Châtel est sociologue, spécialisé dans les soins palliatifs et l'accompagnement en général. Il a été chargé de mission à l'Observatoire national de la fin de vie. Il est également co-fondateur du Cercle Vulnérabilités et Société.
C'est le livre de bonne foi d'un incroyant qui cherche à comprendre comment le christianisme, ce chef-d'oeuvre de création religieuse, a pu, entre l'an 300 et l'an 400, s'imposer à tout l'Occident. Pour Paul Veyne, c'est grâce à la conversion de l'empereur romain, Constantin, le maître du monde occidental : parce qu'à ce grand empereur il faut une grande religion et que, face aux dieux païens, le christianisme, bien qu'il apparaisse comme une secte très minoritaire, est la religion d'avant-garde. Constantin aide les chrétiens à mettre en place leur Église, ce réseau d'évêchés tissé sur l'immense empire romain. Lentement, avec docilité, les foules païennes se font un christianisme à elles, sans que la christianisation de cent millions de personnes fasse un seul martyr... Un livre érudit et impertinent.
Un coffret qui réunit deux ouvrages collectifs Jésus, l'encyclopédie et Après Jésus en édition brochée, assorties d'une riche iconographie commentée par de grands spécialistes de l'art et de l'archéologie, de la volonté de « démocratiser » un savoir souvent complexe à travers les regards croisés d'historiens, d'exégètes, de philosophes, etc.
Jésus, l'encyclopédie : Malgré les progrès confirmés de la sécularisation, la figure de Jésus suscite toujours l'intérêt de nos contemporains. Mais la lecture effective des Évangiles demeure une entreprise complexe vis-à-vis de laquelle beaucoup se sentent démunis. Un décryptage des évangiles au plus près du texte par plus de 70 spécialistes internationaux prestigieux, exégètes, historiens, psychanalystes, philosophes.
Après Jésus : Jésus n'avait laissé aucun écrit. Il n'avait institué aucune nouvelle religion, aucun credo singulier, aucun clergé, encore moins une quelconque théorie morale ou sociale. Tout était à inventer... C'est ce temps des commencements, très peu connu du public, même chrétien, qui est ici reconstitué par 80 auteurs, tous spécialistes de l'Empire romain et du christianisme antique.
« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale et nous entendrons les notes grégoriennes s'élever dans les hauteurs mystiques. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. » C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur, invitation à la joie et à nous faire découvrir la vie des moines, pour nous aider à comprendre la paix qui les habite. Nous pénétrons ainsi dans un monde intemporel et suivons les bénédictins d'un monastère perdu du Bas-Berry le temps d'une année. Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches. Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre et les portes de l'abbaye. Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est notamment l'auteur d'Un temps pour mourir (Pluriel, 2019), et co-auteur avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Pluriel, 2016), La Force du silence (Pluriel, 2017) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Pluriel, 2020).
« Les crues meurtrières succèdent aux brasiers, les glaciers fondent et font s'ébouler les montagnes, les rendements agricoles chutent, les territoires côtiers sont engloutis, des pays entiers deviennent des déserts, des tensions font craindre les conflits les plus impitoyables. Le monde est devenu imprévisible et inquiétant.
Je n'attends évidemment pas de Dieu de solutions magiques. Pour autant, la foi chrétienne ne nous laisse pas tout à fait démunis face à ces catastrophes accumulées : elle propose au contraire des ressources certainement sous-estimées.
La Bible a ainsi développé un genre littéraire précisément pour les temps de crise, le genre «apocalyptique». Le mot peut faire peur, et les textes apocalyptiques plus encore. Si pourtant ils sont une lecture pour temps de crise, alors peut-être est-il plus que jamais le temps de les lire. » A. C.
À la découverte de la véritable liberté.
Vivre en bon chrétien, est-ce respecter à la lettre les Dix Commandements ? Est-ce réclamer chaque dimanche au curé une liste de devoirs et d'interdictions à suivre aveuglément ? Il paraît si simple de se plier à ces injonctions morales et, paradoxalement, il est en même temps si difficile de les adapter à la complexité de l'existence !
Dans un des livres les plus courts et les plus méconnus de la Bible, la lettre qu'il écrit à son ami Philémon au sujet d'un esclave en fuite, l'apôtre saint Paul ouvre pourtant un tout autre chemin : celui d'une authentique et exigeante liberté, sous la conduite de l'Esprit Saint.
C'est ce chemin magnifique que redécouvre cet ouvrage lumineux.
Prix de la Liberté intérieure 2019