Ce volume est consacré à un courant extraordinaire mais encore peu connu de l'art du XXe siècle, celui de l'expressionnisme suisse.
Ce catalogue issu d'une exposition du plus grand intérêt, réunit pour la première fois des chefs-d'oeuvre de l'ensemble de la Suisse :
Des peintures caractérisées par des approches expressives et des tendances stylistiques très différentes. En fait ce mouvement, qui s'est développé jusqu'à la première moitié du XXe siècle, a impliqué des artistes différents par leur formation et leur parcours, mais qui ont trouvé dans l'esthétique brute et les couleurs fortes et symboliques typiques de l'expressionnisme, la pleine expression d'eux-mêmes et de l'époque dans laquelle ils vivaient. Parmi les oeuvres documentées dans ces pages - provenant du Kunst Museum de Winterthur et d'importantes collections privées - figurent celles de Cuno Amiet, Louis Moilliet, Hermann Scherer, Albert Muller, Hans Berger et, parmi les artistes femmes, la remarquable Alice Bailly, sans oublier les peintres du groupe Le Falot à Genève, Der Moderne Bund à Lucerne, Rot-Blau à Bâle et le groupe Orsa Maggiore à Ascona.
Le musée Ziem de Martigues conserve plus de 5000 oeuvres graphiques. Parmi celles-ci, dessins et aquarelles occupent une place de choix avec plus de 4000 numéros dont près de 3200 oeuvres de Félix Ziem.
Si ces derniers ont été publiés en 1995, peu après le legs réalisé par la petite-fille adoptive de l'artiste à la ville de Martigues, ce n'est pas le cas des numéros restants.
Destiné à rendre ce patrimoine accessible à tous, cet ouvrage est le premier d'une série dont l'objectif est de publier l'intégralité du fonds permanent.
Riche de 244 oeuvres, ce premier volume est consacré aux dessins, gouaches, pastels et aquarelles des XVIIIe, XIXe et XXe siècle.
Le nom de Gustave Courbet évoque autant les grandes luttes politiques du XIXeme siècle que celles pour la défense d'une vision nouvelle de l'art. Aussi, l'engagement du peintre au sein de la Commission des arts durant la guerre de 1870 contre la Prusse, puis de la Fédération des artistes lors de la Commune de Paris en 1871, permet de comprendre les principes de liberté et de démocratie qu'il revendiquera tout au long de sa vie personnelle et de sa carrière artistique.
De la chute du Second Empire après la défaite de la France à Sedan le 2 septembre 1870, à la condamnation de Courbet le 2 septembre 1871, l'exposition retrace les actions et revendications du peintre, et des hommes engagés à ses côtés, pour transformer la société et le monde de l'art selon des idéaux nouveaux.
L'implication de ces artistes dans la Commune de Paris n'a pas seulement affecté de manière tragique leur existence mais elle a également durablement marqué l'image que la société garde des évènements, ainsi que l'imaginaire des représentations qui en découlent.
Témoin passionné de la vie quotidienne dont elle révèle la spiritualité et magnifie la dimension rituelle, photographe des choses simples auxquelles elle confère beauté et noblesse, Véronique Ellena est une artiste singulière.
Cette première rétrospective institutionnelle invite à s'immerger au coeur de trente années de création, ponctuées de séries développées à travers la commande publique (Les Grands moments de la vie, Le plus bel âge, Le Havre) et émaillées de résidences artistiques donnant naissance à des ensembles majeurs comme Les Classiques cyclistes ou Les Natures mortes de la Villa Médicis.
La douceur qui imprègne sa pratique photographique lui permet d'aborder des sujets sensibles comme Les Invisibles - ode sublime et sculpturale aux sans-abri de Rome - ou plus autobiographiques, quand elle s'intéresse aux maisons qui ont marqué son histoire familiale.
Elle relève aussi le défi de l'architecture en s'associant au maître-verrier Pierre-Alain Parot pour le vitrail du Millénaire de la Cathédrale de Strasbourg. Ce projet trouvera un écho dans la réalisation d'un nouveau vitrail qui viendra interroger, au coeur même du musée Réattu, le rapport entre lumière et matière, image photographique et verre.
Quant aux Clairs-Obscurs, ils constituent l'axe majeur des recherches actuelles de l'artiste, qui trouve dans ces images spectrales et mystérieuses une manière nouvelle de penser sa pratique photographique.
A travers 84 oeuvres commentées issues des très riches collections de dessins du musée d'Orsay, l'exposition et son catalogue retracent une histoire du portrait et de l'autoportrait d'artistes à l'époque du culte des grands hommes.
Peintres, sculpteurs, graveurs ou écrivains de la seconde moitié du XIX e siècle se dévoilent et se mettent en scène dans des techniques très variées qui laissent visible le processus de création. Les chefs d'oeuvre de la collection y côtoient des feuilles jamais présentées auparavant. Les grands noms y rencontrent des artistes moins connus mais à l'indéniable talent de dessinateur qui méritent d'être découverts ou redécouverts.
Introduisant le lecteur au coeur de l'intimité des auteurs de ces oeuvres fragiles et émouvantes, l'ouvrage invite à pousser la porte des ateliers pour les entrevoir en plein travail ou surprendre les relations d'amitié, les camaraderies d'atelier, les affinités esthétiques et stylistiques.
Le livre fait suite à un premier volume qui cherchait à reconstruire la géographie stylistique de la peinture produite dans le royaume de France durant la première moitié du XVIe siècle, hors de la cour.
En envisageant toutes les techniques impliquées par le métier du peintre, il se concentre cette fois sur le rayonnement du nouveau foyer que constitue, dès les années 1530, le chantier de Fontainebleau.
Il s'organise en trois chapitres. Le premier analyse la relation entre Fontainebleau et Paris, où sont établis nombre d'artistes embauchés par la cour et actifs sur le chantier royal. Le deuxième étudie la diffusion des modèles bellifontains, élaborés par des peintres italiens (Rosso Fiorentino, le Primatice, Nicolò dell'Abate), relayés par des peintres parisiens (Jean Cousin Père, Baptiste Pellerin) et véhiculés par l'estampe. Le troisième chapitre examine le phénomène de transposition de ces modèles dans différentes techniques, comme la tapisserie et le vitrail.
Un épilogue est consacré à un genre particulièrement apprécié par la cour et qui oscille entre le portrait, l'histoire et ce que l'on nommera plus tard la scène de genre.
Intérims - Art contre emploi est une exposition qui souhaite explorer les relations entre l'artiste et le système de rémunération d'une activité. Les oeuvres soulignent de façon poétique, ironique, ou conceptuelle l'absurdité de certains systèmes, les difficultés de survie économique de l'artiste, les caractéristiques supposées de ce qui est « produit ». Le catalogue de l'exposition propose de parcourir ces points de vue, tout en les enrichissant par des éclairages historiques ou critiques par la réédition de certains textes.
Retour sur Mulholland Drive prend comme matière première et réservoir de motifs le film culte du réalisateur américain David Lynch, pour révéler une tendance émergente de l'art contemporain : le « minimalisme fantastique ». Il existe en effet une « inquiétante étrangeté » qui émane de l'ensemble des oeuvres réunies ; une atmosphère angoissante ou féérique surgit de formes minimalistes qui explorent le potentiel énigmatique de ce qui peut apparaître à première vue comme lisse et dérisoire. Le catalogue de l'exposition propose de parcourir cet univers et de le compléter par des textes inédits, ou réédités ici pour proposer des lectures variées, des clés multiples pour ouvrir plus largement les possibles de la boîte bleue.
La Panacée présente la première exposition personnelle en France de Tala Madani, née en 1981 en Iran et vivant actuellement à Los Angeles.
« Les tableaux de Tala Madani semblent presque tous issus d'une même scène, d'un «carré» où se produiraient les acteurs d'un film muet, fragments d'un monde unique. Ils fonctionnent comme autant de courtes séquences, comme extraites d'une animation pop-up. Boucles infinies de Vine, clichés cosmétiques d'Instagram, images-gadgets de Snapchat : Tala Madani fonde sa pratique picturale sur le régime de l'image en ligne sur les réseaux sociaux, et elle utilise les codes visuels de la séduction publicitaire afin de mieux en révéler le négatif. »
Là-bas réunit un ensemble de pièces-clef de l'artiste, pour beaucoup produites ou redéfinies pour l'exposition au FRAC Corse, ainsi que de plus anciennes. Elle propose un état des lieux de l'oeuvre aujourd'hui, et rend aussi compte de la diversité de vocabulaire d'une oeuvre engagée depuis une quarantaine d'années et inscrite dans l'histoire personnelle de l'artiste et de ses activités en Corse, où il vit, et au-delà.
Élie Cristiani veille à associer l'art aux formes de vie intimes comme aux faits symboliques de la vie sociale. Il s'attache souvent à l'idée et aux formes du travail, celui de la nature comme celui de la main et de l'outil, aux traces et marques inscrites sur la matière du monde par l'usure, l'érosion, la transformation.
Élie Cristiani se tient entre deux attitudes : comme sculpteur, il produit des pièces pour l'espace public. Il est familier des techniques du constructeur, du fondeur de métaux, de l'artisan, du travail de la terre, du modelage et du bricolage ; il réalise des oeuvres à l'échelle architecturale ou monumentale. Mais sa pratique tend aussi vers une attitude de constat, de relevé, de collection, de récupération et de réappropriation de formes préexistantes, d'objets chargés par leur usage, qu'il redispose en forme d'installations. La méditation est parfois grave, mais la dérision n'est jamais loin ; la vision, souvent narquoise mais qui se refuse au cynisme, est toujours attentive, au-delà de la forme, à ce que la philosophe Hannah Arendt nommait la « vie de l'esprit ».
Élie Cristiani exerce un regard croisé chargé tout à la fois de gravité, d'ironie, mais aussi de l'esprit du jeu et du jeu de mot, sur un ton qui touche parfois à la tragédie bouffonne.
Il retrouve parfois un vocabulaire proche de l'Arte Povera, et reste ouvert à l'accidentel, au vernaculaire, au high-tech comme aux savoirs du peintre ou du sculpteur.
The life, friendships, artworks of a great season of Italian art through the creative trajectory of Giosetta Fioroni. In Rome in the 1960s, the artist finds her expressive formula by combining her literary passion with the language of painting, updating the preoccupations of informal art with the figures of the emerging Pop Art, of which she becomes one of the leading artists.
The colour silver that characterises Giosetta Fioroni's paintings from that decade indeed represents the artist's unmistakeable «trademark» to the point that it overshadows the linguistic and emotional preoccupations that populate her works and personal events from before and after this happy and recognised time.
Edited by Marco Meneguzzo, Piero Mascitti and Elettra Bottazzi, this book conveys the complexity of an artist in the expressive richness of a time and a city so culturally stratified that they are still full of surprise for historical and critical analysis.
Trois histoires s'entrelacent dans ce livre : la biographie d'Aram Mouradian, un Anglais d'origine arménienne venu à Paris par amour de l'art pour fonder une galerie ; la rencontre étincelante de Mouradian avec Max Ernst dont les deux expositions mémorables dans cette galerie contribuent au lancement du peintre surréaliste ; le choix courageux et détonnant de dizaines d'artistes, souvent étrangers, issus du groupe surréaliste ou de l'école de Paris. De 1926 à 1974, à l'époque où les galeries parisiennes attirent les artistes et les regards du monde entier, Mouradian mène au 41, rue de Seine une aventure exemplaire.
En toile de fond, on assiste aux expositions de peintres comme Max Ernst, Derain, Dufy, Krémègne, Pascin, Rouault, Picabia, Penrose, Kotchar, Man Ray, Bazaine, Dorothea Tanning ou du sculpteur Merlier. On visionne les batailles artistiques orchestrées par la critique. On découvre que Mouradian est interné en tant que sujet britannique tout au long de l'Occupation. Et on perçoit l'attrait irrésistible du quartier de Saint-Germain- des-Prés auprès des artistes, des collectionneurs et du public.
L'oeuvre de Pierre Coulibeuf est caractérisée par un intérêt particulier pour le lieu - lieu de tournage pour ses films, lieu d'exposition pour ses installations.
Dans son processus de création, le film a toujours pour origine un lieu réel, une architecture. Dans la conception de ses installations, le lieu d'exposition est pris en compte, au point de faire partie intégrante de l'oeuvre, à l'instar d'une oeuvre d'art public. De ce fait, l'oeuvre « installation » est toujours en devenir, le contexte d'exposition modifiant à chaque fois le dispositif - et donc la perception de l'oeuvre par le regardeur.
En outre, l'oeuvre de Coulibeuf est essentiellement transdisciplinaire : plusieurs champs artistiques sont impliqués dans le processus de création de chacune de ses oeuvres.
L'exposition Fiction au palais Jacques Coeur, à Bourges, pose la question du lieu, sous le rapport de l'oeuvre au monument historique. Comment une oeuvre se révèle dans un lieu et inversement : comment un lieu se révèle grâce à une oeuvre, à l'opposé d'un principe d'exposition traditionnel. L'exposition postule un « génie du lieu » : les artistes et les architectes qui ont inspiré ou façonné le palais, mais aussi ceux qui ont pu l'habiter, font de ce lieu un lieu « actif », avec lequel les oeuvres de l'artiste peuvent dialoguer.
Cette exposition célèbre la dernière période significative du temps passé à Barcelone par Pablo Picasso en 1917.
L'arrivée de l'artiste à Barcelone cette année coïncide avec un boom artistique important dans la ville, sa présence a largement été encensée dans les cercles artistiques et la presse quotidienne a publié beaucoup d'articles à son sujet.
Cette brève période passée à Barcelone se révèle très intéressante d'un point de vue artistique pour Picasso.
Le Musée Picasso conserve toutes les peintures à l'huile de cette période à l'exception d'une d'entres elles.
Le volume recueille les résultats d'une étude non publiée consacrée aux chantiers de construction de la Renaissance à Lugano, qui contribue à clarifier un chapitre de l'histoire artistique, celle concernant les territoires de la Suisse italienne, encore peu évalué dans son intégralité et dans sa complexité.
L'histoire de Lugano et de sa vallée, dépendante du diocèse de Côme, a été marquée par de nombreuses destructions et par conséquent de graves lacunes documentaires ont compliqué le travail de recherche qui est ici publié.
Cet ouvrage se découpe en chapitre, dont ceux monographiques dédiés aux églises de San Lorenzo (maintenant cathédrale), de San Francesco (démoli, mais dont subsiste encore la chapelle Saint-Antoine de Padoue à Moncucco di Brugherio, Brianza), de Santa Maria degli Angeli et de Santa Maria de Loreto.
Les conclusions auxquelles est parvenue l'équipe de chercheurs permettent une réécriture globale de l'histoire de l'art de la Renaissance en Suisse italienne et constituent une base essentielle pour les prochaines études.
A un anno e mezzo dall'evento che li ha generati, escono gli atti del Convegno Internazionale "L'Abruzzo in età angioina. Arte di frontiera tra Medioevo e Rinascimento", organizzato dal Dipartimento di Studi Medievali e Moderni dell'Università Gabriele d'Annunzio di Chieti. Si tratta del primo convegno specificatamente dedicato alla produzione artistica abruzzese in età angioina. Questo periodo, compreso tra il Duecento e il Quattrocento, coincide con il momento di massima apertura della regione, quando, alla radicata presenza benedettina, si sovrappongono nuovi ordini religiosi, una dinastia di respiro europeo e una nobiltà di origine francese: elementi, affrontati negli interventi raccolti nel volume, che hanno avuto rilevanti implicazioni nell'ambito della cultura figurativa, dalla scultura alla pittura, dalla miniatura alle arti suntuarie.
Esito conclusivo del programma di ricerca internazionale Lettres d'artistes. Pour une nouvelle histoire transnationale de l'art, XVIIIe-XIXe siècles, questo volume esplora le corrispondenze degli artisti quale fonte di una (nuova) storia dell'arte che privilegia un'ottica transnazionale. I saggi qui riuniti pongono in primo piano la natura dialogica della lettera, strumento in grado di collegare luoghi e tenere unite persone lontane, ma anche di suggellare nuovi incontri (o scontri) tra culture, cose, lingue diverse. La prima sezione Incontri, transiti, geografie, che propone una storia dell'arte intesa come storia di attraversamenti di spazi e confini, ripercorre la costruzione di reti intellettuali e culturali tra artisti e tra istituzioni, attraverso le quali emerge un nuovo discorso sull'arte e sul ruolo dell'artista. Nella seconda sezione Generi e tipologie si analizzano i formati e i linguaggi delle lettere d'artista, incluse tipologie sin qui poco indagate quali i carteggi familiari o le lettere di presentazione e raccomandazione, come occasioni di definizione delle identità professionali e come pratica sociale. Infine la terza sezione, La lettera come patrimonio nazionale, è dedicata alla fortuna o sfortuna materiale e intellettuale delle lettere d'artista, al fenomeno ottocentesco dell'ingresso degli epistolari artistici nelle raccolte pubbliche, alla formazione delle autografoteche, all'utilizzo degli epistolari nella trama narrativa delle biografie artistiche.
Contributi di Liliana Barroero, Carolina Brook, Giovanna Capitelli, Stefano Cracolici, Tiziano Casola, Maria Pia Donato, Ilenia Falbo, Erminia Irace, Annalisa Laganà, Donata Levi, Carla Mazzarelli, Susanne Adina Meyer, Ilaria Miarelli Mariani, Leonardo Mineo, Teresa Montefusco, Chiara Piva, Valter Rosa, Valeria Rotili, Simona Troilo, Francesca Valli, Arnold Witte.
Prima ristampa.
Il volume si propone di mettere in luce come Roma, non appena assurta al rango di capitale del Regno d'Italia, abbia cercato di riappropriarsi di un ruolo di primo piano nel panorama artistico occidentale, e in che modo il Rinascimento e i suoi meccanismi di recupero - insieme artistici e mercantili, imprenditoriali e politici - abbiano costituito la base di un rinnovato codice espressivo, utile a questo scopo.
La ricerca condotta sul patrimonio documentario delle licenze di esportazione di opere d'arte da Roma verso il mondo tra il 1888 e il 1904, custodito nell'Archivio Centrale dello Stato, ha permesso di indagare i legami fra arte, politica e mercato nei decenni a cavallo del Novecento.
Fra i protagonisti di questa stagione il principe Baldassarre Odescalchi, il fonditore Alessandro Nelli, i mercanti d'arte Augusto Castellani e Giuseppe Sangiorgio, gli architetti Camillo Boito, Giuseppe Sacconi e Charles F. McKim, fondatore dell'American Academy in Rome.
Spesso celati da controsoffittature e per molto tempo dimenticati dalla ricerca storico-artistica, solo recentemente i soffitti lignei dipinti sono divenuti oggetto di un sempre crescente interesse. Una produzione che interessò l'Europa mediterranea e che dalla Spagna sembra essersi propagata alla Francia per poi investire l'Italia settentrionale e quindi giungere in territorio friulano. Il volume presenta i risultati di una ricerca dedicata a quest'area e condotta presso il dipartimento di Studi umanistici e del patrimonio culturale dell'Università di Udine. L'analisi di oltre settanta cicli, collocabili cronologicamente tra i primi decenni del XV secolo e la metà del Cinquecento, ha permesso di precisare i caratteri di un fenomeno che ha avuto per protagonisti pittori e artigiani spesso di grande capacità, chiamati da famiglie di censo elevato allo scopo di impreziosire e rendere più sontuose le proprie dimore, manifestando al contempo la propria appartenenza sociale, giacché nella sequenza delle tavolette dipinte sono rappresentati i gusti e le scelte culturali del committente, i legami famigliari e politici, le occupazioni e gli svaghi del suo entourage. Iconografie un tempo destinate a veicolare l'immagine della casata e che oggi ci consentono di avere uno sguardo inedito e privilegiato su quell'universo domestico che, al presente, riusciamo solo a immaginare.
Incentrato sui cardinali veneziani del Cinquecento, il volume intende mettere in luce il ruolo fondamentale rivestito da questi prelati nella promozione di interscambi tra la cultura figurativa veneziana e quella romana. Lo studio abbraccia un periodo compreso tra i pontificati di Clemente VII e di Clemente VIII (1523-1605), di certo il più significativo per la storia delle relazioni artistiche tra le due città e la sua evoluzione in senso moderno.
Il libro è articolato in tre sezioni tematiche: la prima imperniata sulle personalità di maggior rilievo appartenenti alle più eminenti famiglie veneziane di orientamento 'papalista', tra cui i Corner, i Grimani e i Pisani; la seconda dedicata al contesto lagunare, indagato attraverso le residenze, le tombe, le medaglie e le volontà testamentarie dei porporati; la terza focalizzata sull'ambiente romano.
Ne emerge un quadro che, forte di una capillare ricerca documentaria, contribuisce a ridefinire il tema della committenza e del collezionismo a Venezia e a Roma e le interferenze tra queste due cruciali culture figurative nel Cinquecento.
Seguire il filo della bibliografia degli scritti di Luca Beltrami, ordinata cronologicamente e squadernata in tutta la sua oggettività sull'arco di oltre 50 anni di attività, consente di ripercorrere le tappe di una vita intensa, votata allo studio e a un fortissimo impegno civile: quasi una biografia, che attraverso l'apparente freddezza di ben 1223 titoli rivela molti particolari della vita dello studioso e non manca di stupire per la eccezionale varietà degli argomenti trattati. Questa nuova bibliografia di Luca Beltrami integra e corregge la precedente, risalente al 1930, seguendo nuovi criteri di ordinamento e introducendo nuovi approfonditi commenti ai titoli.
Il volume raccoglie vari interventi dedicati al celebre e prezioso acquamanile duecentesco conservato presso il Museo Civico Medievale di Bologna. Appartenuto al pittore Pelagio Palagi, fu molto probabilmente realizzato intorno al 1230-1240 da un maestro attivo nella Germania settentrionale, e rientra nella categoria degli acquamanili detti «cavallereschi», il cui uso, come per altri oggetti di questo tipo utilizzati come versatoi, resta ancora in parte misterioso, pur potendosi certamente ipotizzare una loro funzione legata a forme rituali e liturgiche di carattere sacrale. «Simbolo» dei Musei Civici d'Arte Antica, l'acquamanile è stato oggetto di un recente restauro nei laboratori dell'Opificio delle Pietre Dure di Firenze nell'ambito di un progetto promosso da Art Defender.