Un nouvel ouvrage sur Rome pourrait sembler superflu, après les fleuves d'encre qui ont déjà coulé sur le sujet.
Il manquait toutefois, parmi toutes les publications disponibles, un ouvrage agréable à lire, bien que scientifiquement irréprochable, présentant une vaste fresque de cette merveilleuse aventure artistique qu'est Rome.
En d'autres termes, il n'existait pas de publication capable d'offrir une vue générale tout en soulignant les liens et les différences entre les diverses périodes.
En réalité, écrire sur l'art de Rome veut dire, bien souvent, écrire sur l'art mondial. Cité unique et inimitable, Rome n'a pas seulement joué le rôle incontesté de catalyseur artistique, depuis les merveilles de l'époque impériale jusqu'à la splendeur de l'Ecole de Rome, mais elle a été également un carrefour entre l'Est et l'Ouest aussi bien qu'entre l'Italie du Nord et celle du Sud.
Au cours de son histoire plus que millénaire, Rome a joué à de nombreuses reprises le rôle de capitale de toute l'Europe. C'est pourquoi un panorama complet et concis (ce n'est pas contradictoire) depuis les origines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, avec une conclusion consacrée au dernier grand exploit de la scène artistique romaine (L'Ecole de Rome) peut permettre d'expliquer la nature et les raisons de cet extraordinaire " happening " historico-artistique. Ainsi, en feuilletant cet ouvrage, fruit de longues années de travail des plus grands spécialistes, le lecteur revivra le processus de stratification culturelle, urbaine et architecturale qui a progressivement conduit Rome de sa position de village à celle de capitale d'un Empire s'étendant sur tout le bassin méditerranéen : siège de la papauté, commune médiévale, gloire de la Renaissance, berceau du Baroque, lieu de naissance du Néo-classicisme.
Sans l'art de Rome, la culture ne serait que l'ombre d'elle-même : toute l'histoire de Rome est intimement entrelacée avec l'histoire du monde et celle de la pensée artistique occidentale.
Découvrez l'Art Nouveau en cinq villes majeures pour ce courant: Vienne et sa Sécession, Prague (influencée par Vienne), Munich, Berlin et Budapest.
L'Art nouveau est un mouvement artistique de la Belle Époque (1890-1914), multiforme et d'ampleur internationale. Il se caractérise par l'utilisation de courbes et d'arabesques. Il puise son inspiration principalement dans la nature.
Le peintre viennois Gustav Klimt, peut-être le plus emblématique du courant, a illuminé le monde entier avec ses oeuvres. Entre autres artistes célèbres d'Europe orientale, citons le Tchécoslovaque Alfons Mucha, certes assimilé à un parisien tant son succès doit aux affiches publicitaires qu'il a produites en France, Schiele, Moser, Hoffmann, Kokoschka pour les arts graphiques, auront rayonné jusqu'en Allemagne.
Le livre aborde le courant de manière exhaustive, sous ses principales formes (architecture, arts graphiques, artisanat), sans oublier les enjeux politiques et sociaux associés:
- en Allemagne, avec le Jugendstil à Munich, sans oublier Dresde et Weimar, la porcelaine de Saxe;
- la Sécession berlinoise, entre impressionnisme, symbolisme et Art Nouveau; Darmstadt;
- Le Wiener Werkstätte, l'atelier viennois, et la célèbre revue Vera Sacrum;
- La Bohème, qui conjugue Art Nouveau avec tradition et patriotisme;
- La Hongrie, où l'Art Nouveau est mis au service du nationalisme.
L'auteur, Thomas Hauffe, a étudié l'histoire de l'art, la littérature allemande et l'histoire sociale et économique à Bochum. Son doctorat porte sur le "Nouveau Design Allemand" des années 80.
En 1929, les artistes modernes américains et leurs oeuvres trouvèrent refuge au MoMA, dont les 3 fondatrices cherchaient à lutter contre le conservatisme de la société américaine qui critiquait abondamment les nouvelles formes d'art, les considérant dangereuses. Plus tard, alors que New York devenait un foyer de l'art moderne et que les artistes de tout horizon de l'époque y affluaient, ces trois femmes aidèrent la photographie à s'imposer comme art en lui dédiant un département à part entière au musée.
Aujourd'hui, le Moma fait partie des trois plus grands musées d'Art Moderne du monde et recèle d'oeuvres des plus grands artistes contemporains et modernes : Klimt, Schiele, Cézanne, Matisse, Picasso, Klee, Kahlo, Rauschenberg, Oldenburg, Lichtenstein, Warhol, Rothko, Hopper, Rodin, Boccioni, Brancusi, Giacometti, Adams, Cartier-Bresson, Arbus, Brassaï, Lange etc.
Cet ouvrage, organisé chronologiquement, retrace étape par étape l'aventure de l'art moderne, sous toutes ses formes (peinture, sculpture, architecture, photographie, etc.) à partir de la riche collection du MoMA. Chaque oeuvre présentée est commentée par des spécialistes de la période. Glenn D. Lowry, conservateur actuel du musée, introduit avec brio cette anthologie exhaustive.
Digne héritier de la Renaissance et du maniérisme, dont il reprend notamment les influences et l'art de la perspective, le baroque est né en Italie avant de s'exporter dans toute l'Europe grâce à l'attrait des puissants et de l'Église pour ses représentations émouvantes et réalistes, à la grande force évocatrice.
Courant aux multiples visages, le baroque a donné lieu à des oeuvres d'une grande diversité, depuis les fresques monumentales aux portraits grandioses, en passant par les représentations frivoles du rococo, la peinture d'histoire ou les vanités hollandaises ; toutes toujours fascinantes de sensibilité, d'intensité dramatique, de couleurs puissantes et de jeux de lumière tout à fait hors du commun.
Avec plus de 500 images, parmi lesquelles les oeuvres capitales de Vélasquez, Fragonard, Rubens, Rembrandt ou encore Vermeer, L'Art baroque offre un véritable panorama de ce mouvement pictural si riche et foisonnant.
Vers la fin du XIXe siècle, les artistes européens s'éloignent peu à peu de l'historicisme, un style jugé désuet. Ils souhaitent créer un art neuf, contemporain et moderne. Ils décident de créer des répertoires différents et propre à chacun des artistes. Cependant, leurs oeuvres d'art ont toutes des points communs : les lignes fluides, les ornements végétaux, l'organique et l'asymétrie et enfin une association novatrice avec les formes géométriques.
Vous découvrirez dans cet ouvrage le Jugendstil, c'est-à-dire la jeunesse de l'Art nouveau, au sein de l'Empire austro-hongrois et en Allemagne. Ensuite, vous visiterez l'Atelier sécessionniste viennois d'arts décoratifs. Puis, vous partirez à la rencontre de l'Art nouveau en Belgique et en France. Un chapitre est consacré à Emile Gallé (1846-1904), célèbre maître verrier de Nancy. Quelques années avant sa mort, il lance « l'Alliance provinciale des industries d'Art » dite « Ecole de Nancy » (1901), afin de réunir tous les artistes, artisans et industriels lorrains appartenant à ce mouvement artistique « Art Nouveau ». Vous verrez ensuite les différentes influences du Modern Style et l'école de Glasgow en Grande-Bretagne puis le modernisme en Catalogne et enfin l'Art nouveau à l'échelle internationale. Deux chapitres viennent également présenter deux grandes figures de l'Art nouveau : Raimondo d'Aronco et Louis Comfort Tiffany. Raimondo d'Aronco (1857-1932), architecte italien, est un des représentants de l'Art nouveau en Italie. Louis Comfort Tiffany, (1848-1933), peintre et verrier américain, est l'une des figures de proue de l'Art nouveau. Il fût célèbre pour ses bijoux, ses lampes et ses vitraux.
Un bel objet livre à offrir ou à se faire offrir pour tous les passionnés de l'Art nouveau.
Lorsqu'on étudie l'art de la civilisation islamique, deux facteurs apparaissent clairement qui soulignent sa spécificité : l'immensité des régions concernées - de l'Espagne à l'Asie centrale jusqu'à la Chine, sans oublier son expansion en Afrique subsaharienne - et la longévité de cette civilisation, qui se maintient pendant quatorze siècles d'Histoire. En quelque 300 images, cet ouvrage nous enchante des merveilles et raffinements de l'art islamique. L'architecture des palais, mosquées, écoles coraniques, bains publics, marchés et caravansérails, reflète l'audace et l'imagination créative des artistes dans l'emploi de formes et de matériaux très divers : esthétique du décor abstrait, mêlant méandres et entrelacs, mosaïques géométriques, couleurs et arabesques originales. L'art le plus représentatif est sans aucun doute la calligraphie, avec ses nombreuses variantes graphiques, toutes d'un remarquable impact visuel. Les céramiques, avec leurs formes extraordinaires et leur impressionnante gamme de couleurs, les métaux, avec leurs précieuses incrustations de matières rares et d'une originalité inimitable, et les textiles, soies raffinées au service de l'art des tapis qui, sans être une exclusivité de l'islam, en représente bien la variété infinie, sont autant d'éléments qui constituent le cadre d'un art très riche et jamais monotone. La collection Le Génie de l'art, offre une série d'encyclopédies visuelles claires, concises et abondamment illustrées, complétées par une chronologie et un glossaire. Une visite guidée des grandes civilisations et des mouvements artistiques les plus marquants de notre histoire.
A l'aube du XXe siècle, Vienne, à la tête de l'empire austro-hongrois, s'éveille sur une période particulièrement prospère : c'est la grande époque de la Sécession, époque d'effervescence créatrice. Les artistes de la Judengstil - dont Gustav Klimt, Josef Hoffmann-, en parant la capitale d'édifices majestueux de style Art Nouveau, bouleversent l'art européen, tandis que Sigmund Freud, dans son laboratoire, révolutionne les sciences humaines. L'intelligentsia de l'empire échange et débat dans les mythiques cafés viennois et fait briller la ville sur l'ensemble du vieux continent.
Cet ouvrage met en lumière la vie de la capitale austro hongroise d'alors, grâce à de nombreux et différents documents, témoins de cette période. Les affiches, photographies, cartes postales, dessins, caricatures et silhouettes, les tableaux qui y sont réunis et mêlés permettent de rendre toute l'atmosphère de l'époque. Ils révèlent les habitudes des Viennois (la lecture dans les cafés bondés, les soirées au bal ou à l'opéra), les modes et mouvements du moment (le règne de l'Art Nouveau, dans la tenue vestimentaire, le mobilier d'intérieur, l'architecture), le train de vie des Viennois, enfin les personnages qui font rayonner la ville (Klimt, Arnold Shönberg, Oscar Kokoscka, Egon Schiele, et bien d'autres).
Au sortir de la Première Guerre mondiale, les goûts évoluent, les volutes, les arabesques, les fantaisies végétales chères à l'Art Nouveau cèdent progressivement le pas à une nouvelle esthétique, l'Art Déco, qui va s'épanouir durant les Années folles. Le tournant esthétique a véritablement lieu avec la très emblématique Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, qui s'ouvre à Paris en 1925.
Vaste panorama de la création entre les années 1920 et les années 1940, cet ouvrage superbement illustré nous entraîne dans un monde raffiné, aux formes pures, à la découverte des meilleurs artistes dans le monde et de leurs réalisations les plus représentatives dans les domaines de l'architecture et la décoration intérieure, du mobilier, luminaire, verrerie, céramique mode, textile, bijoux, arts graphiques, cinéma et photographie.
Pour le plaisir des yeux !
La Chapelle Sixtine, centre géographique et spirituel du Vatican, est également l'un des sites artistiques les plus célèbres au monde. L'incroyable beauté de la chapelle tient en premier lieu à son immense cycle de fresques qui couvrent la voûte dans son entièreté, présentant l'histoire de la Genèse ; le Jugement Dernier est représenté sur le mur du fonds.
Ces chefs-d'oeuvre de Michel-Ange font de la Chapelle Sixtine le site le plus visité au monde, que ce livre présente dans ses moindres détails. Le lecteur pourra ainsi apprécier l'oeuvre dans son ensemble, mais également suivre le processus créatif de l'artiste : les marques préparatoires sur l'enduit, les coups de brosse et parfois même les traces de doigts de Michel-Ange lui-même. Enfin, un diagramme de la voûte guidera le lecteur dans la découverte des différentes scènes représentées.
Alexandre Gady livre une brillante introduction au livre, dont le format spectaculaire (34 x 40 cm), permet d'apprécier la puissance de l'oeuvre de Michel-Ange.
Une découverte des plus belles oeuvres de l'Art Déco, en 480 pages d'un livre broché au format 19 x 20,9 cm. Le livre présente tout d'abord la mode et la construction de la féminité; les parures, bijoux, le goût égyptien, les chapeaux & épingles. Côté décoration, les papiers peints et tapis, le design intérieur, le mobilier (Ruhlmann). Les céramiques, la verrerie (Lalique), les objets du quotidien, les sculptures, les essences nobles de bois, sont présentés de manière détaillée. Tout comme pour l'Art Nouveau, les arts graphiques (publicités, affiches) sont emblématiques du courant. Un tiers de l'ouvrage présente l'architecture, dans le monde entier, de New-York à Reims, en passant par Miami et la Nouvelle-Zélande. Ode au luxe, les grands paquebots et trains Streamliners sont une vitrine extraordinaire de l'Art Déco et leur aménagement conclut l'ouvrage.
Surgie des sables du désert, la civilisation égyptienne, établie le long des rives du fertile et puissant Nil, n'a cessé d'exercer sa fascination. À travers les siècles, l'Égypte a su nous faire parvenir la grandeur de son passé à travers toutes les formes d'un art qu'elle consacrait essentiellement à ses dieux et ses pharaons. De l'architecture rituelle monumentale, des fresques magnifiquement conservées aux joyaux découverts dans les tombes, c'est une profusion de trésors qui s'offre à nos yeux. C'est le témoignage pictural d'un monde dont la sophistication, l'ingéniosité et le raffinement nous bouleversent encore aujourd'hui. La collection « Le Génie de l'art », offre une série d'encyclopédies visuelles claires, concises et abondamment illustrées, complétées par une chronologie et un glossaire. Une visite guidée des grandes civilisations et des mouvements artistiques les plus marquants de notre histoire.
·Dans la collection « La grâce d'une cathédrale », la réunion inédite des 30 cathédrales de Provence en un seul volume ·33 auteurs : historiens, historiens de l'art, archéologues et les témoignages des 8 évêques de Provence ·550 superbes illustrations dont un reportage photographique inédit de Jean-Pierre Gobillot, photographe d'architecture et fidèle collaborateur de la collection « La grâce d'une cathédrale » et des dessins aquarellés inédits de l'archéologue et artiste Jean-Marie Gassend.
La Provence, depuis la Côte d'Azur jusqu'au Rhône et aux Alpes, n'est guère perçue comme une « terre de cathédrales » dans l'imaginaire collectif. Et pourtant, cette région profondément romanisée connut les premières traces de communautés chrétiennes organisées des Gaules.
Près d'une trentaine de cathédrales, parfois éphémères, y ont vu le jour au fil des temps. Toutes portent l'empreinte de l'époque médiévale, inspirée tant par l'austérité monastique que par le classicisme antique. Beaucoup furent marquées par la reconquête catholique dont le baroque exprime l'étourdissant programme. Enfin, les dernières d'entre elles, édifiées au XIXe siècle, sont parmi les plus récentes de France et tentent par un certain éclectisme de rendre hommage à leurs prestigieuses devancières.
Pour la première fois dans la collection « La grâce d'une cathédrale », voici un ouvrage de synthèse sur plusieurs édifices. Il est composé deux parties, la première donnant les analyses générales avant que la seconde détaille, classées par ordre alphabétique, toutes les cathédrales :
I. Les cathédrales de Provence dans l'histoire. Quatre chapitres transversaux présentent les particularités provençales : le rôle du clergé, des évêques et des événements marquants ; la place de la cathédrale dans sa cité ; l'histoire des chantiers, matériaux, métiers et techniques de construction ; les spécificités, influences et modèles, ainsi que les éléments qui caractérisent, en Provence, la cathédrale antique, romane, gothique, baroque, contemporaine.
II. Des monographies retraçant l'histoire de 30 édifices : Aix-en-Provence, Antibes, Apt, Arles, Avignon, Carpentras, Cavaillon, Digne, Embrun, Entrevaux, Forcalquier, Fréjus, Gap, Grasse, Marseille, Nice (avec Cimiez et Sospel), Orange, Riez, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Senez (avec Thorame et Castellane), Sisteron, Toulon, Vaison-la-Romaine, Vence.
Fin du XIXe siècle. Quelques artistes se libèrent du joug de l'académie et n'entendent plus répondre à ses critères. La photographie a détrôné la peinture dans son rôle de représentation de la réalité ; les peintres aspirent à autre chose pour son futur. Ces artistes, ce sont les Impressionnistes. Décriés à leur époque, privés de droit d'entrée au salon de Paris, ils se retrouvent et se liguent au salon des Refusés.
A cette époque nait la tube de peinture souple, qui donne à l'artiste une liberté de mouvement. Peu à peu, on quitte l'atelier sombre parisien, pour peindre en pleine nature les scènes de la vie quotidienne. Ce nouvel atelier si vaste et si changeant, permet de travailler la lumière et la couleur, chères aux Impressionnistes, comme aucun autre.
Cet ouvrage rassemble les oeuvres des plus grands -Monet, Pissaro, Renoir, Sisley, Lebasque, Bazille, mais aussi Van Gogh - qui mettent au coeur de la toile la nature. Les différents parcs et bois de Paris, de Londres et d'Arles, les jardins des artistes, les potagers, champs, bois de France, surtout les divers paysages de Normandie, ont ainsi étaient magnifiés par la grâce de leurs pinceaux.
La célébrité de la Joconde est intimement liée au fait qu'il s'agisse d'un portrait, genre qui occupe une place bien à part dans la création artistique et dans l'imaginaire occidental. Lisa Gherardini n'est pas une divinité de l'Olympe, un personnage biblique ou une héroïne historique dont la postérité a célébré les vertus et les exploits. Ce visage si familier est celui d'une femme qui a vaincu le temps et dont le regard nous parle avec une surprenante proximité.
Qu'il soit officiel ou intime, qu'il figure un personnage célèbre ou anonyme, de profil, de trois-quart, en buste, en pied ou encore à cheval, cet exercice nous a permis de conserver une trace de celles et ceux qui ont participé de l'identité et de la mémoire d'une époque.
Depuis l'Italie et l'Espagne jusqu'aux régions du Nord, en passant par la France, laissez-vous entraîner dans une promenade sensible et émouvante à travers une galerie de portraits européens de la Renaissance.
Nécropole des rois et reines de France, la basilique de Saint-Denis, édifiée au XIIe siècle par l'abbé Suger, est non seulement le premier chef-d'oeuvre de l'architecture gothique, mais c'est le monument le plus emblématique de l'Histoire de France. Y reposent, entre autres, Dagobert, Clovis, François Ier et Claude de France, Louis XII et Anne de Bretagne, Henri II et Catherine de Médicis, Louis XVI et Marie-Antoinette.
Cet ouvrage magnifique retrace l'histoire de la fondation de l'église au-dessus du tombeau de saint Denis, comme Saint-Pierre de Rome est bâti au-dessus de la tombe de Pierre, et l'aventure qui verra s'ériger une église que les rois de France éliront comme dernière demeure, et que les papes et les empereurs visiteront souvent.
Les merveilles de l'édifice gothique sont décrites : son architecture, ses 70 mystérieux gisants royaux, ses vitraux du XIIe siècle. Un tout nouveau mobilier liturgique, doté d'un étonnant faisceau lumineux rejoignant la tombe du saint, garnit le pavement imaginé par Viollet-le-Duc.
La rénovation de la ville elle-même est évoquée ainsi que le Festival de musique de Saint-Denis, les oeuvres du musée d'Art et d'Histoire de la ville et le fonctionnement de l'ancienne abbaye, devenue la Maison d'éducation de la Légion d'honneur. Cette abbaye prestigieuse, reconstruite magnifiquement aux XVIIe-XVIIIe siècles, recélait nombre de manuscrits superbement enluminés dont l'ouvrage témoigne.
Le livre aborde la place d'une cathédrale - église paroissiale devenue la figure de proue d'un diocèse créé il y a tout juste 50 ans, ouverte à tous, devenant même parfois le refuge de sans-papiers, au centre d'une ville et d'un diocèse-département (le 93) en pleine évolution, aux religions et cultures les plus variées.
Une anthologie idéale de l'esprit de la Renaissance.
Cachés derrière l'élégante sobriété de leurs façades majestueuses, les palais de Florence et de Toscane recèlent une grande partie des trésors de la Renaissance.
Habitués à se protéger et à vivre à l'abri des indiscrets, les illustres familles florentines aimaient le plaisir de déployer le spectacle du beau et de la richesse à l'intérieur dans les limites du privé.
Le luxe et le raffinement de la décoration que l'on retrouve dans les fresques, tableaux, sculptures, escaliers monumentaux et tentures ainsi que l'élégance des jardins, devaient concourir au prestige de leur propriétaire.
À travers l'architecture de leurs palais, on retrouve le goût artistique des Médicis, des Strozzi, Pitti, Borghèse et de bien d'autres Florentins puissants, mais aussi l'histoire privée d'un des plus beaux lieux du monde.
Une promenade étourdissante au coeur du pays de la Renaissance, soutenue par une superbe iconographie et le texte d'éminents historiens de l'art.
L'Académie des Beaux-Arts de France a vu le jour sous le règne de Louis XIV. Le temps passe, mais les formations restent: les élèves apprennent à rendre les formes par la pratique du dessin d'après nature ou d'après l'antique, d'où les nombreux voyages des élèves à Rome.
A la fin du XIXe, l'art académique, art officiel, se voit critiqué par les nombreuses écoles qui voient le jour. Sous le second empire, il reçoit ironiquement le surnom d'art pompier par les avant-gardistes de l'époque, en référence aux casques brillants des glorieux soldats peints qui rappellent les casques de pompier; le terme dénonce également le "pompeux" des scènes représentées.
En ce temps, les Académistes illustrent l'idéal classique avec une précision quasi photographique étonnante. Ils privilégient des scènes historiques et orientalistes, monumentales, où les nus sont très courants, comme la magnifique Naissance de Vénus d'Alexandre Cabanel.
Vous retrouverez dans cet ouvrage les oeuvres des plus grands académistes de la seconde moitié du XIXe, comme l'ont été Alexandre Cabanel, Ernest Meissonier, William Bouguereau et Jean-Léon Gérôme.
Les hommes du XIXe siècle n'ont cessé de rêver de l'Orient. Un lieu surtout irrigue leurs fantasmes, le harem, lieu tenu secret, où sont réunies des femmes soumises au plaisir du sultan. Qu'il inspire dégout ou envie, il reste fascinant aux yeux de tous. Il est également prétexte pour dessiner les formes charnelles des femmes nues, dont les représentations dans un autre décor à l'époque ne sont pas tolérées.
Cet ouvrage présente de multiples oeuvres orientalistes - peinture, dessin, gravure, lithographie -, dont une grande partie est issue du magnifique Victoria & Albert Museum. Parmi les différents artistes présentés, on retrouve le voyageur Théodore Chassériau, le célèbre Eugène Delacroix, l'orientaliste anglais John Frederick Lewis, l'explorateur Émile Prisse d'Avesnes.