A Step Towards the Sea revient sur le lien intime qu'entretient l'artiste avec l'Italie à travers une sélection de vues d'installations et d'oeuvres vidéos. Le DVD qui accompagne la publication comprend un film inédit ainsi qu'une documentation regroupant l'ensemble des projets menés en Italie par Signer depuis les années 1990.
Publié suite à l'exposition « Roman Signer. Films and Installation » au MAN, Nuoro, du 22 avril au 3 juillet 2016.
L'artiste française convoque le mythe de Déméter dans un film épique et sans artifice tourné à La Ciotat, suivi d'un court documentaire autour d'une série de dessins réalisée en Algérie. Le livre qui accompagne le DVD comprend trois textes d'un écrivain-philosophe, d'une galeriste et d'un cinéaste, ainsi que des captures du film et des dessins préparatoires.
« Parce qu'elle est inconsolable, Déméter erre à la recherche de sa fille Perséphone. Éternellement les dieux olympiens festoient et se baignent, Perséphone ne cesse d'être enlevée et les jeunes filles de s'enfuir. Zeus construit les correspondances du temps. À chaque carrefour, des directions se dessinent, des humains se rencontrent, une pensée erratique se construit pour une consolation. » Ce livre / DVD est le deuxième ouvrage de l'artiste Raphaëlle Paupert-Borne édité par Analogues. Rome, Paris, Constantine, publié en 2011, était consacré aux peintures réalisées par l'artiste lors de ses séjours dans ces trois villes. Raphaëlle Paupert-Borne peint, dessine, filme. Elle réalise ici un film heureux tourné à La Ciotat, une comédie antique intitulée L'Abeille de Déméter, suivi d'Alger-Constantine, trace et commentaire d'un carnet de dessin réalisé en Algérie pour l'exposition « Made in Algeria » du Mucem à Marseille, en 2015. Le livre de 96 pages accompagne précieusement le DVD à travers les dessins réalisés en amont et à côté du film L'Abeille de Déméter, et les textes de Vincent Delecroix, Barbara Satre et Jean-François Neplaz. Entretemps, est également paru en 2012 Marguerite et le dragon, un film essentiel et d'une grande force réalisé par Jean Laube et Raphaëlle Paupert-Borne. « Une mère perd sa fille. Ce que Marguerite et le dragon disait, L'Abeille de Déméter le dit encore. Ou plutôt : ne le dit pas, mais cherche à le dire, à le faire dire, à le montrer, à le peindre » écrit aujourd'hui Vincent Delecroix en ouverture de ce nouveau livre. L'Abeille de Déméter « est cet espace d'espace et de temps dans lequel on joue à la vie et à la mort, déguisé en dieux et sans que cela trompe qui que ce soit. » [Vincent Delecroix]. Les peintures, les dessins et les films de Raphaëlle Paupert-Borne ont en commun le cadrage, la scène, l'action tout autant que l'inactivité, le temps perdu ou suspendu, la recherche et l'errance. Peintures, dessins et films sont tout aussi difficiles à circonscrire ou même à raconter, parce qu'il est bien impossible de s'installer dans l'instant. Seuls des auteurs tels que Vincent Delecroix, écrivain et philosophe, Barbara Satre, galeriste, et Jean-François Neplaz, cinéaste et fondateur du Polygone étoilé, pouvaient parvenir aussi généreusement à nous dire autant de cette oeuvre.
Coffret rassemblant, autour du thème de la scène artistique africaine, le livre Liaisons urbaines - Transformation d'espaces publics de villes africaines et les deux livres / DVD Trankat Episode #1 et Toguo / Cissé.
A l'origine les clowns n'avaient pas le droit de parler.
L'auteure retrace l'histoire du couple de clowns auguste-clown blanc depuis ses origines jusqu'à aujourd'hui.
La maison Vicaire, depuis 1929 jusqu'en 1993 a dominé la création de ces magnifiques costumes de clowns blancs, au travers des créations de Gérard Vicaire.
Etude totalement inédite sur l'histoire, les techniques d'élaboration, les costumes encore existants et ceux qui les portent ou les ont portés.
Un livre de référence pour les passionnés de cirque, du spectacle, les professionnels de la création, du monde de la mode, des techniques et de l'ethnographie autant que ceux du monde universitaire.
Ce livre est agrémenté de nombreuses tables, chronologies, bibliographies, renvoyant à des vidéos, photos et interviews.
Dans le cadre de l'année France-Corée, l'artiste coréenne Kimsooja transfigure l'espace du Centre Pompidou-Metz avec son exposition « To Breathe » : un livre accompagné d'un DVD viennent documenter ce projet d'envergure.
Les surfaces vitrées recouvertes de films diffractant la lumière, le sol transformé en miroir sans fin recadrent toute notion d'horizontalité ou de verticalité, et la projection du spectre coloré accompagnée par la respiration de l'artiste, métamorphose l'espace en un immense tableau monochrome tridimensionnel, un paysage sensible et onirique, que les visiteurs peuvent traverser...
Ce livre-DVD réunissant un film de Gilles Coudert et une publication comprenant des vues de l'installation et d'autres oeuvres de l'artiste, accompagnées de l'essai de l'historienne et critique d'art, Doris von Drathen propose une traversée de l'oeuvre de cette artiste essentielle de la scène artistique internationale. Le film suit l'installation de l'exposition jusqu'à son accomplissement et est nourri des propos de Kimsooja et de la directrice du Centre Pompidou-Metz, Emma Lavigne, ainsi que des impressions de visiteurs.
Publié suite à l'exposition éponyme au Centre Pompidou-Metz du 26 octobre 2015 au 4 janvier 2016.
Née en 1957 à Taegu, Corée du sud, Kimsooja vit et travaille à New York, Paris et Séoul. La renommée de son travail - installation, performance, vidéo, photographie - est internationale. Artiste nomade ayant fait de l'exil et du voyage le noeud de son travail, Kimsooja développe une réflexion sur le thème du déplacement de soi et des autres. Son oeuvre, ouverte à différentes lectures (minimalisme, nomadisme, féminisme, bouddhisme, art politique...), transcende les cultures, les géographies et même le temps en reliant des éléments et des états apparemment irréconciliables de la condition humaine : nature et culture, tradition asiatique et modernité occidentale, mouvement et immobilité, action et contemplation, individualité et multitude, affirmation et effacement de soi, dans une démarche qui relève moins du jeu dialectique que de la recherche d'un état d'équilibre délicat, à travers la conscience de l'artiste, à la fois auteur, sujet et instrument de l'expérience du monde.