L'art de l'Égypte ancienne dont nous avons hérité n'est jamais signé; pourtant nous accordons la même valeur aux créations de ces maîtres anonymes qu'aux oeuvres réalisées des siècles plus tard, comme les statues de Michel-Ange ou les toiles de Léonard de Vinci. Cet ouvrage présente certains chefs-d'oeuvres les plus importants créés entre l'Ancien Empire, au troisième millénaire avant J.-C., et la Basse Époque, au IXe siècle avant J.-C.
Les oeuvres comptent des sculptures, des bas-reliefs, des sarcophages, des fresques, des masques et des éléments décoratifs, dont certains figurent en bonne place au patrimoine mondial de l'humanité. Si la plupart est désormais conservée au Musée égyptien du Caire, d'autres sont exposées dans des musées prestigieux comme le Louvre à Paris, le British Museum à Londres, le Musée égyptien de Berlin et le Metropolitan Museum à New York.
Parmi les oeuvres présentées :
- la statue assise du roi Djéser.
- le panneau de bois du mastaba d'Hésiré.
- une statue de scribe réalisée avec des matériaux divers.
- le bas-relief funéraire d'Ashayet.
- la statue de Sésostris III en sphinx.
- la statue dérobée de Cherihotep.
- le bas-reliefs du temple de Carnac.
- le sarcophage de la reine Hatshepsout.
- les fresques de Thèbes.
- la statue de la déesse Sekhmet assise.
- la statue de la reine Tiyi.
- la tête d'Akhénaton (Aménophis IV).
- la reine Nefertiti.
- le masque en or de Toutankhamon.
- le Ramsès II d'Abou Simbel.
- Horus le dieu faucon en granite.
- le bas-relief en pierre du temple d'Horus à Edfou.
L'Histoire de l'art est une vaste fresque qui va de la préhistoire jusqu'aux premières années du XXe siècle. Commencée en 1909, terminée en 1927, plusieurs fois remaniée, la totale nouveauté de l'entreprise d'Élie Faure a été d'introduire un genre nouveau devenu populaire et indispensable aujourd'hui : le livre d'art où chaque commentaire peut être comparé aux oeuvres elles-mêmes, la juxtaposition et la confrontation des images justifiant l'audace des rapprochements qui parfois paraissent insolites. Entreprise tout à fait nouvelle à l'époque, elle n'a été, Malraux mis à part, ni égalée, ni dépassée aujourd'hui. Cette édition du cinquantenaire comporte des éléments inédits :
- une présentation de l'homme et de l'oeuvre, en tête de L'art antique ;
- un dossier constitué de lettres, d'articles, de variantes, de textes divers, à la fin de chaque volume.
Ces éléments établis par Martine Chatelain-Courtois, responsable des Cahiers Élie Faure et grande spécialiste de son oeuvre, sont d'un immense intérêt. Ils permettent une lecture entièrement nouvelle, nous aident à saisir l'évolution de l'auteur, le font revivre au fil des ans et des itinéraires de ses voyages.
Une oeuvre universellement connue, véritable Joconde de la statuaire grecque antique. Découverte à Milo par un paysan en 1820, elle faillit revenir à un fonctionnaire grec dont dépendait l'île. Il fallut une négociation acharnée pour que la France puisse finalement l'acquérir et, en 1821, il y a 200 ans, elle entrait au musée du Louvre.
Deux cents ans après l'entrée de la Vénus de Milo dans les collections du Louvre, la réédition de ce Solo vient commémorer cette date importante et cet événement primordial avec un texte écrit par l'un des plus grands spécialistes de la statuaire antique et ancien directeur du musée du Louvre, Jean-Luc Martinez. Lorsqu'elle fut exposée pour la première fois en 1821 au musée du Louvre, la statue fascina immédiatement le public. Deux cents ans plus tard, elle suscite toujours autant l'admiration et les mystères qui l'entourent restent entiers : qui la sculpta, comment a-t-elle perdu ses bras et à quoi ressemblait-elle originellement ? Ce volume de la collection Solo dresse un panorama de son histoire, depuis sa création jusqu'à ses dernières restaurations en passant par les péripéties de sa découverte et de son arrivée en France. S'il ne prétend pas résoudre toutes les énigmes, il propose de nombreuses hypothèses et les pistes les plus vraisemblables, sinon certaines, avec la rigueur, la pertinence, mais aussi l'imagination de l'historien de l'art et de l'archéologue.
Auguste Rodin s'était également passionné pour ce chef-d'oeuvre, auquel il consacra un texte important, " À la Vénus de Milo ", reproduit dans cet ouvrage.
Homère, avec les deux monuments littéraires que sont l' Iliade et l' Odyssée qui lui sont généralement attribués, est sans conteste une des sources majeures les plus anciennes de la culture occidentale. Au-delà de leur importance dans la littérature, ces deux oeuvres ont irrigué depuis lors l'imaginaire des différentes civilisations héritières de la Grèce. Ainsi, confusément, la Guerre de Troie, les noms d'Achille, d'Hector ou d'Ulysse continuent encore à raisonner dans nos esprits aujourd'hui. À plus fort titre, les artistes dans l'Antiquité, comme depuis la Renaissance, y ont puisé une multitude de sujets fondamentaux dans l'histoire de l'art.
Homère n'en finit pas d'être présent, de susciter des interrogations et de rester mystérieux : poète aveugle et errant ou écrivain génial et inspiré ? Ou bien fantôme créé de toutes pièces par une sorte d'horreur du vide, pour donner un auteur à deux oeuvres anonymes mais indispensables ? Inépuisable répertoire de références et de paradigmes, l' Iliade et l' Odyssée sont de véritables palimpsestes. Leurs figures plurielles, aux prodigieuses potentialités narratives, maintes fois repensées, interprétées, actualisées, authentiques mythes fondateurs, ne cessent de fasciner les hommes.
Les quelque 300 oeuvres présentées, d'une grande diversité de techniques et d'époques, permettent de faire voir la richesse d'inspiration des poèmes sur les différents arts et de comprendre la complexité de la « question homérique » ainsi que les raisons qui ont fait d'Homère le « maître d'école de la Grèce » (Platon), faisant du poète une autorité dans des domaines aussi divers que la langue, la littérature, les sciences, les arts, la morale et l'art de vivre.
L'art ce ne sont pas que des oeuvres ; ce sont aussi des concepts pour les catégoriser, des catégories mentales pour les appréhender, des valeurs pour les juger. Aussi, l'"histoire de l'art" qu'on trouvera ici n'est pas une histoire des styles, mais l'histoire de cet ensemble indivis fait des oeuvres et des discours qui les accompagnent, et, plus globalement, de la vision du monde dans laquelle ceux-ci s'insèrent.
Consacré à l'Antiquité grecque, cet ouvrage met au jour tout ce qui sépare notre manière contemporaine de penser l'art de celle des anciens, mais aussi tout ce qui les relie. En ressort un écart considérable entre une vision moderne qui conçoit l'art comme une activité autonome, dotée d'une valeur intrinsèque et constituant une fin en soi, et la conception antique d'un art fonctionnel, largement lié à la religion et soumis aux exigences de la cité.
Il montre aussi comment cette très riche période contient des germes de critique et d'histoire de l'art, des réflexions philosophiques sur des sujets qui continuent à nous concerner (la nature du beau, le pouvoir des images, la censure, etc.) et nous a légué des concepts clés de l'esthétique (mimésis, catharsis, contemplation, etc.).
De la peinture antique, qui fut certainement d'une grande richesse, nous ne conservons que de rares traces matérielles. Mais ces chefs-d'oeuvre disparus ont subsisté à travers des textes qui les décrivent et nous racontent, à leur propos, des anecdotes, mythes et récits que la tradition a fini par transformer en lieux communs : l'artiste tombant amoureux de son modèle, le jeune homme préférant la statue à la femme de chair, le peintre se livrant à la torture pour mieux représenter la douleur, des raisins si parfaitement imités que les oiseaux viennent les picorer.
C'est par la médiation de ces discours et de ces narrations que l'art antique a irrigué tout l'art occidental, dans sa pratique comme dans sa conception. Sans cesse repensés et reformulés, ces récits fondateurs ont offert à chaque auteur l'occasion d'exprimer sa vision singulière et se sont finalement traduits par autant d'interprétations originales.
Quelle a pu être l'influence de ces lieux communs sur les théories artistiques de l'âge moderne et contemporain ? Ont-ils contribué à alimenter, enrichir et populariser les discours théoriques, ou au contraire à les mettre en défaut, à les entraver ou à s'y substituer ? Par quelles médiations - rhétorique, philosophique, académique - cet ascendant des lieux communs s'est-il exercé ? Quel rôle ont-ils joué dans la pratique des artistes, notamment dans le choix et le traitement des sujets ? Par quel processus artistique s'accomplit la transposition fictionnelle du lieu commun ? Par quels indices peut-on identifier sa présence subliminale dans une oeuvre ? Voilà l'enquête à laquelle nous convie cet ouvrage qui revisite magistralement l'histoire de l'art à la lumière de ses origines narratives.
Sous la direction de Emmanuelle Hénin et Valérie Naas.
La manière la plus rapide de découvrir et de comprendre l'histoire des premières grandes civilisations, de la Mésopotamie et des pyramides égyptiennes à l'effondrement de l'Empire romain.
Depuis la toute première ville d'Uruk et la grandiose cité de Babylone jusqu'à la chute de Rome et la mort sanglante des Aztèques, cet ouvrage présente les leaders parfois tyranniques, les nombreuses guerres mais aussi les idées, les inventions, les mythes et religions, l'art et l'architecture de l'Antiquité.
Clair, concis et complet, ce livre est une introduction formidable aux premières grandes civilisations : la Mésopotamie, l'Égypte ancienne, l'Inde ancienne, la Chine ancienne, l'Empire perse, la Grèce antique, la République romaine, les Mayas, les Incas et bien d'autres. Les grandes civilisations prennent vie au travers d'illustrations saisissantes avec 200 cartes, oeuvres d'art emblématiques et objets fascinants tant par leur esthétique que par leur ingéniosité.
Vous pourrez ainsi parfaire vos connaissances pour devenir un·e « pro de l'Antiquité » en une seule minute par jour.
Ce hors-série accompagne l'exposition « Toutankhamon » présentée dans la Grande Halle de la Villette. Il met à l'honneur le trésor du plus célèbre pharaon de l'Égypte antique.
Entrez dans l'univers fascinant de la mythologie à travers 100 chefs-d'oeuvre réalisés par des artistes de différentes époques et découvrez pourquoi Zeus transforma Io en vache, comment Héra se vengea des infidélités de son mari et quel fut le châtiment de Sisyphe pour avoir trahi les dieux. Chaque étape de la vie des dieux de l'Olympe et des héros est présentée, expliquée et illustrée par un chef-d'oeuvre de l'histoire de l'art dans ce condensé de culture générale, accessible et vivant. Un système de renvois et de repères permet de situer les différents protagonistes et d'accéder aux scènes connexes.
Illustrées de 30 eaux-fortes originales de Pablo Picasso.
En 1931, grâce à l'aide de Jacqueline Apollinaire et sur les conseils de Pierre Matisse, le jeune Albert Skira, alors âgé de vingt-cinq ans, convainc Pablo Picasso d'illustrer les Métamorphoses d'Ovide de 30 eaux-fortes. Cette édition exceptionnelle, tirée à 145 exemplaires, est le premier titre des éditions Skira qui viennent d'être créées. Il sera bientôt suivi par les Poésies de Mallarmé avec 29 eaux-fortes originales d'Henri Matisse et par Les Chants de Maldoror, illustrés de 42 gravures de Salvador Dalí.
À l'occasion du 90e anniversaire de la maison d'édition, Skira publie une édition anastatique de ce livre, présentant une légère variation par rapport au format original, en accord avec l'Administration Picasso. Ce volume compte 412 pages, y compris les gravures dans le texte (15) et hors-texte (15). Le fac-similé est parfait.
Les Métamorphoses d'Ovide en 11.995 vers et 15 livres réunissent et revisitent plus de 250 mythes grecs. Elles on été décrites comme une « encyclopédie de la mythologie classique ».
Les eaux-fortes de Picasso hors-texte, centrées sur 15 mythes, sont d'une rare homogénéité, dans un style aux contours purs, et d'un érotisme discret. En revanche, les eaux-fortes qui se trouvent en tête des chapitres se libèrent des contraintes du texte et représentent des visages, des études de nu et une délicieuse litote du corps féminin (27e gravure). Ce livre a été imprimé le jour du 50e anniversaire de Picasso ; Christian Zervos a dit à son propos qu'il est d' « une beauté presque dorique ».
Le fac-similé.
Ce volume, en format 30,5 × 24 centimètres, est relié avec revêtement en papier et marquages à chaud, comme la première édition de 1931. Cet ouvrage sera contenu dans un coffret qui présentera, avec les Métamorphoses, une brochure illustrée racontant la naissance et l'histoire de ce livre mythique.
Cette exposition et le présent catalogue qui l'accompagne réunissent des oeuvres exceptionnelles dont un grand nombre a été trouvé dans le Rhône. Jamais ou rarement prêtées par le Musée départemental Arles antique, tel ce bronze représentant un captif ou l'énigmatique buste en marbre attribué par ses découvreurs à Jules César, ces pièces dévoilent le passé de la colonie romaine d'Arles, fondée en 46 av.
J.-C. par le célèbre dictateur. Trente ans de fouilles subaquatiques ont révélé la vitalité de la cité, trait d'union entre la Méditerranée et le réseau fluvial des Gaules. Ces trouvailles illustrent la romanisation précoce ainsi que l'intensité des échanges matériels et spirituels. L'histoire genevoise est évoquée en filigrane à travers des pièces de la collection du Musée d'art et d'histoire. Située l'extrémité nord de cet axe rhodanien qui traverse la vaste province de Narbonnaise, Genua est ainsi, depuis la conquête romaine, tournée vers le sud.
I -- Rome et les beaux-arts : Rome dans le monde antique -- L'art grec -- La problématique de l'art à Rome II -- L'époque républicaine 509-31 av. J.-C. : L'art public -- L'art privé III -- Le classicisme : L'art public -- L'art privé -- La survie du classicisme IV -- La révolte néronienne ou l'imagination au pouvoir : L'architecture, la "Maison dorée" -- Le quatrième style pictural -- Le portrait V -- L'apogée de l'Empire de Vespasien à Antonin : L'art public -- L'art privé VI -- Le grand tournant de l'art antique VII -- Vers un art nouveau : des Sévères à Constantin : L'art public -- L'art privé VIII -- L'art chrétien : L'art paléochrétien -- L'art au IVe siècle -- Les Ve et VIe siècles Conclusions : L'originalité de l'art romain -- Survie et renaissance de l'art romain Bibliographie
Pendant des siècles, le séjour à Rome a représenté une rencontre d'exception avec une civilisation, son histoire et son rayonnement. Il est alors indispensable de s'y rendre pour se construire intellectuellement et moralement. Rome est une ville singulière qui a ému les artistes - et ils ont été nombreux - qui y ont séjourné. Lieu majeur de culture, de découverte et de création, Rome a séduit comme elle séduit encore le visiteur aujourd'hui.
Après un long périple, les artistes étrangers découvrent la ville qu'ils ont longtemps rêvée. Ils se forgent à Rome "le goût et la manière" en s'inspirant de l'antique et d'artistes italiens dont ils copient les oeuvres. Ils développent leurs réseaux d'amitié, se côtoient, fréquentent les mêmes auberges, partagent souvent les mêmes enseignements, peignent les mêmes lieux et les mêmes modèles. C'est à cette culture commune que s'intéresse "Viva Roma !".
En 1830, un fermier normand va, au cours d'un labour, mettre au jour fortuitement un des plus spectaculaire trésor d'argent jamais trouvé pour l'époque romaine. Ce ne sont pas moins de 128 objets de la plus grande valeur qui sortent de terre, statuettes de dieux, bols ou cruches décorés de scènes mythologiques, plats, à l'origine dédiés au dieu Mercure. Le sanctuaire portait le nom de Canetonum et dépendait de la cité des Lexoviens.
L'enfouissement du trésor fut au départ attribué à des troubles ou à la menace d'invasion, mais on retient plutôt désormais l'hypothèse d'une cache []simple. La plus grande partie du trésor est datable du IIe siècle mais neuf des pièces, parmi les plus belles, ont été dédiées par un certain Quintus Domitius Tutus et se rattachent au Ier siècle.
Une partie des objets est de style gallo-romain, les autres sont l'oeuvre d'un atelier italo-grec.
Cet ensemble, connu sous le nom de «Trésor de Berthouville», va être acheté peu après sa découverte par la Bibliothèque Nationale de France pour le montant assez modeste de 15 000 francs et est désormais conservé au Cabinet des monnaies, médailles et antiques. A la suite d'une restauration méticuleuse de quatre années, conduite par les chercheurs de la Villa Getty, à Los Angeles, une exposition, «Roman luxury», permet pour la première fois de voir cette découverte dans son ensemble, accompagnée de gemmes, camées, bijoux et autres objets antiques de grand luxe ayant appartenu aux collections royales du cabinet des Médailles.
Après son itinérance américaine (Los Angeles, Seatle, Atlanta, New York) l'exposition sera présentée en 2017 à Arles dans le cadre d'un partenariat signé entre la Bibliothèque Nationale de France (Cabinet des Médailles) et le Conseil départemental des Bouches du Rhône (musée départemental Arles antique). A la suite de cette unique présentation en Europe, le trésor et les autres objets seront mis en valeur de manière définitive dans les salles rénovées du Cabinet des Médailles à Paris.
Dans le courant du XIXe siècle, au coeur du département de l'Allier, les découvertes de petits objets en terre cuite attirent l'attention des érudits et des chercheurs. Alfred Bertrand, Louis Esmonnot ou encore Edmond Tudot, membres de la Société d'Émulation de l'Allier, entreprennent alors de fouiller plusieurs de ces sites. Ils mettent au jour de nombreux fours datant de l'Antiquité ainsi que des fragments de figurines et les moules qui ont servi à les produire. L'étude de ces artefacts met ainsi en lumière ce riche territoire de la basse vallée de l'Allier. C'est à la croisée de plusieurs peuples celtes (Éduens, Bituriges Cubes, Arvernes ou Ambivarètes) que se développent, entre le Ier et le IIIe siècle de notre ère, de nombreux centres de production de céramiques dits aujourd'hui « de Gaule centrale ».
Parmi les poteries façonnées, la figurine en terre cuite tient une place importante et fait l'objet d'une commercialisation dans une grande partie de l'Empire romain. L'importance de ces productions est telle, que jusqu'à peu, elles étaient nommées « figurines en terre blanche de l'Allier », quand bien même il s'agissait de fabrications d'autres régions.
Mystérieuse et fascinante, l'egypte ancienne nous a laissé des chefs-d'oeuvre d'une valeur inestimable, qui ont permis de reconstituer la mosaïque complexe d'une civilisation disparue.
Rassemblé pour la première fois, cet ensemble du patrimoine archéologique et artistique nous dévoile, à l'aide de photographies réalisées par un photographe de renommée internationale et de textes rédigés par des égyptologues mondialement reconnus, toutes ses richesses. le parcours se déroule chronologiquement, traversant toute l'histoire de l'egypte ancienne, depuis la formation du premier etat unitaire dans la vallée du nil jusqu'à la conquête romaine, en accordant une large place aux découvertes les plus sensationnelles abritées dans le musée égyptien du caire.
C'est ainsi qu'à côté du célèbre mobilier funéraire de toutankhamon, on s'émerveille de l'abondance des oeuvres accumulées au cours d'une centaine d'années de fouilles dans les complexes pyramidaux de guizèh, saqqarah et dahchoûr, dans les nécropoles royales de thèbes et dans le temple de karnak, d'oú proviennent des centaines de statues, dont certaines figurent parmi les créations les plus remarquables de la glyptique égyptienne.
Le résultat constitue une fenêtre ouverte sur les multiples aspects de cette civilisation, des dieux aux dynasties pharaoniques, de la vie quotidienne aux rites funéraires. le caractère scientifique des textes présentés, s'ajoutant à la qualité de l'iconographie, fait de ce volume un voyage révélant les facettes les plus méconnues de l'histoire égyptienne.
Ecrit par un grand égyptologue personnellement impliqué dans les recherches autour du jeune pharaon énigmatique, cette nouvelle étude complète et entièrement illustrée présente l'état actuel de nos connaissances sur la vie, la mort et l'enterrement de Toutankhamon à la lumière des dernières enquêtes archéologiques et des technologies de pointe. Zahi Hawass replace le pharaon dans le contexte plus large de l'histoire égyptienne, démêle la relation complexe entre les différents membres de la famille royale, et les circonstances entourant la vie de Toutankhamon.
Il explique également succinctement le contexte religieux et les croyances complexes dans l'au-delà qui ont défini les nombreuses caractéristiques de la tombe de Toutankhamon. L'histoire de l'exploration de la Vallée des Rois est évoquée. Le tombeau et découvertes les plus importantes sont décrites et illustrées, et la momie du roi est présentée en détail. La description du dernier examen de l'ADN des momies de Toutankhamon et les membres de sa famille est l'une des parties les plus étonnante du livre et démontre que les méthodes scientifiques peuvent produire des résultats inédits
Troy: one of the most captivating and mysterious stories of antiquity...But was Troy an actual place or just a legend of Homer's epic? It took the most unlikely of people, Heinrich Schliemann - a grocer's-apprentice turned self-made archaeologist, courageous and driven - to solve one of the greatest puzzles in history. His extraordinary discovery of the ruins of fabled Troy and the magnificent treasure of King Priam anointed Schliemann as the 'father of pre-history', but was also beset by controversy that persists to this day. The fate of the treasure itself is no less troubled. In 1945 it was spirited out of Berlin by the Red Army, to be hidden for 50 years in the vaults of the Pushkin Museum until the breakup of the Soviet Union. In this fast-paced account, Caroline Moorehead describes one of the most remarkable adventures of the 20th century, tracing Schliemann's footsteps to Troy and the convoluted journey across Europe taken by the treasure itself.
Cet ouvrage tente d'apporter à son lecteur les clés essentielles pour pouvoir apprécier et étudier les différentes composantes qui caractérisent l'Art des Temps Paléochrétiens.
For two thousand years the real, physical metropolis lay buried while another, ghostly city lived on through ideas as varied as the legendary Hanging Gardens, the career of the biblical Daniel, and even the Apocalypse. More recently, the site of Babylon has been the centre of major excavation, yet the spectacular results of this work have done little to displace the many other fascinating ways in which the city has endured and reinvented itself in culture. Saddam Hussein, for one, notoriously exploited the Babylonian myth to associate himself and his regime with its glorious past. Why has Babylon so creatively fired the human imagination, with results both good and ill? Why has it been enthralling to so many, and for so long?In exploring answers, Michael Seymour ranges extensively over space and time and embraces art, archaeology, history and literature.
From Hammurabi and Nebuchadnezzar, via Strabo and Diodorus, to the Book of Revelation, Bruegel, Rembrandt, Voltaire, William Blake and modern interpreters like Umberto Eco, Italo Calvino and Gore Vidal, the author brings to light a carnival of disparate sources dominated by powerful and intoxicating ideas such as the Tower of Babel and the city of sin. Babylon: Legend, History and the Ancient City weighs idea against reality, fiction against fact, conjuring the fascinating story of this ancient metropolis and its legacy to brilliant life as never before.