"le climat change ? mais il a toujours changé !"
"le co2 ? ce n'est pas un poison !"
"les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !"
"prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !"
"de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté et s'adaptera encore !"
Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
Vivants ou fossiles, les oursins sont des animaux étranges à nos yeux. Sans queue ni tête, ils sont une clé pour comprendre les mystères de l'évolution. Chercheur acharné, Bruno David a poussé l'enquête sur les échinodermes des plaines du Bassin parisien jusque dans les abysses, en s'aidant des outils les plus inattendus.
On découvre ainsi, entre autres, que les oursins n'ont pas toujours un aspect de petites boules piquantes, qu'il existe des oursins kangourous, ou encore qu'il arrive aux crabes de maltraiter les oursins.
Un livre bref pour comprendre les enjeux des sciences du développement et de l'évolution, et pour s'instruire en s'émerveillant.
Dans certaines langues comme le quechua ou le wolof, il n'existe pas de mot pour désigner la nature. Comme si les populations en contact régulier avec elle ne voyaient pas l'intérêt de la nommer, au contraire de nous, Occidentaux, majoritairement urbains. Mais quand on parle de " nature ", de quoi parlons-nous au juste ?
La nature – l'ensemble du vivant sur Terre – ne se résume pas à des noms d'espèces, des chiffres et des courbes d'extinction. Elle est une communauté d'êtres qui vivent les uns avec les autres, parfois les uns contre les autres. Si on peut imaginer la nature sans humains, le contraire est impossible.
La nature n'est ni notre amie ni notre ennemie, mais elle est le socle de notre vie et de bien des aspects de sa qualité.
Dans ce livre, Anne-Caroline Prévot enquête sur nos multiples rapports à la nature et propose de nous y reconnecter, par tous les chemins possibles, quitte à mobiliser la science-fiction pour penser et finalement construire des futurs souhaitables pour toutes et tous.
De 15 à 95 ans, cette collection
a pour but de transmettre les savoirs de manière simple et vivante.
La recette : une directrice de collection enthousiaste, archéologue et auteur chez Gallimard, Anne Rose de Fontainieu ; un graphiste créatif qui a l'œil et le bon, Cyril Cohen ; des chercheurs généreux qui font connaître leurs travaux au plus grand nombre ; un dessinateur inventif qui met en scène toute cette histoire.
Dans la même collection
À venir, dans la même collection : L'intime à l'œil nu
Le corail : pierre, plante ou animal ? La question a longuement agité les naturalistes. On sait aujourd'hui qu'il s'agit d'animaux qui vivent en symbiose avec des algues unicellulaires microscopiques dans leurs tissus et qui fabriquent un squelette de calcaire : ce sont donc des animaux ayant des relations très particulières au monde végétal et minéral. Il existe plus de 800 espèces de coraux constructeurs de récifs dans le monde, offrant un habitat à des milliers d'espèces.
Parce qu'ils créent du relief dans l'immensité marine, les récifs coralliens fourmillent de vie : après les forêts tropicales, ce sont les plus grands réservoirs de biodiversité de la planète. Parce qu'ils abritent un quart de la biodiversité marine, ils rendent de nombreux services dont dépendent plus d'un demi-milliard de personnes. Parce qu'ils bâtissent des structures considérables, ils protègent les rivages d'innombrables îles de l'érosion des vagues.
Les coraux existent depuis plus de 200 millions d'années et ils ont déjà fait face, avec succès, à des changements climatiques majeurs, mais celui en cours semble trop rapide pour leur permettre de s'y adapter. La hausse de température de l'océan, notamment, entraîne des épisodes de blanchissement, voire des mortalités massives, qui peuvent par la suite menacer tout l'écosystème récifal. Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) du CNRS étudie depuis 50 ans les récifs coralliens, particulièrement ceux de Polynésie française, et réunit ici près de 80 courts textes très illustrés sur ces étonnantes espèces.
Le réchauffement climatique et le rôle des activités humaines sur notre climat deviennent de plus en plus perceptibles, et occupent une place grandissante dans notre vie quotidienne. Lutter contre le réchauffement climatique est un véritable défi : c'est celui que s'est fixé Jean Jouzel tout au long de sa carrière scientifi que. L'analyse des molécules emprisonnées depuis des dizaines de milliers d'années dans les carottes de glace des forages polaires lui a permis, avec d'autres glaciologues, de comparer températures et composition de l'atmosphère à différentes époques. Ils ont ainsi souligné, pour la première fois, l'importance de l'effet de serre dans le réchauffement climatique.
Dans ce texte clair et enlevé, Jean Jouzel nous parle de son parcours, de ses travaux, de son engagement au sein du GIEC et nous introduit de manière claire à l'étude des climats passés pour mieux connaître et comprendre les climats futurs.
Sols contaminés, eaux souillées, rejets toxiques, etc.
Si la présence de polluants dans la biosphère remonte à la nuit des temps, l'augmentation de la population de la planète et l'accroissement des activités humaines ont provoqué une multiplication des cas de pollution depuis le début de l'ère industrielle. Que l'on parle de plastiques, d'hydrocarbures, de pesticides, d'arsenic... à chaque fois, le constat est le même : il est très difficile de décontaminer les sites pollués.
La bio-remédiation pourrait néanmoins constituer une réponse efficace et naturelle à ce problème environnemental. Cette pratique consiste à mobiliser les organismes vivants (micro-organismes ou plantes) pour réaliser ou accélérer la dégradation des polluants, et les transformer en substances inoffensives.
Jean Weissenbach nous introduit de manière claire au fonctionnement de la bio-remédiation, et à la façon dont elle permet d'inactiver naturellement des polluants.
Les oiseaux disparaissent en même temps que la diversité florale, les populations d'abeilles s'effondrent sous l'effet des néonicotinoïdes, 80 % des carabes ont disparu en trente ans... Ces constats scientifiques malheureux ont suscité des controverses retentissantes sur l'avenir de l'agriculture mondiale. Qui sait pourtant que ces données ont été obtenues en plein cœur de la campagne poitevine, dans la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre ?
Ce grand laboratoire à ciel ouvert, créé en 1994 par Vincent Bretagnolle, couvre aujourd'hui plus de 45 000 hectares de cultures intensives exploités par 450 agriculteurs. C'est sur ce terrain qu'une équipe atypique d'écologues, en collaboration avec les agriculteurs, a produit les études scientifiques parmi les plus significatives sur l'écologie des milieux agricoles au cours des dix dernières années.
Vincent Bretagnolle, avec le journaliste Vincent Tardieu, revient sur la genèse de cette " zone atelier ", les hasards qui ont conduit à son développement jusqu'à l'élaboration des plus robustes protocoles scientifiques existants sur les oiseaux, la rémanence des néonicotinoïdes dans le sol ou les rapports de la flore spontanée avec les cultures.
Il rappelle les données et les faits, en particulier sur les pesticides et leur utilité, tout en esquissant des stratégies d'action acceptables, profitant des services rendus par la biodiversité et les régulations naturelles. Des questions qui souvent trouvent des réponses inattendues, loin d'être techniques ou caricaturales, capables de réconcilier l'environnement et les agriculteurs.
Un livre qui donne la parole aux scientifiques de terrain sur les futurs agricoles.
En juin 2019, la France déclarait l'état d'urgence climatique. L'enjeu, initialement politique et économique, est devenu juridique et citoyen mais également médiatique. La crise climatique a appelé à de nouvelles formes de mobilisation de la société civile, le droit devenant le bras armé de cette lutte. L'objectif de la justice climatique est double. D'abord, lutter contre les inégalités créées par le changement climatique. Ensuite, sensibiliser la communauté internationale à la nécessité absolue d'agir de manière ambitieuse. C'est à l'étude de ces nombreuses actions en justice climatique que ce livre est consacré.
La grave crise pandémique que nous vivons n'est pas seulement sanitaire, elle est aussi écologique et sociale. Si elle remet en cause le dualisme nature/culture, elle appelle également à renouveler les rapports qu'entretiennent science et société. Changement d'usage des terres, déforestation et fragmentation, élevage intensif, exploitation minière ou forestière, chasse, urbanisation, diminution de la biodiversité : autant d'éléments qui perturbent la faune sauvage, et favorisent les transferts de pathogènes entre espèces. La mondialisation des échanges rend ensuite possible la diffusion de virus à l'échelle planétaire.
Mais les sociétés humaines ne sont pas toutes égales face au risque infectieux. Il y a à cela des causes génétiques, parce que les populations humaines ne sont pas génétiquement uniformes et que les pathogènes ont une grande capacité d'adaptation, mais aussi des causes culturelles et sociales, en raison du rôle majeur des comportements. Si les épidémies d'ampleur sont relativement fréquentes dans l'histoire humaine, celles du passé, et leur gestion par les sociétés d'alors, ne sont que depuis peu étudiées en profondeur. Or cette étude est un élément indispensable pour modéliser, et donc prévoir, l'évolution de la pandémie actuelle comme des prochaines, et l'impact qu'elles auront sur nos sociétés.
L'Institut Écologie et Environnement du CNRS, dont l'objectif est de répondre aux enjeux planétaires posés par le changement global aux interfaces entre les sciences de la Terre, de la vie, de l'Homme et de la société, réunit toutes les compétences nécessaires pour étudier cet ensemble.
La grande muraille verte est un projet révolutionnaire mis en place par les pays africains du Sahel : une bande végétale de 15 km de large, traversant le continent d'est en ouest, dont l'objectif est de combattre la désertification grâce à une gestion durable des ressources naturelles.
La grande muraille verte est un projet révolutionnaire mis en place par les pays africains du Sahel : une bande végétale de 15 km de large, traversant le continent d'est en ouest, dont l'objectif est de combattre la désertification grâce à une gestion durable des ressources naturelles. Cela ne peut se faire sans de nombreux acteurs, chercheurs, médecins, citoyens et populations locales. La désertification d'un milieu s'accompagnant toujours d'une perte de biodiversité, il s'agit de rétablir une grande variété d'espèces, animales comme végétales, pour permettre le retour à l'équilibre écologique. Mais comment faire dans un environnement où la pluviométrie est très faible ? Quelles espèces, ou association d'espèces, choisir ? Quels sont les impacts sur les populations ? Dix ans après la mise en place du projet, où en est-on ?
C'est à la découverte de cette expérience hors du commun, soutenue par l'université Cheikh Anta Diop de Dakar et le CNRS, que nous invite cet ouvrage.
Les sociétés humaines affrontent des défis sans précédent : réchauffement
climatique, limitation des ressources, urbanisation galopante, modification
des écosystèmes... La recherche et l'ingénierie ont un rôle à jouer pour
les relever, à condition d'accorder leurs objectifs à des considérations d'ordre
social, éthique et environnemental. Mais le projet peut parfois générer une
partie des problèmes qu'il tente de résoudre. Le but poursuivi doit donc être
défini et son impact évalué.
Comment traiter l'information sans impact majeur sur l'environnement ?
Quels sont les nouveaux matériaux pour des bâtiments durables ? Quel avenir
pour le stockage de l'énergie ? Comment élaborer des procédés moins gourmands
en électricité ? Dans quelle mesure les matériaux biosourcés peuvent-ils entrer
au service de l'ingénierie ? Comment les nouveaux capteurs peuvent-ils nous
aider à mieux maîtriser notre empreinte écologique ? Comment tendre vers
une gestion durable des ressources naturelles ?
Les auteurs de cet ouvrage se penchent sur ces questions cruciales,
dressant un indispensable état des lieux de la recherche contemporaine.
Martine Meireles-Masbernat, Laurent Nicolas et Abdelilah Slaoui sont membres
de la direction scientifique de l'Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes
(INSIS) du CNRS.
Coordination éditoriale par Martin Koppe, journaliste scientifique
La France, numéro un mondial de la gastronomie ? Notre cuisine est-elle la meilleure et la plus inventive ? Est-elle réellement connue, copiée, enviée dans le monde entier ? Ou faut-il voir dans ce triomphalisme l'un de ces travers égocentriques dont notre pays a le secret ? Né après la Révolution française, le mythe gastronomique français a connu son apogée au xixe siècle : Brillat-Savarin triomphe, Carême codifie la haute cuisine, Escoffier s'impose comme une référence mondiale. Bousculant les idées reçues, Alain Drouard retrace l'histoire de ce grand récit national qui a façonné nos représentations collectives, de ses origines lointaines à la Slow Food, de La Reynière au Michelin et du pot-au-feu à la cuisine moléculaire. Il constate le fossé grandissant entre la réalité de nos pratiques alimentaires et culinaires et les discours satisfaits qui les accompagnent. La France, autoproclamée « premier pays gastronomique » du monde, est aujourd'hui le deuxième mangeur de pizza après les États-Unis, et Mac Donald y est le premier restaurateur... Une histoire de papilles qui éveille l'appétit, et l'exploration des remèdes pour redonner, modestement, un avenir à notre gastronomie.
S'adapter au changement climatique comme au changement global est devenu un objectif vital pour toutes les sociétés.
S'adapter au changement climatique comme au changement global est devenu un objectif vital pour toutes les sociétés. Parfois confrontées de façon brutale à l'exacerbation, en fréquences et en intensité, de phénomènes météorologiques tels qu'inondations, sécheresses ou tornades, elles doivent aussi faire face à l'augmentation des températures et à leurs impacts sur l'équilibre des écosystèmes, l'évolution des espèces, animales et végétales, comme sur le développement des populations humaines, leur condition de vie, leur organisation sociale... Si l'étude des variations du climat au cours du temps montre la capacité des écosystèmes à s'adapter ou à se transformer, l'accélération de certains phénomènes, comme l'augmentation planétaire de la température due aux activités humaines, peut conduire à un point de non-retour. Cet ouvrage, composé d'une cinquantaine d'articles écrits par des scientifiques et experts du sujet, est unique. Il suscite une réflexion sur ce qu'est l'adaptation, et la maladaptation, faisant intervenir plusieurs champs disciplinaires, sectoriels et territoriaux. Tout en montrant les freins et les limites, il témoigne et propose des façons d'agir et de s'adapter.
Cet ouvrage est le résultat d'un partenariat entre le CNRS et le Comité 21.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Les mortalités anormales d'abeilles domestiques identifiées par les apiculteurs dans leurs ruchers ont très tôt préfiguré le déclin généralisé des insectes, désormais scientifiquement avéré. Or ces derniers représentent l'un des tout premiers maillons de la chaîne trophique et jouent un rôle majeur dans des processus cruciaux comme la pollinisation, la dégradation de la matière organique et la structuration des sols. C'est pourquoi il est impératif de mieux les protéger.
L'abeille domestique Apis mellifera est un insecte modèle des recherches en biologie. L'observation méticuleuse de ses comportements individuels et collectifs, décuplée par le décryptage de son génome, a donné lieu à la découverte et à la caractérisation de nouveaux modes de perception de l'environnement, de processus de communication interindividuelle, de mécanismes d'orientation dans l'espace ou de capacités cognitives. C'est donc sur cette espèce phare que de nombreuses équipes de recherche ont concentré leurs travaux étudiant les effets comportementaux et les modes d'action neurophysiologiques des insecticides.
Comment fonctionne une colonie en bonne santé ? Quels effets les insecticides ont-ils sur les abeilles adultes, sur les larves, sur leurs capacités à s'orienter, à se déplacer ou à communiquer ? Quels mécanismes biologiques sont altérés ? Comment décrypter les symptômes qui nous alertent d'une intoxication ?
C'est à toutes ces questions, essentielles pour notre avenir, que les auteurs de ce livre s'attachent à répondre.
Préface de Stéphane Foucart
Les mortalités anormales d'abeilles domestiques identifiées par les apiculteurs dans leurs ruchers ont très tôt préfiguré le déclin généralisé des insectes, désormais scientifiquement avéré. Or ces derniers représentent l'un des tout premiers maillons de la chaîne trophique et jouent un rôle majeur dans des processus cruciaux comme la pollinisation, la dégradation de la matière organique et la structuration des sols. C'est pourquoi il est impératif de mieux les protéger.
L'abeille domestique Apis mellifera est un insecte modèle des recherches en biologie. L'observation méticuleuse de ses comportements individuels et collectifs, décuplée par le décryptage de son génome, a donné lieu à la découverte et à la caractérisation de nouveaux modes de perception de l'environnement, de processus de communication interindividuelle, de mécanismes d'orientation dans l'espace ou de capacités cognitives. C'est donc sur cette espèce phare que de nombreuses équipes de recherche ont concentré leurs travaux étudiant les effets comportementaux et les modes d'action neurophysiologiques des insecticides.
Comment fonctionne une colonie en bonne santé ? Quels effets les insecticides ont-ils sur les abeilles adultes, sur les larves, sur leurs capacités à s'orienter, à se déplacer ou à communiquer ? Quels mécanismes biologiques sont altérés ? Comment décrypter les symptômes qui nous alertent d'une intoxication ?
C'est à toutes ces questions, essentielles pour notre avenir, que les auteurs de ce livre s'attachent à répondre.
Préface de Stéphane Foucart