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URSULA GAILLARD
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Telle une funambule marchant au-dessus du vide, «l'ingrate venue d'ailleurs» fait l'expérience de la petite Suisse démocratique, riche et policée des années 1970 avec un bagage forgé sous une dictature communiste que sa famille doit fuir. Le choc est inévitable. La jeune fille va devoir développer des stratégies et trouver des astuces pour vivre.
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Le Dr Parking est docteur en lettres. Nouvellement installé dans une petite ville, il installe sa plaque sur la porte de la vieille maison qu'il a achetée. Les habitants le prennent pour un docteur en médecine et viennent le consulter. Ses conseils pleins de bon sens portent leurs fruits, mais lui attirent bientôt quelques ennuis...
Un livre drôle sur la crédulité, conté avec générosité et jubilation par Franz Hohler.
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Histoires en dialecte et de dialecte.
«Chez Burren, le dialecte épouse tous les genres. Ce dialecte est sa langue, la langue d'Oberdorf dans le canton de Soleure, où il est né en 1944 et où il vit toujours. Burren a beau écrire toute son oeuvre en dialecte, on n'y trouve aucune intention expérimentale. Car Ernst Bur-ren a un grand thème qui de toute évidence le poursuit et le pousse à toujours se remettre à écrire: les gens qui parlent dans son entourage. Et comme il fait parler ces gens, en tant que figurants de ses histoires et récits, avec une intensité vraiment sidérante, et qu'il les caractérise par leurs discours respectifs, on croit vraiment entendre parler les per-sonnages de Burren, exactement comme ils parlent dans leur vie quo-tidienne.Récemment, Ernst Burren disait dans une interview sur Radio DRS qu'il voulait simplement représenter ce qui est. Il a peut-être intention-nellement omis de dire que ce projet, si simple en apparence, de «sim-plement représenter ce qui est», est incroyablement difficile à réaliser. Voilà pourquoi Burren continue d'écrire. Voilà pourquoi il fait raconter à ses personnages toujours de nouvelles histoires: il sait qu'il y a beau-coup, beaucoup de matière dans son entourage immédiat, et qu'il faut beaucoup, beaucoup d'histoires pour représenter ce beaucoup. Burren n'a rien à inventer. Il lui suffit de bien écouter, puis de transformer les choses qu'il entend en littérature. Il appelle cela représenter. Nous di-rions plutôt transformer. Il prend sur lui ce travail. À nous, lectrices et lecteurs, de lui en savoir gré.» (Pedro Lenz). -
À première vue, La belle Fanny (Di schöni Fanny) ressemble à une histoire d'amour, un roman d'artiste et de formation classique?: trois artistes sans succès sont amoureux de la même femme, Fanny de Zofingen. Quand Jackpot, le narrateur, lui déclare sa flamme, la jeune femme disparaît subitement, ne supportant pas ses ambitions possessives. L'écrivain auto-proclamé sombre plus bas que terre, avant de comprendre qu'il en est de Fanny comme de l'art?: à vouloir être seul à les posséder, ils lui échappent.