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MARIE VILA CASAS
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Un architecte qui fuit Constantinople avec les plans d'une bibliothèque inexpugnable, un étrange cavalier qui arrive à convaincre un tout jeune écrivain (accessoirement nommé Miguel de Cervantes) d'écrire un roman inégalable... on retrouve dans ce recueil une atmosphère et des thématiques familières aux lecteurs de Zafón : des écrivains maudits, des bâtisseurs visionnaires, des identités usurpées, une Barcelone gothique et certains des personnages phares de la tétralogie du "Cimetière des livres oubliés", tels Semperé, Andreas Corelli ou David Martin.
Il se dégage de l'ensemble une unité parfaite et un charme profond et envoûtant, dans un halo de mystère (et de vapeur). -
Le cimetière des livres oubliés Tome 4 ; le labyrinthe des esprits
Carlos Ruiz Zafón
- Actes Sud
- Babel
- 3 Novembre 2020
- 9782330142148
"Cette nuit j'ai rêvé que je retournais au Cimetière des Livres Oubliés. J'avais de nouveau dix ans et je me réveillais dans mon ancienne chambre pour sentir que le souvenir du visage de ma mère m'avait abandonné. Et je savais, comme on sait les choses dans les rêves, que c'était ma faute, seulement la mienne, parce que je ne méritais pas de m'en souvenir et je n'avais pas été capable de la venger". Le dernier volume tant attendu de la saga aux 50 millions de lecteurs, commencée avec «L'Ombre du vent». Magistral finale du Cimetière des livres oubliés
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« Maria Dueñas ? Le souffle de l'Histoire fiancé aux convulsions du coeur ».
Le Parisien Week-end.
En 1945, Sira, ancienne couturière devenue styliste puis espionne, est enfin prête à embrasser une existence paisible avec son mari. Mais le destin a d'autres projets pour elle. De Jérusalem à Londres en passant par Madrid et Tanger, entre le glamour des grands hôtels, les conspirations politiques et les missions des services secrets, Sira va devoir prendre une nouvelle identité pour enquêter sur la redoutable Eva Perón. Sur sa route, des fantômes de son passé seront déterminés à lui faire obstacle.
Dans une aventure passionnante, María Dueñas redonne vie à Sira Quiroga, inoubliable héroïne de L'Espionne de Tanger.
Née en 1964, María Dueñas compte parmi les auteurs les plus vendus et appréciés en Espagne et en Amérique latine. On lui doit notamment L'Espionne de Tanger, grand succès international vendu à plus de deux millions d'exemplaires et disponible chez Points.
Traduit de l'espagnol par -
Dans la Barcelone ténébreuse du ixe siècle, aux confins du royaume franc, le jeune évêque Frodoi découvre avec surprise l'ampleur de sa tâche. Sa mission ? Restaurer l'autorité de l'Église, et celle de la couronne carolingienne. Il trouvera sur son chemin trois femmes de fort tempérament : Elisia, la lumineuse aubergiste, Goda, l'aristocrate retorse, et Rotel, la jeune sorcière aux cheveux roux. Car sur cette terre maudite, les attaques sarrasines sont loin de constituer le pire des périls. L'amour, la haine, les machinations politiques font des poisons plus lents, et le feu des passions de plus grandioses incendies...
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"Cette nuit j'ai rêvé que je retournais au Cimetière des Livres Oubliés. J'avais de nouveau dix ans et je me réveillais dans mon ancienne chambre pour sentir que le souvenir du visage de ma mère m'avait abandonné. Et je savais, comme on sait les choses dans les rêves, que c'était ma faute, seulement la mienne, parce que je ne méritais pas de m'en souvenir et je n'avais pas été capable de la venger". Le dernier volume tant attendu de la saga aux 50 millions de lecteurs, commencée avec «L'Ombre du vent». Magistral final du Cimetière des livres oubliés.
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Un couple est en route pour fêter son anniversaire de mariage. Le mari a en effet décidé de faire une surprise à son épouse en proie à l'ennui. Après des mois de préparation, le jour est enfin arrivé, il peut dès lors mettre son plan à exécution. En parallèle, deux enfants se proposent de revivre les aventures de «Moby Dick». Bientôt, la voiture du couple s'arrête sur un sentier en pleine campagne...
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Prix Ramon Llull 2017, un roman historique passionnant qui nous plonge, à travers le tumultueux destin d'une dynastie familiale, au coeur d'un épisode sanglant de l'histoire de Barcelone : la " Semaine tragique ".
D'origine modeste et issu d'une famille républicaine, Albert Corner a combattu lors de la première guerre d'indépendance de Cuba. À son retour au pays, il n'a plus qu'une idée en tête : s'enrichir, quitte à verser dans la criminalité. Des années plus tard, il jouit d'un statut d'homme d'affaires reconnu.
Mais, en 1909, la révolte est aux portes de la ville : le syndicalisme ouvrier affronte violemment le gouvernement espagnol au sujet de la mobilisation pour la guerre au Maroc. Et dans cette Catalogne au bord de l'explosion, les enfants Corner pourraient bien trahir les idéaux fraîchement bourgeois de leur père. Entre les aspirations révolutionnaires des uns et les désirs d'émancipation des autres, l'équilibre de la famille et des affaires est en danger... -
"Ma mère est-elle un monstre ?" se demande parfois la narratrice, écrasée par le tempérament explosif et la folle vitalité de cette sexagénaire tellement plus jeune qu'elle. Aux yeux de la fille, malmenée par la vie, la villa du nord de Barcelone semblait être un abri sûr où elle se serait volontiers contentée de vivre rêveusement dans le cocon maternel retrouvé. Mais si une notion est étrangère à la terrible et séduisante Julia Ares, c'est bien celle du cocooning. Pour elle, vivre c'est sortir, s'exposer, risquer, s'imposer, jouir. Aussi se fait-elle bientôt un devoir de tarabuster sa fille pour la tirer de sa passivité, avec un plaisir qui se révèle non exempt de sadisme. Drapée d'une mauvaise foi confondante, elle balaie toutes les excuses psychologiques (je n'ai pas le moral) ou objectives (difficile de trouver un emploi décent) que lui oppose sa fille en les qualifiant de jérémiades et en se donnant comme exemple de réussite. L'écriture obsessionnelle et l'humour acide d'Imma Monsó rendent irrésistible ce huis clos entre deux caractères que tout oppose. Cependant, à mesure qu'avance le roman, l'opinion que pouvait avoir le lecteur sur les héroïnes évolue. Il hésite toujours davantage à prendre partie pour la mère (énergie et réalisme) ou pour la fille (repli sur soi et liberté intérieure), jusqu'à ce que la situation se retourne et que l'on découvre que c'est peut-être du côté de cette mère apparemment abusive que se trouve le véritable esprit de liberté, et que la fille geignarde n'est finalement pas aussi victime qu'elle le prétend.
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En 1911, dans la Barcelone des pauvres, des enfants disparaissent : des fils et filles de prostituées qui n'osent pas dénoncer ces crimes à la police. La rumeur populaire enfle jusqu'au jour où l'inspecteur de police Moisès Corvo commence à s'intéresser à l'affaire. Buveur d'anisette invétéré, client assidu de prostituées, policier flegmatique, Corvo sait combien la vie de ces enfants mal nourris et décimés par les épidémies compte peu, mais il ne supporte pas le mépris de ses supérieurs pour ces "meurtres sans importance". Ses investigations le conduisent tour à tour dans des bistrots, des petits théâtres, des maisons misérables, chez un médecin autrichien un peu fêlé (qui déterre des cadavres pour trouver le souffle vital), à la Villa du Maure (une luxueuse maison close), et au Casino de l'Arrabassada, où les notables de la ville semblent se livrer à de bien étranges pratiques.
Le narrateur de La Mauvaise Femme n'est autre que la mort, ici grimée en homme, si souvent appelée sur ce territoire qu'elle s'y sent chez elle. Pourtant même elle finit par avoir pitié de ces petits enfants martyrisés et décide de prêter discrètement main-forte à Corvo, lequel se fourvoie en s'obstinant à chercher un monstrueux prédateur.
Basé sur un fait réel qui a secoué Barcelone dans les premières années du XXe siècle, et dont la protagoniste fut tristement surnommée "la vampire de la rue Ponent", Marc Pastor signe un étonnant roman picaresque où il recrée, tout en gardant une distance ironique, l'atmosphère des romans populaires d'épouvante du début du siècle dernier.