Deuxième volet de la trilogie consacrée à la Seconde Guerre mondiale par l'auteur de Retour à Brideshead, ce livre nous permet de retrouver un Guy Crouchback en proie aux petites et grandes ironies de la guerre. Grâce à Churchill lui-même, le voici réintégré dans l'armée après les malheureuses péripéties qui nous ont été racontées dans Hommes en armes. Et dans un corps d'élite qui plus est ! Pourtant, les choses vont à nouveau se gâter : en Écosse, dans un camp de commandos, Guy retrouve l'abominable Trimer, un arriviste qui fut l'amant de son ex-femme. Envoyé en Égypte, il est atterré par les défaillances de la noble armée britannique. Puis c'est la Crète, et une nouvelle occasion perdue de montrer sa bravoure... Il est temps pour lui de faire le deuil de son idéalisme. Avec le ton satirique et l'humour acerbe qu'on lui connaît, le grand Evelyn Waugh décrit une civilisation en proie au naufrage de ses valeurs les plus fondamentales.
Les enfants s'ennuient le dimanche » réunit quelques-unes des nouvelles les plus caractéristiques et les plus célèbres de Jean Stafford. Elle en a écrit plus de quarante, publiées dans de prestigieuses revues, qui ont fait l'essentiel de sa réputation. « The Collected Stories of Jean Stafford » fut d'ailleurs un des rares recueils à recevoir le prix Pulitzer de la fiction, en 1970. La plupart de ses textes s'intéressent aux différentes périodes de la vie de jeunes filles et de femmes, de l'enfance à la vieillesse, cartographiant les peurs, les angoisses et les compromis auxquels elles doivent faire face. Les questions de quête de l'identité féminine, de marginalité et d'impuissance apparaissent dans toutes ses histoires, et l'ironie abonde dans ses contes d'amours perdus, de rêves brisés et d'occasions manquées. Son style alterne entre le langage familier et rustique de Mark Twain et la prose élégante et raffinée d'Henry James, ses deux écrivains favoris.
Autant en emporte le vent n'aura cessé de faire de l'ombre à l'esclave libre de r.
Penn warren (1905-1989) longtemps - considéré, pourtant comme le grand rival de faulkner. une ombre que l'on est en droit de trouver injuste (au lecteur de comparer). le romancier évoque avec grandeur - et cruauté - les fastes trompeurs du vieux sud à la veille de la guerre de sécession. et ne fait de cadeau à personne. raoul walsh tirera du livre de ses plus grands films (avec clark gable et yvonne de carlo).
Samantha starr, fille d'un riche planteur du kentucky, découvre à la mort de son père ce que chacun savait mais n'osait lui dire : elle est en réalité la fille d'une beauté noire qui avait partagé naguère le lit du maître de starrwood : elle n'appartient pas au monde des gens libres. car règne encore l'antique loi du sud : son père n'ayant pas laissé de testament, la demeure est mise en vente, et elle-même, en qualité de fille d'esclave, fait partie des lots que les acheteurs vont se disputer à l'encan.