Un pastiche humoristique des guides d'épanouissement personnel.
Café Panique, trente-huit histoires, loufoques & véridiques, récoltées par Topor dans les bistrots, où anecdotes, légendes urbaines et mythologies s'entrelacent, et où la réalité dépasse toujours la fiction.
Contes grotesques, burlesques et tragi-comiques distillés par l'imagination panique de Topor, l'ombre de Gogol, Bierce et Kubin plane sur ces fables cruelles.
Café Panique, c'est le grand Barnum des clowns humains, où l'on écoute l'histoire d'Attends-la-Suite, celle de Double-Face ou encore de Poney-Express et Vodka-aux-Herbes.
Café Panique est suivi de Taxi stories, quinze histoires récoltées par Topor dans les taxis. En route pour le Café Panique, bien entendu.
C'est bien beau de chanter les louanges de la Nature, mais n'en fait-on pas un peu trop ? La Nature n'aurait-elle pas elle aussi des défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, le sable des plages qui s'infiltre partout, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler... Autant d'épreuves pour les nerfs de n'importe quel individu sensé. Sans parler du jardinage ou de l'observation des colonies de fourmis, des occupations qui risquent fort de vous mener à la dépression
Trois hilarantes parodies signées Pierre Jourde.
Et si, dans l'émission télévisée La Grande Librairie, aux côtés de Marie Boicussecq et Philippe Salers, Michel Klouelbecq comparait les saveurs des yaourts et des pâtées pour chien comme remèdes au suicide, tandis que Christine Ragot passait son temps à quitter le plateau en furie ? Les éclats de ces gloires littéraires parviendront-ils à entamer l'inoxydable flegme onctueux de François Tusnel ? Cela s'appellerait La Grande Solderie.
Et si, dans le film Alien, l'héroïne occupait la fonction de pédicure du bord, tandis que le commandant se préoccupait surtout de repasser son linge ? Même avec le renfort du chat et d'un stagiaire pour préparer le café, ces compétences suffiront-elles à combattre une race d'extraterrestres un chouïa agressive ? Cela s'appellerait Alein : le Mal de l'origine du retour.
Et si, dans le conte La Belle au bois dormant, le prince s'inquiétait de l'effet de sa coiffure, si la princesse se passionnait pour la forge et les enclumes, si les scènes étaient interrompues par une contrôleuse traquant le racisme, l'homophobie et la domination masculine ? Cela s'appellerait La Belle et l'Enclume.
Situations loufoques, répliques accablantes et scènes délirantes abondent dans ces trois jubilatoires parodies dialoguées, où l'écrivain iconoclaste Pierre Jourde dézingue façon puzzle icônes, poncifs et clichés avec un humour ravageur.
Écrivain et critique littéraire, Pierre Jourde a longtemps été professeur de littérature française à l'université. Il a publié une quarantaine de livres, dans tous les genres (poésie, essais, romans, satire littéraire, théorie de la littérature...), ainsi que des ouvrages avec divers artistes, et dirigé l'édition de Huysmans en Pléiade. Il tient une chronique sur le site culturel de L'Obs, Bibliobs. Parmi ses publications : Empailler le toréador (Corti, 1999), La Littérature sans estomac (L'Esprit des péninsules, 2002, prix de la critique de l'Académie française), Pays perdu (L'Esprit des péninsules, 2003), Festins secrets (L'Esprit des péninsules, 2005, prix Larbaud, prix Renaudot des lycéens, prix Thyde Monnier de la SGDL), Le Jourde & Naulleau (Mango, 2008), Le Maréchal absolu (Gallimard, 2012, prix Virilo), La Première Pierre (Gallimard, 2013, prix Jean Giono), La culture bouge encore (Hugo, 2016), Le Voyage du canapé-lit (Gallimard, 2019), La potiche a peur en rouge & cent autres fables express (Wombat, 2021), La Tyrannie vertueuse (Le Cherche-Midi, 2022).
« Les jeunes m'ont déçu. Ils meurent trop tôt. On n'a pas le temps de s'attacher à eux. ». Ainsi s'exprime le narrateur anonyme des Mémoires d'un vieux con, artiste de génie aux talents multiples qui traversa le XXe siècle en fréquentant tous les plus grands, inventant au passage le glissisme, le ponctualisme et le cubisme (à plusieurs reprises !) Lorsqu'il n'écrit pas le Manifeste du surréalisme ou Histoire d'O, il peint Guernica ou compose Porgy and Bess. Sans lui, ni Méliès, ni Picasso, ni Breton, ni Malraux, ni Trotski, ni Warhol, ni. ne seraient devenus ce qu'ils sont.
Les Mémoires d'un vieux con offrent la parodie définitive et sonnent le glas d'un « genre littéraire » qui est une véritable plaie : les mémoires prétentieuses. Une oeuvre de salubrité publique !
Dans une ville inconnue d'Europe de l'Est, un homme esseulé et exilé de Paris, qui ne comprend pas la langue locale, erre par les rues... Honteux de sa corpulence, il fait pourtant diverses rencontres féminines, qui vont le conduire à se blesser le pied gauche. De cette plaie purulente, il ne tarde pas à tirer un étrange plaisir : car dans ce pied apparaît Suzanne, son amour disparu... Ce conte noir à l'ambiance « kafkaïenne » (on pense ici au Château) bascule alors dans une histoire d'amour fou très « toporienne ».
Après Le Locataire chimérique (1964) et Joko fête son anniversaire (1969), Portrait en pied de Suzanne (1978) vient clore dans l'oeuvre de Topor sa « trilogie noire » romanesque, placée sous le signe de Kafka. La présente édition est augmentée de six dessins inédits de Topor.
Un père de famille massacre toute la famille à l'issue d'un Noël traditionnel, une petite fille finit le réveillon suspendue au lustre, l'oncle Edith flanque des taloches aux garnements qui n'écoutent pas ses contes stupides... Quant à Robert Benchley, il se lance dans la fabrication d'une neige artificielle (" qui causerait autant de problèmes que la neige ordinaire "), milite pour la prohibition des cartes de voeux et s'enthousiasme pour l'ajout d'un " Jour de fin d'année " au calendrier, qui permettrait de récupérer de sa cuite du Nouvel An avant de retourner au bureau.
Composé aux deux tiers de nouvelles totalement inédites, Pourquoi je déteste Noël est un livre salutaire à offrir et à lire soi-même avant Noël (pour s'y préparer), pendant Noël (pour le supporter) ou après Noël (pour s'en remettre).
Composé par l'auteur luimême en 1996, Vaches noires est le dernier livre de Roland Topor. Ce recueil de trente-trois nouvelles inédites concentre les thèmes qui lui sont chers : l'aliénation par les choses et l'argent, la déchéance physique, jusqu'au démembrement et au morcellement, la hantise du temps qui file et de la mort qui rôde. Le tout baigné dans cet humour noir grinçant, ce sens inné du grotesque, cette fantaisie tantôt blagueuse, tantôt inquiétante, qui furent la marque de l'auteur.
« La fable express est une parodie de fable, qui naquit à la fin du XIXe siècle, époque de fantaisie, d'invention et de jeu avec la langue. La recette en est simple : une poignée de vers de mirliton, aromatisés à l'absurde, à l'insolence ou à l'obscénité, et une « morale » en général très peu morale, qui parodie parfois dictons et lieux communs, mais sans obligation. La « morale » est à double sens : elle cache une autre formule, qui se prononce de la même manière mais dit tout autre chose.
Bref, c'est un calembour. Le but ? Le jeu, le rire. » (P.
Jourde) Après une savoureuse présentation, Pierre Jourde revisite en 101 fables ce drôle de genre littéraire, exercé entre autres par Alphonse Allais, Boris Vian et Marcel Gotlib. Un vrai manifeste pour une littérature humoristique et populaire.
« Quand j'atteindrai quarante ans, mes facultés se seront peut-être repliées, telle la corolle des fleurs au crépuscule, me laissant incapable d'écrire mes mémoires en y mettant la dose idoine de sobre inexactitude, ou alors, étant venu à bout de la tâche, incapable d'aller les porter à mon éditeur. » C'est donc dès les années 1930, dans les pages du New Yorker, que James Thurber (1894-1961) fait paraître Ma chienne de vie, autobiographie loufoque racontant sa jeunesse au sein d'une famille farfelue de l'Ohio. De l'effondrement du lit paternel à la visite nocturne de bien étranges fantômes, des lubies du chien Muggs à celles d'un grand-père hanté par la guerre de Sécession, Thurber transforme les petits événements de la vie en minuscules épopées cocasses, tendres et ironiques.
Savez-vous que Flipper le dauphin est en réalité un obsédé sexuel qui saute sur tout ce qui bouge, quilles de navires compris ? Que le poisson-clown, héros du Monde de Nemo, change de sexe à volonté pour trouver des partenaires ? Que les cris d'extase trop " humains " des tortues des Galapagos empêchaient Darwin de dormir ? Que le panda géant se reproduit mieux en matant des films pornos ? Et que le macaque est même prêt à payer pour en voir ? C'est trop tard : si vous lisez ce texte, vous le savez désormais et ne pourrez plus regarder ces mignonnes petites bestioles du même oeil.
Du panda à l'albatros, en passant par le chimpanzé, le rhinocéros ou la girafe, ce texte instructif et hilarant, signé par l'un des meilleurs humoristes anglais, est illustré avec humour par Florence Cestac.
Jeune homme travailleur, Joko se rend à son travail à la citerne de la ville, comme tous les matins, lorsque subitement un homme lui saute sur le dos et lui ordonne de le porter, contre rémunération, jusqu'à son hôtel. D'abord outré d'être pris pour une bête de somme, Joko ne tarde pas, comme ses collègues, attirés par l'appât du gain, à changer d'avis et à se vendre. Mais la dépendance entre Joko et ses clients va prendre des formes tout à fait étranges et monstrueuses, l'entraînant avec toute sa famille dans un véritable cauchemar.
Relecture « Panique » de la théorie du maître et de l'esclave, fable cruelle et kafkaïenne, d'une drôlerie grinçante, sur l'aliénation de notre rapport au travail, Joko est un des romans les plus noirs et féroces de Topor.
Ce premier tome du théâtre complet de Roland Topor recueille ses trois premières pièces introuvables des années 1970, une « trilogie du sang, du sexe et de la merde » hautement comique et 100% Panique, c'est-à-dire parfaitement provocatrice et scandaleuse.
De la cruauté ordinaire de M. Laurent, qui cloue un bébé à sa porte, à la merde qui déborde littéralement chez les flics dans Vinci avait raison, en passant par la comédie éroticopolicière Fatidik et Opéra, rarement on aura pratiqué la satire burlesque de manière aussi radicale que dans ces pièces de Topor, qui se pose ici en digne héritier de Jarry. S'attaquant à tous les tabous, il explore notre part la plus sombre, avec un humour dévastateur où le rire survient toujours en contrepoint du pire.
O Comment faire croire à son conjoint que c'est son tour de changer la couche ?
O Réussir un goûter d'anniversaire : l'importance du plan de table.
O Laisser ses enfants à la famille pendant les vacances : doit-on obligatoirement les récupérer ?
O Préados : leur parler de sexualité sans les dégoûter.
O Ados : leur parler de sexualité sans leur donner envie.
Être père ou mère est une joie de chaque instant. C'est aussi une responsabilité écrasante. Il est encore temps d'y renoncer.
Mais si vous avez déjà franchi le pas, ou que vous vous apprêtez à le faire, L'Élevage des enfants offre une mine de conseils éducatifs, d'informations véridiques et de témoignages de première main qui vous accompagneront dans chacune des étapes de cette prodigieuse et épuisante aventure.
Un hilarant voyage dans le monde de l'enfance et de l'adolescence, cet univers coloré où se mêlent innocence et odeurs de pieds, pudeur et toxicomanie, acné et Père Noël.
La vie est devenue trop dure : tout le monde jette l'éponge. Présidents, psychiatres, cosmonautes, médecins, parents, enfants, CRS, PDG, artistes, tous s'effondrent. Dans ces lettres de burn-out, chacun revendique alors son droit au lâcher prise et au parler vrai. Car l'écroulement est un moment de lucidité. Ces courriers disent enfin tout, avec une sincérité frontale dont notre époque n'a pas l'habitude.
Or, dans notre société de la performance, le véritable courage n'est-il pas de craquer ?
Jeune Noir américain du début du XXe siècle, Abe n'aura connu qu'une courte vie de misère, d'injustice et de prison lorsqu'il meurt à 27 ans. Expédié en enfer par Jésus Christ en personne, il constate avec stupéfaction que ses congénères y sont privilégiés sur les Blancs, pour mieux les faire souffrir. Abe profite de cet éternel séjour : il s'instruit et tente de comprendre pourquoi le "rêve américain" est resté inachevé.
Sympathisant avec un Blanc, Dave, ancien éclaireur de la conquête de l'Ouest scalpé par les Indiens, lui aussi convaincu de la grandeur de leur nation, Abe persuade le Diable (un manager moderne, amateur de jazz et de partouzes) de les renvoyer tous deux dans l'Amérique de 1938. Séparés, mais promettant de se retrouver, les deux amis vont alors suivre des chemins différents, semés d'embûches. Pendant ce temps, alors qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, avec son gros lot de clients, le Diable se frotte les mains...
Satire sociale féroce sous la forme d'une farce burlesque, d'un réalisme cru et virulent, Un Américain en enfer s'attaque avec un humour frontal et décapant, au-delà de la seule ségrégation raciale, à l'essence même du "rêve américain" . L'AUTEUR Cinéaste, acteur, compositeur et écrivain, Melvin Van Peebles est né en 1932 à Chicago. Arrivé à Paris au début des années 1960, il rencontre Chester Himes, puis François Cavanna et collabore à la revue Hara-Kiri, où il publie entre autres Le Chinois du XIVe, illustré par Topor.
De retour aux Etats-Unis, il continue d'écrire, d'enregistrer des disques et réalise plusieurs longs métrages, dont Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971), le film précurseur du cinéma de "Blaxploitation" . Paru aux Etats-Unis en 1976 (et prépublié dans le magazine Playboy d'Hugh Hefner), Un Américain en enfer, roman majeur de son auteur, laisse éclater toute sa verve et sa lucidité caustique. Agé de 87 ans, Melvin Van Peebles vit aujourd'hui à New York.
"Melvin, son cinéma, c'est le négro américain dessalé cigare au coin du bec j'emmerde les gros cons de blancs je méprise les négros qui ne sont que des négros. Tout Harlem dans un verre, Melvin". (Cavanna, Bête et méchant)
Ce deuxième tome du théâtre complet de Roland Topor réunit ses trois grandes pièces des années 1980-90. De l'ubérisation cauchemardesque et kafkaïenne de l'homme dénoncée dans Joko (version théâtrale, 1989) à la surprenante relecture du mythe de Don Juan, narcisse amoureux de sa propre part féminine, dans L'Ambigu (1996), en passant par sa pièce la plus célèbre, L'Hiver sous la table (1994), où un migrant d'Europe centrale vient loger sous la table d'une jeune Parisienne, Topor continue d'explorer dans ces textes de maturité les ressorts cachés de l'aliénation, à travers les trois thèmes du travail, de l'étranger et de l'ambiguïté sexuelle. Trois pièces d'une lucidité tranchante, où le rire survient toujours en contrepoint du pire.
Un professeur de latin-grec houellebecquien s'engage en politique pour des raisons peu avouables, qui lui coûteront 7500 euros. Une Emma Bovary moderne se pâme devant un start-uppeur en marche. Un dîner proustien donne à l'expression « en même temps » une saveur inattendue. Au cours de son enquête sur une campagne présidentielle, Emmanuel Carrère bascule dans une introspection sans concession qui se solde par une violente douleur au nombril, tandis qu'Eddy Bellegueule veut en finir avec Édouard Louis...
Entre hommage et parodie, jeu littéraire et satire sociale, David Spector imagine dans ces 12 pastiches jubilatoires comment des auteurs aussi divers que Flaubert, Dostoïevski, Nabokov ou Marc Levy auraient évoqué une présidentielle, chacun avec son style propre. Humour caustique garanti !
Selon Max Disher, jeune Noir à Harlem en 1930, un membre de sa communauté n'a que trois alternatives : "Foutre le camp, devenir blanc ou serrer les dents". Incapable de partir et n'appréciant guère de s'aplatir, Max va bondir sur la deuxième opportunité. En effet, grâce à Black No More, mystérieux procédé créé par le Dr Junius Crookman, qui transforme la couleur de peau, Max et une foule de clients empressés sont blanchis et peuvent ainsi s'introduire dans le monde interdit des Blancs. Or ces derniers sont-ils vraiment plus heureux ?.
Roublard et opportuniste, notre héros ira au terme d'une rocambolesque aventure qui fera de lui le porte-parole d'une nouvelle organisation suprématiste blanche, les Chevaliers de Nordica, s'insurgeant contre la transformation de la race à grande échelle !.
Partir en vacances en famille ? Quelle idée absurde ! Quels parents seraient assez irresponsables pour exposer leurs enfants (les êtres qu'ils aiment le plus au monde) aux coups de soleil, aux accidents de ski, à la fatigue, au froid, à la constipation, à la turista, aux arnaques, aux crocodiles et aux fourmis carnivores ?
Qu'on aille à la campagne, à la montagne, à la mer, à la capitale ou à l'étranger, mille détails sont à régler, mille pièges à éviter...
Mais si, malgré tous les dangers, vous voilà sur le départ, ce livre offre une mine de conseils précieux, d'infos véridiques et de témoignages choc pour vous accompagner dans cette aventure.
Après le succès de L'Élevage des enfants, les inénarrables Prelle & Vincenot signent un nouveau guide hilarant pour parents dépassés.
Des pharaons de l'Égypte antique (Khéops) aux rois de France (Louis XIV), en passant par les grands conquérants (Attila, Alexandre.), les grands explorateurs (Leif le Viking, Christophe Colomb.) ou encore les grandes séductrices (Cléopâtre, Madame du Barry.), Grandeur et décadence d'un peu tout le monde revisite les plus célèbres figures de l'histoire dont il brosse des portraits aussi drôles que véridiques. Rarement on aura mis autant d'érudition au service du rire - sorte de fusion d'Historia avec Fluide glacial, qui passe l'Histoire à la moulinette façon Monty Pythons. Les irrésistibles notes de bas de page de Will Cuppy constituent à elles seules un régal d'humour pseudo-savant.
Cette nouvelle édition de son chef-d'oeuvre, traduit à l'origine en 1953, est complétée d'une introduction ainsi que de quatre chapitres totalement inédits.
Qui est Alain Delon ?
À quoi reconnaît-on un film de femme ?
Comment devient-on membre de l'Office catholique du cinéma ?
Quelle est la couleur du tapis rouge de Cannes ?
Combien nous coûte Luc Besson ?
Les films sont-ils projetés à l'envers dans l'hémisphère Sud ?
Peut-on vraiment faire carrière à Hollywood en incarnant des rôles de singe ?...
Voici quelques-unes des mille et une questions auxquelles L'Anticyclopédie du cinéma apporte des réponses pertinentes et argumentées. Distancié, parodique, absurde, décalé, ce livre aborde le monde du cinéma comme jamais on ne l'avait fait auparavant.
Mêlant la satire, la caricature et la mauvaise foi, cet ouvrage ludique, parfois irrévérencieux mais toujours cinéphile, braque un projecteur inattendu et spirituel sur le 7e Art.
Le commandant Robin est expédié au pôle Sud par un magnat de la presse nommé Herbst. Équipé de tout sauf du nécessaire, le navigateur se trouve embarqué dans une aventure « bipolaire » et scénarisée à son insu. Car la prétendue entreprise scientifique se révèle être une gigantesque opération publicitaire, où l'on croise de biens drôles d'oiseaux, de la starlette Cynara au pingouin alcoolique Jake.
Parodie burlesque du récit de la première expédition de Richard Byrd (1928-1930), Tous au pôle ! s'attaque aux dérives des nouveaux médias de son époque (le cinéma et la radio) qui se mettent au service de l'informationspectacle.
En ces temps de chaînes d'infos en continu et de voyages spatiaux sponsorisés, cette critique visionnaire du tourisme aventurier n'a rien perdu de son mordant.
« Vous pensez que vous avez des problèmes ? Moi, je suis en train de me faire dévorer par un ours ! Oh, mais désolé, toutes mes excuses, écoutons donc vos problèmes ! Mmm-hmm ? Alors comme ça, votre patron est méchant avec vous ? Et votre voiture vous cause des soucis ? Et vous vous inquiétez pour l'environnement ? Tiens donc ! Votre environnement vient juste de me bouffer un pied ! Je pisse mon sang sur votre environnement. Je peux donc à présent affirmer sans crainte d'être contredit que MES PROBLÈMES SONT PIRES QUE LES VÔTRES. Alors fermez-la avec vos problèmes, OK ? » Manager tyrannique, Marv Pushkin embarque son équipe de publicitaires pour un week-end de chasse en Alaska. Alors qu'il est en train de changer une roue de son 4 x 4, un ours l'attaque. Coincé sous la voiture, la jambe broyée par le châssis, Marv se fait grignoter le pied par Monsieur l'Ours.
Une situation pour le moins inconfortable, qui plongerait plus d'un citadin dans le désespoir. Mais, grâce aux puissants analgésiques dont il ne se sépare jamais, Marv est résolu à tenir le coup en attendant les secours. S'engage alors un délirant monologue où il s'attache à démontrer la supériorité de l'Homo Sapiens sur le Plantigrade, et plus largement de la Civilisation sur la Nature, n'en déplaise aux écolos chevelus et autres thuriféraires de ce ringard de Thoreau.
Car Marv Pushkin déteste la nature, sa femme geignarde et ses lopettes de subordonnés. En revanche, il adore son Range Rover aux sièges rabattables en cuir d'Oxford, ses vêtements de marque, ses drogues aux propriétés chimiques merveilleuses, sa maîtresse Marcia du service clients, et surtout lui-même.
L'être supérieur qu'est Marv Pushkin parviendra-t-il à se tirer de ce mauvais pas - et à repartir du bon pied ?
L'Ours deviendra-t-il l'avenir de l'Homme ?
Vous le saurez en lisant cette satire hilarante, une trépidante aventure immobile aux multiples rebondissements.