Cette nouvelle traduction en français de Papa Moomin et la mer (1965), voit la famille abandonner sa chère maison pour s'installer dans un phare sur une île déserte, étrange retraite dans la solitude maritime, marquée par les mystères : le phare reste éteint, le pêcheur ne dit pas un mot, et la nuit, les petits arbres ont l'air de fuir la mer comme s'ils en avaient une peur terrible... Que se passe-t-il ?
Il faudra l'amour de maman Moomin, le travail de papa, la gentillesse de Moomin, la malice de la petite Mu pour rendre enfin tout le monde heureux.
Moomin le troll se réveille au beau milieu de l'hiver et il ne parvient pas à se rendormir.
Alors que sa famille hiberne il découvre l'hiver dans toute son étrangeté mais si ce monde glacé, peuplé d'êtres énigmatiques, lui apparaît d'abord comme hostile, il va petit à petit surmonter l'angoisse de la solitude.
Dans ce roman intime et pourtant épique, Tove Jansson nous surprend à nouveau. Avec une poésie et une radicalité qui n'appartiennent qu'à elle, elle nous pose des questions fondamentales sur notre rapport au monde.
Les cycles de la vie, les forces de la nature, trouvent dans ce roman, initiatique à bien des égards, une forme d'expression où l'illusion danse avec la réalité pour éveiller en chacun de nous le sentiment que rien n'est tout à fait impossible.
Une nuit d'orage voit débarquer un Rat Musqué dans la maison des Moomins. Ce rat très philosophe prophétise la fin du monde. Or dès le lendemain, la vallée est couverte d'une poussière grise : une comète arrive, touchera-t-elle la terre ?
Moomin et Sniff s'aventurent dans les Collines Solitaires pour atteindre l'Observatoire et en avoir le coeur net.
Après " Moomin et la grande inondation " où l'univers de la vallée Moomin se mettait en place, les aventures commencent réellement ici.
Dans ce roman où rien n'est jamais ni tout noir ni tout blanc, la petite troupe s'élargit à mesure des rencontres, on connait de mieux en mieux les personnalités de chacun, l'avidité de Sniff, la gentillesse de Moomin, la sagesse du Renaclerican. Chacun combat la peur de la comète avec ses propres armes.
Voilà un ouvrage drôle, magnifiquement illustré par Tove Jansson, mais un ouvrage qui sait aussi être mélancolique, comme un air triste sur l'harmonica du Renaclerican, qui interroge l'écologie, le consumérisme, la générosité, un ouvrage qui fait réfléchir et qui, bien qu'écrit en 1964, met en jeu tous les drames de notre époque.
À la veille de la Saint Jean, nuit magique entre toutes, la Vallée des Moomins est engloutie dans un tsunami, et les moomins, embarqués dans une aventure, qui, au lieu de les terrifi er, va les enthousiasmer. Lorsque les circonstances les séparent les uns des autres, et que l'angoisse les a eure, Tove Jansson nous réjouit de rencontres inopinées qui, créant des situations paradoxales pour les personnages, viendront transformer leurs relations à eux-mêmes et aux autres. L'ordre établi est aussi chamboulé que celui de la nature ; et d'autres règles, celles du hasard, du théâtre et des feux de joie, fi nissent par recomposer le monde. Ici, les plus grands dangers s'accompagnent des plus belles métamorphoses, celles que seul permet le goût pour la liberté et pour la délicatesse.
Marini Monteany est le nom d'artiste de Noda Tomohiro et Shinozaki Mayu, un couple d'illustrateurs japonais résidant à Tôkyô. Leur ligne de produits dérivés intitulées «Écoute !» distille le même charme enfantin. Ils ont fait de nombreuses expositions au Japon et ont ouvert en 2009 leur propre galerie-boutique, «Molintika», dans le quartier de Nishi Ogikubo à Tôkyô.
Les Saisons de Fu-Chan a été leur premier livre pour enfants traduit en français.
Papa Moomin attrape un gros rhume en plein été. Très affecté, il craint pour sa vie. Du fond de son lit, il convoque sa famille pour leur rappeler la chance qu'ils ont eue de vivre avec un tel aventurier. Or, il découvre qu'ils n'ont aucun souvenir de ce qu'il a pu leur raconter ! Maman Moomin le prie de tout noter sur un cahier et de leur en livrer lecture. Le papa en oublie sa maladie. Son énergie restaurée, il s'embarque pour une nouvelle aventure !
Les aventures de Moomin, un troll rond, qui vit avec sa famille et ses amis fantasques. Ses péripéties sont un parcours initiatique qui parle d'écologie et de tolérance.
Les Moomins sont une famille très unie, de créatures rondes comme des hippopotames, qui mènent une vie de bohème et d'aventure.
Le dessin de Tove Jansson est sobre et précis mais capable de nous toucher par de superbes portraits de personnages trottinant dans des champs de fleurs ou sur des bords de mer, typiques des paysages nordiques.
Dans la vallée des moomins, tous les petits animaux baillent encore, on se frotte un peu les yeux, Papa Moomin lit le journal, Maman Moomin prépare le premier café : le printemps est enfin là.
Et l'aventure n'attend pas : le Renaclerican, Moomin et Sniff sont déjà en route. Mais quelle est cette forme noire en haut de la colline ? On dirait un grand chapeau. On dirait même le chapeau de Magicien, aux pouvoirs que personne ne soupçonne encore.
D'où venons nous ?
Qui se souvient encore du chemin que nous avons parcouru avant notre naissance ?
Une petite fille décide de raconter cet infini voyage à sa maman avant que le souvenir de celui-ci ne s'estompe.
Avec son dessin gracieux emprunt d'une touche glamour et des couleurs rétro, Sachie Hattori signe avec « écoute maman » un premier album illustré plein de tendresse et de poésie.
Fu-chan jouait seule comme à son habitude. Des souris firent soudain leur apparition et lui demandèrent : « Dis, Fu-chan, que ce passe-t-il en janvier ? » C'est par cette rencontre inattendue que la jeune Fu-chan entame un voyage au fil des saisons. Tout au long d'une jolie année, elle part à la découverte des traditions et des fêtes colorées du Japon. Vache, tigre, souris, lapin, un bestiaire tendre l'accompagne dans cette promenade entre cerisiers en fleurs, feux d'artifices, et carpes en papier.
Un album bilingue aux couleurs pastel pour faire découvrir en douceur le charme du Japon aux plus jeunes et toucher les adultes.
Quand un dessinateur canadien s'inspire de son voyage en Corée et du manhwa coréen pour imaginer son propre univers, cela donne Ojingogo, livre d'image pour petit et grands déjà plusieurs fois primé proche du Voyage de Gulliver et du Petit Prince.
Dans ce monde muet peuplé de monstres gloutons, les poissons volent et les appareils photo marchent. Pourtant, au fil des illustrations, un écosystème s'organise : carrés lilliputiens, lama-dahut malheureux, pieuvre apprivoisée...
Au centre, une petite fille très déterminée sert de guide involontaire parmi toutes les petites aventures de cette faune attachante. Mais elle, une seule chose l'intéresse : retrouvera-t-elle son ami reflex ?
A la façon du Kalevala, l'épopée de la mythologique nordique, l'histoire conte les aventure des trois héros en mélangeant histoire et mythologie de manière fascinante : les tenues et outils se fondent sur les modèles réels de l'Age de Fer finnois, et une annexe documentée décrit la façon dont vivaient les gens il y a mille ans.
"Le ciel a allumé des milliers et des milliers d'étoiles, une myriade d'astres lumineux..." Quels sont ces rêves mêlés de réalité et d'imaginaire que font les tout-petits ? Intimiste et poétique, cet ouvrage a lire en famille est un lien entre parents et enfants par le biais de voyages oniriques.
Le texte, amusant et émouvant, et les images, vivantes et originales, créent un climat où règnent l'aura des bambins et ce regard candide que nous perdons en grandissant.
Un fantôme hante la chambre de la petite Lison.
Mais heureusement Sacré-Coeur vient justement d'inventer une machine à attraper les fantômes. La chasse est ouverte !