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Finitude
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Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.
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L'Appel de la forêt est le roman qui a apporté la célébrité à Jack London. Il sera vendu à plus de six millions d'exemplaires aux États-Unis de son vivant. L'édition originale américaine est parue dans un cartonnage illustré vert olive, au lettrage doré. Cette nouvelle édition française veut rester dans la tradition et s'inspire, en la modernisant, de cette couverture.
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Arnaud Daguerre est Grand Reporter au Miroir, un hebdo d'investigation. Ses reportages passionnants lui valent les éloges des lecteurs autant que de la profession, qui n'hésite pas à lui décerner le prestigieux prix Albert Londres. Et pourtant. Sa série sur les banlieues ? Il n'a osé interviewer personne. Son reportage en Grèce ? Il n'a pas quitté son hôtel. Son portrait de Julian Assange ? Il ne l'a jamais contacté. Bien trop timide. Et ce depuis toujours, depuis cette enfance rêveuse, quand il parcourait le monde sans quitter sa chambre.
Pour ficeler un bon reportage, eh bien c'est pareil : il suffit d'inventer, de broder avec quelques lambeaux de réel. C'est si facile.
Mais il y a un prix à payer : la peur d'être démasqué à chaque parution, chaque semaine, cette peur qui vous ronge les entrailles sans répit. D'autant qu'à la rédaction, on s'interroge sur la facilité avec laquelle ce jeune collègue trouve toujours le bon témoin, la bonne histoire... -
Sur le podium, Elizabeth est la plus jolie des mini-miss, mais cette victoire ne suffit pas et sa mère fera tout pour la voir gagner une nouvelle couronne. Elle n'est plus qu'une ravissante poupée au service de l'ambition maternelle. Les concours se succèdent et sa rancoeur envers ses parents ne fait que grandir. Elizabeth comprend vite que maîtriser son corps c'est maîtriser son destin, alors elle le met au service de sa vengeance, le transforme, le déforme.
Elle ne sera plus jamais la Petite Princesse de quiconque. De cette confession d'une jeune femme révoltée, dont on a volé l'enfance, naît un roman bouleversant sur la dictature de la beauté. Intelligente, dotée d'une autodérision et d'une volonté incroyables, Elizabeth fait partie de ces héroïnes borderline que l'on n'oublie pas.
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Anna vend des poulets sur les marchés pour assurer l'essentiel, c'est-à-dire que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l'Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues.
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Une enfance compliquée, une courte scolarité plus que chaotique suivie d'une série de petits boulots calamiteux, rien ne prédestinait Olivier Bourdeaut à devenir écrivain. Alors quand et où a été plantée la petite graine qui allait faire de lui l'auteur des romans à succès que l'on connaît, d'où lui est venue cette drôle d'idée qu'inventer des histoires pouvait être un métier ? C'est ce que raconte ici Olivier Bourdeaut, avec une franchise et une autodérision redoutables, lui qui se décrit volontiers comme un personnage grotesque traversant l'existence en sautillant sous le regard navré de ses proches. De souvenirs heureux en échecs aussi cuisants qu'hilarants, il retrace la trajectoire fort peu linéaire d'un petit cancre nantais qui a toujours eu la curieuse idée de vouloir écrire.
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La soustraction des possibles
Joseph Incardona
- Finitude
- Utopies Finitude
- 2 Janvier 2020
- 9782363391223
À Genève, en 1989, Svetlana, une ambitieuse cadre bancaire, rencontre Aldo, un prof de tennis vaguement gigolo. Ils s'aiment mais veulent plus, plus d'argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Alors qu'ils préparent minutieusement le casse qui devrait changer leur vie, ils n'imaginent pas être les marionnettes de plus gros, plus malins, plus féroces qu'eux. On ne joue pas impunément avec l'argent des puissants. Et pour les requins de la finance internationale, l'amour n'est pas une valeur refuge. Aldo et Svetlana n'avaient aucune chance.
Joseph Incardona signe ici son livre le plus ambitieux. Vaste comédie humaine tout à la fois roman noir et grand roman d'amour. Une prouesse.
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Stella fait des miracles. Au sens propre. Elle guérit aveugles et paralytiques. Le Vatican est aux anges, imaginez donc, une sainte, une vraie, qui plus est américaine ! Le seul hic, le modus operandi : Stella guérit ceux avec qui elle fait l'amour, Stella est une prostituée. Pas très présentable, cette sainte-putain, aux yeux du Saint-Siège, alors qu'une sainte-martyre... Voilà un job parfait pour les affreux frères Bronsky, les tueurs à gage attitrés du Vatican. Mais Stella peut compter sur ses anges gardiens, un prêtre défroqué ancien Marines et un journaliste en quête du Pulitzer. S'engage alors une course-poursuite déjantée entre ce trio improbable et les impitoyables frères Bronsky, direction Las Vegas, la ville de tous les possibles.
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Jérémy a 17 ans. Handicapé mental, il ne parle pas, n'a jamais parlé. Il est comme un ordinateur déconnecté de son écran, incapable de communiquer. Pourtant, dans sa prison intérieure, Jérémy pense, ressent, comme vous et moi, ou presque. C'est un ado plein d'esprit et d'humour. Mais son entourage ne le sait pas. Parfois Jérémy envie son chien parce que, lui au moins, il réussit à se faire comprendre...
Laurent Seyer restitue avec pudeur et délicatesse le monologue intérieur de Jérémy, sa langue un peu bancale, qui vrille, qui bugue parfois. Il lui rend les mots qu'il n'a jamais eus. -
Actrice, gogo danseuse, critique d'art, junkie, écrivain, a priori pas le CV idéal pour tenir la chronique santé d'un magazine, fut-il underground et new-yorkais ! De 1982 à 1985, Cookie Mueller répondra pourtant au courrier santé des lecteurs du East Village Eye, rédigeant souvent elle-même les questions et les réponses. Acné, overdose, cellulite, MST, calvitie, elle a un avis sur tout et le donne avec un aplomb incroyable et un humour subversif.
Entre remèdes de grands-mères et conseils malicieux, ces chroniques façon Dr Cookie sous cocaïne sont le reflet d'une époque insouciante, foutraque et libre. -
John Morton s'est inscrit aux FGA, les Fans et Groupies Anonymes. Il va peut-être enfin réussir à oublier Georgia Banks, l'actrice avec qui il a couché il y a huit ans, et qu'il harcèle depuis au téléphone.
Cookie Mueller signe une petite fantaisie épistolaire, brillante et irrésistible. Une friandise. -
Inventions nouvelles & dernières nouveautés
Gaston de Pawlowski, Christian Cailleaux
- Finitude
- 8 Novembre 2024
- 9782363392206
Gaston de Pawlowski est un génie. Un inventeur hors pair dont les trouvailles se passent de tout commentaire : le boomerang qui ne revient pas afin d'éviter les accidents, le savon antidérapant garni de clous qui ne glisse plus entre les doigts ou le mètre de poche ne mesurant que dix centimètres.
Inutile d'ajouter quoi que ce soit, l'ingéniosité indiscutable et l'utilité indéniable de ces inventions tiennent lieu d'argument. Inutile donc de préciser que M. Gaston de Pawlowski (1874-1933) était un disciple d'Alphonse Allais. Inutile d'ajouter que Marcel Duchamp tenait en très haute estime ces Inventions nouvelles et dernières nouveautés, dont il avait fait son livre de chevet. Non, vraiment, c'est inutile. -
Une jeune fille, Thérèse, est retenue prisonnière par un Chasseur, comme les animaux sauvages qu'il garde en cage. Quand elle s'enfuit, la forêt devient son refuge et lorsque la terreur la gagne, ses souvenirs d'enfance deviennent une barrière à la noirceur des Hommes. La course fiévreuse de Thérèse, dans une forêt bruissant d'une vie dans laquelle elle se fond, provoque dans son esprit un flux d'images et de sensations.
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Un vieil homme se réfugie dans un orme pour échapper à l'hospice, une femme
timide se découvre un courage inattendu pour défendre son sapin face au bûcheron, la
magnifique floraison d'un pommier apporte la joie dans une famille pauvre, un amoureux
éconduit se console en écoutant le vent dans les feuilles.
« Six arbres » est un recueil dont l'originalité tient au rapport entre le personnage principal
de chaque nouvelle et un arbre qui aura une influence marquante sur sa vie. Qu'il soit
refuge, confident ou protecteur, chaque arbre est traité comme un individu doté d'une
véritable personnalité. Proche des écrivains américains de la nature par ses descriptions,
M.E. Wilkins Freeman apporte aussi dans ces nouvelles un humanisme et un humour
piquant qui les rendent universelles. -
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Adam, 17 ans, habite dans une tour de la banlieue de Londres, l'Eden, où, depuis le départ de sa mère huit ans plus tôt, il ne vit que pour protéger sa petite soeur d'un père brutal qu'il hait.
Un jour il empêche une fille de se jeter sous un train. Troublée, elle prend la fuite. Adam est bouleversé. Il voudrait la revoir. Avec l'aide de ses deux copains, Pawel le Polonais et Ben le Somalien, il se lance dans un véritable jeu de piste pour la retrouver. Pour la première fois, Adam tombe amoureux.
Mais comment ne pas avoir honte quand la fille de vos rêves vous prend pour une racaille ? Comment se montrer romantique, quand on est nourri de YouPorn ? Comment la conquérir quand dans sa famille on a connu plus de coups que de caresses ? Comment aimer quand on a été abandonné ?
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Les parfums sont toute la vie de Sylvain Bragonard. Il a le don de cerner n'importe quelle personnalité grâce à de simples senteurs, qu'elles soient vives ou délicates, subtiles ou entêtantes. Tout le monde y passe, même les morts dont il s'occupe tous les jours dans son métier d'embaumeur. Cette manière insolite de dresser des portraits stupéfie Alice, une jeune thésarde qui s'intéresse à son étrange profession.
Pour elle, Sylvain lui-même est une véritable énigme : bourru, taiseux, il semble plus à l'aise avec les morts qu'avec les vivants. Elle sent qu'il cache quelque chose et cette curieuse impénitente veut percer le mystère. Doucement, elle va l'apprivoiser, partager avec lui sa passion pour la musique, et comprendre ce qu'il cache depuis quinze ans.
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Roman autobiographique de l'auteur sur son enfance, marquée par une famille entièrement au service du Parti communiste. Il raconte comment, malgré une éducation tournée vers le militantisme et la vie ouvrière, il a choisi le lycée et les beaux-arts et comment il a pu vivre cette trahison de la tradition familiale et les déceptions qui l'ont entourée.
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En décembre 43, l'écrivain Raymond Guérin est libéré du stalag où il vient de passer 3 ans. À Paris, il découvre la France de l'Occupation, bien différente de celle qu'il avait laissée en 1940. La sottise bat son plein, écrit-il en voyant combien les Parisiens se sont habitués à l'occupant et au marché noir.
Il retrouve le monde littéraire, rend visite à Paulhan, Camus, Sartre ou Chardonne. À son ami Henri Calet, il écrit : Je me fais l'effet d'un revenant, d'un fantôme. Je n'ai plus ma place dans ce monde étouffant et fascisé.
Quelques mois plus tard, c'est avec enthousiasme qu'il commente la Libération. Mais l'euphorie des premiers jours est vite ternie par la veulerie des procès d'épuration auxquels il assiste. C'est alors un homme désabusé qui met un point final à son journal. -
Une histoire d'amitié, d'amitié improbable entre un paludier misanthrope, ancien parisien installé près de Guérande, et un agent immobilier ambitieux, originaire de la région nantaise, qu'il a fuie pour «réussir» à Paris. Bref, tout oppose Jean et Michel dont la rencontre fortuite dans des marais salants est le point de départ d'une amitié chaotique. Ils vont passer deux semaines ensemble, liés à la fois par une promesse absurde et par une fascination réciproque. Deux semaines où chacun oscillera entre deux mondes. Michel va entraîner Jean dans ses nuits de discothèques, de palace et d'alcool. Et la journée, Jean fera travailler Michel plus dur que jamais dans ses marais salants.
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En mars 1950, Raymond Guérin et son épouse Sonia passent trois semaines chez Curzio Malaparte à Capri, dans sa célèbre maison, la Casa « Come me ». Les deux écrivains ne se sont jamais rencontrés, mais au fil de leur correspondance leur respect mutuel s'est mué en amitié.
« Du côté de chez Malaparte » est le récit de ce séjour capriote. Guérin y consigne ses impressions et les conversations avec son hôte, qui évoque pêle-mêle ses livres, ses femmes, ses engagements. Le portrait qu'il dresse de l'écrivain italien dessine en creux un Raymond Guérin fasciné par la personnalité solaire et complexe de Malaparte. Document de première main, ce court récit décrit la vie d'un groupe d'intellectuels et d'artistes dans cette maison devenue « culte » grâce à Godard. -
Dans une petite ville du Maine, la veille de Noël, toute la communauté s'apprête à célébrer les cent ans de Betty Holmes, l'ancienne institutrice. À la stupeur générale, en ce jour de fête, Miss Holmes fait des révélations surprenantes sur une mystérieuse disparition vieille de soixante ans et sur un de ses anciens élèves devenu célèbre. Betty ne verra pas Noël...
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Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir
Cookie Mueller
- Finitude
- 2 Mars 2017
- 9782363390776
La personnalité, l'humour et le talent de Cookie Mueller lui ont permis de devenir une icône de l'avant-garde new-yorkaise des années 70 et 80. Au cours de soirées mémorables, elle racontait à ses amis ses souvenirs, ses aventures rocambolesques depuis les années où elle était la bad girl du lycée jusqu'à ses anecdotes de tournage avec John Waters, en passant par sa vie californienne lorsqu'elle côtoyait Janis Joplin ou Jim Morrison. Quand elle a entrepris de mettre ces souvenirs par écrit, elle a gardé la même verve et la même fantaisie, le même naturel. Cookie écrit « cash », comme elle a vécu.
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Obsédé par Polly, la jeune fille qu'il croit aimer, Jérôme Bauche se lance dans une quête hallucinée à travers une ville étrange, un peu Paris un peu Saint-Pétersbourg. Dans ce livre-monstre qui résonne comme un terrifiant éclat de rire, Martinet rend hommage à ses maîtres, Dostoïevski, Joyce, Gombrowicz ou Céline.
Depuis 1978, le chef d'oeuvre de Jean-Pierre Martinet ne cesse de fasciner. Longtemps mythique car épuisé, ce n'est qu'en 2008 que Jérôme a retrouvé les tables de librairies avant de soulever l'enthousiasme de milliers d'admirateurs fervents.
Aujourd'hui, pour son anniversaire, les éditions Finitude font paraître une nouvelle édition afin de gagner une nouvelle génération de lecteurs.