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Editions Maia
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"Lorsque l'envie de hurler a surgi en moi comme une nécessité, plusieurs questions se sont posées : vais-je avoir suffisamment de voix pour être entendu ? Y aura-t-il quelqu'un pour accueillir mon cri ?
Et si plusieurs voix s'unissaient pour crier, ne porteraient-elles pas davantage ? Ne toucheraient-elles pas ainsi un plus grand nombre ? Après tout, ce cri est celui de millions de victimes passées, présentes et à venir...
Et si ces voix commençaient par poser leurs maux par écrit ? Leurs mots pourraient être lus, criés, chantés, et resteraient gravés pour l'éternité. À l'instar d'un manifeste, ils inviteraient à libérer la parole de ceux qui se sont tus, qui ont dû survivre, en silence et dans la honte, à leur agresseur durant des années, des décennies, durant une vie entière.
Ces cinq récits, d'hier ou d'aujourd'hui, d'ici ou d'ailleurs, sont ceux d'enfances brisées à qui la société aurait dû apporter un soutien indéfectible pour leur éviter la folie d'une existence injustement tourmentée. Pour renoncer à la mort ou pour commettre pire encore...
Comme peu d'artistes ont su le faire à travers leurs mots et grâce à sa chanson Mon p'tit Loup, Pierre Perret m'a longtemps apaisé et a contribué sainement à éloigner mes idées noires. Sa chanson rythme ces récits comme une consolation pour chaque petite victime, comme un message d'espoir." -
Elles volent, en effet, toutes ces femmes que j'honore : elles survolent leur condition dans cette société, hélas encore trop machiste, où elles se sentent minorées. Reléguées dans des travaux domestiques ou des emplois subalternes, elles n'ont pas conscience d'exister par elles-mêmes... Alors elles trouvent leur envol en s'épanouissant par différents moyens : la danse, la peinture, la musique, le don de soi et... le travail, quand il devient passion, mais aussi le rêve... Elles ont traversé ma vie et je les ai côtoyées, elles m'ont émue et elles vous émouvront peut-être... En tout cas, elles méritent notre reconnaissance.
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Dans cet ouvrage, avec quatre histoires courtes, Jean Bruyat s'interroge sur des situations que chacun peut rencontrer à un moment donné de son existence. Des murs réels ou virtuels s'élèvent souvent à l'insu des personnes concernées ou malgré elles et rendent leur vécu ou celui de leurs proches de plus en plus complexe et difficile.
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Ces dix nouvelles qui composent ce recueil sont comme des instantanés, des photos prises sur le vif. L'auteure a capté des fragments de vie où tout bascule. Des moments furtifs dont on ne mesure pas immédiatement la portée ni la violence.
Ainsi dans la nouvelle Le voyage en Suisse, Christine, qui ne s'autorise pas encore à jouir de sa nouvelle liberté, pressent, en repérant sa mère dans la gare, que sa vie ne sera désormais plus la même. Ces révélations amènent parfois à des ruptures. Lors d'un bain de mer nocturne qu'elle prend seule et tout habillée, la narratrice de Le silence est soudainement frappée par l'absurdité de sa relation amoureuse. La vérité claque comme coup de fouet et elle peut maintenant passer à autre chose. La petite veste noire, celle que, finalement, Christine ne va pas acheter, lui ouvre enfin les yeux sur une situation qu'elle n'aurait jamais dû accepter. Tous les personnages imaginés par Chantal Failler tentent de maîtriser leur destin, mais le peuvent-ils vraiment ? -
« Le jour se levait, les brumes des événements de la nuit s'estompaient, se dissipaient peu à peu. Pierre reprenait ses esprits et plus il devenait lucide, plus il se fustigeait, se trouvant ridicule d'avoir imaginé ces événements. Il avait dû rêver tout éveillé. Il éclata d'un rire nerveux et secoua la tête. Son regard s'attarda sur la table de chevet. Le roman y trônait, négligemment posé. Une impulsion soudaine propulsa Pierre vers le livre et lui fit feuilleter les pages. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête. Aucun texte. Page après page, le blanc s'étalait de gauche à droite, de haut en bas... Pierre le feuilleta à l'envers, revenant au début de l'ouvrage. Les caractères se suivaient légers, sautillants, les uns derrière les autres, remplissant l'espace feuille après feuille. Puis plus rien. »
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Elles sont toutes différentes, ces femmes, elles ont chacune leur histoire, heureuse, libre, douloureuse, éperdue, dramatique, engagée, jamais simple, complexe comme l'est la vie, mais toujours attachante, parce que les femmes ne constituent pas seulement la moitié de l'humanité, elles sont aussi celles qui créent, qui se battent, qui donnent, qui savent pleurer mais aussi rire, et surprennent souvent. Ce sont elles que vous allez rencontrer, elles ont tous les âges, elles ne pensent pas de la même façon, elles n'agissent pas de la même manière, mais les connaître vous ouvrira des univers parfois étonnants.
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Le sablier : Dans un monde envoûté par la puissance et l'invincibilité, deux individus se retrouvent plongés avec délice dans une approche mutuelle. Il s'agit, en priorité d'une parenthèse ouverte sur l'émerveillement, la spontanéité, la grâce. Libre au lecteur de la refermer ou pas.
Robespierre et Gavroche : Lison et Nelly se rencontrent en de bien étranges circonstances. Contre toute attente, leur générosité, leur ouverture d'esprit vont concourir pour l'une, à se relever dignement, pour l'autre à enrichir sa vie et à la poursuivre selon ses convictions.
L'ultime rivage : Hélène et Jean ont vécu un amour rare. La vie les a éloignés l'un de l'autre, sans toutefois effacer leur histoire. Les voici, de nouveau réunis en une correspondance où se mêle la beauté des souvenirs à un présent non moins enchanteur.
La certitude de trop : Emma est prisonnière d'une relation toxique. Peu à peu, elle va mettre en place des défenses pour protéger sa vie ainsi que pour conquérir son autonomie. La rupture avec Jacques est le prix qu'elle accepte de payer pour donner à sa vie le sens qu'elle souhaite.
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Ce recueil de nouvelles regarde des moments ici et là, comme une porte entrouverte. Ces nouvelles captent des émotions comme autant d'instants de vie, insolites, remplis de sentiments forts. Elles décrivent les ressentis de personnages différents : enfants, adolescents, hommes et femmes à différents stades de leur vie, des êtres aux horizons particuliers, toujours en quête de bonheur malgré les difficultés ou les drames. Ces moments captent, dans une délicate dentelle émotionnelle, des éclats d'existence où l'on peut aussi se reconnaître comme un miroir à nos propres émotions?; des vécus à la fois familiers et étrangers, insolites et passionnés?; psyché réfléchissant nos propres émotions comme autant d'échos à nos vies, à la vie.
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Quand le temps se mord la queue
Philippe Villeuve
- Editions Maia
- Nouvelles
- 17 Septembre 2022
- 9782384413171
De la naissance à la mort, l'expérience humaine nous fait vivre le temps comme un parcours linéaire. Mais certaines croyances - et peut-être les découvertes de la physique quantique ? - ne pourraient-elles nous en faire douter ?
Une curieuse Indienne brutalement rencontrée... Une musicienne surgie de nulle part... Une étrange apparition venue hanter votre écran... La figure inquiétante que révèle un tableau... Une défunte inconnue qu'il vous semble bien, pourtant, avoir intimement côtoyée...
Dans une réalité que viennent bousculer l'étrange et le fantastique, ces nouvelles explorent, en de surprenantes rencontres, des destins qui semblent se jouer de la mort et du temps... -
La culpabilité est le pivot autour duquel s'organisent ces trois nouvelles. J'ai voulu en effet rendre compte des conséquences de ce que veut dire pour moi la culpabilité, dans la mesure où elle m'habite, me possède.
Ainsi, c'est au confluent de mes lectures sur cette thématique (Freud, Kafka, Stendhal, Kundera, Bataille... etc.) et de mes expériences personnelles (comme la mort récente de mon père) que j'ai formé le dessein d'écrire ce livre. -
Les personnages qui peuplent les nouvelles de Francis Denis sont bien souvent des êtres à la recherche d'amour et de reconnaissance qui s'interrogent sur le Pourquoi et le Comment de leur existence.
Fragiles et forts à la fois, ils subissent les aléas de la vie et tentent de trouver un sens à leur présence sur terre dans un univers qui tangue entre poésie, fantastique et science-fiction.
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Le Mercantour. C'est avec enthousiasme que la petite famille partait pour une balade de trois jours dans la vallée des Merveilles. Il avait fallu auparavant aller à Nice et passer au Club alpin pour récupérer la clef du refuge non gardé ; pendant la montée, on avait ramassé du bois pour faire une bonne flambée en arrivant. On avait tout un programme avec hébergement au refuge, recherche du sorcier et des multiples gravures rupestres, pique-nique au bord du lac si profond qu'il semblait noir, au milieu des moraines et des névés. Trop haut pour faire place à la végétation, nous étions sur un site entouré de cimes enneigées qui se découpaient dans le ciel bleu : de quoi construire tout un chapelet de souvenirs marquants pour la vie ! Surprise, nous dormions quand, à une heure du matin, des arrivants tardifs, avec leurs lampes frontales, se sont penchés sur nos paillasses, à la recherche de places libres, avant de faire cuire leurs merguez ! Puis juste un somme rapide, car ils se sont levés à cinq heures du matin : ils partaient avec tout leur attirail pour l'ouverture de la pêche à la truite dans les lacs d'altitude, selon la tradition.
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Subversives est un concentré de thèmes récurrents, des nouvelles et contes contemporains au registre souvent satirique. Il relate une visée originale, celle de dire ou de décrire ce que souvent les femmes n'osent dire, les hommes non plus d'ailleurs. Dans un décor parfois équivoque, fantastique... Un topos pittoresque, alliant l'Ouest et l'Est, jusqu'à la Crimée. Le surnaturel s'invite au passage en même temps que le lobby, alors que le leitmotiv reste invariable. Subversives sous-tend un équilibre entre la gravité et la légèreté. In fine, cet ouvrage est une invitation au divertissement sans langue de bois.
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"L'Odyssée Désinvolte, mosaïque de 7 nouvelles.
Abandonnant un instant les gamins de sa rue, le vieil Harold trouve un homme assis dans son salon...
C'est comme si de l'acide chlorhydrique était déversé sur son cerveau : Esther attend à présent depuis plus de 4 heures son mari.
Où suis-je ? Comment est-ce possible qu'un ascenseur flotte dans l'air ? Oh mon dieu ! des géants portent dans leurs bras des cadavres sans tête...
Claudio est convoqué au tribunal. Une voiture avec 2 passagers a foncé droit sur son camion. Mais comment peut-il y avoir alors 4 victimes ?
Aponi décrit l'enfer qu'il a vécu il y a des années à l'orphelinat.
Un homme épuisé arrive dans une ville où il espère du secours, mais le lieu est désert.
Georges Gaillant, éminent cardiologue, ne comprend pas : quelqu'un assassine systématiquement ses patients..."
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"Vingt-six auteurs, à la plume tantôt légère, sérieuse, sentimentale, moqueuse, humoristique ou visionnaire, vous invitent à les suivre sur les traces de ces animaux qu'on appelle des « bêtes » et à partager les sentiments qu'elles nous inspirent.
Chien ami fidèle, chatte à l'allure royale, oiseau témoin d'un crime, lérot au masque de brigand, chèvre affectueuse ou cochon tout rose mais aussi chevreuils, loups... et même asticots grouillants, araignées ou insectes de toutes sortes animent les pages de cet ouvrage. Philosophie, amour, angoisse se mêlent ici pour votre plus grand plaisir."
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Le raconteur d'histoires Tome 2
Jacques Thomas-Bilstein
- Editions Maia
- Nouvelles
- 12 Juillet 2022
- 9782384412365
L'argile de la création Le trio infernal est constitué : un couple en crise et une candidate maîtresse.
Excursion sauvage Des enfants handicapés et leurs accompagnants pris en otages par quatre malfrats sans scrupules.
Les graines du soleil Un épisode tragique de la « conquête » du Mexique, début du xvie siècle.
Mauvais choix, Tao Deuxième moitié du xixe siècle. Le chemin de fer entame la traversée des USA. Mais à quel prix !
L'Apache et le déserteur Un face-à-face tendu entre deux hommes que tout sépare. -
Résumé des épisodes précédents
Suite aux machinations abominables de deux misérables, Jennifer Sullivan, fille d'un milliardaire américain, est précipitée dans le broyeur à troncs d'arbres de la papeterie appartenant à son père. Leur but est de la remplacer par leur égérie et sosie parfait, et de mettre ainsi la main sur la caisse du casino de Miami dont son père est également propriétaire.
À l'instant même où elle était transformée en charpie et acheminée avec les copeaux de bois sur le tapis roulant vers la machine à papier, son alter ego escaladait avec une agilité digne d'une meilleure cause la clôture de l'usine et prenait, impassible, la place de sa victime parmi ses compagnons restés sur la passerelle et qui regardaient, impavides, les pales absorber les derniers restes de débris humains.
Cela, c'était ce qui s'était passé dans le monde physique, palpable, matériel.
Mais dans un autre monde, un processus aussi implacable que dans celui-ci s'était aussitôt mis en branle, objectif : la réincarnation de l'âme de Jennifer Sullivan, et un botaniste américain de passage au Nicaragua en fut le témoin effaré. -
Ce recueil s'intitule Juste là, car mon bonheur ne réside que dans l'écriture. Cet espace-temps si précieux où je peux voyager, digresser, fantasmer, me réinventer tout en étant ici, et maintenant. Juste là regroupe vingt-deux histoires à travers lesquelles je tente de vous bouleverser, en vous entraînant dans un tourbillon d'émotions contradictoires.
Tantôt drôles, quelquefois dramatiques, souvent déroutantes, ces nouvelles vous présentent des morceaux de puzzle d'une vie aux multiples visages, réelle ou fictive ; celle que j'ai vécue ou qu'on me raconte, que j'imagine de temps à autre, et qui me fait parfois rêver. Vous ne saurez pas toujours démêler le vrai du faux, mais si, pendant la lecture, je vous entends rire ou pleurer, je vous vois sourire ou tressaillir, alors c'est que nous aurons réussi à cheminer dans cette quête, vous et moi, juste là.
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Les Filles de l'Équatorial assemblent 7 histoires se passant dans 7 endroits différents de Guyane : Cayenne, Awala-Yalimapo, les îles du Salut, Saül, Cacao, l'Oyapock, Cayenne.
Ce n'est pas une Guyane littéraire que j'écris, mais une Guyane âpre, crue, vaste. J'ai longtemps vécu dans ce pays, en ai remonté les fleuves et y ai rencontré des personnes inoubliables. C'est ce que je restitue dans ces fictions, parfois drôles, plus souvent tristes, mais toujours trempées par les pluies équatoriales. On y croise de curieux métropolitains, des Kali'na retorses, des Hmongs inquiétants, des Brésiliennes au grand coeur. De chapitre en chapitre, certains personnages réapparaissent puis laissent la place à d'autres. La Guyane que je raconte est un pays multiple où les récits de la Bible se dissolvent dans les légendes amérindiennes, un pays brutal qui oblige chacun à se retrouver.
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"Des EHPAD aux noms délicieusement évocateurs, comme Le Jardin des Plantes Vertes, La Douceur du Suaire ou encore La Forêt aux Hêtres (en allemand Buchenwald).
Tous de respectables établissements, dont les directeurs s'efforcent avec conviction de faire croire qu'il fait bon y vivre pour les résidus - oh pardon ! -, les résidents, mais le lapsus est révélateur.
Retrouvez au sein de ces pages des mytiliculteurs en difficultés, qui tentent d'obtenir des moules de plus grande taille par croisement avec des éléphants et bien d'autres contes loufoques, présentant humains aussi bien qu'animaux aux comportements inattendus, notamment un désormais célèbre ex-président US." -
Voilà un livre qui se targue de mélanger les genres.
Certains y verront un conte d'auteur qui règle ses comptes avec les éditeurs?; d'autres, un roman où chaque nouvelle a droit au chapitre.
Un écrivain est mort. « Il y a des êtres, nous dit Jean Daniel, qui vous font demander si la vie a un sens et d'autres, comme lui, qui donnent un sens à la vie. » Victime collatérale, suicide, malédiction, vengeance, sabotage ou simple accident ?
« Et pourquoi pas le dépit amoureux d'une adolescente ? », nous dit, en 2020, une octogénaire malicieuse.
Avec Jean Mehl, difficile de ne pas s'emmêler les pinceaux, de déceler sous la lumière provençale « l'envers et l'endroit » et, avec cette moisson d'imprévus, d'y séparer le bon grain du livre vrai.
Ami lecteur, passe ton chemin ou paraphrase, avec lui, René Char : « Impose ta chance (de voir ce livre), serre ton bonheur (de l'acquérir) et va vers ton risque (de le lire). À te regarder, ils s'habitueront. » -
Originaires de Sicile et des cinq provinces de la région Calabre, sud de l'Italie, l'entrepreneur, Tommaso Taddeï ; Léa, cantatrice ; Giulio, amateur de football ; Ariane, journaliste d'investigation ; Cannella et Lu-Brutto, hommes de main de la Mafia calabraise et le docteur Bevilaqua suivent les règles de la Coutume. Certains migrent, d'autres restent en Italie mais, le quotidien de tous est imprégné des savoirs et cultures de gens venus d'ailleurs : Europe du Sud (Grèce, Espagne, Portugal, France...) et autres continents. Les lois et préceptes qui organisent la vie sociale s'ajustent avec les métissages et le temps, et laissent des traces qui révèlent un lointain passé. Ces récits s'inscrivent dans l'Histoire des Mentalités.
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Ce recueil de onze nouvelles a été écrit et rapporté par l'auteur, de onze pays différents où il a vécu et travaillé au cours d'une vie professionnelle consacrée à la coopération culturelle et éducative. Ces nouvelles sont le fruit d'expériences vécues, entendues, racontées et partagées avec des gens dont la vie s'organise autrement que la nôtre, qui ont traversé des épreuves ou vécu des tragédies dont l'écho nous est parvenu en Europe par les images télévisées. Quelques nouvelles sont légères et reflètent la vie quotidienne, d'autres sont plus dramatiques, voire tragiques, car vécues au moment des transformations politiques et sociales des années 90 ou lors de récents conflits. Elles sont contemporaines et reflètent le monde d'aujourd'hui avec ses anciennes contradictions et ses nouvelles craintes et l'auteur nous en livre les moments les plus forts.