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Grasset
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Marcel Pagnol
La Gloire de mon père
Un petit Marseillais d'il y a un siècle: l'école primaire; le cocon familial; les premières vacances dans les collines, à La Treille; la première chasse avec son père...La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l'oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. -
Prix Renaudot des lycéens 2021, Prix Goncourt choix des Etats-Unis 2022, Grand Prix des Lectrices de ELLE 2022
C'était en janvier 2003.
Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme.
L'Opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J'ai mené l'enquête, avec l'aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi. Avec l'aide d'un détective privé, d'un criminologue, j'ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j'ai remué ciel et terre. Et j'y suis arrivée.
Cette enquête m'a menée cent ans en arrière. J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J'ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J'ai dû m'imprégner de l'histoire de mes ancêtres, comme je l'avais fait avec ma soeur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque. -
Marcel Pagnol
Fanny
Depuis le départ de Marius, César est de plus en plus coléreux, et ses amis en font les frais. Lorsque Fanny apprend qu'elle attend un enfant de Marius, le déshonneur la guette...Deux ans après Marius, Pagnol reprend dans Fanny (1931) ses personnages où il les a laissés. Les spectateurs du Théâtre de Paris retrouvent avec enthousiasme Fanny, César, Panisse, Escartefigue, monsieur Brun, Honorine. -
"Ce livre que je publie sous ce titre : Le Journal d'une Femme de Chambre a été véritablement écrit par Mlle Célestine R..., femme de chambre. Une première fois, je fus prié de revoir le manuscrit, de le corriger, d'en récrire quelques parties. je refusai d'abord, jugeant non sans raison que, tel quel, dans son débraillé, ce journal avait une originalité, une saveur particulière, et que je ne pouvais que le banaliser en "y mettant du mien". Mais Mlle Célestine R... était fort jolie. Elle insista. Je finis par céder, car je suis homme, après tout..." O.M.
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Je veux rentrer a la maison
Christiane Collange
- Grasset (réédition numérique FeniXX)
- 25 Septembre 2015
- 9782349000774
Quatre fils et vingt-cinq ans de journalisme (l'Express, Europe 1 et, aujourd'hui, la page éditoriale de Elle), Christiane Collange a passé sa vie à concilier obligations familiales et professionnelles. Son premier livre "Madame et le management", best-seller traduit en six langues, proposait une approche moderne des problèmes de la vie quotidienne. Elle sait donc parfaitement de quoi elle parle quand elle crie aujourd'hui dans un mouvement d'humeur totalement féminin : "Je veux rentrer à la maison", pas forcément tout le temps. Je veux rentrer à la maison, plus souvent, plus longtemps, plus librement. Je refuse de choisir entre mon destin de femme qui travaille et ma vie de mère de famille. Je n'accepte de mourir à longueur d'année ni d'ennui domestique, ni de fatigue professionnelle. Je ne veux voir mes enfants ni deux heures par jour en courant, ni douze heures par jour en criant. Je ne crois ni au travail libérateur, ni au sacrifice féminin inconditionnel. J'ai envie de vivre. Je veux tout à la fois. J'en ai assez d'être une femme coupée en deux !
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Les secrets de l'afrique noire
Micheline Sauvage
- Grasset (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782349000552
Un grand roman d'aventures. Les amoureux du voyage, de l'exotisme, de l'Afrique vont découvrir là un texte fascinant, plein d'anecdotes et de récits qui donnent à rêver, en même temps qu'ils laissent le lecteur surpris, émerveillé... On citera, entre cent histoires, celle de la chasse aux caïmans, celle du missionnaire qui, à Brazzaville, entreprend de pacifier la région, celle de Rabbi le sorcier... Étonnant L'Afrique d'aujourd'hui et celle d'hier : ce livre nous apprend qu'elle ne change pas, qu'elle est figée dans son éternité... On peut le regretter mais comment ne pas aimer toujours l'Afrique de Stanley, de Savorgnan de Brazza ? Marcel Sauvage la ressuscite.
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Dans un Paris où les couples semblent jouer aux quatre coins, du faubourg Poissonnière à Montparnasse, des Tuileries à la rive gauche, les personnages de ce livre mènent la plus attachante, la plus insolite, des courses de relais sentimentales. Sans même s'en apercevoir, on passe des uns aux autres, de Simon le peintre à Madeleine et Georges, ses voisins braillards, dont les cris cachent le drame sordide de la vieillesse, d'Ada la tendre, à Daniel le poète aux alcools innombrables, d'Aline l'inquiète, à Joseph qui la quitte, d'Odette la désinvolten au gros Gilian qui se console de la perdre en rêvant devant les toiles de Simon... Peu à peu, la boucle est bouclée, close la ronde des petits bonheurs, des grands désespoirs dorlotés, et l'on a bientôt fait le tour des amours mortes, des amis nouveaux, des âmes à la dérive, un sourire aux lèvres et le coeur en bandoulière. Dans ce premier roman d'une facture si originale, qu'on le dirait né du macadam, de l'air du temps, des hasards de la vie, ceux qui vous sauvent de s'en déprendre, Annie Mignard révèle une étonnante maîtrise pour saisir, dans l'éclat de l'instant, les poétiques marginaux de son univers. Un décor d'époque, très actuel et réaliste, s'y dessine en filigrane, impalpable, nocturne, ironique, parfois bouffon, et les mots, tels des amoureux de Chagall, volent à l'horizontale dans le ciel des songes. Voici, neuve, jeune comme l'auteur, une merveilleuse vivacité acide, insolente, qui détonne heureusement sur le gris usé d'une littérature, souvent trop vieille pour avoir encore bonne mine.
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« Les Animaux n'ont pas été corrompus par la notion du bien et du mal. Ils n'ont rien à faire ni avec l'un ni avec l'autre. C'est pourquoi je me plais en leur compagnie. »
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- L'acte brut, murmura mystérieusement le vieillard, se spiritualise en cheminant. La matière s'abolit et la charité se renforce. A la fin il n'y a plus que l'amour; même s'il semblait manquer au commencement. Les ténèbres ne peuvent rien contre cela.
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" Dans le grand silence qui suivit, la mèche d'un cierge dont la flamme rougeoyait, grésilla. Tous -les marins, Mrs Linsell, Mrs Shane, les amants- fixaient intensément du regard le visage durci aux yeux ouverts de Warvick, qui cependant paraissait exprimer une torture intérieure comme si l'homme eût été en proie à un débat. Ils l'entendirent murmurer : - On ne sait plus. On ne saura jamais".
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« On a essayé d'esquisser dans cet ouvrage, et bien moins par des chiffres que par des tableaux, des petits faits vrais et des impressions de voyage, une psychologie du Rooseveltisme. La vraie révolution américaine n'a-t-elle pas été surtout psychologique ? Tâchons de bien la comprendre au moment où elle entre dans une seconde phase, et peut-être dans le déclin. On souhaiterait faire sentir que M. Roosevelt a fortifié l'Etat sans asservir l'homme, qu'il n'a pas traité ses concitoyens comme des choses, qu'il a façonné son oeuvre avfec de la cire et qu'il peut encore la modifier... »Robert de Saint Jean
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Gérard de Nerval ou la sagesse romantique
Kléber Haedens
- Grasset
- Littérature Française
- 12 Juin 1939
- 9782246783428
Un essai du grand critique littéraire sur Gérard de Nerval.
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"Faire la révolution, c'est réaliser le bonheur, faire que chacun puisse dire je". C'est sur cette phrase ardente que s'achève le livre de Jean-Paul Dollé, professeur de sociologie à l'Université de Vincennes et à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts.
Karl Marx a lancé son cri libérateur. Les marxistes ont recueilli, codifié sa parole, ils ont constitué un système clos et contraignant. Ils ont privilégié l'émancipation des masses par rapport à l'épanouissement de l'homme aliéné en sacrifiant ce dernier. Karl Marx a été "châtré" par les marxistes. Jean-Paul Dollé proteste contre cet affadissement. Le désir de Révolution doit être aussi révolution du désir. Les révolutionnaires de doivent pas être des cérédraux refoulés. La Révolution est globale, elle concerne l'homme tout entier, elle sera culturel ou ne sera pas. -
"Ce qui était perdu", une oeuvre passionnante de François Mauriac.
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Ce volume comprend les textes suivants : Meïpe, Les souffrances du jeune Werther, Par la faute de M. de Balzac, Portrait d'une actrice, Les derniers jours de Pompéi.
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« De tenir son journal on n'a à Paris ni l'idée, ni le temps. Quand on vit si mal, comment trouverait-on du plaisir à se le redire à soi-même? Comment consigner, jour à jour et sans honte, tant de propos, tant de gestes pressés et hasardeux d'une vie toujours frénétique, mais non pas toujours sincère. Mais quand j'arrive dans mon village, il me semble qu'un peu d'ordre se fait en moi. Deux mois, me dis-je, pendant lesquels je me donnerai le temps de vivre. Deux mois! Je crois qu'ils ne finiront jamais. Après cela, repris à chaque instant par la hâte comme par une maladie, il m'arrive de tenir mal ma promesse. Mais les arbres du jardin, les deux cyprès, le frêne, le sycomore, dont la croissance est si lente que d'une année à l'autre je ne la puis saisir, le torrent au bruit éternel, et, à l'horizon, toujours cette colline immuable me rendent pourtant à ce qui en moi ne change pas ou change peu. »
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Pour supporter sa propre histoire, chacun y ajoute un peu de légende. Pas d'autre recours parfois contre la vérité que de se crever les yeux.
Il faudrait s'interdire de parler de certaines gens, fût-ce à soi-même. D'Elle par exemple, puisqu'elle s'obstine à demeurer la même. -
L'empereur a demandé le portrait de sa femme à un grand peintre et celui-ci, au lieu de travailler, part pour un mystérieux voyage.
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Ouvrage regroupant les récits de L'esprit Persan, La femme lapidée, La route de Mazandéran et Petits tableaux de la vie persane. "Ce ne sont ici que petits tableaux - images d'Epinal, hélas! plus que miniatures persanes - des jours que l'on coule encore dans l'Iran. Il faut s'attacher dans notre vie transitoire à ce qui est durable. Tout le reste est vanité et poursuite du vent".
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" A Blaise Cendrars, qui a écrit L'Or, en souvenir de quatre années de tristesse vécue côte à côte. Affectueusement." EP
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"Ecoute, Marthe. Tu es toute jeune, et tu n'as peut-être jamais pensé à la vie. La vie ! Tu sais ce qu'elle est la nôtre? Un mois en mer; on turbine dur, on dort mal, on bouffe mal. puis, cinq ou six jours à terre; on se soûle, on fait l'amour avec n'importe qui. Et de nouveau en mer... Ecoute. Hier au soir, qu'est-ce qu'on a fait? On a commencé par boire du cidre bouché, puis des petits verres. Après, on a fait le boulevard de l'océan en se tenant par le bras et en gueulant. Puis, l'un a dit : on va au clac?". On y est allé. T'es jeune, ça fait, ça t'instruit. On prend une poule. Parfois on tombe bien, elle est gentille, elle sait y faire. D'autres fois... Non, je ne peux pas te dire ça. On sort écoeuré. Tout de suie, on n'y pense pas. On boit, on chante. on se fout sur la gueule.. Mais le lendemain.. Ça c'est la vie, la nôtre!".
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La question, qui réellement se pose, est de sauver, sinon la démocratie, du moins le véritable esprit démocratique. Celui-ci se confond-il avec le parlementarisme ou le libéralisme actuel ? Démocratie ne signifie pas participation de tous à un pouvoir centralisé, mais libre exercice par chacun des pouvoirs qui lui reviennent.
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« Ma brouille avec Bella continuait. Je ne travaillais plus. Chaque après-midi seul sur ma machine, je fonçais par les portes de Villejuif, ou de Pantin, ou de Saint-Cloud, dans des sorties désespérées, et comme s'il s'agissait de délivrer, non mon amour, mais Paris. »Jean Giraudoux
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"Il y a, paraît-il, un an que le Basse-Terre est au port... presque autant que moi. Nous sommes "rouillés" l'un et l'autre. Il faut "nous" remettre en état avant de reprendre la mer.".