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william melvin kelley
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« Chaque fois qu'il croisait un Noir, son coeur cognait sous son manteau. Il poursuivait son chemin en espe´rant que l'homme ne le suivait pas.» Mitchell, « mad men » blanc typique des anne´es 1960, posse`de un bel appartement, une femme charmante et un gentil petit garc¸on. Une famille parfaite, en apparence seulement : le couple bat de l'aile et chacun vit ses aventures en secret. Mais quand son e´pouse accouche de jumeaux, l'un blanc et l'autre noir, Mitchell est confronte´ a` une re´alite´ difficile a` cacher...
Dans cette fiction unique en son genre, Kelley s'amuse et nous plonge dans la psyche´ tourmente´e de l'homme blanc post-se´gre´gation, pe´tri de pre´juge´s et de fantasmes inassume´s envers son « fre`re ennemi ». Un roman ironique et cinglant sur les rapports raciaux aux E´tats-Unis.
« Chaque fois qu'il croisait un Noir, son coeur cognait sous son manteau. Il poursuivait son chemin en espe´rant que l'homme ne le suivait pas.».
William Melvin Kelley
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La vertigineuse ascension d'un génie du Jazz, contraint d'improviser la vie dans l'Amérique ségrégationniste.
Ludlow Washington est né différent. Abandonné à cinq ans aux mauvais traitements d'une institution pour aveugles, il endure les brimades jusqu'à ce que ses prodigieux talents de musicien lui offrent un ticket pour le monde. Un monde auquel il n'est pas préparé, et où il doit apprendre la vie à tâtons. Devenu un temps la propriété d'un orchestre d'une petite ville du Sud des Etats-Unis, Luddy emboîte bientôt le pas aux pionniers du Jazz et part à la conquête de la scène new-yorkaise, où il devient une icône de l'avant-garde de Harlem. Mais la musique ne suffit plus à adoucir ses démons intimes. Désorienté par la mémoire de son enfance volée, meurtri par les trahisons amoureuses, Ludlow est hanté au point de vaciller.
« Ce roman, écrit en 1965, frappe fort. » Le Figaro Magazine.
« Jazz à l'âme, récit poignant sur l'identité noire autant que sur la difficulté d'aimer quand on a vécu une enfance sans amour, est une surprise de taille. » Rollingstone.
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« Le géant oublié de la littérature américaine. » THE NEW YORKERDu jour au lendemain, les résidents noirs d'une petite ville imaginaire d'un État du Sud désertent, à la suite de l'acte de protestation d'un jeune fermier, descendant d'esclave.Juin 1957. Sutton, petite ville tranquille d'un état imaginaire entre le Mississippi et l'Alabama. Un après-midi, Tucker Caliban, un jeune fermier noir, recouvre de sel son champ, abat sa vache et son cheval, met le feu à sa maison, et quitte la ville. Le jour suivant, toute la population noire de Sutton déserte la ville à son tour.Quel sens donner à cet exode spontané ? Quelles conséquences pour la ville, soudain vidée d'un tiers de ses habitants ?L'histoire est racontée par ceux qui restent : les Blancs. Des enfants, hommes et femmes, libéraux ou conservateurs, bigots ou sympathisants.En multipliant et décalant les points de vue, Kelley pose de façon inédite (et incroyablement gonflée pour l'époque) la « question raciale ».Un roman choc, tant par sa qualité littéraire que sa vision politique.
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« Permettez-moi de de´clarer que je ne suis ni sociologue, ni homme politique, ni porte-parole. A` eux de tenter d'apporter des re´ponses. Un e´crivain, selon moi, devrait poser des questions.» (Extrait de la préface de William Melvin Kelley) Unique recueil de William Melvin Kelley, Danseurs sur le rivage est le subtil portrait par nouvelles lie´es de familles noires ame´ricaines dans les anne´es 60. A` hauteur d'hommes et de femmes, entre tendresse et fureur contenue, Kelley de´peint le quotidien de personnages confronte´s a` toutes formes de racisme, violentes et insidieuses. Un magnifique et e´mouvant recueil d'un auteur compare´ a` James Baldwin et William Faulkner.