Filtrer
Rayons
- Littérature (245)
- Sciences humaines & sociales (89)
- Jeunesse (79)
- Romance (51)
- Vie pratique & Loisirs (33)
- Sciences & Techniques (26)
- Arts et spectacles (23)
- Entreprise, économie & droit (19)
- Religion & Esotérisme (12)
- Bandes dessinées / Comics / Mangas (10)
- Scolaire (6)
- Parascolaire (6)
- Policier & Thriller (6)
- Tourisme & Voyages (4)
- Fantasy & Science-fiction (4)
Prix
jean lorrain
-
Texte rare où retentit cet accord unique entre Venise, ses palais, ses lagunes et cette écriture fin de siècle, dite décadente. Saint- Marc précieux, gorgé comme une phrase de Huysmans ou de Lorrain. C'est la même orfèvrerie... Jamais auparavant Jean Lorrain n'avait écrit aussi longuement sur une ville. « La plus grande émotion de ma vie », écrit Lorrain à sa mère en découvrant Venise. Venise est LA Ville, « Ma Ville » comme il le dit régulièrement à ses correspondants dans ses différentes lettres. Son enthousiasme n'est nullement feint, il est le reflet d'un dernier amour pour une ville, comme Paris fut pour lui au milieu des années 1880 un nouvel espoir. Venise marque donc une apothéose dans sa vie. Repris seulement en 1921 dans un volume de voyages à un tirage limité, ce texte fut originellement publié dans la Revue illustrée en deux livraisons en 1905. L'ouvrage comporte un choix de ses lettres vénitiennes. Publié en 1992 aux éditions La Bibliothèque, le revoilà en poche en 2024...
-
Publié en 1901, Monsieur de Phocas est sans conteste l'une des oeuvres majeures de la littérature décadente. Masqué sous le nom de M. de Phocas, le duc de Fréneuse, esthète sybarite, rédige son journal intime. À la recherche d'une "certaine transparence glauque", il se débat dans les affres du monde moderne. Pour trouver l'origine de la "chose bleue et verte" dont il souffre, il guette une lueur dans les pierres précieuses, les portraits, les statues et les yeux de jeunes prostituées... DOSSIER - La fabrique du texte - "Ai-je lu quelque part ?" ou la question de l'intertextualité - Le roman à clefs : Robert de Montesquiou... et les autres - Réception critique de Monsieur de Phocas.
-
-
-
L'école des vieilles femmes
Jean Lorrain
- LA PART COMMUNE
- La Petite Part
- 9 Octobre 2018
- 9782844183699
Cinq nouvelles présentées par Franck Javourez et extraites de L'École des vieilles femmes, titre publié pour la première fois chez Ollendorff en janvier 1905.
La Côte d'Azur où Lorrain a séjourné sert de décor aux nouvelles de L'École des vieilles femmes de 1905.
Si le mot de « cougar » est récent, le phénomène est ancien : en témoignent ces nouvelles de Jean Lorrain qui nous montrent que les vieilles dames de la Belle Époque savaient déjà obtenir les faveurs de jeunes hommes en mal d'amour ou... d'argent !
-
Lorrain jean, jean lorrain et ses correspondates. indices sentimentaux et incidences
Jean Lorrain
- Du Lerot
- 16 Décembre 2015
- 9782355480959
-
mal famé, jean lorrain est surtout connu par ses analyses sarcastiques des moeurs de la belle epoque.
dans ses princesses d'ivoire et d'ivresse, il a réussi ses histoires les plus magiques et les moins sordides, placées sous le mauvais signe de trois princesses qui ont pour nom : cruauté, illusion et désespérance. mais on n'échappe pas à son destin et lorrain n'a pu s'empêcher de faire accoucher une reine d'une grenouille, de flétrir le corps des belles endormies dans l'attente du prince charmant, ou de faire noyer un jeune roi et dieu dans un cloaque, victime d'une curiosité perverse.
la présente édition est augmentée d'une douzaine de contes de la même veine, que leur dispersion dans des plaquettes et revues rares rendait inaccessibles.
-
-
-
Le seul disciple de Barbey d'Aurevilly, écrivit Rémy de Goncourt de Jean Lorrain. Dandy décadent, ardent érotomane et plume corrosive, l'auteur de Monsieur de Phocas a peut-être écrit avec La Mandragore son conte le plus abouti, que fatalité et indiscipline ne cessent de se disputer. Au point de réveiller Nurse With Wound, qui consacre une nouvelle pièce inédite à cette figure de notre littérature fin-de-siècle.
-
Histoires de Masques est un recueil d'histoires de luxure, d'instantanés de terreur et de contes fantastiques. Placés sous le signe de James Ensor, ils composent un festival d'hallucinations, un bal masqué où les fantasmes dansent enlacés avec les mensonges qui les recouvraient, la vision d'un Paris nocturne où les fantômes nés de l'éther se croisent avec les spectres venus de l'au-delà.
-
" L'histoire commence comme un conte de fées et finit comme un chapitre de Suétone avec, intercalées dans les marges, des annotations de Saint-Simon ", annonce, en préambule, l'auteur du récit qui va suivre.
Plus loin, commentant le rôle de l'intendant du prince Wladimir Noronsoff, héros du roman, le narrateur demande : " Vous voyez-vous chargé d'organiser une fête sous Néron ou de distraire Héliogabale en plein XIXe siècle, en respectant les préjugés du monde et les règlements de police ? " Le héros de ce roman est une projection paroxystique de Jean Lorrain. Parmi les fastes étourdissants de la Décadence finissante, l'auteur a choisi d'évoquer l'agonie d'un prince russe, pervers et débauché, auquel son immense fortune permet les caprices les plus fous.
Avec la Riviera pour décor, Jean Lorrain nous convie aux ultimes bacchanales de la fin de siècle, véritables fêtes de l'imaginaire éclairées aux rayons obliques d'un soleil couchant.
-
Les recueils de nouvelles et souvenirs : Sensations et souvenirs (1895), Un
démoniaque (1895), la petite classe (1895), le roman : M. de Bougrelon (1897)
Jean Lorrain est né à Fécamp le 9 août 1855 sous le nom de Paul Duval. Après
des études chez les Dominicains et le service militaire, il s'installe à Paris
où il devient journaliste. Il acquiert sa renommée grâce aux premiers articles
qu'il livre au Chat Noir et au Décadent, avant de devenir un chroniqueur
mondain et souvent cruel dans des revues à la mode telles que L'Écho de Paris.
A la fois poète, romancier, conteur fantastique, chroniqueur, il est l'auteur
d'une oeuvre sulfureuse représentative de l'esprit " fin de siècle ". Dandy
homosexuel, esthète abusant de toutes sortes de stupéfiants, Jean Lorrain est
connu pour ses excentricités et ses fréquentations. Son oeuvre placée sous le
signe de l'exploration des vices et de tous les milieux compte entre autres des
romans comme Monsieur de Bougrelon (1897), Monsieur de Phocas (1901) ou La
Maison Philibert (1904) qui a pour cadre une maison close ; des recueils de
nouvelles Histoires de masques (1900), Princesses d'ivoire et d'ivresse
(1902) ; des recueils de poèmes Le Sang des Dieux (1882) et de nombreuses
chroniques journalistiques. Jean Lorrain est mort à Paris le 30 juin 1906.
-
-
Bibliotheque albin michel poche - t35 - maison pour dames
Jean Lorrain
- Albin Michel
- 1 Décembre 1989
- 9782226039002
-
Lettres à gustave coquiot
Jean Lorrain
- Honore Champion
- Bibliotheque Des Correspondances
- 28 Juin 2007
- 9782745315205
Remarquables par leur nombre et la durée de cet échange épistolaire, les lettres de Jean Lorrain adressées au critique d'art Gustave Coquiot (1865-1926) le sont également par la qualité de leur contenu. Cette correspondance traite en partie de la collaboration entre les deux écrivains, qu'elle soit journalistique ou théâtrale; Lorrain et Coquiot écrivirent en collaboration quatre pièces de théâtre, publiées et jouées de leur vivant. Bon nombre de ces lettres mettent en valeur les qualités stylistiques de Lorrain, son sens de la répartie mais aussi ses talents d'organisateur pour trouver des comédiens ou des lieux de spectacle. Elles sont également d'une richesse biographique jusqu'à présent jamais égalée.
Eric Walbecq, spécialiste de la littérature de la fin du XIXe siècle, a publié de nombreuses correspondances de Jean Lorrain. Il a également réédité et annoté des textes d'Edmond About, Gaston de Pawlowski, Willy, Gustave Guiches, Delphi Fabrice... Dernier ouvrage paru : Jean Lorrain, Lettres à Marcel Schwob (éditions du Lérot, 2006).
-
-
« Et je songeais à Maupassant, un vrai Normand, celui-là, à Maupassant pris par l'Algérie, puis par la Côte d'Azur que ne quittait plus son yacht, à Maupassant hivernant dix années de sa vie de Cannes à Monte-Carlo, de Menton à Antibes, Antibes où il mourut pour ainsi dire, puisqu'il n'abandonna la petite jolie ville que lorsque sa raison l'eût abandonné ! Et puis c'était des confidences d'autres hommes du Nord que je me remémorais, des gens des pays de brume ensorcelés par le Midi, et pour ne citer qu'eux, Alexandre Hepp, un Lorrain, un Alsacien même, et René Maizeroy, un Messin, tous les deux charmés par la Gueuse, et je songeais aussi un peu à mon cas... Parti pour l'Italie le 15 mai, et demeuré deux mois à faire la navette entre Marseille et Toulon, avec halte à Aubagne, Carqueiranne et La Garde, prisonnier du fort Saint-Louis à Toulon, comme du fort Saint-Jean à Marseille, promeneur inconscient des allées Lafayette comme des allées de Meilhan, où j'errais, ce soir-là, tout rêveur, en pensant au petit Septentrion... »
-
Jean Lorrain (1855-1906) fut un écrivain prolifique et influent. Il tirera toutes les ficelles du décadentisme et sa culture de troubles dans les genres pour exprimer son amour tragique de la beauté. En 1892, il transpose le mythe de Narcisse en Égypte, ce sera Narkiss, publié comme conte d'été dans trois numéros du Journal. En 1902, il le fait figurer dans la section Princes de nacre et de caresse du recueil Princesses d'ivoire et d'ivresse. En 1908, Narkiss est réédité par les soins des Amis de Jean Lorrain aux éditions du monument à seulement 300 exemplaires. C'est cette édition de luxe que nous avons tenté de reproduire ici.
-
Editions établie et annotée par Evanghelia Stead et Eric WalbecqLes lettres de Jean Lorrain à Jérôme Doucet présentées dans cette édition sont inédites. Écrites dans les dernières années de sa vie, elles ouvrent un nouveau chapitre dans nos connaissances : elles montrent son intérêt pour la forme éditoriale de ses textes ; elles parlent de la publication de ses contes dans la Revue Illustrée, de l'usage des tirés à part offerts en cadeau, et de ses efforts pour donner une belle édition des Princesses d'Ivoire et d'Ivresse.Si Lorrain est à présent mieux connu, Jérôme Doucet, son correspondant, reste un auteur et homme du livre à découvrir. Secrétaire talentueux de revue et écrivain reconnu en son temps, ce grand bibliophile accorda un soin inégalé à la composition et à la mise en pages de ses propres textes et ceux des autres. Les lettres que lui adressa Lorrain sont le reflet de sa constante quête de la perfection, mais aussi le témoignage d'une amitié jusque-là insoupçonnée. Le volume est enrichi de nombreux documents annexes qui complètent cette relation. Un soin particulier est apporté dans la riche iconographie qui propose des images très peu connues.Hors texte de reproductions couleurs de 32 pages
-
En 1893 a' L'E'cho de Paris, pendant trois mois, Jean Lorrain a tenu une chronique sur les divertissements des classes populaires d'un Paris faubourien. Ces textes sont a' ce jour ine'dits. Ils semblent re'pondre a' une remarque de Thomas De Quincey : «Mais certains hommes font passer leurs sentiments par certaines routes ; aussi en est-il qui pre'fe'rent prouver l'inte're^t qu'ils portent aux pauvres gens en exprimant de facon ou d'autre de la sympathie pour les souffrances de ces derniers ; pour moi je pre'fe'rais leur te'moigner cet inte're^t en sympathisant avec leurs plaisirs. » Lorrain cependant reste Lorrain et, si la sympathie et la tendresse l'emportent souvent, le trait est parfois cruel et l'observation de la confrontation des classes acide. Le croquis vire alors a' l'eau forte. Organise' en deux types de rubriques : « Leurs dimanches » et « Leurs soirs », l'ouvrage est comple'te' par deux re'cits fide'les au milieu social et a' la localisation ge'ographique de l'ensemble : «L'hommedesberges» et «Fleurdeberge». Enfin,Petits Plaisirs part d'une ide'e originale d'Eric Walbecq qui pre'face l'ouvrage et qui est un des meilleurs spe'cialistes de Lorrain.
-
Les Lépillier / Jean Lorrain Date de l'édition originale : 1885 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
-
Jean Lorrain (de son vrai nom Paul Alexandre Martin Duval, 1855-1906) a écrit des vers quarante ans durant, publié cinq volumes de poésies ; on retrouve ses poèmes dans une partie de son théâtre, ses chansons, plusieurs chroniques, certains de ses contes, dans l'opéra qu'il commença à composer juste avant sa mort ; sa poésie a rempli, entre 1882 et 1905, les colonnes d'une trentaine de journaux et revues. Pourtant l'image que le grand public retient de lui n'est pas celle d'un poète mais celle d'un romancier et chroniqueur féroce.
Jean Lorrain fait son entrée offi cielle dans la poésie en 1882 en publiant à compte d'auteur Le Sang des dieux chez Alphonse Lemerre, ouvrage orné en frontispice d'un dessin de Gustave Moreau. Les dédicaces qu'il adresse aux différents écrivains (Leconte de Lisle, Théodore de Banville et Victor Hugo.) témoignent tout autant de son admiration que d'un besoin d'attirer leur attention. Le Sang des dieux fut loin d'être un succès de librairie et la critique ne fut pas toujours tendre, mais, fort de ce premier volume, Lorrain approche les jeunes revues à succès qui vont lui permettre de se faire un nom et de toucher un large public.
Suivront, en 1883, son deuxième recueil, La Forêt bleue, volume particulièrement soigné (toujours à compte d'auteur chez Lemerre) et, en 1885, Modernités (chez Étienne Giraud). Dans ce dernier, délaissant les Parnassiens, il choisit de donner à sa poésie une nouvelle direction : il n'est plus question de légendes ni de princesses, mais d'un portrait charge de la société - une société faite de prostituées, d'aristocrates déclassés, de journalistes corrompus, de femmes adultères. Autre fait nouveau : il se met à décocher des fl èches contre certaines personnalités bien connues du Tout-Paris et de nouveaux dédicataires, représentatifs de cette modernité, font leur apparition (Adolphe Willett, Émile Goudeau, Rodolphe Salis, J.-K. Huysmans, Émile Zola.). On critique Modernités, on le condamne fermement parfois, mais on en parle et, pour Lorrain, c'est autant de publicité qui vient renforcer celle qu'il assure déjà. Ce recueil restera une expérience unique dans son parcours poétique.
En 1886, Lorrain témoigne une nouvelle fois d'une forte activité en publiant vingt-sept poèmes en neuf mois. Nombre d'entre eux proviennent de ses futures Griseries. Le premier poème, dédié à Edmond de Goncourt, écrivain que Lorrain admire et pour lequel il éprouve une profonde amitié, donne immédiatement le ton : Les Griseries célébreront le XVIIIe siècle. D'autres noms contribuent à prolonger cette atmosphère du siècle passé (Watteau, Verlaine, Willette, Lancret, Lulli.) qui résonnent comme des correspondances, que Lorrain prolonge dans diverses chroniques. Chez lui, l'écriture et la peinture souvent se rejoignent et se complètent. Avec Les Griseries, qui reçoit un acceuil mitigé, Lorrain signe son dernier volume original, L'Ombre ardente (1897, Fasquelle) étant essentiellement une reprise d'anciens poèmes et se présentant davantage comme un témoignage de quinze années de travail. Durant les années qui suivent en effet, il réduit clairement son activité poétique au profi t de ses activités de journaliste et de romancier.
En 1897, Jean Lorrain est avant tout connu comme le célèbre chroniqueur de L'Écho de Paris ou l'écrivain à qui l'on doit Sonyeuse (1891), Buveurs d'âmes (1893), La Petite Classe (1895), Monsieur de Bougrelon. mais il est toujours resté, au fond de lui-même, un poète.
-
Chroniques d'art, 1887-1904
Jean Lorrain
- Honore Champion
- Textes Litterature Moderne Contemporaine
- 30 Octobre 2007
- 9782745315687
Auteur majeur de la littérature décadente dont les deux principaux romans, Monsieur de Bougrelon (1897) et Monsieur de Phocas (1901) font figure de testament esthétique au même titre qu'À rebours de Huysmans, Jean Lorrain (1855-1906) reste méconnu en tant que critique d'art. L'ouvrage que nous présentons ici réunit pour la première fois l'ensemble de ses chroni ques d'art, écrites entre 1887 et 1904, dans les plus grandes rédactions de l'époque. Panorama subjectif du monde artistique deson temps, ces articles témoignent du regard sincère et passionné d'un écrivain qui considérait l'art comme indispensable à sa propre survie. Avec virtuosité, Lorrain déploie un répertoire très vaste, tant sur le plan du ton - de la confession vibrante au ragot d'atelier - que de la forme qui passe tour à tour de l'analyse poétique à la chronique mondaine. Au fil des pages, s'affirme un critique d'art parmi les plus singuliers de sa génération dont la technique poétique et descriptive se situe dans la lignée de Théophile Gautier.