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irène krassilchik
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Comment réussir à jouer une pièce de théâtre quand on est à la fois comédienne et fille d'un homme célèbre, et que la pièce raconte la relation douloureuse entre ces deux personnes ? Personnes ou personnages d'ailleurs ? Qui est la vraie fille ? Si elle ne supporte pas d'avoir à évoquer son père, a-t-elle délégué son rôle à une autre comédienne, qui ne devrait pas souffrir puisque pour elle il ne s'agit que de jouer ? Mais peut-on jouer au théâtre sans que sa propre existence interfère avec le texte ? Et alors, laquelle des deux femmes s'adresse à un psychanalyste pour résoudre ce problème ? La vraie ou sa doublure ? Et si c'était l'auteure elle-même ?
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Paul, jeune médecin parisien, croyait au paradis sur terre quand il imaginait cette petite île du Pacifique, où il allait apporter une meilleure santé aux habitants. Mais les choses ne se passent pas comme prévu : les demandes qu'on lui formule sont étrangères à son mode de pensée ; une vieille femme à l'aspect de sorcière veut l'aider ; des morts violentes surviennent autour de lui. Et ce guérisseur, est-il un sage ou un gourou ? Entre savoir scientifique et pratiques magiques, rêve et réalité, Paul réussira-t-il à trouver sa place ?
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Elles sont toutes différentes, ces femmes, elles ont chacune leur histoire, heureuse, libre, douloureuse, éperdue, dramatique, engagée, jamais simple, complexe comme l'est la vie, mais toujours attachante, parce que les femmes ne constituent pas seulement la moitié de l'humanité, elles sont aussi celles qui créent, qui se battent, qui donnent, qui savent pleurer mais aussi rire, et surprennent souvent. Ce sont elles que vous allez rencontrer, elles ont tous les âges, elles ne pensent pas de la même façon, elles n'agissent pas de la même manière, mais les connaître vous ouvrira des univers parfois étonnants.
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Vous êtes au bord de la mer, les vagues sont fortes, il y a un bruit d'enfer. Vous vous éloignez un peu de la plage, et le bruit diminue beaucoup. Vous vous éloignez encore, et on ne l'entend presque plus. Mais là, non. La sirène a continué avec les mêmes sons, sans qu'ils s'atténuent, sans qu'ils varient, sans qu'ils disparaissent. Alors j'ai compris que la sirène n'était pas dehors mais dedans. Je veux dire que c'est moi qui était dedans. Dedans l'ambulance. Moi, qu'elle emmenait, oui emmenait.
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Deux femmes d'un âge certain, dans un lieu incertain.
On ne sait d'abord pas où l'on est, ni ce qu'elles font là.
On sait en revanche avec certitude que, dehors, des mouettes crient très fort, alors qu'on est bien loin de la mer.
Pourquoi sont-elles là, elles aussi ?
Peu à peu, la conversation des deux femmes nous révèle que leur présence, à elles deux, dans ce salon banal, n'est pas un choix.
Ou du moins que leur choix initial les a menées à une situation qu'elles n'apprécient plus vraiment.
Des événements surviennent à l'extérieur, aussi insolites que la présence des mouettes. Ils pourraient changer le cours de leurs existences. -
Des événements vraiment insolites, dont on ignore la cause, rassemblent dans un appartement les habitants d'un immeuble qui ne se connaissaient pas ou alors très vaguement. S'agit-il de la fin du monde, ou en tout cas de la fin d'une vie dite normale ? Dans ce rassemblement hétéroclite de gens différents en âge, situation sociale, sexualité et centres d'intérêt, rapprochés par leur interrogation commune sur l'absence de nuit et le sens de ce qui leur arrive, la situation évolue dans des directions imprévues, avec des rebondissements étonnants, parfois cocasses, à la limite de l'imaginable. S'agit-il de science-fiction ? Ou d'une hallucination ? Ou d'une réalité déjà là, mais que nous n'avions pas pu ou voulu connaître ? C'est en tout cas la survenue d'un grand chambardement.
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Moi, je ne parle pas. Juste dans ma tête. Tout seul, pas aux autres. Ce n'est pas que je haïsse l'humanité en général. C'est quand ils entrent dans mon taxi. C'est quand je vais avoir à les transporter. A ce moment-là, ça me prend, je n'y peux rien, je supporte juste qu'ils me donnent une adresse et c'est tout. Après, je les oublie.
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On n'est pas libre en France de faire ce qu'on veut de son corps, quand il s'agit de mourir sans avoir recours au suicide. Leur existence devenu insupportable, deux hommes et une femme, en présence d'une improbable jeune employée attendent le moment de leur mort choisie, discutant paisiblement de cet événement.