Icône du journalisme en Amérique, Vivian Gornick a surtout connu le succès avec ses textes autobiographiques. Le plus « culte » , «Attachement féroce», publié en 1987, a connu un triomphe critique lors de sa parution en grand format en 2017 chez Rivages. Plus de 8000 lecteurs sont tombés sous le charme de ce livre. Dans la lignée de «L'Année de la pensée magique» de Didion ou de «Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?» de Jeanette Winterson, Gornick s'empare d'un sujet universel : les relations mère-fille. Dès les premières pages, on tombe sous le charme de cette mère puissante et terrible. Vivian raconte l'amour fou qui les lie et leurs marches dans la ville.
Après le succès d'«Attachement féroce», Vivian Gornick revient avec un deuxième récit autobiographique. Elle arpente toujours la ville et ses souvenirs. Mais à présent, sa mère n'est plus. Vivian déambule seule dans cette New York qui lui sert de confidente, d'amie et d'inspiration. Un grand livre sur l'identité, la solitude et la vieillesse.
Dans ce nouveau livre, Vivian Gornick revient sur les auteurs qui ont marqué sa vue, lus et relus à différentes périodes. L'occasion pour elle de combiner son génie de lectrice et sa capacité à se raconter. C'est la première fois que le public français pourra apprécier un de ses talents majeurs, la critique littéraire, après avoir plébiscité son travail autobiographique. A ses côtés, on arpente sa bibliothèque intime - Colette, Duras, Doris Lessing, etc. - et, en pointillés, son existence. Un livre singulier, qui pétille d'intelligence et d'humour.
Gornick on V. S. Naipaul, James Baldwin, George Gissing, Randall Jarrell, H. G. Wells, Loren Eiseley, Allen Ginsberg, Hayden Carruth, Saul Bellow, and Philip Roth and the intimate relationship between emotional damage and great literature. Vivian Gornick, one of our finest critics, tackled the theme of love and marriage in her last collection of essays, The End of the Novel of Love, a National Book Critics Circle Award finalist. In this new collection, she turns her attention to another large theme in literature: the struggle for the semblance of inner freedom. Great literature, she believes, is not the record of the achievement, but of the effort. Gornick, who emerged as a major writer during the second-wave feminist movement, came to realize that "ideology alone could not purge one of the pathological self-doubt that seemed every woman''s bitter birthright." Or, as Anton Chekhov put it so memorably: "Others made me a slave, but I must squeeze the slave out of myself, drop by drop." Perhaps surprisingly, Gornick found particular inspiration for this challenge in the work of male writers--talented, but locked in perpetual rage, self-doubt, or social exile. From these men--who had infinitely more permission to do and be than women had ever known--she learned what it really meant to wrestle with demons. In the essays collected here, she explores the work of V. S. Naipaul, James Baldwin, George Gissing, Randall Jarrell, H. G. Wells, Loren Eiseley, Allen Ginsberg, Hayden Carruth, Saul Bellow, and Philip Roth. Throughout the book, Gornick is at her best: interpreting the intimate interrelationship of emotional damage, social history, and great literature.