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René Siestrunck
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Depuis la fondation des premiers hospices par les dauphins, au début du XIIIe siècle, le secours aux voyageurs, passants, mi- grants a été assuré dans les Alpes. ici on sonnait la cloche pour qu'ils puissent s'orienter dans la tempête, là des perches jalon- naient les itinéraires.
Plus tard le développement du tourisme et de l'alpinisme - avec la conversion des hospices en refuges - s'est appuyé sur cette solidarité ancestrale pour que s'organise le secours en montagne. Ainsi s'est constitué un fonds culturel montagnard par lequel secourir est un réflexe et un devoir.
Alors que la frontière briançonnaise est le théâtre de chasses à l'homme sans précédent, ce petit livre rappelle les racines de la solidarité montagnarde, mise à l'honneur aujourd'hui par les bénévoles qui accueillent les migrants.
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Qu'est-il arrivé à la vallée de la Clarée ?
Qu'est devenue la vallée rurale défendue par Émilie Carles ?
Après avoir perdu le plus grand nombre de ses agriculteurs et s'être donnée tout entière au tourisme, elle a été promue « paradis », « éden », « île de bonheur ».
Ayant échappé aux équipements lourds, elle étouffe, victime de son succès, protégée, mais de quoi ?
Polluée, asphyxiée par les automobiles et motos, surfréquentée, elle est aussi menacée de l'intérieur, par ses torrents chaque année plus actifs, par la banalisation de son paysage gagné par la forêt et certaines actions humaines.
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Connus, inconnus, méconnus, ils sont briançonnais de souche ou de passage, par passion ou par effraction, par excès ou par défaut. Ils sont inégalement fréquentables. La vieille ganache à côté du fin lettré, le corrupteur et le modèle de vertu, l'ennemi du dogme et le saint homme. L'ordre alphabétique organise la rencontre. De A comme Aristide Albert à Z comme Zarbula, on retrouve les personnages croisés dans Saute-frontières, Tournées par le vent et Passe-montagne.
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En plus des éléments bien connus du petit patrimoine rural que sont les cadrans solaires et chapelles, ce guide qui rappelle aussi les principaux moments de l'histoire communale et ses personnages illustres, s'attarde sur des objets plus discrets auxquels on ne fait généralement pas attention.?Nouvelle édition.
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Contes et nouvelles des hautes terres René Siestrunck (1949-2021) publia quatre recueils de contes et nouvelles, plus quelques contributions éparses...
Même s'ils ont pour cadre les hauteurs et les vallées du Briançonnais, les textes sélectionnés par Pierre Laurendeau pour cette anthologie proposent des chemins de traverse parfois inquiétants et toujours singuliers.
René souhaitait marcher à son pas, le pas lent du montagnard. René, arpenteur d'idées, nous laisse, à travers ses nouvelles, contes, récits d'historien, études sociologiques, un regard singulier sur le Briançonnais. -
À propos de Freissinières, des Vaudois, de Félix Neff et de quelques autres
René Siestrunck
- Transhumances
- Les Carnets Transhumances
- 12 Septembre 2024
- 9782493559289
Treize articles à propos de la vallée-refuge des Vaudois : des dernières nouvelles de la recherche sur le valdéisme aux personnages modernes qui ont développé la vallée, sans oublier quelques légendes.
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Malgré son titre, le livre n'a pas la prétention de « tout dire » de Briançon, mais au gré de l'arbitraire alphabétique de se promener dans la ville et de s'arrêter, ici et là, pour évoquer un lieu, un événement, une personnalité.?Le découpage selon les lettres de l'alphabet souligne les discontinuités de l'histoire briançonnaise, façonnée, marquée par tant d'événements extérieurs, lointains, qui s'imposent à elle. ?De A comme Armée à Z comme Zone climatique, ou en commençant par le milieu, à N comme Neige par exemple, le lecteur est libre de son parcours. Nouvelle édition. Postface de Luc Marchello.
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Fréquenté en toutes saisons, le col du Lautaret, seuil entre Oisans et Briançonnais, a vu sa réputation se transformer au cours du XIXe siècle.
De même le refuge-hospice, lieu d'accueil frugal, destiné aux pauvres passants, s'est mué en hôtels dotés des signes extérieurs du luxe et proposant des séjours. De lieu redoutable dans la tourmente duquel s'égarait le voyageur, il est devenu une destination de promenade puis un agréable centre de villégiature.
Ce recueil de textes montre le passage de la peur à l'attrait de l'aventure, du simple franchissement du col où l'on ne séjourne que sous la contrainte au séjour proprement dit, choisi pour la gamme des plaisirs touristiques qu'on peut y goûter.
« Il y a peu d'hiver qu'il n'y périsse quelque passant », La Blottière, 1707.
« La vue que l'on découvre du col du Lautaret est peu étendue et peu intéressante », A. Joanne, 1863.
« Col du Lautaret, grande station estivale, également fréquentée par les amateurs de ski », 1908.
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?Tour à tour sauvage, soumise, rebelle, assagie, mutine, indolente, rayonnante, triomphante, la Clarée donne la mesure. Entre nature et oeuvres humaines, bâti et cultures, alpages et forêts, elle s'écoule et écrit la vallée.
Suivons-là, de l'eau calme des lacs, de la violence des cascades forçant les verrous, jusqu'à ses libres quartiers où, étale, elle jubile.
Laissons-nous guider par la Clarée, qu'elle nous inspire de la conserver telle, avec ses charmes et ses mystères, car il est dit que «?ce qui naît pur est une énigme.?»