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Folio
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451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.
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«"J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis. - Les voilà", dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas. Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner. Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman. Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau...»
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«La mer Unique ! Il n'y avait qu'un continent sur Vénus. Cette terre faisait cinq mille kilomètres de long sur presque mille six cents kilomètres de large, et autour de cette île s'étendait la mer Unique qui couvrait toute la planète pluvieuse. La mer Unique qui venait clapoter paresseusement sur la rive pâle...» Un voyage spatial et temporel en cinq nouvelles, par l'auteur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451.
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«Il retira sa chemise et la roula en boule. De l'anneau bleu tatoué autour de son cou jusqu'à la taille, il était couvert d'Illustrations.Et c'est comme ça jusqu'en bas, précisa-t-il, devinant ma pensée. Je suis entièrement illustré. Regardez !Il ouvrit la main. Sur sa paume, une rose. Elle venait d'être coupée ; des gouttelettes cristallines émaillaient ses pétales délicats. J'étendis ma main pour la toucher, mais ce n'était qu'une image.Mais elles sont magnifiques ! m'écriai-je.- Oh oui, dit l'Homme Illustré. Je suis si fier de mes Illustrations que j'aimerais les effacer en les brûlant. J'ai essayé le papier de verre, l'acide, le couteau... Car, voyez-vous, ces Illustrations prédisent l'avenir.»Dix-huit Illustrations, dix-huit histoires à fleur de peau par l'un des plus grands poètes du fantastique et de la science-fiction.
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« Le pays d'octobre...
... ce pays où tout se transforme toujours en fin d'année. Ce pays où les collines sont brouillards et où les rivières sont brumes ; où les midis disparaissent rapidement, où les crépuscules et la pénombre s'attardent, où les minuits demeurent. Ce pays, essentiellement constitué de caves, de cryptes sous les caves, de coffres à charbon, de cabinets, de mansardes, de placards et de garde-manger orientés à l'opposé du soleil. Ce pays dont les habitants sont gens d'automne, aux pensées uniquement automnales, aux pas qui évoquent le bruit de la pluie quand ils arpentent les rues vides la nuit... »
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Deux chevaliers en armure suffiront-ils pour vaincre l'effroyable dragon qui sévit dans la région ? Quelle rencontre magique peut-on faire sur une plage de la côte basque, par un beau jour d'été ? Que feriez-vous si vous deviez partager avec cinq autres personnes un splendide costume couleur glace à la vanille ? Votre femme comprendrait-elle si vous lui annonciez qu'est enfin arrivée pour vous l'heure du grand départ ? Qui saura trouver le mal mystérieux dont souffre Camillia Wilkes, quel est donc le meilleur remède à la mélancolie ? Les vingt-deux nouvelles qui composent ce recueil nous présentent toutes les facettes du talent de Ray Bradbury. Tantôt tendre, tantôt cruel, souvent poétique et émouvant, il n'a pas d'égal pour, en quelques pages, nous transporter ailleurs.
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Pour Halloween, Tom Skelton se déguise en squelette et parcourt la ville avec ses copains, en quête de friandises. Mais cette année, le jeune Joe Pipkin ne les accompagne pas. Où peut-il bien être? Un homme inquiétant finit par leur ouvrir sa porte et va les entraîner dans un bien curieux voyage, de l'Égypte ancienne en Irlande, en passant par Paris et le Mexique, à la découverte des mystères de cette fête des morts. Ainsi, peut-être Tom et ses amis retrouveront-ils leur copain Joe et perceront-ils les secrets de l'Arbre d'Halloween?
On retrouve dans L'Arbre d'Halloween, conte fantastique et poétique, tout l'univers de Ray Bradbury : l'enfance, les voyages, l'automne, la mort. On retrouve également le talent qui en a fait l'un des plus grands auteurs du XXe siècle.
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Quelques jours avant Halloween, la foire est arrivée à Green Town en pleine nuit, dans un train mystérieux. Jim et Will ont entendu le chant de l'orgue et le sifflet du train, ils ont vu la foire débarquer. Seuls témoins d'événements inquiétants, ils savent qu'elle a de noirs desseins. Un carrousel qui, en tournant à rebours, inverse le cours du temps, la plus belle femme du monde endormie dans un bloc de glace, un homme qui a le pouvoir d'exaucer les voeux les plus fous... Telles sont les attractions de cette foire de cauchemar. Jouant sur les peurs de l'adolescence, Ray Bradbury mêle poésie et surnaturel pour nous entraîner dans une terrifiante aventure.
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Blonde, rousse, brune, ingénue, exotique, impertinente, docile... elle est toutes les femmes, elle est celle dont tous les hommes rêvent et qu'ils aimeraient avoir dans le meilleur des mondes possibles ! Ray Bradbury, grand maître de l'imaginaire, nous entraîne dans son univers où le fantastique et la poésie se rejoignent.
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Un capitaine fou, tel Achab, à la poursuite d'une terrifiante comète.
Une locomotive à vapeur qui entre en gare, en tractant de noirs wagons MGM, Warner Brothers aramount, RKO, NBC ; est-ce Hollywood qu'on enterre ? Un romancier hémophile dont les ennemis affûtent les objets de la vie courante... Un homme, M. Smith, qui sombre dans le coma et dont corps se transforme lentement, sa peau devenant si dure qu'on ne peut y enfoncer l'aiguille d'une intraveineuse ; mais quelle peut bien être la destination de cette métamorphose ? Dans ce recueil rassemblant vingt-cinq textes écrits entre 1946 et 2003, dont " La chrysalide ", récemment porté à l'écran par Tony Baez Milan, Ray Bradbury aborde tous les genres de l'imaginaire : de la chronique estivale, mélancolique, à la science-fiction poétique en passant par le fantastique horrifique.
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Et si un monstre marin répondait à l'appel lancinant d'une corne de brume ? Et si se promener seul dans votre ville vous valait des problèmes avec la police ? Et si vous receviez la visite de la sorcière d'avril ? Et si vous deviez partir demain pour Mars ? Et si vous tuiez un homme à mains nues ? Et si vous étiez l'inventeur d'une étrange machine volante ? Et si vous étiez confronté à un assassin de téléphones et autres télévisions ? Et si votre fusée faisait route vers le soleil ? Et si.
Tout l'art de Ray Bradbury est concentré dans Les pommes d'or du soleil, recueil comprenant vingt-deux nouvelles : autant de perles mêlant la science-fiction, le fantastique et l'absurde, et nous faisant passer du rire aux larmes.
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L'homme illustré et autres nouvelles
Ray Bradbury
- Folio
- Folio Bilingue
- 10 Février 2011
- 9782070389667
" II retira sa chemise et la roula en boule. De l'anneau bleu tatoué autour de son cou jusqu'à sa taille, il était couvert d'Illustrations. "Et c'est comme ça jusqu'en bas", précisa-t-il, devinant ma pensée. "Je suis entièrement illustré. Regardez !" " Trois histoires révélées au lecteur sur la peau de cet homme illustré où l'on découvre toute la poésie et l'imagination fantastiques de Ray Bradbury, grand maître de la science-fiction, qui préfigurent son chef-d'oeuvre Fahrenheit 451.
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Meurtres en douceur et autres nouvelles
Ray Bradbury
- Folio
- Folio 2 Euros
- 6 Janvier 2005
- 9782070305308
Un couple de vieillards dont la seule préoccupation est de se débarrasser définitivement l'un de l'autre, un curieux psychanalyste tout droit sorti du fond des mers, un détective qui enquête sur l'étrange disparition de trois enfants en se prenant pour Sherlock Holmes, une bibliothécaire capable de faire vivre les personnages des livres, tels sont les héros de ces aventures qui mêlent humour et merveilleux.Loin de Fahrenheit 451 et de Chroniques martiennes, Ray Bradbury nous entraîne dans un univers en apparence familier et pourtant surprenant.
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Crise dans le couple formé par Ylla et Yll : elle a rêvé d'un «homme», un bon mètre quatre-vingt-cinq et les yeux bleus. Yll s'en agace, pour ne pas dire plus, puisque son épouse a l'air sous le charme de sa vision nocturne. Situation vaudevillesque assez classique, direz-vous? Sauf que la «troisième planète» dont parle Ylla est la Terre, et que nos protagonistes sont de vrais Martiens, vivant dans un monde à la technologie la plus affûtée. En sont-ils pour autant plus heureux?
Réponse dans ces six nouvelles : «Ylla», «Viendront de douces pluies», «La brousse», «Automates, société anonyme», «Châtiment sans crime», «L'enfant de demain».
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De la poussière à la chair ; souvenirs d'une famille d'immortels
Ray Bradbury
- Folio
- Folio Science-Fiction
- 15 Juin 2006
- 9782070309566
Orphelin abandonné sur le seuil d'un vieux manoir, le jeune Timothy a été recueilli par une bien étrange famille composée de vampires, gargouilles, momies et autres créatures monstrueuses.
En grandissant, il décide de raconter les aventures de ces immortels. Au fil de son récit, apparaissent des personnages attachants et sensuels dont les histoires enchantent et fascinent Timothy à une époque où il est dangereux d'être différent. Car les vrais monstres ne sont peut-être pas dans le manoir, mais à l'extérieur où un dictateur haineux et intolérant vient de s'emparer du pouvoir...
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Dans la grande tradition des littératures de l'imaginaire, « Folio SF », laboratoire des possibles, propose des textes de science-fiction, de fantasy et de fantastique. Douglas Adams, Isaac Asimov, Serge Brussolo, Orson Scott Card, David Gemmell, Robert Heinlein, M. John Harrisson, Robert Holdstock, Lovecraft, Christopher Priest, Norman Spinrad, Bruce Sterling, Jack Vance, Stefan Wul, Roger Zelazny y sont parmi les auteurs les plus représentés. La mythique collection « Présence du futur » (600 titres depuis 1954), cèdant son fonds et laissant place en 2000 à « Folio SF », a largement contribué à la constitution de son catalogue (récemment le Guide du voyageur galactique, H2G2, de Douglas Adams) ; la collection d'inédits « Lunes d'encre », chez Denoël, également (récemment avec Michael Moorcock, par exemple, publié dans les deux collections).
Mais « Folio SF » a également publié plus de quinze inédits (Le Travail du furet de Jean-Pierre Andrevon, La Voie du sabre de Thomas Day, La Fontaine pétrifiante de Christopher Priest ; traduction inédite de Psychohistoire en péril de Donald Kingsbury, l'un des auteurs de hard science les plus ambitieux du genre ; premières traductions françaises de Franck M. Robinson, avec Le Pouvoir, ou de L'Appel de Mordant de Stephen R. Donaldson), des éditions révisées et augmentées (Jardin virtuel de Sylvie Denis.) et des textes d'éditeurs tiers, comme l'Atalante, les Editions du Bélial' (Thierry Di Rollo, Pour Anderson), Mnemos, Rivages, A.M. Metailié... A noter également, la publication d'un essai inédit sur les Transfictions, dû à Francis Berthelot : Bibliothèque de l'Entre-Mondes.
La SF dans « Folio » ? Façon d'affirmer que le « genre » n'est ni marginal ni mineur.
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Des histoires de fantômes prétextes à des jeux interdits où les enfants rient pendant que leurs parents pleurent.Les studios de M.G.M. maquillés en usine d'armement pour abuser l'ennemi en 1940.D'étranges tours de cartes dans un train de nuit en direction de Cincinnati.Un bien curieux voleur qui s'empare des vieilles lettres d'amour d'une femme de quatre-vingt-deux ans.Une famille qui a acquis un broyeur à ordures d'un type tout nouveau, rugissant comme un lion dès qu'on lui donne à manger.Camouflage, illusion, gémellité, Bradbury renverse les rôles et retourne le gant en vingt et un récits espiègles et tendres.
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Qui est cette jeune femme que l'on entend, la nuit, pleurer sur la pelouse du jardin ?Nommer un enfant immensément désiré peut-il suffire à le faire exister ?Et si les plus grands musiciens n'avaient fait que copier le chant des oiseaux ?Pourquoi avoir construit des villes là où, précisément, des tremblements de terre sont à redouter ?Qui se cache dans votre maison, derrière ce que vous appelez «la porte aux Sorcières», pour échapper à de mystérieux poursuivants ?Comment rendre la mort douce aux écrivains maudits qui nous ont enchantés ?Et surtout, question primordiale, de portée cosmique : de quoi est mort le chien ?Toutes les réponses à vos interrogations au gré de vingt et une nouvelles soufflées à Ray Bradbury par les voix de son théâtre intérieur, et où, dans son style inimitable, l'écrivain démontre que le mystère, la magie, le merveilleux nous attendent au coin des rues apparemment les plus familières.Un bain de poésie, d'humour et d'émotion.
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Venice, Californie. Nous sommes en octobre 1949, par une nuit d'orage, dans un gros tramway rouge, vieux, grinçant. Le narrateur y est seul avec un homme ivre qui se met à geindre, lui soufflant son haleine avinée dans le cou : «Oh ! la solitude est un cercueil de verre.» Puis l'inconnu disparaît. En contrebas, dans le canal, un vieillard se balance, mort, dans une ancienne cage à lion. L'inspecteur Crumley mettra bien du temps à se laisser convaincre par le narrateur, jeune romancier un peu «tête brûlée», qui prétend avoir entendu l'assassin et qui a commencé son enquête auprès de personnages on ne peut plus singuliers. Dès lors, qui, de Crumley ou du détective amateur, débrouillera l'énigme ?
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En 1953, Ray Bradbury est appelé dans les environs de Dublin par John Huston pour écrire le scénario de Moby Dick. C'est à une triple confrontation qu'est alors soumis celui qui n'était encore que l'auteur relativement obscur des Chroniques martiennes, de Farenheit 451 et d'un certain nombre de nouvelles. Confrontation avec un monstre sacré du cinéma américain, un homme au formidable appétit de vivre, à l'humeur fantasque, aux plaisanteries truculentes ou cruelles ; confrontation avec cet autre monstre qu'est l'animal mythique imaginé par Melville ; confrontation, enfin, avec un pays où le merveilleux et le loufoque sont toujours prêts à surgir de la grisaille du quotidien.Troisième volet d'une autobiographie romancée inaugurée avec La solitude est un cercueil de verre et poursuivie avec Le fantôme d'Hollywood, La baleine de Dublin délaisse le cadre du roman policier pour une forme plus poétique, une mosaïque de personnages hauts en couleur, d'anecdotes épico-burlesques, de considérations sur l'âme irlandaise qui sont autant d'étapes d'une sorte de rite de passage : celui d'un jeune écrivain qui, au contact d'un grand cinéaste, d'un grand romancier et d'un pays un peu fou, entrera en pleine possession de son propre génie.
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«Le rêve de ma vie se réalisait. Je venais d'être embauché comme scénariste dans un grand studio d'Hollywood. Un studio un peu bizarre, quand même. Situé juste à côté d'un cimetière d'où les morts avaient tendance à sortir la nuit. C'est ainsi que je me suis retrouvé nez à nez avec le cadavre du grand patron des studios, mort depuis vingt ans. Un cadavre qui s'est empressé de disparaître. Comme a disparu mon copain Roy, l'as des effets spéciaux, après s'être fait bousiller tous ses monstres chéris modèle réduit. Il fait dire qu'il n'était plus le même après avoir rencontré la Bête, l'incarnation vivante de l'être de cauchemar qu'on était censés inventer pour notre film. Pagaille dans les studios. Dans quel asile d'aliénés étais-je tombé?»Ray Bradbury poursuit ici l'autobiographie imaginaire sur fond d'hommage au «polar» entamée dans La solitude est un cercueil de verre. Avec une férocité joviale qui n'exclut pas un vieux fond de tendresse grinçante, il règle ses comptes avec les milieux hollywoodiens de la grande époque dans une satire au vitriol qui a tout le parfum du vécu.
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Trois nouvelles sur le temps
Marcel Aymé, Ray Bradbury, Dino Buzzati
- Folio
- Folioplus
- 21 Mars 2013
- 9782070450213
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
- Vie littéraire : Le temps et le récit - L'écrivain à sa table de travail : La fantaisie comme horizon d'écriture - Groupement de textes thématique : Jouer avec le temps - Groupement de textes stylistique : Plus ou moins vite - Chronologie : Les auteurs et leur temps - Éléments pour une fiche de lecture Recommandé pour les classes de collège.