Avant la planche, avant la page, avant la couleur à l'acrylique ou à l'ordinateur.
Avant la couverture imprimée et le livre dans la poche, il y a ça : les recherches, les crayons, les feutres, les brouillons, les " roughs ", comme on dit dans le métier. Premier jet sur un bout de carnet, agrandissements, révisions déchirantes et parfois déchirées, papiers sauvés de la corbeille, recyclés, remontés, scannés, copiés, collés. Avant le " premier plat ", la cuisine (des anges ?).
Ce fix-up - ou roman composé de nouvelles - est sous titré « Chronique d'une utopie modeste », mais il pourrait aussi s'appeler « Remède à l'écoanxiété ».Les personnes qui s'attristent de la dégradation accélérée de la planète seront en effet surprises par cet exploit de Philippe Caza, de nous présenter, à travers ses textes et dessins, une Terre d'après l'effondrement (la « Grande Bistouille ») qui ne soit pas déprimante.La performance est d'autant plus remarquable qu'il n'y a pas de naïveté, ni d'illusions dans cette « utopie modeste ».Avec une inventivité verbale rare, via les aventures de ses personnages attachants et touchants, accompagnées d'une douzaine d'illustrations en couleurs, Philippe Caza nous donne à voir la vie quotidienne dans une France devenue tropicale au XXIIe siècle.
La Terre Fixe. Là où règne une éternelle obscurité se dresse Dité, une ville enfouie sous les glaces. Le chant d'Or-Fé éveille à peine les élus que déjà sonne le glas de l'affrontement entre la Légion et tous ceux qui convergent vers le Jour, les radons, les êtres volants de l'anneau-lune, les nomades, les hommes et les monstres. Quant à Arkadi, il se mesure enfin au chevalier noir de ses cauchemars.
Illustrateur régulier depuis 1970 pour à peu près tous les éditeurs français de science-fiction et fantastique, il a plusieurs centaines de couvertures à son actif.
En tant qu'auteur de bandes dessinées, il a longtemps travaillé pour Pilote et Métal Hurlant avant de s'attaquer à une vaste aventure de SF à tendance écologique, Le Monde d'Arkadi.
Côté cinéma d'animation il a assuré la création graphique de Gandahar pour René Laloux d'après J.P. Andrevon et a scénarisé et dessiné Les Enfants de la pluie, inspiré d'un roman de Serge Brussolo et réalisé par Philippe Leclerc.
Depuis 2009, renouant avec la verve politico-écologique des Banlieues, il s'est particulièrement consacré au dessin de presse?: pour Siné Hebdo, La Mèche, Zélium, Psikopat et sur le Web.
Quand les chemises à fleur volaient la vedette aux pattes d'eph', quand les jeunes aux cheveux longs fumaient des substances que la morale réprouve en tissant du macramé... il était une fois Caza, au début des années 70, qui chroniquait la vie de banlieue à sa drôle de manière. Une cure de jouvence psychédélique.
Quand les chemises à fleur volaient la vedette aux pattes d'eph', quand les jeunes aux cheveux longs fumaient des substances que la morale réprouve en tissant du macramé... il était une fois Caza, au début des années 70, qui chroniquait la vie de banlieue à sa drôle de manière. Une cure de jouvence psychédélique.Quand les chemises à fleur volaient la vedette aux pattes d'eph', quand les jeunes aux cheveux longs fumaient des substances que la morale réprouve en tissant du macramé... il était une fois Caza, au début des années 70, qui chroniquait la vie de banlieue à sa drôle de manière. Une cure de jouvence psychédélique.
Quand les chemises à fleur volaient la vedette aux pattes d'eph', quand les jeunes aux cheveux longs fumaient des substances que la morale réprouve en tissant du macramé... il était une fois Caza, au début des années 70, qui chroniquait la vie de banlieue à sa drôle de manière. Une cure de jouvence psychédélique.