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Picquier
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A l'extrémité d'une péninsule, bien loin de Tokyo, dans un paysage de rizières vertes et d'arbres penchés devant la mer, une femme, à l'automne de sa vie et en désaccord avec le monde, entreprend la redécouverte d'elle-même dans une tranquillité solitaire.
En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle plante à sa guise, apprend à écouter attentivement la chute des fleurs, remplit un carnet de haikus dans l'attente des lucioles de l'été et prête attention aux moments où la nature semble prendre son élan.
Un roman sur une renaissance, parfois nostalgique, qui résonne, à chaque page, de découvertes inattendues, et déborde d'un sensuel amour de la vie.
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Dans le jardin de la péninsule flottent suspendues les étoffes teintes par Sawa : pour chaque pièce de tissu qu'elle doit teindre, il lui faut être attentive au vrai visage des plantes et écouter leur voix pour faire surgir des plus humbles herbes les couleurs les plus vives. Dans son atelier débordant de feuilles, de branches et de fleurs, d'armoise, de lichen de prunier, de rameaux de glycine et d'albizia, elle doit faire naître cette couleur intérieure invisible qui respire secrètement au plus profond des plantes, pour insuffler ensuite la vie à chaque pièce de tissu. Chaque fois qu'elle obtient la teinte qu'elle désire, elle se sent heureuse comme si cette intimité créatrice lui donnait la réponse à une énigme embrouillée ; et cette réponse est chaque fois la beauté même : elle lui permettra d'apaiser les remous de son coeur et l'infinie tristesse qui la domine au souvenir du départ de son mari. Et Sawa trouvera en elle le pouvoir de susciter la couleur et la joie, pour rester en lien avec les forces de la vie.
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Trois récits, trois femmes, pour qui la vraie vie est ailleurs : un jardin, une forêt, une île ensoleillée.
Près des maisons d'Inaba Mayumi, il y a souvent un jardin, parfois de la mousse aux éclats de velours vert, et toujours une douceur moelleuse couvrant le jardin de tendresse. Comme dans la Maison aux joubarbes.
Les clés du jardin donnent accès aux souvenirs éparpillés autour de soi : narcisses et camélias, chrysanthèmes sauvages, hortensias, iris et modestes joubarbes.
Près de la maison dont Miya a la garde se trouve le chemin qui conduit dans l'autre monde par le Pont Hurlevent.
Au-delà de la maison mystérieuse : des conversations avec l'invisible et les esprits de la terre et des eaux, l'odeur de la pluie et le parfum des arbres, ainsi que les floraisons qui font bondir de joie chaque fois le coeur de Miya.
Nostalgie rêveuse du pays natal enfin pour Machi, la jeune femme de Tôkyô ammonite, persuadée que l'avenir sera rose comme l'aube sur sa lointaine île, à la recherche de soleil dans le labyrinthe de la capitale pour elle et son précieux chat couleur de cendre. -
Tout a commencé avec la rencontre d'un chaton égaré. Une boule de poils vaporeuse accrochée de toutes ses griffes au grillage d'un collège près de Tôkyô. Une chatte friande de sardines et de bonite aigre-douce, qui va s'introduire dans la vie de l'auteur pour très longtemps. Mî va partager avec elle quatre-vingts saisons, la rendre sensible à l'odeur du vent, aux signes de la nature, à la température de la lumière, et accompagner chacune des transformations de sa vie. Car ce roman étoilé de poèmes est aussi celui d'une femme habitée par le désir d'écrire et qui, les yeux posés sur Mî blottie à ses côtés, va se transformer en écrivain.
« Tendre et drôle » (Page des libraires).
« Mayumi Inaba signe une histoire impeccablement ficelée sur la puissance du lien homme/matou » (Technikart).
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C'est un roman âpre et poignant sur la relation tumultueuse entre le mythique saxophoniste de free jazz Abe Kaoru et l'écrivaine sulfureuse Suzuki Izumi.
Ils ont vingt-quatre ans, s'aiment d'un amour d'écorchés vifs, ils se droguent pour endormir le malaise de vivre et rêvent d'une musique absolue, libre, qui pourrait d'un seul son détruire l'ordre du monde. De 1973 à 1978, jusqu'à ce que dans un dernier excès Abe Kaoru meure d'une overdose, ils vivent un amour-haine qui défie les codes et se mesure à la violence. Ce sont les années de la pop culture, qui traverse tout le livre, dans son versant sombre.