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Margaux Gambier
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Je vis dans un monde étrange.
Un monde où il faut sans cesse justifier qui on est, un monde où une place dans le train n'est jamais garantie, où l'on ne peut pas vivre un concert avec nos proches, un monde où tout est combat.
Un monde qui n'est pas toujours enclin à m'accepter telle que je suis, un monde que j'aime pourtant de tout mon coeur.
Un monde qui essaye de s'adapter, qui fait des efforts parfois avec sincérité, parfois non, mais un monde qui avance malgré tout.
Viens avec moi, je vais te faire visiter ! Entre donc ! Je t'invite dans mon petit monde handicapé. -
Il était une fois un ours polaire qui cherchait un but à sa vie. Voilà comment ce livre aurait pu commencer. Killian aurait pu être un véritable héros et évoluer dans un monde plein de magie. Il n'en est rien. En vérité, Killian est comme nous. Comme nous, il cherche sa voie, comme nous, il fait des erreurs. Il rêve sans cesse de voir de près cette machine abandonnée jadis par les hommes. Cependant, qu'y a-t-il de plus important ? le but ? ou le chemin parcouru ?
« Un immense merci à mes formidables parents, qui ont toujours cru en moi et qui m'ont appris à ne jamais renoncer à mes rêves.
À ma famille, à qui je dois beaucoup et que j'aime énormément.
À mes amis, qui m'ont toujours redonné force et courage.
À mon ami P. A. Mallet, sans qui ce conte ne serait pas devenu un livre. »
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-Dis, pourquoi tu aimes tant regarder les étoiles, toi ?
-À chaque fois que j'observe le ciel, c'est comme si l'univers me renvoyait ma fragilité, et l'insignifiance de mon existence face à son immensité. Il me donne le sentiment de faire partie d'un dessin bien plus grand, d'un monde époustouflant, que mon existence est reliée à cette galaxie... Chaque fois que je lève les yeux, il me revient la plus importante de toutes les leçons, celle dont l'humanité manque cruellement...
-Laquelle-est-ce, papa ?
-L'humilité... -
Il vient un moment où toutes les jeunes chouettes doivent quitter le nid familial et prendre leur envol. Hélas, que faire lorsqu'une infirmité vous condamne à rester au sol à la merci des prédateurs ? Que faire lorsque tous les spécialistes de haut vol vous disent que les vents ne vous porteront jamais ? Comment se construire lorsque la vie s'oppose à la réalisation de vos rêves ?
« Lève la tête, Hermès, entends le vent qui t'appelle et emplit ton gésier, c'est ce même vent qui gonflera un jour tes plumes lors de ton premier envol. Tu t'élèveras fièrement un beau jour, tes ailes majestueuses t'offriront ce monde empli de merveilles et de liberté » -
À l'aube de notre vie, les étoiles de nos rêves scintillent de mille feux au dessus de nos têtes, et, enfants de tous âges, nous les suivons commes des guides.
Lorsque l'on s'arrête un jour sur le sentier de la vie, on regarde en arrière en regrettant le ciel étoilé de notre enfance. C'est là que nous respirons la poussière de nos rêves. Ils entrent dans notre organisme et se logent dans notre coeur pour ne plus jamais le quitter. -
Je ne devais jamais marcher...
Du moins, c'est ce que qu'avait décidé ma maladie génétique.
Pourtant, à l'âge de six ans, j'ai fait mes premiers pas. Cette victoire, je la dois tant à l'amour des miens qu'à celui de mon chien.
Lamartine disait : « on n'a pas deux coeurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un coeur, ou on n'en a pas. »
Un seul coeur, un seul amour.
Aimez sans restriction, espérez sans limite.
Il suffit d'aimer et de croire, les miracles suivront... -
L'année de mes 8 ans, pleuvait en mon âme une rage de vaincre cette maladie qui condamnait mon enfance à la mobilité réduite.
Ces mots sortis par hasard de ma plume ont couvert mes maux.
J'ai compris qu'avec une feuille et un crayon, je pouvais être tout ce que je voulais, dire au monde ce que me dictait mon coeur, que l'humanité avait besoin d'espoir, et que parfois, la force pour nous relever n'était plus.
Je me suis promis, ce jour là, de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour redonner rêve et espoir à ceux qui en ont besoin.
Raconter des histoires pour bercer les songes, écrire de jolis mensonges pour dénoncer la vérité, rythmer de vers les froids hivers et louer la beauté de l'été dans un sonnet. La promesse d'un espoir pour se forger un rêve.
Chasser la tristesse des jours de pluie pour composer la symphonie du bonheur et honorer les antiques promesses qui m'ont un jour liée au travail de plume...
Des promesses à tenir pour ne pas oublier qui nous sommes, ni ce en quoi nous croyons. Des promesses à tenir par delà le temps et l'espace.
Des promesses magnifiques et imparfaites, pures et brouillonnes, à l'image de l'homme. Des promesses incertaines qui parfois ne valent pas le simple fait de distribuer les mots de notre pensée, pour les semer dans les coeurs de nos semblables. -
Victor et Jacques n'ont a priori pas grand chose en commun. Victor vient d'un petit village paisible en campagne, Jacques savoure sa vie effrénée au rythme de la capitale. Ils ne prennent jamais les mêmes trains et pourtant, ils fréquentent les mêmes gares. Peut être que Jacques et Victor partagent l'essentiel ? Car tous deux ont des rêves, des craintes et des espoirs, comme autant de notes qui résonnent d'une même harmonique. Et si la vie s'amusait à ce faire croiser deux destins aux moments où ils en ont chaque fois le plus besoin ? Peut on vraiment parler de hasard ?