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Jean pierre Giraudoux
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«Un père... Un fils... Jean et Jean-Pierre Giraudoux... L'Électre de l'un est créée en 1937, celle de l'autre en 1985. Orgueilleuse provocation ou humble soumission au destin ? [...]Jean Giraudoux, dans une langue riche, ample, colorée, avait montré en Électre la recherche difficile et cruelle de la Vérité. Dans un dialogue ferme, ciselé, condensé à l'extrême, Jean-Pierre Giraudoux met à nu des coeurs royaux dans leur quête de l'amour, du plaisir, du pouvoir également, et surtout de l'impossible Pureté.Une Électre passionnante, à mi-chemin entre Racine et Agatha Christie... Hommage d'un fils toujours inspiré par un père avec lequel il garde ses distances.»Colette Weil.
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Carnet Giraudoux-Racine Tome 2
Jean Giraudoux, Jean-pierre Giraudoux
- Grasset
- 24 Janvier 1996
- 9782246523512
Ce volume est le second de la série des Carnets Giraudoux Racine.
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"Louis, deuxième fils de Racine, connut de son vivant une certaine notoriété. Je dépassais la quarantaine quand on m'offrit un volume de ses oeuvres acheté sur les bords de la Seine et j'eus fugacement envie de l'évoquer, à l'affût, soudain, de ressemblances insolites et fécondes... Trois lustres plus tard, ayant enfin lu ses écrits, commençant une enquête sur son existence et sur son entourage, je ne me trouvai avec lui aucune affinité mais découvris le frère. De quatorze ans plus âgé, adoré par son père, admiré par Boileau et prisé par la Cour, Jean-Baptiste avait fui le monde, où il avait charmé, peu après la mort de Jean et son oeuvre, secrète, avait été détruite. Il avait sévèrement et somptueusement jugé celle de son puîné. Tout de suite, il me toucha. Dans le combat cornélien qu'il avait à coup sûr livré au tréfonds de lui-même, était-il mon double ou mon contraire ou les deux à la fois ? Je fus très vite son ami. Je voulus aussi être son chantre. Voici donc sa vie, telle qu'elle m'est apparue au terme d'impatientes et patientes recherches qui ont duré trois ans et qui n'ont point suffi à m'éclairer. Tous les personnages que je nomme, que je peins, même les plus humbles, ont vraiment existé. Succinctement décrits, les lieux sont, dans l'ensemble, ceux-là mêmes où les traces de Jean-Baptiste ont pu être saisies. Toutes les dates - et Dieu sait si j'en joue au long de cet ouvrage ! - sont exactes au jour près. Quant aux faits et quant aux citations, mes sources sont citées en annexe."J.-P.G.
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«Un soir, Bernard assiste à la reprise d'une de ses pièces. Sans Angeline, son interprète habituelle et sa maîtresse, l'oeuvre perd soudain, à ses yeux, toute substance. Cessant de croire en soi et fuyant Angeline, c'est lui-même que Bernard fuit. Être un autre ! Tout au long d'un texte concentré, subtil, musical, Bernard se livre à un jeu d'attente et de recherche (le cocasse, le tragique et le rare s'y caressent et s'y heurtent), d'où émerge, un peu froide, un peu dure, claire et pourtant mystérieuse, sa fiancée, puis sa femme, Anne, héroïne d'un récit dont Angeline, dévorante maîtresse, devenue mythe utile, proposera la clef.» N. G. «Angeline disparue et Jean-Pierre retrouvé ! Non pas ! Lorsque, ayant relu un récit célèbre, jadis apprécié, maintenant dédaigné, j'ai été conduit à me pencher, après beaucoup plus de trente ans, sur mon - pratiquement - unique roman, j'y ai rencontré un jeune étranger qui m'a intrigué et ému, qui m'a inité et séduit, et qui n'était pas moi. Irrésistiblement, j'ai eu envie de le présenter aux fils de ses contemporains afin que des amis de son âge, d' autres aussi, plus mûrs, fassent sa connaissance et, à son sujet, me donnent leur avis.» J.-P. G.
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Carnet Giraudoux-Racine Tome 1
Jean Giraudoux, Jean-pierre Giraudoux
- Grasset
- 25 Janvier 1995
- 9782246506614
Ce volume est le premier de la série des Carnets Giraudoux Racine.
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Carnet Giraudoux-Racine Tome 6
Jean Giraudoux, Jean-pierre Giraudoux
- Grasset
- 25 Janvier 2000
- 9782246602415
Ce volume est le sixième de la série des Carnets Giraudoux-Racine.
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La veuve enchantée
Jean-pierre Giraudoux
- GALLIMARD
- Le Manteau D'arlequin
- 4 Janvier 1991
- 9782070721245
«La Veuve enchantée est un rêve de plus - une réalité neuve - inspiré par les deux muses qui m'ont naguère contraint à composer un Amphitlyon 39 après que mon père eut jadis écrit Amphitryon 38. Ici, il ne s'agit pas d'une suite mais d'un inversement : tout ce qui y est vrai est faux ; tout ce qui y est faux est vrai. Et d'abord l'importance des hommes, de l'homme dont on ne sait si les gracieuses protagonistes à l'unique visage se l'arrachent ou se le partagent, l'adorent ou le haïssent. La Veuve enchantée, c'est aussi le portrait, outrancier ou pâli, de ces héros du sexe fort qui ont passé sur le chemin, à la fois plat et escarpé, de l'auteur dramatique ou du politique que j'ai été et que je suis sans l'être tout à fait. J'en ai déjà trop dit. Place au vrai clair-obscur !» Jean-Pierre Giraudoux.
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Il y avait Jean Giraudoux et Jean-Pierre Giraudoux. Y aura-t-il désormais un troisième Giraudoux ? Avec Sublime - ou comment et pourquoi Robert Arandes est devenu Sublime - Jean-Pierre Giraudoux, qui affirme avoir consacré la majeure partie de son oeuvre à la recherche et à la peinture de la pureté, dans sa splendeur, dans ses horreurs aussi, ne change pas de voie mais adopte le ton apparemment le plus éloigné de son thème viscéral. Apparemment ! Car la présente publication de Jean-Pierre Giraudoux serait sans doute obscène si elle n'était en même temps d'une totale pudeur et, sinon les premières communiantes, du moins les renouvelantes pourront la lire sans dommage : de fait, à un certain point de vue, le roman, ne ressemblant à aucun autre, est édifiant dans un sens presque théologique du terme. Il sera, en tout cas, difficile de ne pas le lire jusqu'au bout.
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«Orphée et la mort ; Madame Bé et la vie... Dans la réalité d'aujourd'hui comme dans le mythe d'avant-hier, l'homme et la femme élus convoitent une impossible Immortalité. Le jeune et beau poète l'obtint grâce à sa lyre ; la vieillarde presque centenaire y parviendra grâce à une imagination et une force insufflées par un adolescent : seul son petit-fils de douze ans a compris sa hantise, joli cygne dans une famille d'étranges gros canards.Loin du tragique antique et du lyrisme poétique, dans la puissance comique d'un verbe quotidien, Madame Bé domine - ou subit - son insignifiance souveraine à travers une suite de catastrophes insolites et, à la fin, aura, en vers, le dernier mot.Le thème du double - des jumeaux - était au coeur de l'oeuvre de Jean Giraudoux. Celui des jumelles hante celle de son fils. Volonté délibérée ? Non, signe du destin : docile, Jean-Pierre Giraudoux baptise ses jumelles, petites-filles de son héroïne, Belle et Bella.»Colette Weil.
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Le coeur doit-il être absent des méditations qui touchent sérieusement aux affaires des États ? Non, semble répondre Jean-Pierre Giraudoux quand, un an après un certain mois de mai, il fait le point à l'usage d'un jeune léniniste.
Dans un monologue qui est un dialogue à une voix, malgré un commun antigaullisme et un commun humour, se heurtent, antimarxiste, une passion de feu et, marxiste, une passion de glace. Ces passions s'annuleront-elles dans la VIe République ou s'ajouteront-elles l'une à l'autre dans la VIIe République, pour le bien du pays et du monde ? Telle est la question que l'auteur ne pose pas explicitement mais que soulèvera sans nul doute la lecture d'un essai à la fois ardent et raisonné, ingénu et m-ri, divertissant et grave.
Par un apparent paradoxe, Jean-Pierre Giraudoux - qui fut, à vingt-cinq ans, le benjamin des députés de France - en prenant pour interlocuteur un enragé minoritaire, inaccessible ami, s'adresse bien davantage aux jeunes inconnus, majoritaires de tout repos, auxquels la VIIe République voudrait, par les voies du coeur autant que de l'esprit, donner le besoin et le go-t de l'action politique.
Copieusement quadragénaire, Jean-Pierre Giraudoux a-t-il, de plus, parlé en lieu et place de parents victimes, volontiers masochistes ? Son livre, en tout cas, leur est également destiné. -
"Le thème, l'accent, l'atmosphère de ce roman de J. P. Giraudoux ne surprendront pas ceux qui, dans l'ordre spirituel, croient aux lois naturelles de l'héritage." Jean Blanzat, Le Figaro Littéraire
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Avec Le Fils, Jean-Pierre Giraudoux nous donne le livre qu'on était le plus fondé à attendre de lui. Il n'en paraîtra pas moins inattendu, le non-conformisme de l'auteur, le plaisir qu'il éprouve à faire la nique aux autres et à lui-même, s'y manifestant aussi librement que jamais, en dépit de la gravité incontestable du propos.
Jean-Pierre Giraudoux nous brosse son autoportrait comme vu dans un miroir à trois faces. Il se considère d'abord à travers le grand écrivain dont il est le fils, ce qui nous vaut d'importantes évocations dans lesquelles Jean Giraudoux, à la fois si clair et si secret, nous apparaît pour la première fois dans sa juste lumière. Puis dans ses rapports avec Charles de Gaulle, dont Jean-Pierre Giraudoux fut un disciple de la première heure : c'est alors l'histoire d'un enthousiasme, suivi d'une déception totale, où l'on voit le jeune officier de marine de la Résistance, le député de la Libération et l'écrivain chaleureux d'Un Roi, devenir, adversaire passionné et peut-être lucide, le dramaturge satirique et meurtri d'Un Prince. Enfin Jean-Pierre Giraudoux se raconte à son fils, prétexte aux aveux sur lui-même les plus vrais, parfois les plus nus.
Certains chapitres, vivement dialogués, qui viennent comme en contrepoint, nous dépeignent sans indulgence un Paris qui atteint au symbole. L'ironie de l'auteur, qui ne ménage personne, s'y retourne volontiers contre soi.
On trouve même ici quelques poèmes, d'un classicisme narquois, mais les quatrains émouvants de l'Épilogue dégagent la leçon de ce livre amer et tendre, désinvolte et profond, où s'affirme le meilleur Jean-Pierre Giraudoux. -
Un roi est une pièce en deux actes.L'action se déroule en l'ère chrétienne, dans la salle d'apparat du Palais Royal d'un pays d'Europe.
Aux scènes où l'action le demande, des laquais silencieux introduisent les différents personnages et accompagnent leur sortie. -
Un recueil de nouvelles de Jean-Pierre Giraudoux publié en 1957.
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Un texte passionnant de Jean-Pierre Giraudoux, publié en 1967.
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Théâtre d'arrière-garde ; belle ; l'impromptu de Bellac ; au nom du père
Jean-pierre Giraudoux
- Grasset
- 8 Février 1968
- 9782246856399
Contre un théâtre " progressiste " qui bafoue toute psychologie, qui affectionne le bâclé, voici trois échantillons d'un théâtre d'arrière-garde où la psychologie est reine, où le ton se veut noble, au risque de peser.
Abordant un thème qui m'a toujours hanté, la hideuse importance, l'effrayant poids du corps, j'ai essayé, dans le quatuor qu'est Belle, d'illuminer une nudité qui ne soit pas obscène, afin de souligner la nuit où elle se meut, tout en accumulant pour ma joie personnelle, et également, lecteur, pour soutenir ton attention dans un sujet éloigné des soucis du moment, ces atroces mais merveilleuses surprises que l'existence quotidienne nous offre trop chichement : les coups de théâtre.
L'Impromptu de Bellac entend être gratuit, protégé de toute profondeur. Ce divertissement à mine de pastiche prouve peut-être une chose : tandis que dans un roman ou une nouvelle il serait la sécheresse, l'artifice au théâtre, dépouillant les sentiments, repoussant les contingences, apprivoisant l'invraisemblable, provoque une pureté qui est de la tendresse.
Une puissance mystérieuse m'a contraint de traiter à mon tour dans Au nom du Père le drame simple et peu neuf du prêtre qui a perdu la foi, adaptant au go-t de mécréants une souffrance qui ainsi aura été la mienne.
J.-P. Giraudoux -
Pourquoi écrit-on un roman ? Parce que l'on ne peut pas s'en empêcher. Nul acte n'est plus impératif. Pourquoi lit-on un roman ? Parce que l'on vous a dit de le lire, parce que d'autres le lisent : nul acte n'est plus gratuit. Pourquoi publie-t-on un roman ? Si le livre est de Jean-Pierre Giraudoux, pour grandes que soient les vertus qu'il lui trouve, l'éditeur pervers est certain à l'avance que, devant ce qui apparaît une cabale du silence, la vente se limitera à un nombre dérisoire d'exemplaires. Nul acte n'est plus co-teux.Parce qu'il ne savoure le pornographique, l'abscons et le vulgaire qu'à doses homéopathiques, Jean-Pierre Giraudoux exècre pour une bonne part la littérature contemporaine. Mais il ne tient que peu rigueur à ceux qui la fabriquent - auteurs prostitués et critiques maquereaux, tous sont ingénus et il en est de délicieux - cependant ces derniers ont l'air de ne point accepter qu'il récuse leur jeu.L'auteur de Fuites s'amuse à penser que, lorsqu'ils seront morts - il leur souhaite une agonie consciencieuse à remords, puis, après rédemption, le paradis qu'ils n'ont pas mérité - lui et son oeuvre existeront encore pour l'exaspérante et lumineuse raison que les générations futures auront la curiosité de connaître le fils de Jean Giraudoux : sans doute s'étonneront-elles que le rejeton d'un des génies de l'écriture universelle n'ait pas été plus abruti par l'humeur d'une époque dont elles se gausseront et qu'il ait peut-être hérité, les inversant, quelques-unes des qualités de son père.Fuites est le contraire d'une fuite mais à travers un récit psychologique, une attaque politique de quelque imagination, d'une grande violence, d'une grande passion contre les trois maux où croupit le monde contemporain : le snobisme, le gaspillage et surtout la laideur.Puisse le lecteur, dont l'âme est encore saine, ne pas laisser à ses arrière-petits-enfants le soin de découvrir cet essai romanesque - où tour à tour huit héroïnes aident le héros à la méditation - et d'en être, à titre rétroactif, inspirés. Puisse-t-il, toutes affaires cessantes, tenter de décider si le petit livre jaune de Jean-Pierre Giraudoux, inséré naïvement dans le temps d'aujourd'hui, est l'histoire d'une défaite ou celle d'une victoire.Sosthène des Presqueuses
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Mobilisé comme fantassin en juin 1940, Jean-Pierre Montaigne, - fils de Jean Giraudoux - a rallié les Forces Navales Françaises Libres après l'armistice.
Covaincu que seuls de la Communauté Française les jeunes n'avaient aucune part dans la responsabilité de la défaite, il a voulu que d'exil leur voix encore neuve se fasse entendre.
Les circonstances lui ont permis de prendre la parole à la radio de Londres. -
Je ne crois pas en l'indifférence. Mais je ne crois pas que, pour toucher, les mots, les phrases doivent à tout prix s'amonceler, imitant les montagnes.
Je ne crois pas en Dieu. Vivre sans Dieu et vivre cependant comme sous un reflet de la Divinité ! Cet état qui est le mien depuis ma post-adolescence, il m'est venu sur le tard l'idée - non, le besoin - d'en proposer l'exemple à des frères inconnus et donc de le décrire et de l'analyser. Pour les aider à vivre ? Mieux, pour faciliter gracieusement leur mort.
Afin qu'ils sachent bien que je ne suis pas un diplodocus, j'ai évoqué des faits de mon passé, tandis que j'exprimais les méditations qu'a appelées ce qui me reste d'avenir et dont plusieurs, en prime, traitent de la chose publique.
Je ne crois pas au Diable. Car aujourd'hui le Diable n'est plus Satan mais l'Ov"e"m que mes lecteurs, si, dans la couche conjugale, ils me lisent à voix haute pour bercer leur épouse, prononceront "ovem". Je me suis attaché non seulement à déceler cet Ov"e"m partout où, d'ailleurs, il ne se cache guère, mais aussi à l'asperger farouchement d'encre bénite par l'auteur mécréant de ces lignes.
Dans un joli volume de la collection "Ce que je crois", Jean Rostand déclarait : "Qui a vraiment ressenti, vécu le tourment de la question intérieure" - le tourment de qui, n'ayant pas la Foi, n'a su la remplacer - "ne parvient pas à concevoir d'où pourrait jamais lui venir l'apaisement." J'aimerais que ce petit livre, modeste en tout cas dans ses proportions, soit, pour ceux qui me ressemblent, une recette de la paix intérieure.J.-P. G. -
Carnets du cinquantenaire ; 1944-1994
Jean Giraudoux, Jean-pierre Giraudoux
- Grasset
- 26 Janvier 1994
- 9782246489412
Articles de Guy Tessier, Jean-Pierre Giraudoux, notamment, et lettres de Jean Giraudoux à son fils Jean-Pierre.
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Un fils aimant juge et condamne un père écrivain qui, clown sublime, va de succès en succès ; un père adorant juge et admire un fils d'une beauté discrète enfoui dans son échec. Où nous mèneront-ils ? Au cours d'une dépression cruelle, Lucien, fils avant tout, héros du "dernier roman", évoque à l'usage de sa jeune épouse, veuve récente de son père, le chemin de croix dont sa vie a été le parcours. Bâtard soumis totalement à son célèbre père, Lucien était-il obsédé par les difficultés, pour lui d'abord filiales, d'une écriture créatrice ? Ou n'avait-il cessé d'être à la recherche, ou plutôt en attente d'une mère inconnue ?
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Carnet Giraudoux-Racine Tome 4
Jean Giraudoux, Jean-pierre Giraudoux
- Grasset
- 21 Janvier 1998
- 9782246564218
Ce volume est le quatrième de la série des Carnets Giraudoux-Racine.
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Carnet Giraudoux-Racine Tome 3
Jean Giraudoux, Jean-pierre Giraudoux
- Grasset
- 22 Janvier 1997
- 9782246545415
Ce volume est le troisième de la série des Carnets Giraudoux Racine.
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Ayant, en de récentes années, admiré et aimé Odile Mallet et Geneviève Brunet, j'eus envie d'écrire, pour ces troublantes jumelles, une pièce bien à elles.
Mes méditations, plume à la main, furent brèves : Amphitryon s'imposa où, depuis des siècles, des êtres identiques se heurtaient face à face. Un Amphitryon où l'impudique Jupiter serait, pour le même jeu, remplacé par la chaste Junon.
Je n'avais pas oublié que les amours doublement adultérines de Jupiter et d'Alcmène avaient donné naissance à l'invincible Hercule et inspiré, avant mon père, trente-sept Amphitryon, cinq ou six après lui. Quasi inexistante dans l'Amphitryon de Molière - le seul de ceux-ci avec lequel je fusse familier -, combien Alcmène était vivante dans l'Amphitryon de Jean Giraudoux et comme elle méritait de susciter le nouvel intérêt de Junon, autant et plus que la passion défraîchie de Jupiter ! De fait, ce n'est pas la légende gréco-romaine qui m'a inspiré, mais le texte bien français de l'auteur de mes jours où, pour la première fois, Léda, substituée une nuit Alcmène, avait un rôle majeur. La rivale d'Alcmène tient dans mon "divertissement" une place essentielle, bien qu'à proprement parler elle n'y paraisse pas.
Puisque Jupiter avait voulu séduire Alcmène, Junon entend faire la conquête d'Amphitryon. Cependant, à travers des quiproquos qui sont la trame de la pièce, une force aimable mais sans merci, dédaignant le mari, pour la déesse vers la mortelle. Non, lecteur salace, il n'y avait pas le moindre saphisme dans cette suite ingénieuse d'Amphitryon 38. Tout au contraire, grâce aux deux héroïnes, l'amour y cédera la place à l'esquisse d'une action politique, d'une révolution dont le Grand Soir chute brutale de l'intrigue, se trouve - ni à gauche, ni à droite - dans le coeur comme dans l'esprit de l'homme d'aujourd'hui.JEAN-PIERRE GIRAUDOUX