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Langues
Prix
Jean Duperray
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Le livre que vous venez de saisir au milieu de l'étal n'a le goût d'aucun autre. Roman à intrigue policière pour les uns, chant populaire à la verve fabuleuse pour les autres, il interdit tout classement, stupéfiant d'inventions et de richesses.
Le très rare et méconnu Jean Duperray s'est fait avec Harengs frits au sang le romancier délectable d'un fait divers sanglant pour lequel il a inventé une langue à même d'en saisir l'intensité et l'énergie, une langue inattendue et terriblement musicale. La fascination qu'il éprouvait pour la foire, le cirque, le divertissement et l'expression populaire, doublée d'une attirance pour la subversion, la transgression voire la révolution se déploie dans ce récit dramatique et palpitant.
Il pourra paraître âpre, noueux, corsé aux âmes sensibles, qui ne s'étonneront pas de ce qu'il contient de spectaculaire ou de râpeux. La fiction selon Jean Duperray n'a rien d'une bluette. « Du brutal » aurait dit Michel Audiard.
Une redécouverte goûteuse et sanguine.
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« La rencontre de Simone Weil - cette maladive et énergique jeune fille qui passa chez nous, dans la région stéphanoise, et fut des nôtres - compte parmi les plus mémorables que je dois au syndicalisme révolutionnaire.
J'ai formé le projet périlleux de dire ce que fut sa vie quotidienne parmi nous pendant les trois ans où une chance insigne me permit de la connaître un peu. « Pour répondre à quelques-uns qui me demandaient ce que fut cette rencontre, je suis resté longtemps dans une grande perplexité, face à des documents, épars, encore aujourd'hui, devant moi, et qui ne cessaient, textes et images, de refuser de vivre que pour vivre trop intensément.»C'est sur ces mots noués par la perte de la professeur de philosophie et par le puissant souvenir d'elle que débute le récit de Jean Duperray (1910-1993).
L'instituteur engagé dans la Résistance et les luttes syndicales y raconte avec une grande pudeur le passage de Simone à Saint-Étienne (1932-1933), ainsi que l'impact de son étonnante présence et de son volontarisme farouche sur les camarades ouvriers et mineurs, dont elle forçait l'admiration et l'inquiétude. L'écrivain a réussi à la faire revivre, le temps de quelques pages de style, où se lisent l'importance qu'il accordait à ce témoignage et où se déploie une profonde émotion. Édition présentée par Éric Dussert.
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Automobiles Fasto : Un Patrimoine Auvergnat Sauvé de l'Oubli
Denis Kapala
- Éditions Vals d'Allier
- 10 Novembre 2023
- 9782363480200
Des Ateliers Mécaniques de Saint-Éloy-les-Mines, dans le Puy-de-Dôme, à la ligne de départ des 24 Heures du Mans auxquelles participeront, en 1927, trois modèles de l'automobile produite en Auvergne, la FASTO connaît une belle réussite en compétition, ainsi qu'un certain succès commercial.
Comme pour de nombreuses autres marques de l'époque, l'aventure éphémère s'achèvera malheureusement avec la décennie, à la veille de la Grande Dépression...
Près d'un siècle plus tard, le Groupement Associatif des Collectionneurs du Patrimoine Technique - GACPT - a décidé de ressusciter la belle Éloysienne.
C'est à ce projet de restauration du dernier exemplaire connu à ce jour de la FASTO A2 que seront intégralement consacrés les bénéfices de la vente de ce livre.
Cet ouvrage est préfacé par Franck Mesnel, ancien rugbyman de l'équipe de France, co- fondateur de la marque Eden Park et petit fils de Pierre Mesnel... le pilote de la Fasto numéro 8 lors des 24 heures du Mans 1927. -
A la rencontre de francois petrarque, poete de la sorgue
Eve Duperray
- Toulourenc
- 30 Novembre 2009
- 9782916762173
Recherche 9782916762173
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Paul Auster serait " le plus européen des romanciers américains " bien que son univers mêle les quadrillages urbains et les vastes échappées de l'Amérique.
Cité de verre fit découvrir aux Français ce novateur qui cultive l'énigme et le paradoxe, lie subtilement réalisme et onirisme, ferveur et dérision, humour et inquiétude, réserve et outrance. Poète, traducteur, critique, romancier, scénariste et réalisateur, Auster nous livre une oeuvre multiforme, que Le Livre des illusions, né de sa passion de l'image, vient d'enrichir.
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1905-2005 ou les lumières voilées ; la laïcité en question
Eve Duperray
- Beauchesne
- 22 Mars 2007
- 9782701015033
Le Département de Vaucluse a choisi d'organiser une journée d'étude - 1905-2005 ou les Lumières voilées - pour commémorer le centenaire de la Loi de Séparation des Églises et de l'État. Aussi, qu'en est-il aujourd'hui de la laïcité, idéal que l'on dit " voilé ", fragile, voire menacé qui serait de plus en plus contesté par des forces sombres, régressives ? Tandis que les uns voient se multiplier les signes d'une " sortie du religieux ", d'autres, plus nombreux, perçoivent ceux de son réveil et de sa prégnance sur les esprits et sur les États. Qui des partisans de la fin ou du retour avance la thèse la plus plausible ? Force est de constater que notre monde s'organise selon des polarités politiques qui redécouvrent les divisions religieuses. Nous sommes plutôt frappés par la diminution, sur la scène internationale, du nombre des États dits laïques. Il y a comme une coexistence tendue et déchirée entre le politique et le religieux qui ne sont jamais entièrement séparés ni séparables à commencer par notre État français, parangon sans frontières de l'égalité des droits et de la liberté de conscience dont la posture met en évidence bien des paradoxes et des compromis. D'ailleurs, celui qui se veut exemplaire est-il aussi laïque que nous l'affirmons ? Demeure-t-il parfaitement neutre ou est-il interventionniste dans l'organisation des cultes ? Fait-il preuve d'une impartialité et d'une égalité de traitement à l'égard de toutes les confessions ? Que faut-il croire de la menace, ou des manipulations qui en sont faites, du communautarisme, de l'intégrisme, de l'éclatement du tissu social dans un apartheid choisi ou imposé par les uns et par les autres ? Que faut-il penser du discours sur la mise sous tutelle des femmes ou pire de leur sujétion revendiquée oe
Sous Les Lumières voilées, il y a donc une multitude d'interrogations qui nourrissent la matière de cet ouvrage consacré au débat fondamental sur l'état de la laïcité en France.
Auteurs : Paul Airiau, Leïla Babès, Mohamed-Chérif Ferjani, Jacqueline Costa-Lascoux, Bruno Étienne, Henri Pena-Ruiz, Jamil Sayah, Jean-Marc Schiappa, Jean-Paul Scot, Yves-Charles Zarka
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Au terme du programme européen 2012-2014, Patrimoine en marche, destiné à la sauvegarde du mobilier religieux et de son inventaire précis, le département de Vaucluse propose un premier état des lieux qui lève le voile sur un immense pan de la recherche très largement inexploré : la production artistique des paroisses rurales du Nord-Vaucluse et du Lubéron.
Qui des clercs, des nobles, des élites paysannes décidait du goût et des décors ? La réception des «modes» dans les campagnes, la soumission des artisans aux modèles dominants véhiculés par les gravures, les altérations successives des copies, le fonctionnement des ateliers de production locale et leurs différents niveaux de qualité, le marché des arts en province, les rivalités de clochers et l'émulation entre les paroisses sont autant de perspectives de recherche et d'analyse.
Ce parcours pluriel s'attache à une histoire du village d'Ancien Régime, dans ses liens avec le sacré ; le religieux et le civil étaient alors étroitement imbriqués. Il aborde le thème de l'organisation des multiples espaces cultuels de l'héritage chrétien où s'élaborent des systèmes de représentation - dispositifs décoratifs et langages figuratifs -, des fonctions sociales et des enjeux de pouvoir. Entre l'intime et le collectif, il permet ainsi de prendre la mesure des évolutions et des permanences qui rythment, chargent d'espérance le temps humain, en un monde de la millénaire expérience des règles de nature et de culture où se donner les sûretés de vivre, c'était avant tout relier la Terre au Ciel.
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Dépistage du cancer du sein, la grande illusion
Bernard Duperray
- Thierry Souccar
- 29 Août 2019
- 9782365493376
Dépister pour mieux guérir est un leurre. Telle est la conviction de nombreux scientifiques, et le Dr Bernard Duperray explique brillamment pourquoi dans ce livre.
Avec le dépistage, le cancer du sein est diagnostiqué de plus en plus tôt, on découvre des tumeurs de plus en plus petites et pourtant cette action de prévention n'a fait baisser ni la mortalité ni le nombre de cancers avancés. Comment expliquer ce paradoxe ?
Après plus de quarante ans consacrés au diagnostic du cancer du sein, le Dr Duperray montre qu'en réalité, plus on cherche, plus on trouve, et quelquefois des cancers qu'il aurait mieux valu ignorer. Contrairement à ce que le public a été amené à croire, le dépistage de masse organisé est non seulement inutile mais délétère.
Toutefois, l'arbre ne doit pas masquer la forêt. Critiquer le dépistage par mammographie est stérile si l'on ne tire pas les conséquences de son échec. Dans cet ouvrage écrit pour les femmes et les soignants, le Dr Duperray pose un autre regard sur la maladie et questionne : qu'est-ce qu'un cancer ? Quelle est sa définition ? À partir de quand est-on malade ? Où est la maladie mortelle et où est l'anodine qu'il ne faut pas détecter ?
Nous sommes devant un casse-tête, celui de comprendre de nouveaux paradigmes d'une maladie loin d'être maîtrisée... Tout est à découvrir.
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Dracula, de Bram Stoker et de Francis Ford Coppola ; CAPES/agrégation
Dominique Sipière
- Armand Colin
- 20 Octobre 2005
- 9782200345143
Comme Frankenstein, Dracula est un grand mythe qui a relégué le roman au second plan ; il faut y revenir pour en déchiffrer l'idée centrale : « The Blood is the Life ». En incorporant les différentes exégèses méthodologiques, le parcours proposé restitue au roman son statut littéraire, par-delà le soupçon de « littérature populaire », pour rendre hommage à la langue et aux langages de Dracula qu'une optique déconstructionniste fera mieux apparaître.Le film de Coppola emprunte beaucoup de matière narrative à Stoker - personnages, lieux, événements. Mais il est évident qu'il repose sur un merveilleux contresens délibéré et que le vampire achève ici une trajectoire dessinée par le siècle : il devient aimable, au coeur d'un récit qui doit moins au gothique qu'au merveilleux. Ces mises en miroir soulèvent de nombreuses questions sur le retour et l'appropriation des mythes, sur le travail de chaque époque devant son propre regard et sur les relations entre le mythe et l'esthétique.Max DUPERRAY, professeur à l'université de Provence, est un spécialiste de la littérature fantastique. Il a publié notamment Lecture de Frankenstein (PU Rennes), Le roman noir anglais dit gothique (Ellipses), La folie et la méthode : essai sur la déréalisation en littérature (L'Harmattan), Les Confessions de Thomas De Quincey (Armand Colin), Londres : promenade sous un ciel couvert (Ed Michel Houdiard).Dominique SIPIÈRE est agrégé d'anglais, docteur ès lettres et professeur des universités (université du Littoral). Président honoraire de la SERCIA (Société d'études et de recherches sur le cinéma anglophone), il est spécialiste de cinéma classique hollywoodien (Alfred Hitchcock). Il a récemment publié des ouvrages sur le Crime au cinéma (USA), Elia Kazan et Dracula (Ellipses, 2005).Cet ouvrage est le fruit de la collaboration entre les éditions Armand Colin et le Centre National d'Enseignement à Distance, établissement public d'enseignement qui dispense des formations de tous niveaux à plus de 350 000 inscrits répartis dans le monde entier.Cette contribution scientifique d'enseignants chercheurs de l'Université française s'intègre dans les préparations assurées par le CNED aux CAPES et aux agrégations d'anglais qui comprennent aussi des conseils méthodologiques et des entraînements aux épreuves des concours avec correction personnalisée.
Le terreau de Dracula : explications contextuelles. Le voyage de Dracula : effets de structure, effets de signification. Re-reading the Gothic as degeneracy. Dracula's "brave men" and "good women" : characterization between the allegorical and the interactive. Qui (ne) parle (pas) dans le texte ? Les silences de Dracula. Blood, gold, food and language : depletion and repletion. The genesis of the film. A century with Dracula. L'adaptation : définitions et enjeux. L'écriture cinématographique. De quoi parle Bram Stoker's Dracula ? Coups de coeur ? -
éclats du noir ; généricité et hybridation dans la littérature et le cinéma du monde anglophone
Menegaldo
- Pu De Provence
- Regards Sur Le Fantastique
- 29 Novembre 2007
- 9782853996785
A la suite de l'ouvrage collectif Fenêtres sur l'obscur, Publié aux PUP en 2001, cette collection d'études sur la fiction de l'étrange et le film explore la question générique. En partant des souvenirs du roman gothique ou de quelques aspects majeurs de la littérature fantastique, souvent reliée à ses adaptations, Stoker, Melville par Carax, Jackson par Wise, l'ouvrage s'arrête sur un metteur en scène incontournable, Polanski, sa poétique du malaise dans Le Locataire et du fantastique dans La 9ème Porte. Il explore ensuite un lieu privilégié : Londres, dans la littérature et le film de l'inquiétude... Souvenirs de la ville du XIXe, de Chesterton et de Conan Doyle et retour aux années 70 et à l'étrangleur de Hitchcock (Frenzy). Il s'intéresse de près au film noir proprement dit avec David Lynch et Cronenberg portant à l'écran le roman halluciné de McGrath, Spider. Il s'aventure dans les dérivations hybrides, la détection et ses marges, le policier et son imaginaire, le thriller politique et son investigation du réel : le noir " retro-romain " de Marcus Didius Falco de Lindsey Davis, le film de gangster et la pastorale, Chinatown, Polanski encore, le Memento de Christopher Nolan, ou le Gosford Park d'Altman. Tout ceci avant une plongée dans le film d'horreur américain, son histoire, avec arrêt sur le miroir d'Alice et son inscription dans le genre. Le texte de conclusion évoque un stéréotype de la civilisation britannique, le majordome et sa parenté avec les secrets des grandes familles. De Losey à Ishiguro, c'est un thème qui rappelle la contiguïté des genres.
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Trois dates sont fondamentales pour l'histoire du Vaucluse dans la cascade de celles qui rythment la Révolution : le 14 septembre 1791, Avignon et le Comtat sont réunis au royaume de France, le 21 septembre 1792, le coeur de « l'an premier de la République » bat, le 25 juin 1793, le département de Vaucluse est né. De ces avènements successifs, tout le sort ultérieur du Vaucluse a porté la marque et le poids. Premier acte : le voeu d'union à la France que revendique un parti pro-français, acquis aux idées révolutionnaires, alors même que ses adversaires restent attachés à leur souverain, le pape. De la divergence des arguments s'en suivit la commotion d'une guerre civile. Nouvel acte : la République qui installe la souveraineté nationale, l'égalité des droits, le drapeau tricolore, la devise, etc. et s'acculture en ces terres agrégées par une autocélébration omniprésente. Dernier acte emboîtant de cette marche : la création du département de Vaucluse, à force de décrets, dans la plasticité des découpages successifs, liés au pragmatisme mais aussi aux identités profondes des différentes cultures et traditions.
Mémoires républicaines en Vaucluse ouvrent une réflexion sur la mémoire, ses représentations, ses étapes, ses accommodements et réévaluations. Elles qualifient et déclinent trois de ses territoires, rangés chronologiquement - La mémoire douloureuse : de la réunion d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France jusqu'à la chute de Robespierre (17911794), La mémoire proscrite ou celle des illusions perdues (1848-1851), La mémoire institutionnalisée à l'horizon de 1880 - dont le premier chapitre nous entraîne au coeur des émotions populaires et affrontements traumatiques qui, dans l'imaginaire collectif, ont symbolisé les violences provinciales sous la Révolution.
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RENE ROCHE - L'OEUVRE GRAPHIQUE PEINT ET SCULPTE
Duperray-Bardeau S.
- Pu De Lyon
- 16 Novembre 2001
- 9782729706876
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L'oeuvre de Paul Auster ; approches et lectures plurielles
Collectif
- Actes Sud
- Essais Litteraires
- 4 Juin 1999
- 9782742705269
Une étude de l'oeuvre singulière et novatrice de l'écrivain américain.
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L'amour courtois ; une notion à redéfinir
Adeline Richard-duperray
- Pu De Provence
- 1...
- 21 Septembre 2017
- 9791032001158
L'amour courtois est une notion à la fois célèbre et mal connue, d'autant plus que son sens, à force d'emplois abusifs, s'est brouillé. Pour le redéfinir et lui rendre son caractère opérant, on en examinera les origines à travers son ancrage historique, puis à travers ses sources littéraires et culturelles ainsi que les motifs caractéristiques qui participent de sa définition. Intrinsèquement peccamineuse, politiquement périlleuse, et pourtant valorisée par les oeuvres où elle apparaît, cette forme du sentiment amoureux est ambivalente ; la résolution du conflit éthique qui la fonde s'opère de multiples manières au sein des oeuvres, révélant la vision du monde qui les sous-tend.
Fruit de la période médiévale qui a commencé de le théoriser, le terme d'amour courtois a d'abord été repris par Gaston Paris, puis utilisé par l'ensemble de la critique moderne ; cette notion a été étendue à des textes de plus en plus divers, au point d'être utilisée de manière inapropriée. Il est donc fondamental de préciser, dans les oeuvres les plus connues pour lesquelles on la fait intervenir, dans quelles limites elle leur est applicable.
Lorsque l'on dégage les constantes de l'amour courtois, c'est son lien, originel, avec le chant et la poétique qui en apparaît comme le coeur battant et comme le point de fuite si bien que, malgré un déclin apparent, la tradition s'en est perpétuée sous diverses formes en littérature, et ce jusqu'à la période contemporaine.
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La lame et la plume ; une littérature de Jack l'Eventreur
Max Duperray
- L'Harmattan
- Sang Maudit
- 19 Octobre 2012
- 9782336003016
La fiction de Jack l'Eventreur, si abondante depuis l'origine, n'avait pas encore été recensée, sauf à un niveau bibliographique peut-être. La lecture raisonnée de ce corpus méritait d'être entreprise. L'auteur propose, à travers des textes anglophonnes et francophonnes, publiés depuis plus d'un siècle, un parcours dans les genres voires les écoles - réaliste, fantastique merveilleux ou socail, policier, historique néo-victorien, poétique ou métaphysique... qui traduisent la fascination pérenne pour une affaire toujours à la lisière de l'histoire et du mythe.
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Using an acronym as the theme for the 8th biennal conference in Aix en Provence meant to interrogate Gothic as a crossroads of territories first - a proper theme for a family reunion, that of scholars in gothic studies across the world. But the overlap between that acronym and the signifier «news» was predicated on the metaphorical paradigm of time : news from gothic studies here and there. Delegates from the 4 cardinal points exchanged views and news on a daily basis in a week-time conference .
The present volume - the first of the pair successively devoted to literature and cinema - only records samples of the large number of papers read during the conference, and notably the keynote lectures, about theoretical implications (Denis Mellier), the politics of superstition and the European Uncanny (Victor Sage) and the historical development of the vampiric theme and its new symbolic depth (Jerrold Hogle). Fields of investigation represented here concern «roots» of the 18th century gothic genre ; the Victorian era provides insights into gothic travels and cartographies. The echoes of the 2oth century encompass varied sallies into modern and postmodern literatures. Geographic focuses mostly include «news from America» from the frontier to Patrick McGrath as a newcomer, Scotland and Ireland, and France with Balzac and the adopted Marie Corelli.
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LA FOLIE ET LA MÉTHODE : Essai sur la déréalisation en littérature
Max Duperray
- L'Harmattan
- 1 Novembre 2003
- 9782747512268
Cet ouvrage trace l'histoire de la théorisation de l'irréel dans le textes littéraire, en prenant appui d'abord sur le corpus de la littérature fantastique. Le point de départ avait été le livre célèbre de Tzvetan Todorov : Introduction à la littérature fantastique. L'auteur choisit d'étudier un corpus anglo-saxon du XVIII e siècle à nos jours qui recoupe plusieurs zones génériques permettant d'illustrer le principe de déréalisation à l'oeuvre dans les textes.
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Image et texte - robert altman-raymond carver, "short cuts"
Annick Duperray
- Pu De Provence
- 1 Janvier 2000
- 9782853994538
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Les mysteres de mrs radcliffe - nouveaux essais sur "les mysteres d'udolphe", 1794
Max Duperray
- Pu De Provence
- 1 Janvier 1999
- 9782853994460
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Ce volume comprend 10 articles consacrés aux nouvelles de Flannery O'Connor, avec une attention particulière portée aux récits sélectionnés dans le cadre de la préparation des concours CAPES et Agrégation 2005.
Flannery O'Connor est à plus d'un titre représentative de la littérature sudiste dite gothique et de la génération des écrivains d'après-guerre qui écrivirent encore à l'ombre de Faulkner. Mais son oeuvre demeure inclassable, dominée par l'art du paradoxe et de la contradiction. Fidèle à sa propre formule, O'Connor est une " réaliste des lointains ". Le Sud prend la dimension d'un lieu théâtral élémentaire, où se mettent en scène les conflits fondamentaux de l'humanité, l'irréductible affrontement entre le bien et le mal.
L'ordinaire recèle la folie, le comique vire à la satire cinglante, l'humour noir atteint au tragique et l'esthétique du grotesque, véritable stratégie de survie, contrebalance les effets d'un pessimisme dévastateur.
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Depuis les peintures de Canaletto ou les poèmes de William Blake jusqu'aux romanciers XVIIIe au XXe siècles et autres promeneurs passionnés, Londres est un personnage qui se décline en chroniques, en confessions, en compositions picturales, en odyssée urbaine.
A la suite de De Quincey et de son errance opiomane, des arcanes obscures de Dickens, des agents secrets de Conrad ou de Woolf emmenant le lecteur dans une ville fantastique, Max Duperray trouve dans la flânerie au long des rues le décor terne de Londres utilisé par James pour y planter le décisoire destin humain face aux ironies du sort, l'impasse où se trament les ambitions libertaires du savant Jekill, les dichotomies de la ville qui hantent Dorian Gray, le marché de Covent Garden ou rôde le meurtrier hitchcockien de Frenzy, mais aussi la cité ombreuse pleine de lumière de Whistler et les quartiers d'aujourd'hui au gré des personnages de William Boyd mal dans leur peau.
Revenant sur ses pas, sentant l'espace surchargé où se meuvent les foules et les grands repères du décor urbain, l'auteur fait plus qu'explorer des témoignages : il traque un ailleurs littéraire, quelque vision iconographique. Bref , il déambule sous un ciel couvert, emboîte le pas de l'archéologue, celui du détective, du promeneur, enregistre les contrastes et les conflits d'une vie mutante qui donne à penser en marchant sur des traces prestigieuses.