Rayons
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Littérature traduite
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Croc-Blanc, un jeune chien-loup, vit en proie aux méchancetés d'hommes obnubilés par une ruée impitoyable vers l'or. Il en vient même à risquer sa vie et c'est alors qu'enfin les hommes vont lui montrer un autre visage de l'humanité.
© Adaptation Rémi Simon,© Éditions Nathan 1980, Éditions Rouge & Or 2006 -
Martin Eden, le plus autobiographique des romans de Jack London, est le récit d'un écrivain né dans les bas-fonds, homme de rien basculé dans la bourgeoisie qui croit tenir sa revanche sur la vie... C'est aussi la rencontre d'un homme et d'une femme ; l'occasion enfin de découvrir le vrai visage de Jack London, une personnalité rare à la source de notre modernité. Son oeuvre, dont Martin Eden est le point d'orgue, a fasciné des millions de lecteurs.
Denis Podalydès nous offre une lecture vibrante et délicate, inoubliable.
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«Il se souvint des conseils du vieux de Sulphur Creek. Ce dernier lui avait exposé avec la plus grande gravité la règle de survie selon laquelle aucun homme ne doit voyager seul dans la région du Klondike, quand la température passe au-dessous de moins quarante-cinq degrés. Néanmoins, il s'y était risqué. Il avait eu l'accident tant redouté et il était seul.» Cette nouvelle, l'une des plus connues de Jack London, est une étonnante évocation du courage et de l'énergie propres aux aventuriers du Grand Nord. Une magnifique leçon pour ne pas oublier que, dans ces contrées, il ne faut jamais voyager seul... Julie Sicard a choisi Construire un feu : «Il y a certains livres qu'on vous offre qui deviennent les livres que l'on aime offrir. Construire un feu est de ceux-là.» L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.
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« Buck ne lisait pas les journaux, sinon il aurait su que cela risquait de barder, pas seulement pour lui, mais pour tous les chiens de la côte, à forte musculature et à longs poils chauds, du détroit de Puget à San Diego. Des hommes, qui cherchaient à l'aveuglette dans les ténèbres arctiques, avaient découvert un métal jaune, et des compagnies de paquebots et de navigation claironnaient la trouvaille : voilà pourquoi des milliers d'êtres humains se ruaient vers les terres du Nord. Or ces hommes voulaient des chiens... ». L'Appel sauvage, plus connu sous le titre de L'Appel de la forêt, est non seulement le livre le plus emblématique de London sur le Grand Nord, mais bien davantage encore : par-delà l'aventure du chien Buck, entraîné dans la terrifiante ruée vers l'or du Klondike en 1897, rudoyé et humilié par la chiennerie humaine, c'est un extraordinaire hymne à la gloire - ambigüe - du monde sauvage.
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L'humanité a été décimée voilà plusieurs décennies, la nature a repris ses droits et les rares survivants doivent faire face à un monde inhospitalier où la nourriture est rare et les bêtes sauvages menaçantes. Un vieil homme qui a connu le monde d'avant essaie de décrire à ses deux petits-enfants "sauvageons", la civilisation et la catastrophe qui l'a détruite.
Ce roman post-apocalyptique où l'on retrouve tous les talents de conteur de l'auteur laisse toutefois entrevoir un espoir de nouvel humanisme. -
En période de pénurie un tout jeune homme se lance dans un périple à travers les États-Unis en empruntant les trains de façon clandestine. Entre errance et aventure, sorte de clochard ferroviaire, il sera confronté à la faim, au froid, aux doutes, aux humiliations, à des rencontres plus ou moins recommandables et même à la prison.
Par ce récit tiré de son expérience autobiographique, l'auteur nous livre un parcours chaotique dans un monde parfois brutal, parfois secourable mais où l'emporte la soif de liberté d'une jeunesse audacieuse.