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L'Appel de la forêt est le roman qui a apporté la célébrité à Jack London. Il sera vendu à plus de six millions d'exemplaires aux États-Unis de son vivant. L'édition originale américaine est parue dans un cartonnage illustré vert olive, au lettrage doré. Cette nouvelle édition française veut rester dans la tradition et s'inspire, en la modernisant, de cette couverture.
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Croc-blanc est l'histoire d'un chien-loup né à l'état sauvage, et qui se trouve confronté au monde des hommes. Il connaîtra la dure loi du monde animal, subira la méchanceté des hommes, mais découvrira également l'amour et l'amitié entre un loup et son maître. Conservant l'esprit original de ce grand classique de la littérature, l'histoire de cet animal, fier et puissant, est racontée dans un langage moderne et accessible. Sa lecture en devient d'autant plus captivante grâce à de charmantes illustrations aux couleurs et au trait dynamiques et pleins de vie, qui rappellent l'univers des films d'animation. L'approche idéale pour capter l'intérêt et susciter l'engouement des jeunes lecteurs pour la lecture et le héros de ce célèbre roman, qu'ils auront plaisir à lire et relire.
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CONSTRUIRE UN FEU Par Jack London Thèmes abordés : survie, Grand Nord, chien Le roman :
Dans le Grand Nord canadien, un homme, accompagné de son chien, tente de rejoindre ses compagnons.
Il sait qu'il fait beaucoup trop froid pour un tel périple. Il n'aurait pas dû sortir. Mais s'il ne commet pas d'erreur, il devrait pouvoir y arriver.
Un court roman d'aventure haletant, aussi glaçant que l'hiver en Alaska.
L'auteur :
Le 22 novembre 1916, Jack London s'est éteint, emporté par une maladie rénale. Il laisse derrière lui une oeuvre prolifique de plus de cinquante titres. Pour les plus connus, comme Croc-Blanc ou L'appel de la forêt, Jack London puise son inspiration dans son expérience comme chercheur d'or dans le Klondike. C'est d'ailleurs dans cette région du Canada qu'il situe l'action de Construire un feu.
À l'occasion de l'anniversaire des 100 ans de la mort de l'écrivain, Alice jeunesse réédite ce roman court et intense où sont condensées les valeurs et les passions de Jack London. -
À l'occasion de recherches aux États-Unis pour écrire la biographie de Jack London qu'elle publie en janvier prochain aux Éditions Tallandier, Jennifer Lesieur a découvert un véritable inédit de l'écrivain américain le plus lu en France. Elle le préface et présente : on y lit en creux toute l'oeuvre en devenir. Jacques Tournier le traduit.
Mars 1894, Jack London a 18 ans. Il traverse les États-Unis avec " l'Armée de Kelly ", une marche de protestation constituée de chômeurs et de laissés-pour-compte d'un 1929 avant l'heure. Entre raisin et colère, il bifurque, puis vagabonde seul, apprend, découvre. Ce texte est le premier écrit attesté de London. Composé comme le journal d'un chemineau dans un argot novateur et savoureux, il radiographie les États-Unis en pleine crise économique (1894-1895) et contient en germe une découverte du socialisme.
Deux ans plus tard (juillet 1897), London part chercher de l'or dans le Grand Nord canadien. Il rentrera avec 4 dollars de pépites mais des dizaines de pages inédites sur les tribus indiennes qu'il a croisées en route, une mine d'anecdotes et déjà la veine d'une philosophie de la vie.
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Des livres de Jack London, il y en a beaucoup.
Mais les grands livres de cet auteur se comptent sur les doigts des deux mains.
Depuis 1925, personne n'avait jamais retraduit cet immense roman, pas même la Pléiade.
Voici enfin la traduction intégrale de ce chef d'oeuvre de la littérature anticarcérale, également roman précurseur des littératures de l'imaginaire.
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L'Étrange Expérience d'un misogyne
Jack London, Antoine Lafarge
- Éditions Arfuyen
- Le Rouge & Le Noir
- 8 Mai 2025
- 9782845903982
« Quelque part la nuit dernière - il a généralement été admis que c'était vers minuit - d'une manière mystérieuse et inexplicable, dans le monde entier, toutes les femmes ont soudainement disparu. De même qu'il n'y avait pas eu de signe avant-coureur, il n'y a pas eu de traces. » Au-delà des premières réactions bravaches qu'elle suscite dans la gent masculine, l'événement ne tarde pas à faire apparaitre ses terribles conséquences.
Car, chez les oiseaux de même, les chants ont cessé et les abeilles ont cessé de produire. « Savez-vous que c'est probablement le dernier miel qui passera par vos lèvres ? » Avec une réjouissante ironie, Jack London se plaît à montrer les hommes rôder dépenaillés, ensauvagés, sans projet, les villes livrées à la violence et la misère, la nature condamnée au silence et à l'extinction.
Jack London a publié son premier texte à 17 ans, en novembre 1893, en gagnant un concours organisé par un journal de San Francisco. Au cours de sa brève carrière d'écrivain (il est mort à 40 ans), il a abordé avec un extraordinaire succès les genres littéraires les plus variés, du récit au roman, de l'essai au théâtre, mais est resté toute sa vie fidèle à la forme de la nouvelle.
Sa nouvelle la plus fameuse, Construire un feu, écrite dès 1892, ne fait partie d'aucun des recueils parus de son vivant. Les cinq nouvelles ici présentées, inédites en français, ont été écrites en 1897-1898. Dans leur étonnante diversité et liberté de ton, elles témoignent de cette richesse d'imagination et cette sûreté d'écriture qui font tout le génie de l'oeuvre de London. -
En 1904 éclate la première guerre de Corée entre Russes et Japonais. Jack London en fera le reportage pour le quotidien The Examiner de San Francisco. Par la volonté des Japonais hostiles à sa mission, la ligne de feu apparaît moins souvent que prévu. Jack London livre une chronique flamboyante de ce qu'il voit. Il apparaît avec une énergie indomptable, généreux comme un Robin des Bois, lucide comme un prophète. Il est d'abord contraint d'acheter une jonque pour gagner le continent, puis il parcourt la Corée de Séoul à Pying Yan à pied sur des chemins couverts de boue liquide ou à cheval aussi. Durant son séjour, il observe les souffrances des civils et des soldats, et prend même le temps de sermonner un féodal coréen qui détourne l'argent attendu par des paysans pour leurs fournitures à l'armée japonaise.
Un témoignage saisissant. -
Jack London, romans, récits et nouvelles Tome 1
Jack London
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 13 Octobre 2016
- 9782070146475
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes. Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice. Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir. Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
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Dans The Dream of Debs (1909), une nouvelle d'anticipation, Jack London ranime le spectre de la grève générale. Un matin, les notables de San Francisco s'éveillent et le personnel manque à l'appel. Les ouvriers ont déclenché une grève interprofessionnelle illimitée. La pénurie s'organise et la détresse des possédants progresse. Mais l'armée veille au grain...
South of the Slot (1909) relate la vie de Freddie Drummond, un sociologue conformiste dont l'objet d'étude porte sur le monde ouvrier. Régulièrement, l'habitant des quartiers riches troque son costume pour le bleu de travail et devient « Big Bill », le camionneur syndicaliste. Progressivement, Freddie se sent mieux dans cette société ouvrière où les rapports sont plus francs, où la solidarité n'est pas un vain mot...
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Le Talon de fer (The Iron Heel, 1907) appartient au patrimoine littéraire mondial. Francis Lacassin le désignait comme un «classique de la révolte». Dans ce récit d'anticipation publié durant la période la plus créative de sa vie (soit juste avant Martin Eden), Jack London imagine la société américaine future:
Révolte ouvrière, grève générale et impitoyable répression. Récit socialiste à thèse, récit d'amour (la narratrice Avis Everhard relate la geste de son compagnon Ernest Everhard, un double de Jack London), ce texte a été lu comme la préfiguration de la société capitaliste poussée jusqu'à sa forme extrême : le fascisme.
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L'appel de la forêt ; Croc-blanc ; Construire un feu
Jack London
- Gallmeister
- Litera
- 19 Septembre 2024
- 9782351789155
L'appel de la forêt - Croc-blanc
« Buck ne lisait pas les journaux, sinon il aurait su qu'il y avait de l'orage dans l'air, non seulement pour lui, mais pour tous les chiens de la côte aux muscles puissants et au long poil chaud, de Puget Sound à San Diego. Parce que des hommes, tâtonnant dans les ombres de l'Arctique, avaient trouvé un métal jaune et que les compagnies maritimes et ferroviaires claironnaient la nouvelle, des milliers d'hommes affluaient dans le Grand Nord. Ces hommes voulaient des chiens, et ils voulaient des chiens massifs, avec des muscles taillés pour le labeur et d'épaisses fourrures pour les protéger du froid.
Buck habitait une grande maison dans la vallée baignée de soleil de Santa Clara. On l'appelait la demeure du juge Miller. Elle était en retrait de la route, à demi cachée parmi les arbres, à travers lesquels on apercevait la large véranda circulaire qui permettait de s'asseoir au frais des quatre côtés de la bâtisse. »
Buck est un chien domestique qui mène une existence paisible chez un juge de Californie. Capturé pour être vendu à un trafiquant de chiens, il connaît une vie de persécutions sous la loi du gourdin. Jusqu'au jour où, quelque part en Alaska, il entend l'appel de son destin, celui de la forêt... C'est dans ce même Grand Nord glacial que naît un chien-loup baptisé Croc-Blanc par les Indiens. Très vite, il apprend la survie et le goût du sang. Puis, la haine, lorsqu'on le rachète pour en faire un chien de combat. Quand un homme généreux le sauve et lui offre un foyer, un amour inconditionnel irradie peu à peu dans le coeur de Croc-Blanc.
Ces deux aventures en miroir révèlent la bestialité de l'homme et l'humanité de l'animal dans de somptueux décors naturels. -
Jack London, romans, récits et nouvelles Tome 2
Jack London
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 13 Octobre 2016
- 9782070146482
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes. Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice. Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir. Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
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En l'an 2013, dans un monde que les magnats de l'industrie dominent, éclate une épidémie qui, en peu de temps, fait disparaître toute la race humaine. Soixante ans après, dans le décor apocalyptique d'une Californie retournée à l'âge de pierre, un vieil homme, l'un des rares survivants - très longtemps persuadé d'avoir seul survécu - , devant une poignée de gamins sauvages - les petits-fils des autres survivants - réunis autour d'un feu après la chasse quotidienne, raconte comment la civilisation s'en est allée en fumée quand l'humanité, sous le prétexte que l'on ne pouvait arrêter l'épidémie, s'est dépêchée de revenir, dans une frénésie de perversité, à des degrés inimaginables de cruauté et de barbarie. La peste écarlate est l'un des grands textes visionnaires de Jack London qui, ici encore, anticipe des thèmes qui deviendront obsédants un siècle plus tard.
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Depuis plus de vingt ans, Scruff Mackenzie parcourt le Grand Nord canadien, chassant le renne et cherchant l'or. Mais jamais la solitude ne lui a paru aussi insupportable. Il décide de se marier et se rend chez les Sticks. de farouches Indiens. Pour eux, les hommes blancs sont les Fils du Loup, - et ils s'en méfient. Mackenzie pourra-t-il obtenir la main de la belle Zarinska, la fille du chef ? Avec les aventuriers et les chercheurs d'or, un fabuleux voyage au coeur des paysages grandioses du nord du Canada.
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Romans, récits et nouvelles Tome 1 et Tome 2
Jack London
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 13 Octobre 2016
- 9782070197415
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Ce que la vie signifie pour moi
Jack London
- Éditions du Sonneur
- Ce Que La Vie Signifie Pour Moi
- 24 Septembre 2015
- 9782916136929
Cette brève « autobiographie », parue en 1906, est l'un des textes politiques de Jack London les plus marquants. Dans ce récit personnel, il retrace le chemin qui le mena à devenir socialiste. Crieur de journaux, pilleur d'huîtres, ouvrier dans une conserverie, employé d'une teinturerie, électricien, vagabond. il nous livre ici les voies qui firent de lui l'auteur engagé si longtemps méconnu. Une plongée au cour du destin d'un des écrivains américains les plus ambigus.
Ouvrage à l'origine de la collection Ce que la vie signifie pour moi.
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Puis, il vit la révolution dans toute sa gloire - rouge et resplendissante -, la révolution qui allait se propager dans son pays martyr et briser le joug du tyran. Les fusils étaient là, à portée de main. Chacun de ces visages honnis était un fusil. C'était pour ces fusils qu'il combattait. Il était ces fusils. Il était la révolution. Il boxait pour le Mexique tout entier.
1910, le Mexique est en ébullition. La dictature de Porfirio Díaz étouffe toute contestation par le fer et par le feu. Mais le règne de plus de 30 ans touche à sa fin. Depuis la Californie, les révolutionnaires préparent la conquête du pouvoir. Un matin, Felipe Rivera, jeune Mexicain chétif, surgit dans les locaux de l'organisation. Nul ne sait d'où il vient. On ne lui connaît aucune activité, cet être est un mystère.
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La folle cupidité des hommes des grandes cités, la rouerie des trafiquants du Klondike, les aspirations bourgeoises des indigènes d'un atoll du Pacifique. Les décors des trois nouvelles de ce recueil sont aussi différents que chers à London ; il y met en scène des personnages aux prises avec leurs passions, nobles ou mesquines, et confrontés à la violence éternelle du monde qui les entoure.
Ce volume contient : Les Morts concentriques, La Face perdue et La Maison de Mapuhi. Ces nouvelles avaient été choisies en leur temps par Jorge Luis Borges pour donner la pleine mesure de la diversité du talent de London, dans le cadre de la Bibliothèque de Babel dont il était l'éditeur.
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Les grands récits consacrés à la mer - sa passion ! - par le plus attachant des écrivains aventuriers.
Jack London avait de la mer plein les yeux. C'est comme chercheur d'or, vagabond, grand reporter, qu'il s'était fait connaître... mais sa vraie passion était la voile. Une passion née quand il avait douze ans - l'âge de son premier bateau. Une passion pour laquelle il frôla souvent la mort, et qu'il a racontée au fil de quelques romans et récits qui sont aujourd'hui parmi les plus beaux de la littérature maritime. Charmian, sa femme, disait de lui : " C'est sur l'eau qu'il était le plus heureux. " A le lire, nous le sommes avec lui.
Cinq livres de mer écrits par un grand écrivain aventurier
Présenté par Olivier Péretié -
La Petite Dame dans la Grande Maison
Jack London
- Libretto
- Litterature Etrangere
- 3 Octobre 2016
- 9782369142980
L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia La Petite Dame dans la Grande Maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme.
Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.
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Avant-propos du traducteur Vagabond du vaste monde, Jack London a vu toute sorte de gens s'obstiner à subjuguer les éléments - au point, pour certains, de se croire invincibles, jusque dans les plus glaciales solitudes. Dans ces deux textes qui narrent la même fable*, les humains asservis au principe de rentabilité sont mis en garde par l'auteur contre leur propension à asservir la nature. Dédaigneux de leurs instincts émoussés mais enivrés par leur faculté de penser, dépendants sans cesse des ressources d'autrui mais imbus de leur individualité : tels sont les hommes qu'a côtoyés l'ex-hobo californien en ses pérégrinations. Cela vaut surtout pour les intrépides, que l'or ou le goût de l'aventure appâtent dans d'incommensurables déserts de glace ou de caillasse, mais aussi pour la grouillante cohue, plus ou moins entreprenante, que la misère entasse dans des jungles urbaines asphyxiantes. Le barde du Klondike dépeint, en active toile de fond de cet apologue, une nature d'autant plus hostile aux humains qu'ils ont renoncé, dans leur écrasante majorité, à la respecter. Pour peu qu'il se flatte d'être « évolué », chacun de ces bipèdes à pouce préhensile se voit, se veut, se vit seul au monde, sans passé ni devenir. De fait, isolé dans la foule et égaré sous les astres, l'individu n'a plus à redouter que son accablante médiocrité spirituelle et la précarité ou la régression de son corps simien.
Constatant la faillite des croyances métaphysique - socialisme eschatologique inclus -, Jack le radical sait qu'il ne subsiste comme projet émancipateur que la réconciliation de l'homme avec la nature, indissociable d'une réconciliation de l'homme avec lui-même.
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Dernier livre paru du vivant de Jack London, ce recueil regroupe huit nouvelles inédites en France qui sont autant d'hommages à des écrivains français tels que Maupassant ou Victor Hugo. Ces nouvelles datent pour la plupart de 1911.
La rencontre d'êtres « différents », tantôt destructrice, tantôt positive, et source violente de conflits intérieurs, est le thème dominant de cet ensemble.
De cet univers peuplé de marginaux ou de criminels sourdent pourtant, telles des lueurs, les notions de rédemption, d'amour ou de sacrifice toujours possible.
Entre pessimisme tragique et indéfectible foi en l'humanité, Jack London donne là une sorte de testament littéraire, enfin publié tel qu'il l'avait souhaité.