Une semaine en immersion au service comptabilité d'un fabriquant de boîtes à chaussures... C'est sûr ! Ça ne fait pas rêver...Mais c'est le seul stage en entreprise qu'Abel a pu trouver. Alors qu'il s'apprête à passer les journées les plus ennuyeuses de sa vie enfermé avec José, un jeune comptable aussi méthodique qu'allergique aux arachides, l'annonce d'un audit financier sème la panique dans le service. Une armée de contrôleurs habillés tout en noir va éplucher les comptes, traquer la moindre erreur et ne rien lâcher. Au même moment, les bureaux de Big Box sont cambriolés et des classeurs de factures dérobés. Le stage en immersion d'Abel va se révéler bien plus excitant que prévu... 11/13 ans.
Le collège, la maison, les copines : à treize ans, la vie d'Élise est trop banale à son goût. Jusqu'à ce jour où sa mère lui propose de l'emmener aux Bahamas avec Léa, son amie d'enfance. Les Bahamas, un paradis, comme le vantent les brochures touristiques ? On en est loin : sa mère n'est jamais disponible, Léa est l'amie trop parfaite. Pour comble de malchance, un cyclone tropical s'approche...Mais là, au bord de la piscine, Élise trouve un appareil photo. Pas n'importe lequel : un Leica mythique. Jusqu'où ira Élise pour imiter les « chasseurs de cyclones », ces photographes risque-tout qu'elle admire ? A partir de 11 ans.
Ici commence et finit le monde. Ses limites sont précises et immuables, elles vont du troisième caroubier de la grand-route à l'extrême pointe des rochers de la crique, une poignée de kilomètres plus loin.Ainsi en a décidé Niso, debout sur le bassin blanc des grandes décisions, celui-là même où, chaque été, nous allons massacrer de minuscules serpents, dans une orgie de hululements sauvages. Ce jour solennel où Niso l'affirme, bras croisés sur la poitrine, relevant le menton comme son père : « Ici commence le monde », nous l'acclamons en choeur.Une île grecque. La lumière et la mer éblouissante. Des enfants se retrouvent là chaque été pendant quelques années. Leurs parents, archéologues, travaillent sur les fouilles d'un chantier. Des semaines au goût d'éternité qui les marqueront.
"L'allergologue, démoralisée, l'expédia en cure thermale pour souffler un peu. Clémence s'ennuya beaucoup. But de l'eau. Barbota. Se roula dans la boue dans une joyeuse régression collective. Se fit doucher, ausculter, masser, racler, palper, l'esprit vide, le cerveau liquide et le corps amolli. Elle téléphonait à Benjamin le soir : dès le deuxième appel elle réalisa qu'elle ne savait plus si on était mardi, vendredi ou dimanche. Au cinquième matin, vautrée dans un jacuzzi entre une candidose généralisée et un psoriasis facial dévorant, elle sut qu'elle ne tiendrait pas vingt-quatre heures de plus. " Trois mots d'espéranto, l'Atlantide, une odeur tenace, une soudaine envie de mordre... Nos petites obsessions et leurs effets, drôles ou graves, sur nos vies ordinaires : voilà le fil de ces douze nouvelles.
Quoi de plus anodin qu'une opération de la myopie ? Pour avoir tenté l'expérience, Victor, matheux rêveur et casanier, voit pourtant se dérégler l'ordre de son petit monde.
S'éloigner, la narratrice en a rêvé toute son enfance. Adulte, elle s'est spécialisée en départs, et son métier l'entraîne sur tous les continents.
Piégée dans un aéroport birman par un malentendu administratif, elle attend la décision d'ubuesques autorités. Cernée de faux balayeurs qui sont de vrais espions et de fausses grand-mères aux allures de sorcières, elle s'interroge : d'où lui vient son obsession du départ ? C'est ainsi qu'elle nous mène aux quatre coins de nos contradictions entre désir de fuite, d'aventures, de mouvement perpétuel et d'immobilité nostalgique.