Le petit précis que vous allez lire est à la fois un ouvrage savant et un ouvrage folâtre. L´ouvrage est savant parce qu´il nous met en contact avec les brèves mais solides fiches descriptives illustrées de quarante-quatre coquillages méditerranéens dont on découvre les principales caractéristiques, l´aire de répartition, les origines, les « inventeurs » (inventorieurs) antérieurs et j´en passe. L´ouvrage est folâtre parce qu´il nous fait rencontrer un captivant voyageur à la fois physique et cum libro qui nous entraîne en sa compagnie dans la quête de sa passion. Il n´est pas nécessaire d´être un spécialiste pour tirer un vif plaisir de ce petit ouvrage et des activités qui l´engendrèrent. La beauté subtile et immémoriale de ces objets, si joliment photographiés par l´auteur, et leur histoire passionnante vous placeront dans la position du dilettante qui est attablé dans un bastringue et qui déplore que le jazz gig soit si court et si véloce... Et, tuyau : le texte est aussi parsemé de savoureuses anecdotes de beachcomber et de chercheur de coquilles.
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Le début de ce millénaire est celui de tous les défis. Historiquement, il sera difficile de trouver un moment plus passionnant à étudier : la biosphère s'effondre, les puissants se goinfrent comme jamais l'on ne s'est goinfré, l'humanité s'appauvrit en conséquence, les espérances s'essoufflent. Presque partout la police est devenue la première puissance d'oppression, loin devant les mafias, et protège des systèmes si ouvertement corrompus que l'usage des mots nobles par lesquels ils se définissent devient un exercice bien salissant pour l'esprit novice qui croit encore en la vertu des dictionnaires, et qui se retrouve la langue tachée de mensonges. En plus de tout ceci, une étoile a explosé et déverse sur nos têtes une mort subtile.
Tandis que, dans le monde des vivants, une extinction de masse a débuté, Lucas et sa troupe découvrent stupéfaits l'immensité des strates et des sens, des significations et des messages qui se déploient derrière la porte noire qu'ils viennent de franchir. L'univers d'au-delà est un énorme abîme.
Au coeur de ce pays brûlant et compliqué danse un singulier personnage, un loa dont voici l'antre. Chacun de ses gestes semble être une manigance, chaque parole une moquerie. Mais lui, le danseur malin, il est aussi un indice, un espoir lancé, une volonté dressée contre l'obtuse fatalité.
Alors, puisqu'ici l'on se livre et l'on se dévoile jusqu'au nu de son être, des vérités seront dites, qui emprunteront, pour être mieux reçues, le chemin des métaphores et des paraboles.
Taille : 321 écrans au format 135x180, dans la version pdf de février 2013.
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En plein hiver sur le haut plateau du Sauveterre, un homme fuit son passé, et n'ose pas imaginer autre chose pour lui qu'un avenir de clandestinité. Mais une rencontre avec un étrange couple le forcera à se regarder en face, et à prendre, pour la première fois de sa vie, une décision sans écouter autre chose que ses désirs. Pendant ce temps, à une journée de marche vers le sud-est, dans un hameau perché loin au-dessus du monde, d'autres gens attendent et espèrent. Ces attentes et espérances, celles de l'un comme celles des autres, seront appelées à se compléter, par-delà le mur fracassant d'une tempête d'où surgiront toutes sortes de hideux fantômes. Le grand point sera de survivre à la nuit qui vient.
Alain Lasverne : « Allan E. Berger déroule sa prose du côté de Sauveterre, un coin du sud bien sauvage, entre Montaillou village occitan (Le Roy Ladurie) et Pays perdu (Jourde), dirait-on. Il a léché sa plume pour bâtir un joli conte plein de poésie, et l'histoire d'amour entre la démunie et le réprouvé marche à l'amble, comme l'hiver qui se couche lentement sur leurs terres. Son vrai propos est de nous faire voir ce pays rude et attachant où l'existence, au siècle dernier, n'était pas des plus faciles pour les gens de peu. Un peu poète, un peu ethnologue, il fait progresser le récit à coups de belles formules descriptives frôlant parfois le fantastique et nous fait sentir la puissance de la nature que nos âmes citadines ont oubliée. »
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