Le cinéma, monde polymorphe qui conjugue art et industrie, poésie et divertissement, ne peut être abordé pleinement sans prendre en compte sa dimension socio-économique.
L'objectif de cet ouvrage est de proposer une synthèse des connaissances fondamentales à maîtriser dans ce domaine, sous la forme de 50 fiches réparties en 7 chapitres : penser l'économie du cinéma, les marchés du cinéma, le public et les salles, distribution et promotion, production et financement, filière et stratégies, politiques et régulation. L'auteur y présente avec rigueur les cadres d'analyse et les grilles de lecture nécessaires à l'étude des structures et des évolutions de la filière cinématographique. Cette 6e édition met en lumière les problématiques liées aux évolutions des pratiques culturelles et les débats actuels autour des nouveaux médias audiovisuels.Le cinéma, monde polymorphe qui conjugue art et industrie, poésie et divertissement, ne peut être abordé pleinement sans prendre en compte sa dimension socio-économique.
L'objectif de cet ouvrage est de proposer une synthèse des connaissances fondamentales à maîtriser dans ce domaine, sous la forme de 50 fiches réparties en 7 chapitres : penser l'économie du cinéma, les marchés du cinéma, le public et les salles, distribution et promotion, production et financement, filière et stratégies, politiques et régulation. L'auteur y présente avec rigueur les cadres d'analyse et les grilles de lecture nécessaires à l'étude des structures et des évolutions de la filière cinématographique. Cette 6e édition met en lumière les problématiques liées aux évolutions des pratiques culturelles et les débats actuels autour des nouveaux médias audiovisuels.
Confronté à l'emprise du système télé-audiovisuel et à la concurrence renouvelée de la production américaine, le cinéma français, qui a pourtant de nombreux atouts, semble structurellement marqué par la vulnérabilité.
Économie du cinéma offre un cadre conceptuel pour étudier le jeu des acteurs en présence et pour analyser les options, les déploiements et les conditions de mise en oeuvre de leurs stratégies.
La nouvelle édition de cet ouvrage de référence permet de mieux comprendre le fonctionnement de la filière cinématographique et de tracer ses principales perspectives dans une période de transformation qui affecte tant les techniques et les usages que les modalités de création et de diffusion.
Le cinéma s'inscrit dans une économie de prototype où l'incertitude est la règle. Tout projet de film est un pari aventureux, et la question de son financement n'a cessé d'être l'objet d'interminables controverses. En France, le système de régulation des activités cinématographiques et audiovisuelles est devenu un modèle de référence, mais les mutations contemporaines obligent à réexaminer sa pertinence et à préparer ses évolutions. Dans une telle perspective, il peut être utile de faire retour sur ses origines en analysant les conditions de mise en place de la politique d'intervention de l'État dans le secteur cinématographique au début des années quarante. C'est en effet sous Vichy, dans le cadre d'une politique dirigiste, que ce secteur a été profondément réorganisé, au travers d'institutions et de cadres réglementaires qui perdureront dans leurs grandes lignes jusqu'à nos jours. Pour relancer la production cinématographique et assurer sa pérennité, une politique industrielle est engagée, marquée par le corporatisme, l'instauration de mécanismes financiers inédits et l'avènement d'un système qui donne à l'État un rôle prééminent. Ce livre contribue à penser les origines, l'émergence et l'évolution des politiques publiques en faveur de la production cinématographique française, l'analyse étant concentrée sur l'histoire institutionnelle du Crédit National, établissement financier qui a joué un rôle crucial et méconnu dans ce domaine. Pour comprendre l'installation et le fonctionnement sur deux décennies du système d'avances à la production, l'étude se fonde largement sur les archives du Crédit National, en particulier les dossiers des films qui lui ont été soumis, tels Les Visiteurs du soir, Jeux interdits ou Le Salaire de la peur. Cette approche conduit à s'intéresser au comportement et aux interactions des protagonistes, notamment les producteurs, les réalisateurs, les institutions financières et les administrations. En étudiant la généalogie des politiques publiques françaises dans ce secteur devenu emblématique des enjeux de la régulation, on peut sans doute en saisir mieux la logique, le sens et le devenir, par-delà les débats manichéens qui opposent habituellement les tenants de l'intervention et les hérauts du libre marché.
Au cours de ces dernières décennies, l'économie du cinéma s'est profondément transformée dans ses modalités de diffusion et de valorisation. La salle reste un lieu privilégié d'exposition des films et un fondement essentiel de distinction symbolique, mais elle ne représente plus qu'une part minime des recettes, alors que la télévision est devenue prépondérante par ses débouchés comme par son financement. Cinéma et télévision entretiennent des relations ambiguës marquées par une étrange combinaison de concurrence et de coopération. L'étude de ce couple baroque permet de comprendre leurs modalités de fonctionnement respectives et leur imbrication dans la dynamique contemporaine des industries de la communication. L'analyse des évolutions mouvementées de Canal + et de Vivendi Universal conduit en particulier à mieux saisir les enjeux stratégiques de la filière cinématographique dans son ensemble. Dans cet ouvrage, la trouble conjonction entre cinéma et petit écran est également étudiée dans ses dimensions techniques et esthétiques : les déformations de l'image, les convergences et les effets de contagion, les rapports entre films et téléfilms, l'émergence de nouvelles formes d'hybridation. Plus généralement, en s'appuyant sur l'analyse de l'audience des films de cinéma à la télévision ou des pratiques de marketing, il s'agit d'étudier comment l'omniprésence du système télévisuel pour tout ce qui touche au financement, à la diffusion et à la promotion des films affecte le cinéma dans son architecture, dans son fonctionnement et dans son identité.
Confronté à l'emprise croissante du système téléaudiovisuel et à la concurrence renouvelée de la production américaine, le cinéma français est en quête d'identité et cherche les voies d'un regain de compétitivité.
Économie du cinéma offre un cadre conceptuel pour étudier le jeu des acteurs en présence et pour analyser les enjeux, les options, les déploiements et les conditions de mise en oeuvre de leurs stratégies.
La nouvelle édition de cet ouvrage de référence permet de mieux comprendre le fonctionnement de la filière cinématographique et de tracer ses principales perspectives dans une période de recomposition industrielle et de bouleversement technologique.
La notion de participation, associée aux usages du web 2.0, est devenue une composante essentielle de l'économie numérique. Par-delà les fantasmes cultivés par les discours médiatiques sur l'économie participative et la rhétorique techno-démocratique, cet ouvrage vise à déterminer si la nouveauté des termes « crowdfunding », « finance participative », « économie contributive », « crowdsourcing », « consommation collaborative », etc., rend compte de changements majeurs et d'innovations significatives en matière de pratiques sociales, de modèles organisationnels et de logiques financières et industrielles à l'oeuvre au sein des industries de la culture.Le crowdfunding contribue-t-il au financement et à l'exposition de biens culturels plutôt en marge des logiques industrielles et du circuit commercial traditionnel, ou est-il principalement au service de l'économie de best-sellers participant d'emblée à la réduction de l'incertitude qui caractérise tous les biens d'expérience et permettant la captation très en amont d'une audience potentielle pour les projets les plus fédérateurs ?L'ouvrage met en perspective les logiques transformatives du crowdfunding et de l'économie participative selon une approche interdisciplinaire (économie, sociologie, sciences de l'information et de la communication, droit, histoire) en se fondant sur l'étude de cas précis et sur les témoignages de professionnels issus de différents secteurs culturels et créatifs.
Dans de nombreux pays, les salles de cinéma sont comme une évidence. La situation est pourtant plus contingente et indéterminée qu'il n'y paraît. Certains d'entre eux, notamment la France, ont réussi à préserver un parc dense et relativement diversifié. Cette situation, résultant pour une large part d'une politique du cinéma engagée depuis des décennies, est pourtant marquée par un grand nombre d'incertitudes dont la conjugaison est préoccupante.
D'une façon générale, la période contemporaine est caractérisée par de nombreux défis pour les salles de cinéma : la disponibilité, en nombre et diversité croissants, d'écrans et des modes d'accès aux films, l'évolution des normes de consommation et des usages, l'accélération du changement technologique, l'émergence du hors-film, la modification des rythmes de la chronologie des médias, etc. Dans un contexte aussi mouvant, les exploitants ne peuvent se contenter de formules qui semblent avoir fait leurs preuves : il leur revient d'explorer différentes options stratégiques afin de donner un avenir à un dispositif qui a permis au cinéma d'être considéré comme l'art du xxe siècle.
Croisant des approches historiques, économiques, juridiques, géographiques, urbanistiques et sociopolitiques, s'appuyant sur des études de cas à l'échelon local, national et européen, cet ouvrage réexamine les fonctions de la salle de cinéma (de quartier, en milieu périurbain, dans l'espace rural), analyse ses évolutions récentes et ses principaux enjeux afin de penser les conditions de son devenir.
Le téléphone mobile est à ce jour la technologie d'expression et de communication la plus répandue dans le monde : en 2012, trois quarts des habitants de la planète en sont équipés. Chaque jour, on l'utilise pour communiquer à distance, mais aussi en co-présence, par voix orale, par SMS, par images fixes ou animées, pour prendre des photos, écouter des morceaux de musique, jouer ou s'orienter. Toutes les dimensions de la vie sont concernées, mais paradoxalement la dimension de création du mobile a jusqu'à présent été peu étudiée.
Dans cet ouvrage, l'ambition est de mettre en évidence comment des processus créatifs extrêmement divers, dans leurs modalités comme dans leurs visées, peuvent se déployer et comment la créativité à l'oeuvre dans les différents terrains, corpus et réalisations produit une réinvention à la fois du mobile et des espaces sociaux et artistiques concernés. Mobilisant des approches disciplinaires multiples (sociologie, psychologie, économie, esthétique, ergonomie, musicologie, pragmatique), il propose une traversée des pratiques de création par le téléphone mobile, de la France à l'Afrique du Sud en passant par le Sahel et la Suisse, conjuguée à une analyse d'applications innovantes relevant de desseins pluriels : scientifiques, artistiques, militants.