Gérard Fromanger (Pontchartrain, 1939) est un peintre français.
Paroles d'artiste est une collection de format poche pour découvrir ou redécouvrir les grands maître de l'art ancien, moderne et contemporain.
Cette série d'ouvrages monographiques permet d'envisager l'univers d'un artiste à travers une sélection de trente reproductions représentatives de l'ensemble de son oeuvre. Chaque reproduction est associée à une citation extraite d'un entretien, d'une correspondance ou d'un écrit de l'artiste lui-même.
Afin de rendre accessible cette collection aux très nombreux visiteurs étrangers de nos musées et collections publiques françaises, Paroles d'artiste est bilingue anglais-français.
En 64 pages, 31 reproductions et pour seulement 6,50 €, le lecteur se retrouve immergé dans l'esprit et l'oeuvre de Gérard Fromanger.
À travers plus d'une centaine d'oeuvres emblématiques, Gérard Fromanger :
Périodisation 1962-2012 retrace le parcours de ce pionnier de la Figuration narrative, mouvement née dans les années 1960 qui rassemble notamment Henri Cueco, Jacques Monory, Bernard Rancillac, Hervé Télémaque. À travers une trentaine de séries, Gérard Fromanger questionne l'acte de peindre et invente un nouveau langage. Ce raconteur d'histoires utilise peinture et photographie pour créer des tableaux uniques. Peintre des rues et des révolutions, dialecticien des couleurs, Gérard Fromanger a construit une oeuvre singulière et engagée.
Dans un entretien passionnant avec Gérard Fromanger, Hans Ulrich Obrist analyse l'oeuvre de ce poète de la couleur et nous fait entrer dans les coulisses de création de l'artiste. Pour la première fois, Gérard Fromanger accepte de montrer les photographies qui révèlent le « making-of » de son art - le rendant ainsi plus accessible.
entre 1957 et 1962, à part quelques escapades à l'école des beaux-arts à saint-germain-des-prés, j'ai passé ma vie à montparnasse.
le jour à l'académie de la grande chaumière, le soir au cours du soir de la ville de paris... on travaillait le dessin comme on travaille le piano. on faisait du nu à la grande chaumière comme on improvise, on étudiait le modèle au cours du soir comme on fait du déchiffrage. g.f.
Ici tout n'est qu'ordre, cadrage, et rigueur de composition. Dans les photographies d'Olivier Garros (né en 1943) comme dans un logis aménagé de façon minimaliste. Pourtant Garros est un homme qui bout à l'intérieur d'une sensibilité vive, alimentée par un regard à trois cent soixante degrés sur le monde, les hommes et les femmes.
La lame de Garros, c'est évidemment son Leica. Difficile d'imaginer reporter aussi soucieux des lignes, des formes, des sur- faces et des mille jongleries que permet l'écrasement en deux dimensions et en noir et blanc de notre monde tridimensionnel coloré. Pour autant, l'humain, le social même, ne sont pas occultés, comme en témoigne son travail sur les manifestations en général et celles de 1995 en particulier. C'est aussi un portraitiste qui sait obtenir de ses modèles, surtout féminins, une pré- sence d'une intensité émouvante jusqu'au trouble.
Travaillant le noir et blanc mais aussi la couleur, deux volumes réunis sous coffret étaient nécessaires pour présenter les deux volets de l'oeuvre photographique de l'artiste.
Olivier Garros a aussi brillé dans un exercice photographique peu pratiqué : l'illustration littéraire. Avec Le Voyage en Espagne de Théophile Gautier et Le rendez-vous de Patmos de Michel Déon, il a donné deux exemples très réussis d'un genre trop rarement osé par les éditeurs littéraires de nos jours. Reporter, photographe de studio, vidéaste, mais aussi opérateur de ciné-ma avec plusieurs films à son actif, Olivier Garros trace sa ligne, à l'écart.
Un texte de Raymond Roussel accompagne le volume consacré à la photographie en noir et blanc?; Gérard Fromanger en signe un dans celui consacré à la couleur.