Dans ce livre combatif et plein d'espoir, Fatima Ouassak montre le potentiel politique stratégique des mères. En se solidarisant systématiquement avec leurs enfants, en refusant de jouer un rôle de tampon entre eux et la violence des institutions, bref, en cessant d'être une force d'apaisement social et des relais du système inégalitaire, elles se feront à leur tour menaces pour l'ordre établi.
Ce livre a l'ambition de proposer une alternative politique portée par les mères, autour d'une parentalité en rupture alliant réussite scolaire et dignité, et d'un projet écologiste de reconquête territoriale. Son message est proprement révolutionnaire : en brisant le pacte social de tempérance qui les lie malgré elles au système oppressif, les mères se mueront en dragons.
Prix de l'essai féministe Causette.
Une maman, c'est comme un nid, une maman, c'est comme un véhicule, une maman c'est comme une fontaine... A la manière d'une comptine, ces phrases courtes accompagnent chaque étape du quotidien d'un bébé. Au fil des pages l'enfant grandit et passe par différents apprentissages. Le lecteur suit l'enfant au fil de ces petits pas qui sont de grandes étapes pour lui. La maman qui était un nid, un refuge pour le nouveau-né devient une route, une histoire ou un spectacle pour l'enfant qui joue.
En même temps que l'enfant grandit, la distance qui le sépare de sa mère dans l'image s'agrandit aussi.
Jusqu'à la dernière image, celle des premiers pas de l'enfant.
Car une maman c'est comme une maison qu'on porte en soi pour toujours.
Les parcours d'Anna et de Cerise n'ont rien de commun.
Promise à une brillante carrière, Anna étudie la photographie à l'université de Washington ; lycéenne, Cerise habite en Californie sous l'emprise totale de sa mère.
Lorsque chacune des jeunes femmes tombe enceinte par accident, Anna avorte, et Cerise garde l'enfant. Dix ans plus tard, ces décisions auront déterminé le cours de leur vie.
D'espoirs en déceptions, de joies en drames, Anna et Cerise, bientôt réunies par le hasard, apprennent à être mères, et à être femmes.
Roman d'une portée universelle et d'une rare force émotionnelle qui raconte le monde au féminin.
J'étais là, un bébé parfait dans les bras, et mon corps déchiré. Dans mon orgueil comme dans mon innocence, j'ai pensé que tout s'arrêtait, alors qu'au contraire, tout commençait.
Un soir de novembre, en pyjama sur le parking de la clinique, Julia Kerninon hésite à fuir. Son premier enfant vient de naître et, malgré le bonheur apparent, elle perd pied, submergée par les doutes et la peur des contraintes. Sa vie d'avant lui revient comme un appel au large : les amours passionnels, les nuits de liberté et les vagabondages sans fin.
Dans ce récit intime, Julia Kerninon plonge au coeur des sentiments ambigus de la maternité.
Elle confie ses tempêtes intérieures : Comment être mère ? Comment rester soi ?
Elle raconte cette longue traversée jusqu'à atteindre la terre ferme, où tout se réconcilie.
En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle.
Et l'on se glisse dans l'Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d'exultation complice qui ne nous quitte plus.
Elvi a deux mamans. Son ami Nicolas s'interroge : laquelle est sa vraie maman ? « Les deux. » lui répond Elvi. Nicolas insiste : «Ta vraie maman, c'est celle qui t'avait dans son ventre. C'est laquelle ? » Elvi s'arme alors de patiente et de beaucoup d'humour pour prouver à son ami que ce qui unit vraiment une famille, c'est l'amour.
Quand leur mère les dépose devant la grille du Château de Berléac en leur promettant de revenir les chercher, India et Louis ne savent pas ce qui les attend. Ils vont devoir passer en un éclair de leur petite maison dans un lotissement à un château du XVIIIe siècle et apprendre les codes d'une grande famille bordelaise, fière de son vignoble et de ses ancêtres. Que de secrets, de trahisons, d'avidité dans cette demeure prestigieuse où chacun joue un rôle et entend occuper le devant de la scène ! Sans le vouloir, avec leur candeur et leur fantaisie, les enfants vont tout dynamiter. C'est drôle, c'est tragique, c'est virevoltant, cruel et tendre, c'est la vie.
«D'une certaine façon, la distance n'était plus la question, où qu'elle vive à la surface de la Terre, elle ne pourrait échapper au rayonnement du passé, aux conséquences de ses actes.»Née sur une petite île bretonne, Liv Maria grandit au milieu des livres. À dix-sept ans, elle est envoyée à Berlin où, le temps d'un été, elle fait une rencontre qui bouleversera le cours de son existence. Éprise de liberté, elle deviendra tour à tour une amoureuse, une aventurière, une libraire, une mère, et connaîtra mille vies. Mais laquelle est véritablement la sienne ?Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d'une femme qui, malgré un secret inavouable, cherchera sans cesse à réécrire son histoire.
Juillet 1937, Sussex. Dans la propriété de Home Place, la Duche, affairée avec ses domestiques, prépare l'arrivée de la famille au grand complet : ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, sont en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, les intrigues familiales se succèdent. Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants, et à la résilience des femmes répond la toute-puissance - ou l'impuissance - des hommes. L'été regorge d'incertitudes mais, sans l'ombre d'un doute, une nouvelle guerre approche...
L'une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place. L'autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu. L'une doit apprendre à être mère à temps plein, l'autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C'est l'histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d'émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.
Une merveille de tendresse. Sophie Helouard, Marie France.
Un récit entre rires et larmes, toujours à fleur d'émotion. Laurence Lucchesi, Nice-Matin.
Si la maternité est une très grande joie, elle est aussi une vraie claque pour de nombreuses femmes. Parce qu'être mère dans une société patriarcale, c'est se retrouver dépossédée de son corps, de son identité, de ses choix, mais c'est aussi être aux prises avec les inégalités domestiques, les discriminations professionnelles, les injonctions écrasantes et l'isolement social.
Et pour toute une génération de femmes élevées dans une perspective égalitaire, la désillusion est grande. Ce serait donc ça, être mère ?
Croisant des témoignages de femmes et des analyses de spécialistes, Aurélia Blanc, journaliste et mère, s'attaque ici aux préjugés et aux injustices que vivent les mères, et réunit tous les outils pour leur permettre de mieux vivre leur condition maternelle. Déboulonnant la figure de la mère parfaite, elle décortique les mécanismes qui conduisent tant de femmes à se sentir seules ou défaillantes dans leur rôle maternel, pour les aider à retrouver confiance et estime de soi. Car la maternité n'est pas qu'une expérience aliénante : elle est aujourd'hui le moteur d'une prise de conscience féministe massive et émancipatrice.
Retrouvez tous les outils pour :
- Déconstruire les idées reçues sur la maternité : non, les femmes ne sont pas « accouchées » et oui, les mères peuvent être badass.
- S'armer face aux injonctions sociales sur le corps, les pratiques éducatives ou l'activité professionnelle des mères.
- Faire des choix éclairés : projet de naissance, finances personnelles, etc.
- Affronter les difficultés quotidiennes : charge domestique, isolement...
- Conjuguer maternité et féminisme au jour le jour, sans complexe ni dogmatisme.
Maman.
Un nom unique, un nom multiple. il y a autant de mamans qu'il y a d'enfants.
Un mot pour dire l'amour, la tendresse, le lien, le besoin, l'attente, le manque parfois, l'absence.
Quentin Gréban a réalisé une galerie de portraits magnifiques de mamans, de mères, de femmes, de tous les pays, de toutes les époques...
Du premier test au post-partum, la grossesse en 300 questions.
Le test est positif, je fais quoi ?
Je saigne, c'est grave ?
Sexuellement, peut-on tout faire ?
Puis-je refuser une épisiotomie ?
L'allaitement maternel est-il meilleur que le lait artificiel pour mon bébé ?
Vous êtes enceinte et vous désirez tout savoir, sans filtre. Vous voulez des infos utiles, des sources fiables, une sage-femme à vos côtés : ce livre est là pour vous. Mois après mois, vous y lirez les conseils d'Anna Roy. Elle apaisera vos doutes, vous livrera ses astuces.
Un guide accessible et sans tabous pour toutes les femmes enceintes !
Après des études de droit, Estelle Billon-Spagnol entre dans la police. À trente ans, elle prend un virage à 180 degrés et publie son premier album chez Talents Hauts. Elle a depuis publié une vingtaine d'albums et romans jeunesse.
Le livre : Les mamans ont le droit de ne pas être parfaites, de réparer des vélos, de s'éclater à leur boulot, d'être tranquilles quand elles lisent aux toilettes, de changer de vie et de vivre leurs histoires d'amour comme elles veulent.
«La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s'étonna de l'autorité qui émanait d'une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l'obscurité. On dirait une enfant , pensa la première, elle ressemble à une poupée, songea la seconde.Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire.»À travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
Une succession de tranches de vie partagées par une mère célibataire et sa fille, racontée avec naïveté et simplicité par cette dernière. Des moments de tendresse ordinaire (calins, bisou du soir, sortie au square) succèdent à d'autres qui le sont beaucoup moins (rave, vernissage, perfomances artistiques, manifestation féministe...).
Une famille monoparentale, une mère féministe aussi libre que fantaisiste, une enfant qui grandit entourée d'adultes hors normes mais bienveillants... Cet album prônant la liberté de choix de vie, la tolérance et l'inclusivité est un petit bijou à bien des égards : par la simplicité et l'universalité de son propos, par les modèles différents de famille et de parentalité qu'il montre en toute simplicité, et qui permettront à nombre d'enfants de reconnaître et de voir leur famille représentée, par la beauté des illustrations d'Anna Wanda Gogusey, par l'actualité de son propos, alors que chaque avancée sociétale voit la frange la plus réactionnaire de la population française monter au créneau...
Dépression du post-partum, charge maternelle, fatigue extrême, inégalité dans la répartition de la sphère domestique... 8 autrices reconnues partagent le déclic féministe qui a accompagné leur expérience de la maternité, un recueil de récits intimes illustré avec délicatesse pour libérer la parole sur le sujet.
Cinq ans après la vague #metoo qui a relancé le débat féministe et remis la libération de la parole à l'ordre du jour, cinq ans après la bande dessinée choc de la dessinatrice Emma qui a popularisé le concept de charge mentale, les mères mettent-elles au monde des bébés dans un monde égalitaire ? Apparemment pas constatent avec stupeur les huit autrices de ce recueil confrontées à une réalité loin de l'image d'Epinal de la mère parfaite et sa vie sans nuages qu'elles pensaient vivre. Comment traverser l'expérience de la maternité quand celle-ci se révèle une plus grande épreuve que prévue ? Pourquoi a-t-on tant de mal à parler des difficultés maternelles lorsqu'on y fait face personnellement ? Comment se détacher d'un récit collectif qui passe sous silence les inégalités dans la parentalité ? Une prise de conscience qui mène à un déclic féministe dont les autrices nous livrent le récit, chacune avec sa plume acérée et au travers de sa propre histoire.
Ces témoignages émouvants dans lesquels de nombreuses femmes se retrouveront permettront de démystifier la maternité et de penser autrement le rôle de mère, car il est temps de poser un regard féministe sur l'intime. Les autrices contribuent ainsi à la libération de la parole sur la maternité, sujet resté dans l'angle mort du féminisme durant des années, et s'ouvrent ici sur des sujets variés : dépression du post-partum, charge maternelle, fatigue extrême, éducation égalitaire, parentalité queer.
- Camille Abbey lève le tabou social qui entoure la fatigue des mères.
- Anne-Sophie Brasme : après avoir frôlé le burn-out maternel, elle s'attaque au mythe de la mère parfaite qui élève un « enfant réussi ».
- Elodie Font : après un parcours de PMA, elle questionne le rapport ambivalent qu'elle s'est mise à entretenir avec son corps depuis qu'elle est mère.
- Renée Greusard raconte comment sa dépression post-partum lui a fait prendre conscience de la charge affective et mentale qu'elle portait, avant de s'en libérer - Julia Kerninon parle de l'équilibre de vie pro-perso mis à mal par l'arrivée de son bébé, et du déclic féministe qui lui a permis de reprendre le pouvoir et revendiquer sa carrière.
- Gabrielle Richard : ayant construit une famille queer, elle s'interroge sur les attentes sociétales et patriarcales derrière le mot « maman », qui norment le rôle de parent.
- Claire Tran nous confie la difficulté d'adopter une éducation non sexiste, et le déclic qui l'a poussée a cofonder l'association Parents féministes.
- Illana Weizman traite de l'injonction au silence qui est faite aux jeunes mères par la société, et qui l'a conduite à prendre la parole sur les réseaux et à cocréer le hashtag #MonPostPartum.
Paris, 1967. À l'aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices.
En quelques semaines, c'est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de coeur ». Bientôt, à l'heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l'émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa soeur Suzanne, qui découvrent qu'elles aussi pourraient maîtriser leur destin.
Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d'une société libérée par Mai 68 et les tourments qu'on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d'un autre âge.
Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité... l'auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
Finaliste Prix Maison de la Presse 2023 « On ne pouvait pas évidemment, chez RTL, passer à côté du livre d'Adèle Bréau, qui signe, j'insiste, bien plus qu'une biographie, un portrait de sa grand-mère Menie Grégoire, c'est un roman au sens plein du terme avec une belle galerie de personnages et des passerelles narratives entre les années Menie et aujourd'hui. » Bernant Lehut, RTL « A travers quatre héroïnes inspirantes d'hier et d'aujourd'hui, l'auteure, petite-fille de Menie Grégoire, continue d'explorer les liens de sororité dans ce très beau roman sur les combats de femmes. Passionnant de bout en bout. » Version Femina « Épatant. » Le Parisien « Le portrait d'une journaliste et d'une époque libératrices. » Point de Vue « Un roman touchant et d'actualité. » ELLE « Un roman passionnant. » Gala « Une fiction attachante qui interroge la place des femmes dans la société. » Marie Claire « Vibrant de fougue et de sensibilité. » Paris Match « Un formidable roman à lire et à faire lire ! » Télé Z « Un roman qui fait la part belle à la solidarité intergénérationnelle. » Livres Hebdo